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 deadly nightshade (alejandro)

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MessageSujet: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyLun 30 Mar - 20:00

Tu t'étais échappée, de ses bras, de sa villa, du continent.
Et pour se faire, il t'avais suffit de sourire. sourire de tous tes crocs, à cette vague connaissance, ce type que tu ne désirais même pas.  
Tu t'étais donnée, comme s'il allait être en mesure de combler le vide. Tu t'en étais convaincu. Et à ta demande vous aviez pris son jet, et traversé la mer, creusant encore un peu plus la distance insupportable entre Alejandro et toi.
Et il t'avais semblé retrouver un semblant de bonheur alors que tu te perdais dans les rues de Paris, ton bras passé sous celui de ce Marco. Ce fils-de qui t'avais toujours rêvée, et qui n'en revenait pas que tu poses les yeux sur lui. Un homme ce qu'il y a de plus correct aux yeux du monde, la gentillesse, la politesse. Le genre de parti que ta mère aurait rêvé de te voir épouser, quoi qu'elle en dise. L'homme t'avait gâtée, traitée comme une princesse tout le long du séjour, alors que tu l'avais planté dès le premier soir pour aller te faire le barman.
Mais Marco avait pardonné ton absence lorsque tu l'avais rejoint le soir, il avait pardonné même s'il se doutait de ce que t'avais fais, même s'il avait une dent contre ta cocaïne. celle qui te tâchait encore le nez. Il t'avait toujours voulu, toi la décadence montée sur ses talons de douze, la belle de nuit dans sa robe Dior beaucoup trop courte, toi le poison violent et meurtrier. Il avait tout accepté. Alors que t'en avais tellement rien à foutre de lui. Tu lui coupais la parole en soupirant chaque fois qu'il faisait mine de l'ouvrir. Tu passais plus de temps entre les draps de parfaits inconnus qu'avec lui qui te rinçait. T'étais cruelle, gratuitement, mesquinement, tu l'éprouvais juste pour le regarder plier. Tu te complaisais à le regarder se faire du mal.
Peut être pour oublier, que t'étais restée sourde à ses appels. que t'avais pas écouté ses messages. Que tu l'avais jamais rappelé. Tu vivais son absence comme un calvaire, et même si tu ne décrochais jamais, tu t'obstinais à regarder l'appareil sonner jusqu'à la fin. Marco t'avais interrogée sur ton drôle de manège. Pourquoi tu ne réponds pas ? Et sans prévenir, tu lui avais explosé au visage, attrapant ta tasse de café brûlant, tu la lui avais jeté à la figure. Il avait hurlé comme un possédé, frottant ses yeux avec hargne tandis que de sa bouche tremblante s'échappait des râles de douleur désordonnés. T'avais attrapé ton sac, remis tes lunettes de soleil Chloé, et quitté le restaurant sans ajouter un mot. Game over Marco.
T'étais repassée au Ritz pour récupérer tes affaires. Depuis ton taxi, t'avais appelé l'aéroport, il te fallait une place dans le première avion pour la Californie, peu importe le prix.


********


Dans le taxi qui te ramène chez toi tu consultes ton téléphone portable, ainsi que tu l'avais prévu, Marco s'est déchaîné sur ta messagerie vocale, tu le zappes tout de suite. Vraiment t'as mieux à faire que de l'écouter se plaindre, il devrait déjà s'estimer heureux que t'ai daigné lui accorder un peu de ton temps. En revanche il y a un élément nouveau, sur ton écran s'affiche le numéro américain d'Eris. Tu réfléchis quelques instants avant de la rappeler. Ma chérie ça me fais super plaisir d'entendre ta voix, où tu es ? tu ricanes en silence, cette fille est si fausse et mielleuse. T'adore ça. Vous bavardez pendant quelques secondes où elle t'apprend qu'elle compte s'établir quelques temps à Belmont Springs puisqu'elle a finalement rompu ses fiançailles avec un israélien, tu ricanes, ce type est un gros con, tu ne l'écoutes que d'une oreille, lui donnant finalement rendez-vous à la meilleure table d'Avalon Height. Vous raccrochez. Tu sniffes un coup avant de gober deux pilules, la soirée risque d'être longue. Tu passes par chez toi, abandonne tes valises dans l'entrée. Les bonnes s'en chargero... tu t'arrêtes nette et ta mâchoire se décroche, il manque un meuble dans l'entrée. « Gloriaaaaaaa ? » le ton de ta voix n'augure rien de bon, tes mâchoires serrées non-plus. La jeune-femme apparaît et tu te tournes vers elle. « Vous avez refais la décoration peut être ? » elle essaie de parler mais tu lui coupes la parole. « Serais-tu en train d'insinuer que mes goût en la matière laisse à désirer Gloria ? » elle secoue négativement la tête, empressée et mal à l'aise alors que tu pénètres dans le salon. Tu pousses un hurlement en découvrant qu'il manque une lampe qui t'as coûté plus de 25 000 dollars. « MAIS QU'EST-CE QU'IL S'EST PASSE ICI ? » « Votre frère est passé.. » avoue la femme de chambre en tortillant les doigts. « Comment ça mon frère est passé ? » t'as peur de comprendre. « Je crois qu'il vous cherchait, il a demandé où vous étiez et lorsque nous avons répondu que nous l'ignorions, il s'est un peu énervé. »  Tes mâchoires se serrent. « Et vous n'avez pas trouvé une minute pour faire remplacer ce qu'il a cassé ! Vas me faire couler un bain. » tu te débarrasse d'elle rapidement. Alejandro est venu te chercher, tes lèvres frémissent et tu souris avant de t'allumer une cigarette.


********


T'as quarante-cinq minutes de retard lorsque tu pénètres dans le restaurant, ta robe Joseph bleu pâle met en valeur tes courbes fines, et tu sens les regards glisser sur toi alors que tu suis le serveur qui t'annonce que tu es la première arrivée. Tu n'es même pas étonnée, Eris n'a strictement aucun sens de la ponctualité. Tu l'appelles et tombes sur sa messagerie. Tes ongles parfaitement manucurés tambourinent sur la nappe immaculée. A ton doigt brille un bijoux cartier, cadeau de Marco, tu fais jouer la lumière sur les pierres précieuses dont elle est sertie l'air absorbée, mais la vérité c'est que tu commences déjà à t'impatienter. Un con te fais porter une bouteille de Bollinger, que tu commences à vider. Par politesse. Tu rappelles Eris au bout d'un quart d'heure supplémentaire, toujours rien, tu t'énerves et tes mâchoires se serrent.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyLun 30 Mar - 21:09

