✰ to fight the unthinkable, you have to be willing to do the unthinkable. (reina)

- nom complet : swire, un nom prestigieux, faisant frémir de jalousie n’importe quel habitant  de belmont de par sa fortune. car, la famille swire est connue à travers le contrée pour être le détenteur d’une entreprise prospère de cosmétique, ancrée dans plusieurs pays à travers le monde et faisant concurrence dans le marché du culte de la beauté. reina, quant à lui, est un prénom tout aussi élogieux que le nom dont tu es maculée. « reina » un mot dans la langue latine signifiant « reine » dans la langue commune. à croire que cette famille aux allures mondaines désiraient renforcer cette illusion de supériorité. ton second prénom, quant à lui, est plus commun et détient une fibre émotionnelle. en effet, tu fus affublée du prénom de serena, en l’honneur de la fondatrice de l’empire swire, ton arrière-grand-mère. - âge, date et lieu de naissance : du haut de tes vingt et un ans, tu es à la fleur de l’âge. le début de ta jeunesse, l’âge de la dévotion et de la ferveur. belmont, ville où tu es née, un trois janvier mille neuf cent quatre-vingt-quatorze, doux témoin du cataclysme que tu représentes. - origines et nationalité : américaine de naissance, tes ancêtres avant toi habitaient cette terre que tu appelles affectueusement ta patrie. - occupation, situation financière : au grand dam de ton père, tu as la fibre artistique, tu aimes créer et laisser cours à ton imagination. la danse, le chant et la musique englobent ta passion pour l’art. à travers cette virtuosité, tu exprimes les non-dits et tu laisses cours à des sentiments refoulées. étudiante en musique, tu suis également des cours de marketing, afin de répondre aux exigences de la famille swire. car, si tes parents cédèrent à ton désir de faire des études de musique, ils t’obligèrent à prendre un mineur en marketing. un chantage afin de financer tes études. car, malgré ton statut favorisée, tu dépends encore de la fortune de tes parents, à ton plus grand malheur. - statut civil : tu es célibataire. l'amour, tu ne l'effleures pas, présentement. tu préfères profiter de ta jeunesse, de la passion de la liberté, des aventures charnelles. - orientation sexuelle : hétérosexuelle, tu es. les muscles parfaitement dessinés, la barbe de trois jours, la virilité qu'ils projettent. tu aimes, tout, de ses adonis.  - traits de caractère : une liste, argumentée ou non, d'au moins 10 adjectifs.  - quartier de résidence : écrire ici.  - groupe : écrire ici.

my silver spoon has fed me good
   Dressez-nous un portrait de votre personnage sous la forme d'une succession de points qui seront plus ou moins développés. Pensez à nous donner ses caractéristiques essentielles, toutes ces petites chose qui feront qu'on aura l'impression de le connaître en vous lisant.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering
du haut de tes sept années d’existence, tu te heurtes à un devoir de perfection auquel tu ne peux répondre concrètement et duquel tu ne peux malheureusement abdiquer. pour cette famille d’une notoriété sans égal, le succès est une exigence, une obligation à proprement parler. ton jeune âge, hélas, n’est point un prétexte pour échouer. ta famille, elle attend de toi un idéal irréprochable. la pression que tu portes sur tes frêles épaules détruit, massivement, ton innocence immaculée. les attentes de cette famille aux allures mondaines, superficielles et caractérielles ont tendance à miner ton enfance. dans ton esprit enfantin, les mots tournoient anormalement, dans une danse presque saccadée que tu ne parviens guère à suivre. ils percutent, violemment, ta confiance et ils fissurent, piètrement, ta sensibilité. tu es, selon quelques professionnelles, dyslexique. au grand désarroi d’une famille perfectionniste. tu es jeune et pourtant tu as amplement conscience de la déception que tu représentes, vraisemblablement, pour la famille swire. cette misère que tu éprouves en cours, pour écrire et lire, est centuplée par les reproches fusant, quotidiennement, de la bouche du paternel. si, en théorie, la dyslexie est identifier telle une maladie rendant un enfant incapable, malgré son expérience de la classe traditionnelle, à acquérir les techniques d’usage qui lui permettraient à apprendre à lire et à écrire, ton père, il ne voit pas cette réalité de cet œil. pour lui, tu es simplement et formellement un échec ambulant. malgré ton jeune âge et ta faible conception de la vie, tu grondes intérieurement  d’une colère incommensurable. l’incapacité du paternel à éprouver une once de compassion à l’égard des difficultés que tu heurtes au quotidien rend votre relation ridiculement amer.  

