~ fight outta you (nolan)

- nom complet : Nolan Scott Dwight, prénoms choisis par sa mère une association entre un prénom qu'elle appréciait depuis longtemps : Nolan, et le nom de son écrivain preferé Scott Fitzgerlad. Il porte le nom de famille de sa mère, n'ayant jamais été reconnu par son père, il en est satisfait ainsi. - âge, date et lieu de naissance : Il a trente-et-un ans et est né un 30 Janvier 1984, au Healthbridge Memorial Hospital de Belmont-Springs en Californie  - origines et nationalité : Il est d'origine et de nationalité américaine. - occupation, situation financière : Il est officiellement barman au Rusty Pelican. Nolan est également compositeur, musicien et interprète pendant ses heures perdues, il ne cherche pas à en faire un business, il le fait pour le plaisir, selon son humeur, lorsque l'insomnie le frappe. Officieusement, il est dealer de la cocaïne, il ne vend plus comme avant, mais le fait toujours pour ses propres raisons. - statut civil : Célibataire à tendance volage. - orientation sexuelle : Hétérosexuelle, leurs parfums, leurs courbes, leurs cheveux, il n'a de yeux que pour elles. - traits de caractère : Talentueux, prétentieux, dragueur, impulsif, méfiant, charismatique, provocateur, passionné, rêveur, confiant.   - quartier de résidence : Dana Point.  - groupe : Underdog.

my silver spoon has fed me good
il n'a jamais connu son père, et n'a jamais eu de figure paternelle pendant son enfance ~ il a un peu plus d'une vingtaine de tatouages sur son torse, dos et bras ~ il fume depuis des années, et il lui arrive de se rouler des joints le soir chez lui pour écrire ou composer ses chansons ~ il a un casier judiciaire pour quelques bagarres nocturnes et possession de substances illicites ~ il sait jouer de la guitare, de la batterie, de la basse et du piano ~ il surfe souvent aux environs de son quartier ~ contrairement aux apparences, nolan est très cultivé niveau littératures, musique et art et est plutôt calé dans ces domaines ~ il est plutôt discret et peu bavard aux premiers abords. plus le genre à vous analyser et à écouter attentivement. ~ il peut facilement passer des nuits blanches à travailler sur sa musique ~ il ne boit pas de café et déteste cela ~ il n'a pas de compte sur aucun réseau social ~ il collectionne les vinyls ~ il habite dans un dépôt qu'il a rénové en petit loft ~ il travaille six soirs par semaine ~ il a quelques relations plus ou moins sérieuses, mais il y met fin lorsque cela part trop loin à chaque fois. ~ il sait user de son charme pour arriver à ses fins ~ il a un rottweiler noir nommé Kai ~ il aimerait bien voyager en europe un jour

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

Vous avez toujours eu l’habitude de faire défiler votre vie, votre parcours, pendant vos crises d’insomnie. S’il y a bien une période que vous regrettez, c’est votre enfance. L’insouciance, le cœur léger, l’esprit encombré d’imaginations. Ce n’était une enfance parfaite et équilibrée, une famille monoparentale, vous et votre mère. Votre géniteur a disparu le jour où votre mère lui annoncé sa grossesse, peut être que c’était mieux ainsi. Elevé par un lâche ? Son absence est beaucoup plus soutenable. Vous ne vous dites pas pour autant que l’absence de votre père ne vous a pas pesé, ce fut dur à des moments, mais vous survivez à chaque baisse de morale au point de ne plus en avoir. Dana Point, quartier cadre de votre enfance, que vous n’avez jamais quitté. Loin des paillettes du glamour et du luxe en carton d’Avalon Heights, ici on ne se cloitre pas derrière nos murs, la solitude qui remplit votre hectare de jardin. C’est un quartier animé, connu uniquement pour ses mauvaises fréquentations malheureusement, là où les drogués et gosses de riches toxicos viennent s’approvisionner. Il faut vivre ici où avoir une perspective large pour connaitre les avantages de ce quartier, car oui ici il y a un bon coté que peu de personnes extérieures connaissent. Vous avez donc grandi ici, fréquentant le lycée du quartier, où peu de profs vous motivaient à pousser vos études loin, on ne comptait pas sur les compétences des gosses du quartier. Alors à défaut de recevoir une bonne éducation, vous vous êtes niché dans l’univers musical très tôt. Un petit groupe, des démos enregistrées dans une cave moisie d’un ami. Des chansons ratées d’autres qui étaient plutôt réussi, mais lorsque votre première guitare est arrivée sous vos doigts, vous ne l’avez plus lâché.

Et puis à peine entré dans votre adolescence, votre mère vous annonça son cancer, trop jeunes, vous étiez trop jeune pour faire face à cela, trop jeune pour qu’elle parte. Sa maladie, elle la combattu jusqu’au bout, mais toute bataille annonce un vainqueur et un vaincu. Le vainqueur était le cancer, vous aviez dix-huit ans, vous étiez seul après les funérailles, quand tout le monde rentre et que la solitude vous frappe d’un fouet. Vous avez réussit quand même à terminer le lycée, votre niveau était moyen, mais vous vous en foutiez, vous ne comptiez pas sur système défaillant pour survivre, faire de grandes études. Vous avez quand même essayé, des études en littératures que vous abandonniez deux ans après. Les factures s’entassaient, vous aviez du mal, vous en êtes arrivé à vendre de l’herbe sur le campus, puis vous avez commencé à dealer de la cocaïne pour une clientèle plus fortunée. C’était de l’argent facile, mais vous savez au final que vous vous salissez les mains avec ce trafic. Votre vie était devenue débauche, insouciant et écorché, vous avez failli tout perdre à certains moments. Pour vous en sortir il y avait vos textes et votre musique, votre unique échappatoire et finalement ce fut votre dernière alternative. Vous vous êtes inscrit la veille de vos trente ans, dans une scène ouverte au Rusty Pelican. Après votre prestation la propriétaire, une ancienne amie à votre mère vous proposa un poste de barman et que vous pouviez aussi donner des petits concerts quand bon vous semblait. Vous avez mis du temps à accepter l’offre, à être prêt à lâcher le deal et se mettre sur les rails. Plus facile à dire qu’à faire, car même après un an. Vous êtes obligé de vendre, de l’herbe cette fois ci pour rembourser votre fournisseur. Vous limitez votre clientèle, vous vous faites discret, c’est plus simple ainsi. Cela dura jusqu’au soir où vous avez posé les yeux sur elle. Un premier personnage, perdue, cherchant à oublier ses problèmes avec les saloperies que vous avez vendu un jour. Vous lui laissez un contact, rien de plus, ce n’était pas votre problème, c’était ce que vous vous êtes dit. Pourtant elle recroisa votre chemin, au bar une bagarre autour d’elle, où elle a finit par être blessée. Vous l’invitez chez vous pour la soigner, elle se faufila ensuite sous une douche. Mais votre instinct vous titillait, vous ne vous êtes pas empêché de fouiller ses affaires, et finalement peut être que vous avez bien fait. Elle vous avait donné un mensonge, faux prénom, fausse identité tout était faux. Elle trimbalait sa caméra avec elle, dans son sac, c’est normal vu qu’elle était journaliste. Et tout s’expliquait, remonté vous demandez violemment des explications. Des explications ambiguës, une approche tentante à laquelle vous avez finit par répondre, car au fond de vous, vous savez que le premier regard échangé ne vous mentait pas. Le temps d’une nuit, elle s’abandonna à vous et vous à elle, sans prévoir de suite à cela. Une nuit que vous n’êtes pas prêt d’oublier, malgré vous.