La femme s'est échappée.
Envolée comme un oiseau, au grès des vents.
C'est tout elle.
Aucune surprise dans son comportement.
Elle a quitté la villa sans demander son reste, et l'homme s'est laissé aller à de nouvelles aventures. Inutiles. Insipides.
Alejandro Jiménez ne courre jamais après les femmes, surtout pas ta sœur. Pourtant les jours passent, et le silence règne. T'as composé son numéro à multiple reprises. L'appareil sonnant dans le vide, messagerie vocale au bout du fil. Tu n'as jamais laissé de message, ce n'est pas ton truc. Ce n'est pas votre truc. Et ne pas répondre au téléphone ne fait définitivement pas partie de vos habitudes. Comme un petit garçon puni t'a ruminé dans ton coin, longtemps. Tu t'es explosé les sinus à coup de cocaïne trop chère, déglinguer l’œsophage avec des alcools divers et variés. T'as passé tes nuits dans les draps de beautés israéliennes, aux noms plus exotique les uns que les autres. T'as comblé l'absence par l'outrance. Toujours plus de drogues, plus d'alcool, plus de femmes. Une, deux, trois le même jour. Des filles qui ne demandent rien d'autre qu'un moment avec toi. Pas de restaurant, pas de collier en or blanc offert, juste des filles faciles, des femmes qui apprécient à devenir de simple objet. Tu ne saurai en courtiser une autre. Puis le manque est devenu écœurant, se transformant en haine, plus tu appelais, moins elle répondait, plus tu devenais fou. Hystérique. Alors un jour t'as débarqué à sa villa immense, t'es rentré sans qu'on ne te l'autorise, assassinant ses employés de questions foireuses. Les réponses insatisfaisantes ont valu quelques débris. Tes nuits ont commencé à toute se ressembler, réveil en sueur dans un lit ne t'appartenant pas. Cherchant de tout les côtés le corps rassurant de ta sœur. Introuvable. Angoisse violente, à l'idée de ne plus jamais la revoir. Dix jours, sans nouvelle.
Ce matin, le soleil caresse ton torse et réchauffe ton corps, froid depuis sa disparition. Tu ouvres les yeux avec difficulté, à côté de toi seulement le vide. Pour la première fois depuis des jours. Ton iphone à côté du visage, tu t'es endormi avec la voix de la messagerie vocale de Luisa. Espérant désespérément un appel, ou un signe quelconque de vie. L'appareil vibre, tu sursautes avant de t'en emparer, le cœur serré. ERIS NEW MESSAGE. C'est ce qui s'affiche, tu grognes. Ton pouce glisse sur l'écran, pour apercevoir le message texte. je suis de passage pour quelques jours. si jamais, ça te tente. un sourire se illumine ton visage. Ta meilleure arme pour obtenir des informations concernant Luisa. Eris, la seule fausse-amie de ta soeur. Des confidentes en papier mâché, qui ne perdent jamais de temps pour balancer tout les potins intéressants. A toute vitesse tu lui réponds : avec plaisir. où ? quand ? comment ? sa réponse ne se fait pas attendre. Elle te donne rendez-vous à son hôtel, dans une petite heure. Tu te lèves, ta tête te tourne et tu ne trouves rien de mieux à faire que te pencher sur le lavabo de ton immense salle de bain pour sniffer un rail matinal. La douche chaud reconstitue ton corps petits morceaux par petits morceaux. En sortant tu n'as plus envie de bouger, alors tu appelles Eris et lui propose un déjeuner en ta compagnie, au bord de la piscine de ta villa. Elle accepte.
Quand elle sonne à la porte, t'as à peine eu le temps d'enfiler un marcel et un short de bain. Tes cheveux encore humides. Tu ouvres la porte, et la belle Eris est appuyée contre le mur, regard de panthère, jambes infinies à peine couverte par sa robe Saint-Laurent. Le sourire qu'elle t'adresse t'indique qu'elle meurt de faim. Sourire en coin tu lui adresses quelques mots entre. je t'en prie. elle passe à côté de toi, effleure ton torse de ses mains délicates, et tes yeux suivent le mouvement de ses reins. Tu n'as pas le temps de prononcer une nouvelle phrase qu'elle se jette sur toi. Le repas n'est plus dans vos esprits. Eris, ou la meilleure amie de ta sœur. Eris celle que tu sautes dès que tu en as l'occasion. Les choses sont faciles, trop faciles. La femme est déjà prête pour toi.C'est sur la table du salon que tu la fais hurler sans aucune dignité. Vous n'avez même pas retirer vos vêtements, et elle se cramponne à l'élastique de ton short de bain. Affaire conclue, tu te sépares rapidement de son étreinte encombrante. Tu t'assois sur le canapé après vous avoir servi deux verres de cognac, clope au bec, vous entamez une discussion. Grâce à elle tu en apprends beaucoup. Le voyage de ta sœur, en Europe. Paris. Le repas qu'elles doivent partager ce soir. T'as besoin que de seulement quelques coups de reins supplémentaire pour qu'elle abandonne sa soirée et te laisse y aller en guise de compensation pour ta sœur. Eris est une femme qui marchande à la perfection, on ne peut obtenir quelque chose d'elle sans qu'elle y gagne en retour. Vous êtes de la même espèce, viscéralement opportunistes.
Le soir arrive, l'heure tourne. Et tu te prépares pour l'occasion. Dans ton ventre ça bouillonne, dans ton cœur ça tamponne. Tu enfiles une chemises grise, deux boutons ouvert pour supporter la chaleur californienne. Chemise mise à l'intérieur de ton pantalon noir Gucci, ceinture camel et chaussures italiennes toujours assorties. Tu remontes tes manches, et pares ton poignet d'une montre Patek Philippe à trois millions de dollars. Le parfum qu'elle t'a offert te va toujours à ravir. Paré à l'affrontement tu grimpes dans ton aston martin. La voiture ne met pas longtemps à t'emmener à l'endroit désiré. La porte claque devant le meilleur restaurant d'Avalon Height. Un mec t'ouvre la porte quand tu entres, tu t'accoudes à la réception, avant de te diriger vers le bar. Elle est là. Assise à une table, elle attends, et toi tu observes de loin. Ton cœur palpite, mélange savoureux de haine et d'amour. L'inquiétude qui c'était emparée de toi quitte tes veines, et l'alcool que tu ingurgites la remplace. Tu fais apporter une bouteille de Bollinger à ta chère sœur, demandant au serveur de ne pas signifier qu'il vient de toi. Dans sa robe bleue elle est sublime. Tu fronces les sourcils. Elle boit, et tu jubiles. Quand tu admets que le temps d'attente est suffisant, tu te diriges vers sa table, verre de ton cocktail favoris entre les doigts. Tu t'assois en face d'elle alors qu'elle est plongée dans ses songes, yeux rivés sur le bijoux Cartier qui brille à son doigt. Tu grimaces. Le verre cogne contre la table. j'espère que le champagne était à ton gout. lances-tu venimeux. Tu serres les dents, féroce. Ton regard est noir d'amertume. c'était amusant ? tu bois une nouvelle gorgée destructrice de neurones. ton escapade. tu ricanes. eris était trop ... occupée. elle m'a demandé de te présenter ses excuses. ajoutes-tu sans lui laisser le temps d'en placer une. La faim te gagne, ou plutôt le besoin de combler ce vide qui se créait dans ton ventre, la haine s'en échappant. D'un geste de la main, sourcil froncé tu appelles une serveuse qui ne tarde pas à arriver, ton regard ténébreux se fixe sur son décolleté, incontrôlable. Tu souris en coin. Tu n'es définitivement pas prêt à hisser le drapeau blanc.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyLun 30 Mar - 23:25

Coupe de champagne entre tes doigts fins. Tu fulmines maintenant. Elle ne peut pas s'être perdue, il ne faut pas être en doctorat pour savoir se servir d'un GPS si ? Elle ne peut pas t'avoir oubliée : elle n'est pas comme ton cousin francophone, cet imbécile qui se laisse mener à la baguette par ce qu'on appelle vulgairement TDA. Eris n'a même pas l'excuse du décalage horaire : Eris n'est j a m a i s calée correctement sur rien, comme toi, elle vit à l'heure de L.A à Paris, et à l'heure de Tokyo à L.A. Pourtant la fatigue n'a jamais raison de vous, et pour une raison très simple. Votre crédo : la coke règle tous les problème. Une heure et quart de retard. Tu vas la tuer.
Perdu dans tes pensées, tu ne remarques pas vraiment que quelqu'un s'est assis en face de toi, mais lorsque le verre claque sur la table, tu sursautes violemment. Révélant toute la tension qui crispe ton corps, tu relèves la tête, sourcils froncés, prête à incendier Eris. Sauf que ce n'est pas Eris. « J'espère que le champagne est à ton goût. »
J'espère que le champagne est à ton goût
J'espère que le champagne est à ton goût
J'espère que le champagne
est à ton goût.
Ses mots tournent en boucle dans ton esprit vide. T'as la bouche sèche et dans ton ventre, ça se crispe, rien qu'à le voir, c'est tout ton corps qui se souvient, comment c'était de le sentir. Tu déglutis péniblement. Sur l'intérieur de ta cuisse, la morsure dont il ne reste rien, te brûle comme si sa bouche effleurait encore l'épiderme. Qu'est-ce qu'il fout là ? Un coup d’œil te permet d'évaluer la non-présence d'Eris, qui a finalement décidé de ne pas venir. La traîtresse, tu lui revaudras ça. Un sourire de poison fleurit lentement sur tes lèvres carmines alors que tu avises ses yeux noirs. Quelque part, le voir si furieux, te remplies d'aise. Tu hausses un sourcil en levant ta flûte dans un geste de dédain. « Du Bollinger ? Tu peux faire mieux que ça. » répliques-tu.  Acerbe et capricieuse, notant mentalement que son œil droit est toujours cerclé de rouge. Tu n'aimes pas ça. « C'était amusant ? » tu reposes la coupe de champagne sur la table alors qu'il porte son verre ambré à ses lèvres. Il est comme une bombe prête à exploser, c'est ce que tu cherches. Tu souris toujours, narquoise. « Ton escapade. » enchaîne-t-il non sans se départir de sa rage. Il ricane, et son rire aurait de quoi filer des frissons à n'importe qui, tu devines qu'il n'en est pas à son premier verre. Mais Alejandro n'en est jamais à son premier verre. Même quand il dort son sang bouillonne, d'un alcool qui le tuera. « Eris était trop.. occupée. » il y a quelque chose dans le ton de sa voix qui te fais relever légèrement le menton, lueur de défis dans tes yeux. Alors qu'il enchaîne, comme de rien était. « Elle m'a demandé de te présenter ses excuses. » « Cette chère Eris.. » lâches-tu en souriant méchamment, faisant siffler le s de son prénom entre tes dents. « Je vois qu'elle a tout de même trouvé le temps de t'appeler pour que tu prennes sa place. Comme c'est bien calculé. » grinces-tu alors que la serveuse accourt au premier de ses gestes. Elle le bouffe des yeux. Tes mâchoires se serrent tandis que tu masses ta tempe droite du bout des doigts, les yeux légèrement fermé, comme si ça ne te touchais pas, où que tu trouvais amusant de le regarder mater le décolleté de la serveuse. En réalité tu déploies des trésors de contrôle pour ne pas lui balancer un coup de pied sur la table. « Oh et pour répondre à ta question, l'expérience fût pour le moins enrichissante, il est plaisant de s’apercevoir que certains hommes savent encore se tenir. » craches-tu en observant pensivement tes ongles. « Pour ta défense, je dois bien admettre que l'uniforme de celle-ci la ferais plus ressembler à une pute qu'à une serveuse. Qu'importe, je suppose que tu as l'habitude de ce genre de faune vu ce qui traîne chez toi. » ajoutes-tu avant de passer une mèche brune derrière ton oreille. La serveuse à finalement détourné le regarde de ton frère, il te semble que sa mâchoire va finir par se décrocher. Tu lui adresses ton sourire le plus radieux. « Des cœurs de laitue pour moi, merci. Oh, et à votre place je fermerai la bouche. » nouvelle gorgée de champagne.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMar 31 Mar - 0:35