installée à la table trônant au milieu de la salle à manger, tu joues nerveusement avec ton crayon alors que tu tentes de terminer cette tâche fastidieuse. la lecture du soir est un véritable châtiment, pour toi. tu peines à mettre les mots dans un ordre concis et les phrases semblent dépourvues du moindre sens et de la moindre crédibilité. si, en cours tu bénéficies du support de l’institutrice, à la maison tu es foncièrement délaissée, abandonnée et ignorée. tu tentes, pourtant, de maintenir à flot cette barrière plus que précaire, par fierté, dans un espoir vain de dissimuler ce que tu ressens, réellement. tu refoules, inlassablement, tes larmes. toutefois, au fond, tu ne restes qu’un enfant incapable de verbaliser ce que tu ressens. dans ton cœur, le seul moyen existant afin de délivrer ton mal est de pleurer là où tu ne peux condamner la source de ton malheur : la connerie de ton propre géniteur. mademoiselle swire, pourquoi pleurez-vous ? tes prunelles imbibées de larmes, tu les poses dans le regard empreint de miséricorde du chauffeur. cet homme, employé depuis plusieurs décennies au sein de la famille, est le seul à accorder une once d’importance à ce que tu ressens dans ton for intérieur, dans cette maison. habituellement, tu n'entretiens qu'une relation basée sur la serviabilité avec les employés fourmillant dans les moindres recoins de cette majestueuse résidence. avec alvin, par contre, tu entretiens une relation basée sur la confiance et le respect. officiellement, il est ton chauffeur attitré, officieusement, il est ton meilleur ami. parce que je suis nulle, alvin ! tu baisses la tête, instinctivement, alors que les quelques larmes solitaires deviennent, doucement, un flot de désespoir. tu redresses ton visage angélique lorsque tu entends la chaise riper sur le parquet de bois franc. il s’assit, à tes côtés. de ses mains calleuses, il essuie les perles luisant sur tes joues rosées, d’un geste tendre. c’est faux. vous avez simplement un peu de difficulté. et si, je vous aidais ? finit-il par souffler sur un ton réconfortant et délicat. à travers tes larmes, tu souries faiblement. un sourire gorgée de gratitude. tu hoches la tête, timidement, accueillant avec soulagement son assistance.

à partir de ce soir et pendant plusieurs années, alvin prenait quelques heures de son temps chaque soir, avec toi. lire, au fil du temps, devint un pur amusement et non, une corvée. tu apprenais, avec alvin, à canaliser ton anxiété et à recouvrer ta confiance, peu à peu. tes notes, elles grimperent en fléche, grâce à lui. tu étais, grandement, redevable envers cet homme. là où ton père échouait, lamentablement, alvin prenait à cœur ton éducation et semblait accorder de l’importance à ton bien-être. en lui, tu trouvais une figure paternelle. la relation que tu entretenais avec cet homme égalait aucunement la bribe de liaison que tu conservais par obligation avec ton père et ta mère. dans ton cœur, alvin pesait plus sur la balance que ta propre famille. hélas, alvin est décédé, à l’âge de quatre-vingt ans, d’un infarctus. ce jour-là, quelque chose en toi est mort, ironiquement. l’espoir, tout simplement. dans un monde comme le tien, les véritables amitiés sont basées sur le porte-feuille, elles ne tiennent qu’à un fil et les bassesses sont une preuve de culte sordide. à travers cet homme, tu avais connu une amitié, pur et simple, où le respect et la confiance étaient la base de cette fondation. une véritable amitié.
en cours de rédaction.