C'est presque une usurpation d'identité.
Tu t'es pointé à la place de sa blonde.
Dans l'espoir de la faire chier.
Remettre les pendules à l'heure.
Quand tu t'installes en face d'elle, y'a tout ton corps en émoi. Ta respiration se fait douloureuse, ton coeur qui bat fortement manque de se stopper lorsqu'elle relève ses émeraudes vers toi. Ton corps se rappelle et frissonne. Ton ventre qui se contracte au souvenir de ce corps cambré. T'inspires fortement l'air ambiant. Comme s'il pouvait effacer le moment charnel, mais c'est l'alcool qui va s'y coller. Nouvelle gorgée dans ton verre remplis d'old fashioned. Tu ne relèves pas sa remarque acerbe, préférant enchainer avec tes questions désagréables. Au fond, tu ne veux pas savoir. Tu te moques de son voyage furtif en France. Tu te moques de tout les mecs qu'elle a pu baiser. Pourtant quand t'y penses y'a un nœud qui se forme dans ta gorge déjà asséchée. Tu fronces les sourcils, recouvrant ton visage de son meilleur masque. Qu'elle ne s'imagine pas que tu es en train de devenir fou. « Cette chère Eris.. Je vois qu'elle a tout de même trouvé le temps de t'appeler pour que tu prennes sa place. Comme c'est bien calculé. » un nouvel éclat t'échappe, dans la situation est grotesque. Le défis dans ses yeux t'as envie de le relever, mais chaque chose en son temps. C'est un vulgaire match de ping pong, à qui smatchera en premier. La serveuse se pointe, son décolleté des plus ravissant s'imprime dans tes pupilles, mais quand tu clignes les paupières c'est un flash dans ta gueule. Celui de ta sœur, nue, tes mains sur son corps de rêve. Image troublante. Violente. Tu soupires, alors que la femme enchaîne. « Oh et pour répondre à ta question, l'expérience fût pour le moins enrichissante, il est plaisant de s’apercevoir que certains hommes savent encore se tenir. Pour ta défense, je dois bien admettre que l'uniforme de celle-ci la ferais plus ressembler à une pute qu'à une serveuse. Qu'importe, je suppose que tu as l'habitude de ce genre de faune vu ce qui traîne chez toi. » tu ne peux empêcher un sourire diabolique. Tes iris rivés sur Luisa. C'est toi qui la défie du regard, alors qu'elle commande une salade. Tu ne relèves même pas furtivement les yeux vers l'employée, te contentant d'ajouter à la suite de ta sœur : un old fashioned, deux... et des gambas à la diable. du claques des doigts pour qu'elle déguerpisse. Ici t'es le roi. Et maintenant que ta sœur est de retour tu te sens d'autant plus puissant. T'as retrouvé ton énergie, ta mauvaise énergie. T'as récupéré ton souffle, tu te nourris de son sourire machiavélique et de ses gestes précis. Ceux qui font mal, là, à l"intérieur. Ceux qui ettoufent ton coeur. Elle ne te cache pas qu'elle est parti avec un homme, à en voir la bague qui trone à son doigt il ne peut s'agir que de Marco Petrelli. Sourire narquois sur ta gueule. j'espère que ce putain d'italien est bien monté. silence. Tu saisis sa main, observant sans la moindre grâce le bijou. La chaleur de sa peau remonte le long de tes doigts, jusqu'à ta moelle épinière, tu secoues la tête. Rejetant sa main. il compense avec des bijoux. pourquoi pas. t'es mauvais, et tu souris comme un abruti. La serveuse ramène les deux cocktail, et récupère le verre vide. Tu n'as plus un regard pour elle, attention ancrée sur la lionne. si tu t'inquiètes pour Eris, ne t'en fais pas. elle se porte bien, du moins, elle en avait l'air ... il me semble qu'elle a quitté la villa vers vingt heure. lances-tu un sourire en coin. Comme pour mettre une explication sur ton retard. Ne pas lui avouer, juste lui faire comprendre. C'est plus fort que toi. Tu passes une main dans tes cheveux, à l'image de Luisa. Tu bois encore, pour détendre ta gorge, ou alors est-ce pour cette atmosphère électrique.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMar 31 Mar - 1:56

C'est comme ça que vous faîtes, il n'y a rien à comprendre.
Réaction épidermique : tu frissonnes parce que le voir, ça fais s'étirer la lionne à l'intérieur de toi. Y'a tes serres serties de pierres précieuses, qui jouent sur la nappe trop blanche. Alors que tu susurres tes mots venins. Tu maîtrises à la perfection la chorégraphie de votre méchanceté. Tu peux pas t'empêcher de le mordre avec tes mots. Si tu l'aimais moins, s'il arrêtait de te torturer rien que par le regard, s'il bavait pas sur la serveuse, peut être que ça pourrait être différent. Tu peux essayer de t'en convaincre, mais tu te mens à toi même. Il n'a jamais eu le droit d'être à d'autre. Il t'a donné ta violence, celle qui te fais sortir les griffes contre cette pauvre fille qui ne comprend pas où elle est tombée et ce qu'elle a pu faire de si mal pour que tu la salisse à ce point là. Mais c'est comme ça que vous faîtes, il n'y a rien à comprendre : c'est à celui qui fera plier l'autre en premier.
Tombes à mes pieds, repends toi.
Mais le roi n'entends pas se soumettre.
Tu sais que tu ne lui retirera pas si facilement sa couronne.
« Un old fashioned. deux ... » tu lui adresses un sourire bref qui claque presque comme si tu disais « ouais, je suis là c'est gentil de t'en souvenir. » « et des gambas à la diable. » il claque des doigts. A force de vous traiter avec trop d'égare vos parents vous ont pourris. L'habitude efface la démesure dans vos gestes, dans vos postures. Tout est normale. Ce qui l'est moins en revanche c'est la serveuse qui reste plantée la comme une imbécile. Tu soupires en levant les yeux au ciel, excédée et ton « Chérie, les gambas ne vont pas apparaître comme par magie. » suffit à la déraciner. Il enchaine aussitôt, sourire narquois au visage. « J'espère que ce putain d'italien est bien monté. » Il devine tout de suite de qui il s'agit, te provoques ouvertement. Et tu fais la sourde oreille. Ta main va pour s'emparer de la bouteille de champagne dans l'ice-bag. Mais elle rencontre la sienne avant d'atteindre son but. Il s'en empare.
Il a remarqué la bague, tu le sens à la façon dont il manipule tes doigts, avant de les rejeter. « Il compense avec des bijoux. Pourquoi pas. » sa pique te fais ricaner, sa possessivité est sans bornes, sa jalousie est maladive et tu la sens qui recouvre chacun de ses mots. Tu te laisses aller contre le dossier de la chaise, sourire sur la gueule. Entre temps la serveuse s'est finalement décidée à ramener son cul. Tu lui jette un rapide coup d'oeil pendant qu'elle dispose les cocktails sur la table. Tu parviens à avoir l'air venimeuse sans avoir à parler, toute ta posture indique que tu ne supportes pas sa présence. « Tu devrais peut être t'y mettre toi aussi ? arques-tu à l'adresse de ton frère. Tu dois te forcer pour détacher ton regard d'elle. « Aux bijoux je veux dire. » lui assènes-tu en haussant un sourcil avant de boire une gorgée de ton cocktail. « Si tu t'inquiètes pour Eris ne t'en fais pas. » Quelque chose au fond de toi, hérisse le poil et montre les crocs. Tu sens que tu ne vas pas apprécier ses mots. « Elle se porte bien, du moins, elle en avait l'air... il me semble qu'elle a quitté la villa vers vingt heure. » tu manques de t'étouffer avec ton cocktail. Tu te racles légèrement la gorge, reposant ton verre sur la table avec une douceur très approximative. Il a dit quelque chose ? Peut être ? Tu poses tes coudes sur la nappe blanche et entre-croise tes doigts fin, avant d'appuyer brièvement ton front sur ceux-ci. Tu tentes de remettre de l'ordre dans tes idées, parce que tu ne peux pas admettre ce qu'il te dit. Elle était chez lui ? T'as les mâchoires qui serrent et la pression artérielle qui augmente d'un seul coup. Tu ne connais que trop bien leurs habitudes respectives. Leurs sales penchants à baiser tout ce qui s'approche. Mais ça va. ça va. Tu gardes le silence, juste une seconde, ou peut être deux, tu ne sais pas.
Putain. ça ne va pas du tout !
« Tu baises avec Eris ? » siffles-tu entre tes crocs, avant d'abattre ta main sur la table. « T'es en train de me dire que tu t'envoyais Eris pendant que moi j'attendais comme une conne ? Ici? » t'as un geste et l'ice-bag vole, la bouteille explose sur le sol.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMar 31 Mar - 2:50

Les enfants Jiménez ont tout les droits.
Ils ne doivent rien à personne. Jamais.
Surtout pas à eux mêmes.
Luisa n'a pas de compte à te rendre. Elle ne t'appartient pas, Luisa est une femme libre. Que tu tentes d'enfermer depuis des années, possessivité dévastatrice. Jalousie maladive. Tu craches ton venin à la perfection, avec l'espoir que toute cette haine déversée la retienne. Puisque c'est comme ça qu'elle arrive à te garder auprès d'elle, c'est quand tu la détestes que tu l'aimes le plus. C'est quand elle piétine tout autour d'elle, quand elle absorbe toutes parcelles de bienveillance. La tigresse. L'amazone libertine. Que tu ne pourras jamais tenir entre tes doigts audacieux, celle qui s'échappera toujours au soleil levant. Celle qui te tuera sous ses regards indécents, postures aguichantes. Celle pour qui tu donnerais tout. Arrive toujours ce moment où tu es à deux doigts de t'arracher le cœur de la poitrine, prêt à lui étaler sous le nez, écrasé contre cette nappe immaculée. Encore chaud tu le poserais entre ses griffes acérées, pour lui prouver qu'aucun autre ne l'aimera comme tu l'aimes. Aucun autre ne la désirera comme tu la désires. Mais tu ne fais rien. Tel le scorpion tu piques, tu empoisonnes, attendant patiemment sa mort. Qui engendrera la tienne. Pourtant les images te reviennent comme un boomerang, frappant ton crâne d'ahuri.

Tu soupires, soutenant son regard. « Tu devrais peut être t'y mettre toi aussi ?  Aux bijoux je veux dire. » Ses mots, comme un poignard tranchant dans ton égo d'hispanique. Qu'est ce qu'elle entend par là ? Tu fronces les sourcils, enchaînant tes paroles comme un parfait auditeur. La réaction ne se laisse pas désirer, Luisa perd ses moyens. La reine grognerait presque, mais elle préfère tenter de remettre ses idées en place. Un sourire angélique à faire peur se dessine sur ton visage, t'es la perversion incarnée. « Tu baises avec Eris ? » sa paume s'abat sur la table, et tu ricanes récupérant ton verre pour boire encore. Toujours. T'es déjà alcoolisé, tes sens en éveil. Le lion prêt à bondir sur la lionne, l'étouffer sous tes grognements. La faire plier, qu'elle se courbe et se soumette. « T'es en train de me dire que tu t'envoyais Eris pendant que moi j'attendais comme une conne ? Ici? » La bouteille de champagne vole, s'éclate au sol. Tes pensées se perdent, et retrouve ce fameux jour, ces verres explosés sur le sol, et tes doigts sur sa peau. T'arques un sourcil, tu l'observes, mauvais. Souriant de plus belle. y'a un problème ? lances-tu presque indigné. Tu l'observes se décomposer, puis tu regardes autour de toi, cherchant la serveuse des yeux, enfonçant un peu plus le clou. Elle débarque, et tu affirmes : ma sœur ne se contrôle pas toujours ... pourrions nous avoir une nouvelle bouteille. sourire charmeur, regard désagréable à Luisa. Quand la serveuse s'éloigne et que ta jumelle tente d'ouvrir la bouche tu lui intimes de se taire en posant ton index sur ta bouche. Souriant, toujours. oui, je saute cette salope. et elle ne se plains pas de ce que j'ai à lui proposer. tu grognes, serrant les dents. Ne supportant pas qu'elle ai pu toucher à ta virilité. elle apprécie grandement ma dureté. message subliminal. Alors que tu t'attaques à son verre. Tu vas te saouler la gueule, jusqu'à oublier ce putain de moment interdit partagé. Tu vas te saouler et tu vas aller baiser. Le verre claque sur la table. T'as la rage qui pousse, enraciner au creux de tes entrailles. qu'est ce que ça peut te foutre Luisa. t'es sec, un peu trop. La défiant du regard. je suis un putain d'animal. j'me contente jamais. tu ne lui avoueras pas, que tu ne te contente jamais de toutes ces femmes, parce qu'elles ne sont pas elle. Parce qu'entre leurs cuisses t'es qu'un misérable, incapable de venir à terme. Toujours sur le carreau, frustré. Obligé de t'en faire deux par jour pour arriver à tes fins - et encore. tu soupires. Et t'envois chier la serveuse lorsqu'elle revient et t'assènes de questions que tu n'écoutes pas.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMar 31 Mar - 5:57


Sache que ce coeur exsangue
Pourrait un jour s'arrêter
Si, comme un boomerang
Tu ne reviens pas me chercher
Peu à peu je me déglingue
Victime de ta cruauté


Les enfants Jiménez sont rois.
Ils exigent, on exauce.
Des fauves en col blancs.
Écrasante présence, jeunesse bien trop friquée.
Pas de gentillesses entre eux, ils se déglinguent pour le plaisir de s'entendre gémir.
Et justement, t'as le cœur qui se serre à mesure qu'il y enfonce ses insinuations, il te transperce et tu te hais de l'aimer autant, de laisser l'opportunité de faire éclater la dernière chose qui vit en toi. Parce que oui, le muscle bat encore, blessé à mort. Il se débat contre une fatalité qui le dépasse. Non ce n'est pas lui, c'est toi, toi qui te bat contre une issue que tu n'as pas choisis. Tu te sens écartelée jusqu'au tréfonds de ce que tu appelles âme. Tss. Ce mot n'a plus de signification depuis ce fameux jour où il a possédé tes reins, où il t'a sacrée reine au milieu d'un monde de décadence. Et la tiare te va à ravir, tes sale maintenant, le vice contre ta peau comme une parure de diamants. Des diamants, des pièces d'or donnée à garder à ce fauve que tu incarnes à la perfection tandis que son alter ego le poignarde. Lui bouffe le cœur.
Ses mots sont des torpilles, qui se sont gentiment glissées dans tes oreilles, et il a attendu, la détonation, l'explosion. Puis il a regardé, le peu de raison que tu possède s'échapper par minces volutes de  fumée, au milieu du feu de joie qui fait cramer la logique de tes idées. Ou tes idées elles même. Tu suffoques le front posé contre tes mains.
Sa jalousie morbide, ma fille.
Ton faux-pas, ton trépas.
Les morceaux de verre, et tes mains qui tremblent, qui agrippent la table comme pour s'y retenir. Tu ne supportes pas ses mots, il est à toi. Alejandro n'a aucun droit de s'esquiver, de t'échapper, il fait parti de toi, et s'il s'en va c'est plus la peine, ça ne ressemble plus à rien. Tu ne rime plus avec rien.
Il te sourit. Et tes jointures blanchissent à force d'étreindre les rebords. Qu'est-ce qu'il fait putain, qu'est-ce qu'il fait. « Y'a un problème ? » il te pique. Il te pince. Indigné. Et tu ne sais que serrer les mâchoires encore plus fort, à t'en faire péter les molaires. Tu le foudroies. Meurtrière par le regard. Et tu sens que si tu lâche cette table, tu ne répondras plus de rien. La serveuse, abrutis finis que tu vas étrangler avant d'avoir mangé ta salade, rapplique aussitôt. Serviable serveuse. Il lui sourit, charmeur, il sauve la situation, à défaut de préserver les apparences. « Ma sœur ne se contrôle pas toujours... pourrions nous avoir une nouvelle bouteille. » Ses mots te passent au travers, tu ne les sens même pas. mais cette façon qu'il a de te regarder. Il aurait pu te planter sa fourchette dans la main que ça t'aurais fais le même effet. T'as des envies de meurtres, vraiment, contre elle, contre lui, t'es hystérique, tu boues littéralement, et il en rajoute toujours. A croire que ça l'amuse de te regarder monter crescendo, le corps secoué de tremblement. T'as finalement relâché la table, t'ouvres la bouche, mais sa main vole jusqu'à tes lèvres. Ses doigts sur tes lèvres. Qui t'intime de te taire. « Oui, je saute cette salope. et elle ne se plains pas de ce que j'ai à lui proposer. » Tu mâches ta colère, virant sa main d'un revers de la tienne, tes yeux ne sont plus que rage sourde. « Elle apprécie grandement ma dureté. » tu secoues la tête, lentement. Non. Non. Non. N o n. « C'est bien la seule ! Y'a qu'une conne dans son genre pour se raccrocher à toi, c'est peut être avec elle que tu devrais aller manger des gambas, ça va de paire avec le reste apparemment ! » grognes-tu, en fouillant  frénétiquement dans ton sac. Tu refermes la main sur ta fiole magique, tu respire la poudre blanche qui remonte directement dans ton cerveau. Compteur à zéro. T'ouvre les yeux sur un tableau qui te fait horreur.
Tu regardes l'homme que t'aime et qui se saoule, et tu le regardes avec dégoût. Un dégoût mêlé de haine. Tu récupères ton cocktail, il n'a pas besoin de ça. t'en ingurgite une gorgée. « Qu'est ce que ça peut te foutre Luisa. Je suis un putain d'animal, j'me contente jamais. » Ses mots sont si froids, secs, que tu te demandes à quel point il te déteste. « Rien, t'as raison. J'en ais rien à foutre. » tu passes une main dans tes cheveux, t'essaies de contenir tes larmes. Ta hargne. Tu bois une gorgée supplémentaire de cocktail. Il envoie chier la serveuse et tu les regardes même pas, tu ne veux pas voir, tu ne veux pas savoir. Fausse désinvolture alors que tu t'efforces de fuir son regard. Désinvolture qui vole en éclat au bout de quelques secondes « Putain mais t'es incroyable. » tu lui fais face à nouveau, ta main se refermant brutalement sur son poignet. «  Tu vois pas que tu es ridicule ? » feules-tu en retroussant la lèvre sur tes dents avant de rejeter sa main, durement. Alors t'inverse toute la situation, l'alcool et le désespoir aidant, tu lui craches ta propre réalité à la gueule. « Tu pourrais pas faire sans moi. » t'es hautaine maintenant. « Tu crois que j'ignore que tu t'es rendu chez moi ? » t'es prise d'un rire incontrôlable. « Qu'est-ce que t'es venu foutre ici. A sa place. Qu'est-ce que t'attends, là ? Tu vois pas que tu es ridicule ? Mon pauvre, tu n'as aucune crédibilité ! » t'es cruelle, parce que te laisser convaincre ce serait mourir lentement. Il a pas l'air de comprendre. Que ton cœur c'est lui. S'il te te cogne avec ses mots, tu ne respires plus.

ça aurait pu être beau t'sais. Mais t'aime qu'en griffes et en crime. Quand tes lèvres deviennent des lames, que tu le découpes de part en part. Par amour. Passion qui dévore, qui te brûle toute entière.


Ma raison vacille et tangue
Elle est prête à chavirer
Sous les coups de boomerangs
De flash-back enchaînés
Et si un jour je me flingue
C'est à toi que je le devrais
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMar 31 Mar - 22:28

Paroles assassines.
Luisa se doutait pourtant depuis des années que sa meilleure salope et toi étiez amants. Toutes personnes sachant observées l'aurait su. Eris n'est qu'un moyen plus ou moins agréable de te rapprocher de ta sœur. Et ce soir, elle était le meilleur moyen pour lui faire du mal. Comme elle t'en a fait, en disparaissant de la circulation pendant plus d'une semaine. Semaine infernale, ahurissante. La sensation oppressante de ne plus exister. D'être un inconnu. Un mec comme un autre, avec qui elle joue de ses talents. L'indifférence. Elle ne peut pas t'être indifférente, pas après tout ça. Pas après votre danse macabre. Dangereuse. Alors tu l'attaques, jusqu'à ce qu'elle en crève. Elle bouillonne, tu le vois à ses doigts qui agrippent la table, un peu plus et elle arracherait littéralement les yeux de cette putain de serveuse. Sa colère s'empare de toi, la haine grimpante. Tu te nourris, ton cœur noirci à vu d'oeil.
Si seulement tu étais capable de lui avouer, que tu en as rien à faire d'Eris. Qu'elle n'est qu'un kleenex parmi tant d'autre. Que tu finiras par jeter quand tu en auras eu ta dose, quand t'auras fini de t'essuyer avec. Parce que tu n'as pas de désir pour cette blonde, parce qu'il faut qu'elle travaille d'arrache pied pour que tu puisses t'imposer à elle convenablement. Dans le fond, t'es faible. Et tu serais prêt à le hurler à qui veut l'entendre. Mais c'est aux yeux de Luisa que tu paraîtrais faible, et ça tu ne peux le concevoir. T'es grands, t'es fort. T'es le lion qui brise sa cage, crinière flamboyante et rugissements imposants. Tu bois, toujours, et tu ressens son dégoût sur le bout de ta langue. Un haut le cœur. Elle s'empare du verre, refusant que tu continues à te saouler de la sorte. « Rien, t'as raison. J'en ais rien à foutre. » T'as l'air impassible, pourtant dans ton corps c'est la tornade. Tu poses une de tes mains sur ton genoux, tes doigts serrant fortement l'articulation. Tu serais capable de te briser un os. « Putain mais t'es incroyable. » La force avec laquelle elle saisit ton poignet te décroche une grimace désaprobatrice.  « Tu vois pas que tu es ridicule ? » tu fronces les sourcils alors qu'elle dévoile ses crocs, la lionne veut t'arracher la jugulaire. T'as envie de lui hurler que c'est elle qui est ridicule. C'est vous. Incapables.  « Tu pourrais pas faire sans moi. Tu crois que j'ignore que tu t'es rendu chez moi ? Qu'est-ce que t'es venu foutre ici. A sa place. Qu'est-ce que t'attends, là ? Tu vois pas que tu es ridicule ? Mon pauvre, tu n'as aucune crédibilité ! » hautaine, venimeuse. Comme tu l'aimes. Tu l'as poussé à bout jusqu'à la voir exploser, et maintenant tu ricanes jaune. Tu déglutis avec hargne, tes doigts se place sur ta tempe que tu masses nerveusement. Vous avez cette même manie. Les mêmes gestes, les mêmes mots. Vous ne faite qu'un. Vos cœurs battent à l'unissons et tentent vainement de vous faire voir l'évidence. Tu te racles la gorge alors que tu fuis son regard émeraude. Saisissant la nouvelle bouteille de champagne, tu t'en sers une coupe. Hésitant quelques secondes, tu en sers tout de même une à ta soeur. C'est en deux secondes que tu descends l'alcool pétillant, qui te rappe la langue. T'as envie de fumer, alors que la junkie sniffe son poison en poudre. T'as envie de fumer, ça devient dingue. Ton pied frappe le sol à plusieur reprise, tu gardes le silence. Tu ne la regardes pas, parce que tu sais, que c'est ce qui lui fait le plus de mal. L'ignorance, en sa présence. j'ai très bien fait, sans toi, pendant dix jours. craches-tu, rire mesquin accompagnant tes mots. Le fauve en toi sauterait par dessus cette putain de table, pour la serrer à la gorge et secouer son crâne jusqu'à l'explosion. Mais tu ne bouges pas, ton regard noir capture enfin le sien. Un serveur ramène vos plat, et s'écarte rapidement lorsqu'il ressent la tension palpable. Tout le restaurant devrait être en mesure de la sentir, épaisse comme le brouillard hivernal. t'as raison au fond. qu'est ce que je fous là. tu ricanes. Tu te redresses, défroissant de ta main les plis de ton pantalon, tout en lançant : je ferai mieux de retrouver eris. l'air dégoutté, sourcils froncés. Tu soupires de plus belle. Tu jettes ton amex black devant le nez de ta soeur, comme si tu achetais la petite pute des beaux quartiers. c'est pour moi. tu détournes le regard une seconde, avant de la planter là comme un connard tu te sens obligé d'ajouter. parce que toi, tu pourrais faire sans moi peut-être. silence pesant. on va vite voir ça. tu tournes les talons une bonne fois pour toute, devant le restaurant tu fais biper ton aston martin avant de t'engouffrer à l’intérieur. Manche de chemise toujours relevée, col ouvert, tu regardes devant toi. Le vide sous tes pieds, le vide dans tes entrailles, le vide sur le siège passage, le vide partout. Dans ton cœur qui hurle à la mort. C'est toi qui pousses des hurlements en fin de compte, frappant avec ta main contre le volant à plusieurs reprise, jusqu'à tombé essoufflé sur celui-ci. Tes doigts se serrent contre le cuir, et c'est ton front qui vient à frapper le matériel, une fois. Deux fois. T'as l'air d'un fou furieux. Mais enfermé dans cette boite métallique, tu te fous du reste du monde. Il n'y a qu'elle qui compte, il n'y a qu'elle et tu la perds. Encore. Tu la perdras, toujours.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMer 1 Avr - 0:17

Il s'en fout. Il s'en fout ?
ça te rends folle, de la regarder se masser la tempe comme si tu lui foutais la migraine. Il se moque de toi là non ? Non. T'as envie d'envoyer balader la table. De lui hurler à la gueule pour qu'il te regarde putain. Qu'il te regarde quand tu le matraques et que tu fais la fière, qu'il ait au moins l'audace de te regarder dans les yeux pour te cracher que ça ne vaux rien. Que sa présence entre tes reins, que ses mains sur ta peau, que ton putain de manque depuis l'autre continent, que ta sale dépendance à ses sourires, à ses caresses, à sa méchanceté maladive, ça ne compte pas. que finalement t'es pas grand chose de plus que de l'interdit en robe Joseph, que t'es pas grand chose d'autre que la décadence en Jimmy chou, qu'il peut te remplacer tellement facilement, tellement simplement. Avec Eris par exemple, et t'aimerais lui hurler que c'est lui qu'il salit à coucher avec une chienne pareille. t'aimerais lui dire qu'il va chopper le sida, parce que la blonde est plus saine depuis qu'elle à seize ans ! et puis t'ajouterais en riant que ça doit pas tant le gêner que ça, lui, puisqu'il est sans aucun doute atteint du même mal, vu la fréquence à laquelle il enchaîne les filles. je te paye un restau, pendant qu'elle lui font du pied sous la table, sourire poli, regard lubrique, le genre de pouffe qu'il a déjà à moitié baisées avant d'avoir atteind sa piaule. ça te débecte. Il vous resserre du champagne, avant de vider sa flute. T'as une grimace sur la gueule. il te débecte.
Il se râcle la gorge, et ça te fais serrer les dents, de le voir détourner le regard comme s'il avait honte de toi. Alors que c'est de lui qu'il devrait avoir honte. « J'ai très bien fait, sans toi, pendant dix jours. » il ricane, mesquin et tu force un sourire, un sourire qui respire la méchanceté, ta paume te démange, peut être qu'une gifle lui remettrait les idées en place. Le serveur dépose vos plats sur la table, tu n'as pas un regard pour lui, le regard vissé dans celui de ton frère. Le type ne perd pas de temps pour déguerpir, mais tu ne le remarques même pas. « T'as raison au fond qu'est-ce que je fous là. » il a l'audace de rire, tu te redresses presque en même temps que lui, relevant le menton comme pour le regarder de haut. La lionne défit le lion. Comme pour lui faire sentir à quel point tu le méprises. A quel point il n'a pas le droit ; A quel point il a tors, à quel point il te fait mal, et à quel point t'aimerais qu'il cesse. Mais les mots pour le calmer reste bloqués dans ta gorge, tu peux pas t'écraser. Et ça feule dans tes yeux. « Je ferai mieux de retrouver Eris. »
Poignard.
« Je ferai mieux de retrouver Eris. »
« Je ferai mieux de retrouver Eris. »
« Je ferai mieux de retrouver Eris. »
Poignard dans ton dos, dans ta gorge.
POIGNARD DANS TON COEUR.
Tu te laisses retomber contre le dossier de ta chaise, tu vas buter cette connasse. C'est ce que le démon à l'intérieur de toi te martèle, que si elle pose encore un doigt sur lui, tu lui arracheras les ongles. Tu la feras crier, à ta façon, il ne faut pas sous-estimer les monstres trop friqués dans ton genre. Car l'argent peut tout acheter, la chaleur des corps, l'amitié, le poison, les belles bagnoles, les bons repas. Quand ils se battent les puissants abattent les autres et mettent le monde à genoux. Il va tomber, comme tu vas tomber. C'est aussi simple que ça.
Mais l'argent n'achète pas ta gorge qui se serre et ta bouche qui s'entrouve, l'argent ne saurait pas acheter non plus, ton souffle désordonné, alors que tes doigts volent jusqu'à ton front. Lui cachant ton regard où brille trop de larme et de mauvais sentiments. Tu vas tomber. Et ça va mal finir. Si mal finir. « Je t'interdis. »  un rugissement à peine contenu, ta voix que tes lèvres étouffent comme elles le peuvent. Mais c'est trop tard. t'as frappé trop fort. Assez fort pour le décider à se mutiler lui même pour t'atteindre, assez fort pour qu'il se tire. « C'est pour moi. » Y'a sa carte, sa putain de carte qui surgit de nul part dans ton champs de vision, t'as l'impression de mourir. Rien qu'à la voir. Ta mains quitte ton visage, tu relèves la tête. « Parce que toi, tu pourrais faire sans moi peut-être. » Tu relèves les yeux vers sur lui. Tu ne dis rien, tu sens sur vous les regards de tous ces autres, et leur curiosité t'irrite, mais tu n'as pas le cœur à les remettre à leur place. Tu ne les remarque même pas, puisque rien ne compte plus que lui. c'est ce que te cris ton cœur à l'intérieur, ton cœur ce démon, qui te brûle plus que chacun de ses mots, parce que tu te fourvoies. Parce que c'est ridicule. Pas lui, juste toi. « On va vite voir ça. » Il se lève. Il te quitte. Et toi tu suffoque, parce que c'est ton souffle qu'il emporte dans sa poche. Parce qu'il embarque ta vie. Tu réalises et tes doigts se crispent sur les accoudoirs de ta chaise : ça te tue. Tes ongles y laissent leur marque. « Andro.. » tu susurres, au bord du gouffre. « ALEJANDRO. »  mais ton cri se perd dans son dos qui s'éloigne. Quelque chose hurle à l'intérieur de toi, de toutes ses forces, de toute sa hargne mais personne ne répond. Et surtout pas toi. Il disparaît par la porte et tu te retrouves comme une conne dans le restaurant. Tes coudes sur la table à nouveau, tes mains dans tes cheveux, alors que tu tentes te respirer normalement, à nouveau. Peine perdu. Le serveur se pointe, aussi serviable que sa collègue. Il te parle, demande s'il doit encaisser tout de suite avec la carte de ton frère et tu ne réponds pas. Prise dans le tourment de tes pensées. Lorsqu'il insiste et pose sa main sur ton épaule, tu le repousse avec brutalité et la table tangue. « Fout moi la paix ! » t'es hors de toi, et le serveur repars en emportant la carte avec lui. Tu t'en fout, t'es perdu, emportée dans un tourbillon de pensée plus meurtrière les unes que les autres. Ton esprit parasité par les images d'Alejandro et Eris que tu repousses comme tu peux. T'es à deux doigts de la crise de nerf, le corps secoué de tremblement, t'avales deux cachetons supplémentaires sans savoir de quoi il s'agit, parce qu'on te regarder, et qu'aggraver ton cas en faisant plus de casse ne te paraît pas approprié. Lorsqu'un type vient prendre place à côté de toi, tu ne lui jette pas un regard. « ça va mademoiselle ? » il te tend un mouchoir, et tu résistes à l'envie de lui balancer le plat de gambas à la figure. « Je vous raccompagne ? » tu ne prononces pas un mot, dans un état second, tu le suis, tu récupères la carte de ton frère sans y penser. L'homme dont tu ne connais pas le prénom t'escorte dehors et tu ne prononces pas un mot tandis que sa main s'attarde sur tes reins. Il te demande si tu es venue en voiture, et tu ne lui répond pas, préférant le coller contre le mur avec brutalité. Tes doigts enserrent son menton et tu te jettes sur sa bouche. Pressant ton corps contre le siens tandis que ses doigts s'attardent dans tes cheveux. Tu ne vois pas dans ton dos, cet homme roi dans ton cœur dont les jointures blanchissent autour du volant de sa voiture. Tu ne vois pas comme son visage est rouge de rage. Tu ne vois pas comme tu lui manques, trop égoïste pour réfléchir, trop cokée pour comprendre, tu te venges sur un autre, un qui ne dira pas non, un que tu pourras briser entre tes doigts sans qu'il ne puisse rien y faire. Un qui ne t'abandonneras pas dans un restaurant bondé en t'arrachant le cœur dans l'entreprise. Un que tu n'aimes pas.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMer 1 Avr - 1:03

Retrouver Eris.
Quelle absurdité. T'es écœuré rien que de penser à cette fille et ses manières trop surjouées. Cette femme qui n'est en rien comparable à celle que tu préfères abandonner ce soir. L'une est une lionne, charismatique, dominante. L'autre n'est qu'un misérable insecte, dont la lionne ne ferait qu'une bouchée. Pourtant tu préfères jouer aux cons. Tu risques de finir échec et mat en sacrifiant ainsi ta reine. T'as jeté ta carte de crédit comme un mac allongerait une liasse de billet, c'est plus simple que de cracher ses sentiments qui te brûlent les lèvres. Ca fait moins mal. Parce que pour toi, pour vous, l'argent n'a plus la moindre importance. Il dicte les règles de votre société, faisant de vous les prédateurs numéro un. Mais en ce qui concerne les règles de l'être humain primaire, il ne peut rien. Il n'y a que cet organe dans ta poitrine qui y peut quelque chose. Ce chauffard qui rentre dans le mur de ta poitrine, inlassablement. Il n'a pas peur de se briser le crâne, de s'ouvrir en deux. Il tambourine, se débat comme il le peut dans ce thorax définitivement hostile. Alors à son image tu frappes le volant, à la recherche d'une nouvelle douleur, plus surmontable. Ton front s'en mêle, le trauma crânien serait le bienvenue. La syncope serait tout aussi bien accueilli. Mais il n'en ai rien. Un peu de sang sur ton arcade sourcilière, un peu de sang dans ta bouche. Tu renifles, du sang aussi. Tu t’abîmes sans état d'âme. Mais ton organe vitale continu sa mascarade. Tes doigts appuyés fortement sur le cuir, tes jointures qui blanchissent à vue d’œil.
La sublime créature dans sa robe Joseph bleu pâle, un connard accroché à ses reins. Tu soupires comme un buffle, dans ta bagnole y'a de la buée. Tu fouilles dans la boite à gant, envoyant tout les papiers valser. La cocaïne enfin trouver tu inspires fortement, à t'en péter la cloison nasale. Du courage en poudre, pour observer la suite de la scène qui s'offre à toi. La lionne plaque sa proie contre le premier mur venu, ils se sont éloignés du restaurant, mais dans la pénombre tu les distingues toujours. Quand la bouche de la femme s'empare de celle de l'homme, t'as les larmes qui te montent aux yeux. La rage coule de tes narines, se transformant en gouttes rouges venant s'écraser sur ta chemise immaculée. Tu t’essuie sur le revers de ton bras, laissant une nouvelle marque. Tu secoues la tête de droite à gauche. L'envie de t'enfuir te prends au bide. Alors tu démarres ton aston martin, qui roule, et s'arrête à leur niveau. Tu sors du véhicule comme un détraqué, laissant la portière ouverte en grand. Tu choppes la main du type, celle sur les reins de ta sœur, tu tords son avant bras, un craquement. Tu es certains de lui avoir pété le poignet. Il hurle, se décollant ainsi tes lèvres interdites. Ton autre main empoigne sa gorge, et dans un mouvement de rage du frappe sa tête contre le mur. Une fois. Deux fois. L'homme se débat et parviens en t'en coller une bonne, tu ricannes. Tu n'as pas un regard pour ta sœur mais tu lui hurles : MONTE DANS CETTE PUTAIN DE VOITURE ! tes pupilles sont dilatées. Alors que les images te frappe en plein cœur une nouvelle fois. Tu ne peux accepter que cette nuit soit réduite à néant. Le connard ne semble pas en avoir fini avec toi, mais tu restes debout immobile. Alors qu'il est déjà en train de t'insulter de tout les noms, te provocant pour que tu retournes à l'assaut. Tu ne bouges pas. Le souffle court. Yeux rougis par la colère. Tes bras tombent le long de ton corps, tu fronces les sourcils. Chassant du mieux que tu le peux les souvenirs déjà trop lointains. Le manque bouffe tes entrailles. Et ton cerveau s'éteint l'espace d'une minutes. Minute durant laquelle tu te retournes, regard vitreux, tu observes Luisa qui ne comprends plus. Tu fais un pas vers elle, ton cœur s'arrête, tes poumons refusent tout air extérieur. Tes doigts s'emparent de son bras pour la tirer vers toi, sans réfléchir, sans que tu n'en sois réellement conscient, tes lèvres capturent les siennes. Ton corps entier frissonne, ça picote dans ta moelle épinière alors que ta main accroche sa nuque. Tu respires à nouveau. Tu grimaces contre sa bouche lorsque tu renonces au baiser. Tu soupires bruyamment. monte, dans cette voiture, où je te jure que je vais le tuer. menace à prendre au sérieux. Puisque tu récupères la gorge du type sans qu'il n'est le temps de réagir, sa tête heurtant à nouveau le béton du mur. L'homme s'effondre, assommé. Un cri de rage te prends, alors que tu remontes dans la bagnole en claquant la porte. Tu frappes à nouveau, sur le tableau de bord, la vitre de ta portière -sur laquelle tu laisses un impact. merde. merde. merde.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyMer 1 Avr - 6:48

Joli sacrifice.
Tu donnes ta bouche pour sauver ton cœur, et lui faire oublier qu'il est trop blessé pour vivre.
Tu ne sens pas vraiment les lèvres de cet autre sur les tiennes, tu ne ressens rien en tout cas, et sa bouche n'a pas de goût. L'embrasser, ou poser tes lèvres sur une statut de pierre, te fais exactement le même non-effet.
La même indifférence crasse.
Le même dégoût. Pourtant, tu t'acharnes à réchauffer la froideur de cette pierre qui ne te fais ni chaud ni froid. T'es même prête à lui offrir ton corps, parce que c'est le seul moyen que tu ais trouvé pour tenir éloigné la peur et le manque. Le seul moyen pour oublier qui importe vraiment. Il se fait pressant contre ton corps, presque à te broyer dans l'étreinte de ses bras, et tu ne ressens toujours rien.
Les yeux ouverts,
les pieds sur terre,
tu ne parviens pas à savoir,
si t'attends que ça s'arrête,
ou que ça commence.
Sa main accroche ta nuque et ça te laisse froide. Il n'y a que les souvenirs qui te reviennent en pleine face, qui te malmènent salement. Un homme dont tu respirais chaque soupires, un homme dont tu ressentais chaque caresse, un homme qui te rendais folle rien qu'à faire mine de poser ses mains sur toi. D'autres bras, d'autres lèvres.
Tu ne remarques pas l'Aston Martin qui roule au bord du trottoir, tu n'entends pas vraiment ses grognements non-plus. Rien de plus lorsque son occupant quitte l'habitacle avec brusquerie, un ouragan menaçant. Venu pour toi.
Venu pour t'arracher des mains de cet autre.
Contre tes lèvres la bouche se tors, et sur tes reins la pression disparaît aussi rapidement qu'elle est apparut. Tu regardes l'homme en face de toi, tandis qu'il hurle comme un possédé.
Tu ne réagis pas vraiment. Toujours dans cet état seconde qui te caractérise depuis plusieurs minutes, tu le relâches. Et la suite se passe très vite.
Surgit de nulle part, le corps de ton frère s'interpose entre ta proie et toi. T'as juste le temps de distinguer ses doigts agressifs avant qu'il ne les resserrent sur la gorge de l'imprudent.
Et puis son épaule te masque la scène.
Tu ne vois rien, mais tu entends. Premier choc.
Le bruit des os contre le mur. Une lueur s'allume au font de tes yeux verts, et une certitude s'impose rapidement : il va le tuer. Tu t'empares de son bras, tentant de contenir cette brutalité que tu connais trop bien. « Arrête ! » un hurlement qui reste vain, un cri désespéré, puis son bras s'échappe de tes mains.
Le bruit se répète. Fragilisant les os davantage. Il se fout de tes suppliques. Il oublie que ce n'est pas cet autre que tu protèges, mais bien sa propre personne. Il oublie, égoïstement, que tu ne pourrais pas vivre en le sachant enfermé dans une cellule, à tourner comme un lion dans une cage. Il oublie que vous n'êtes pas tout puissant, il oublie. Ta main agrippe inutilement sa chemise grise: t''es incapable de le préserver et il reçoit un coup violent en plein visage. Tu restes paralysée et horrifiée, démunie. « Arrête. » un murmure que ses ricanements ensevelissent aussitôt.  « MONTE DANS CETTE PUTAIN DE VOITURE ! » tu pourrais lui retourner chacune de ses putains d'attaques, parce que son intervention à elle seule, est un aveu. Mais ta méchanceté semble s'être évaporée.
Tes mâchoires se serrent tandis que la voix de l'étranger s'élève contre ton frère pour l'insulter. Tu avises le blond qui t'as escorté jusqu'ici, t'as des couteaux sous les paupières qui lui intiment de la fermer. Parce que tu n'es pas femme de patience et qu'il outrepasse ses droits en provoquant ton frère.
Mais il n'y prête aucune attention, et se retourne vers toi tandis que ses yeux vitreux font face aux tiens. T'es aussi mal que lui, c'est sans doute ce qui te sauve de sa brusquerie. Il fait un pas vers toi. Il t’attrape et tu ne bouges pas, tandis que ses lèvres se jettent sur les tiennes. T'oublies tout. C'est comme si ton corps n'avait attendu que le sien. Alors t'oublies Eris, et le restaurant, t'oublie ce type qui a sorti les crocs, et tu te laisses happer par sa bouche brûlante. Tes mains l’agrippent impulsivement, comme si elles n'avaient que lui.  
Il est là.
Il est tout ce que tu as.
Il est tout ce qui importe.
Il te révèle à toi même.
« Monte dans cette voiture où je te jure que je vais le tuer. » une menace qui te fais frissonner tandis qu'il s'arrache à ton étreinte. Aussitôt proféré, aussitôt executée, sa menace prend forme et sa poigne récupère la gorge de l'inconnu, le plaquant à nouveau contre le mur. Sa violence te fais reculer d'un pas. Comme si ton comportement pouvait le retenir. Ne le tue pas. Tu devines les crocs sous ses lèvres qui te chérissent. Les crocs prêt à mordre. Tu fais un pas en arrière. « Ne fais pas ça. » tu t'efforces de glisser des menaces dans tes yeux, pour le forcer à réfléchir. Effort inutile, et tu recules encore vers la voiture. Tu creuses l'écart entre lui et toi. Un écart qui te mutile aussi sûrement qu'un couteau. Un pas derrière l'autre. Tu te glisse sur le siège de la voiture sans le quitter des yeux. Et il bouscule à nouveau le type, sa tête heurtant à nouveau le mur avec violence. « Basta ! » hurles tu alors qu'il s'effondre sur le bitume. Ton frère ne se laisse pas si facilement arrêter et ce n'est que lorsque le corps ne bouge pas qu'il consent à reculer vers la voiture, claquant la portière d'un geste brusque. Tu observes son profil, immobile, prête à réagir au premier signe d'agressivité, après tout n'est-il pas comme tout animal blessé ? incapable de retenir sa violence. Son poing s'abat violemment sur le tableau de bord et tu sursautes alors qu'il heurte la vitre. Ta main se glisse sur son visage et tu le forces à se tourner vers toi. « Merde. Merde. Merde. » Ton visage s'enfouit dans son cou, ta respiration contre son oreille, ta joue sur son épaule. Ton agitation est la tienne, sa rage t'emplit toute entière tant que tu ne puisses rien y faire. « Basta. » Tu le supplis presque et tes doigts glissent sur sa mâchoire. Mais en le respirant c'est toi que tu cherches à rassurer, pas lui. Tes lèvres épousent la peau de son cou, tu  l'embrasses, tu l'enflammes. Dix jours. Dix jours durant lesquels tu as cru mourir.Dix jours à écouter sonner ton portable, dix jours à baiser avec de parfaits inconnu alors que l'identité de celui que tu désirais te hantais même la nuit. Tu ne prononces pas une parole tandis que tes doigts effleurent ses tempes, se mêlent aux mèches brunes de ses cheveux. Tes gestes hurlent ton amour, mais ta gentillesse sonne l'avènement de ta haine. Tu frémis alors alors que ta main tombe sur sa cuisse, et que ta bouche bondit sur la sienne, presque douce alors que ta langue se fraie un passage jusqu'à la sienne. Parce que tu ne tiens plus, parce que tu ne sais plus, exister sans. Sans prévenir, ta main remonte entre ses jambes, se fait presque pressante, insidieuse, agressive, allumeuse. Tu replonges dans son cou pour y planter tes crocs, y abandonner ce qui reste de larme pour briller dans tes yeux. Tes doigts s'écartent brutalement alors que tu recules sans le lâcher des yeux. « Sors nous d'ici. » susurres-tu avant de jeter un coup d'oeil au corps inanimé sur la chaussé. « Et ne crois pas que j'ai oublié cette pute d'Eris. Je vais la défigurer. Et même toi, tu n'en voudras plus. » pas une menace, une promesse.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyJeu 2 Avr - 12:56

Les plombs lâchent.
Dans ton crâne c'est l'étincelle qui fait péter les ampoules. Le noir complet. Il n'y a plus que tes gestes ravageurs sur le corps de l'homme inconnu. Sa tête qui heurte une troisième fois la brique, son corps inerte qui tombe sur le sol. Toi qui observe quelques secondes. Trop longues. A aucun moment tu n'as perçu la voix rassurante de ta sœur, il n'y avait plus rien. Hormis la colère étouffante. Dans la voiture, tu hurles encore, tes poings frappe toujours.
Puis y'a ses mains sur ton visage, qui t'obligent à lui faire face. Y'a son visage dans ton cou, ses doigts qui redessinent ta mâchoire. Sa voix. Le parfum enivrant de la femme caresse tes narines, ses lèvres se font douces dans ton cou tendu. Tu te décrispes sous ses baisers, tes yeux se ferment lentement alors que tu respires de façon désordonnée. Tentant de calmer ta haine, sentiment que tu sais qu'elle absorbe comme une éponge. Puisqu'il quitte ton corps à mesure que ses doigts glissent sur tes tempes, s'entremêlent à tes cheveux. Tu fronces les sourcils sous les gestes inhabituels, paupières toujours closes. Sa main s'abat comme une enclume sur ta cuisse, ses lèvres attrapent les tiennes de façon surprenante. Un baiser doux. Sa langue prends le pouvoir, recherchant sa jumelle pour une danse endiablée. Sa main remonte le long de ton entre-jambe, tu frisonnes. Tu te cramponnes à sa nuque, l'embrassant encore, et encore. Une nouvelle morsure dans ta peau, comme pour te rappeler que tu n'appartiens à personne d'autre. Dix jours sans respirer. Dix jours sans la toucher. Même du bout des doigts t'aurait suffit. Ton entre-jambe s'enflamme, et c'est ce moment qu'elle choisit pour s'éloigner de ton corps. N'offrant qu'un vulgaire apéritif. « [colo=silver]Sors nous d'ici. Et ne crois pas que j'ai oublié cette pute d'Eris. Je vais la défigurer. Et même toi, tu n'en voudras plus.[/color] » ni une, ni deux tu démarre l'aston martin qui détale sur le boulevard.
Le trajet jusqu'à la villa de Luisa se fait dans un silence pesant. Tu n'as pas répondu à sa menace, comprenant très bien le sens de ses mots. Tu n'as plus le droit d'approcher la blonde, de prêt ou de loin. Cette pensée te fait décrocher un léger sourire. T'es un parfait imprudent, tu roules comme un dératé, sans regarder le compteur de la bagnole. Le moteur se stoppe seulement une fois que vous êtes arrivés à destination. Tu sors le premier, la porte claque à nouveau. Mâchoire serrée tu pénètres dans l’immense baraque de ta soeur. Y'a encore Gloria qui est en train t'astiquer le sol, et quand tu passes devant elle tu lui adresses un sourire poli. T'as envie de boire quelque chose, t'as envie de fumer. Sniffer un rail, baiser, fumer. T'es à cran. emmenez moi quelque chose de frais. lances-tu à l'attention de la bonne, alors que tu sors une cigarette de ton paquet qui s'écrase entre tes doigts. C'est tremblant que tu la portes à tes lèvres, la nicotine ne t'apporte rien. Il n'y a que ses mains qui pourraient... il n'y a que son corps pour te retrouver. Vous retrouver. Tu tournes dans le séjour comme un lion en cage, observant les œuvres d'arts accrochées au mur, la lampe manquant te fais ricaner. C'est toi qui y a foutu un coup, brisant l'objet comme une brindille. Des milliers de dollars à la poubelle. Dans l’immense miroir tu t'observes. Tu ressembles à rien, ta chemise teintée de sang, tes cheveux en bataille. Les cernes sous tes yeux, signe de la fatigue et des excès. Quand t'aperçois enfin ta sœur, dans le reflet du miroir, un sourire maladroit se dessine sur tes lèvres. Tu ne bouges pas, alors que ton corps tout enter rêve de se l'approprier. tu ne devrais pas faire travailler gloria si tard. lances-tu à la femme d'un ton amusé. Gloria qui se ramène presque en courant, cocktail frais dans les mains. Tu t'en empares, en bois une gorgée avant de le poser sur la table basse. Tu t'avances vers Luisa, déboutonnant ta chemise, joueur. Tu ne perds pas de temps pour la retirer, passant devant elle tu lui souffles. je vais prendre une douche. tu permets ? tu n'attends pas sa réponse. Tu veux laver ton corps, ton âme. Ton cœur. Tu veux effacer Eris, et les autres. Tu grimpes les escaliers lentement.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyJeu 2 Avr - 23:43

Et le moteur rugit, car le moteur est un fauve, qui bondit et détale entre les trottoirs dans le noir.
T'as encore la sensation cuisante contre les doigts, contre tes mains, du piquant de sa barbe, t'as encore son odeur dans la gorge, dans le sang, dans l'ame, parce que ce n'est pas l'air que tu respire, c'est lui uniquement. T'as encore sur la langue le goût de sa bouche, le goût de l'amer, le goût de l'urgence, le goût du calme toi en prière trop de fois jetée vers lui, trop de fois ignorée aussi. Et puis entre vos corps maintenant, beaucoup de vide et de tension. Entre vous, il y a tes menaces, il y a ta promesse. et tu iras au bout s'il s'avise de reposer un doigt sur elle. Il le sait. Ou tu le lui feras comprendre.Accoudée contre ta portière, tes yeux glissent de son côté, observent son profil découpé par les lumières électriques en bordure de route. Route qui file et nuit qui s'allonge, il n'y a plus que son visage pour s'y découper. il fonce. et tu sens la peur qui plante ses griffes à l'intérieur de toi. parce qu'il a bu. parce qu'il saigne, parce qu'une voiture quitte si facilement la route. son accident te reste toujours en travers de la gorge. quel con. mais quel con. Tes mâchoires se serrent et tu regardes de l'autre côté. tu fouilles entre les deux sièges, trouve un paquet de cigarette. t'en allume et la fumée commence à remplir l'habitacle.
Sa conduite est à son image : brutale. Il se gare dans un grincement de gravier t'es certaine qu'il a du y laisser des sillons. Tu ne dis rien. Sa portière claque et tu t'extirpes du bolide avec cette grâce qui caractérise les grands fauves. Tu marches derrière lui jusqu'à ta villa. Cigarette à la main. Tu cendres du bout des ongles en pénétrant chez toi. Gloria est là. Mais Gloria est toujours là.Et tes cendres volent jusqu'à elle, recouvrant sa main gauche, mais tu n'as pas un mot ou un regard pour celle qui avait su gagner ta presque sympathie il y a quelques temps. Soudainement, la jeune-femme te paraît insupportable. Parce qu'il la regarde et qu'il lui sourit. Tu tires à nouveau sur ta cigarette avant de te détourner, laissant tomber ton sac Gucci sur l'immense canapé en cuire qui se trouve à proximité.Aussitôt une ombre se glisse furtivement jusqu'à toi. Une bête dont le bruit des griffes fait se retourner Gloria, qui plisse les yeux à l'approche de ton ashera, ce fauve exotique croisé avec un félin sauvage. Ton Zorba, dont la réputation, au sein de la villa, n'est plus à faire. Une bête nerveuse et capricieuse dont les dix-sept kg n'ont aucun scrupule à se jeter sur quiconque l'approche d'un peu trop prêt à son goût. Un sourire distrait se dessine sur ton visage tandis qu'il bondit sur le haut du canapé en frottant sa tête tacheté contres tes doigts. « Emmenez moi quelque chose de frais. » tu as un mouvement du menton qui incite Gloria à quitter précipitamment la pièce pour lui obéir. Il boit trop. Tu l'encourage.
Tes yeux font la navette entre les deux fauves. Zorba déteste les hommes, et tout particulièrement ton frère. L'animal n'a pas du apprécier de voir son territoire ainsi saccagé par la folie de ton jumeau, tout comme il n'apprécie pas le voir tourner au milieu de son salon, ainsi que l'indique sa queue qui bat furieusement l'air.Tu t'éloignes de la bête, te rapprochant de l'autre, ta cigarette coincée entre les lèvres.
Le gris de sa chemise est tâchée d'écarlate. Tu fronces les sourcils alors qu'il te sourit. Comment ne l'avais-tu pas remarqué avant ? Il l'air si fatigué et usé. Tu n'as pas de compassion à lui offrir. Il n'y a que ton cœur qui se serre à l'idée que ces cernes sur son visage, soit une autre manifestation de ton emprise sur lui. Sa plaie. Sa douleur. Il te sourit et tes yeux lui sourit en retour, quelque chose de malsain. Vraiment. « Tu ne devrais pas faire travailler Gloria si tard. » s'amuse-t-il sans te quitter des yeux. Tu expires la fumée de ta cigarette par le nez, rejetant tes cheveux en arrière. « Elle devrait plutôt me remercier de lui offrir un emploi. » rétorques-tu, en regardant tes ongles, un petit sourire se dessine sur ta bouche. « pourquoi, ça te préoccupes ? tu veux la sauter celle-là aussi ? » ajoutes tu alors que Gloria refait son apparition, empressée. Cocktail dans les mains, Alejandro s'en empare, en avale une gorgée. Tu le fixe tandis qu'il se baisse pour le poser sur la table basse. Ses doigts font sauter un bouton de sa chemise et tu sens ta bouche s'assécher. Zorba se hérisse rien qu'à le voir s'approcher de toi, l’œil mauvais, mais tu n'as pas un regard pour le félin qui file se poster prêt de toi. Il n'y a que lui, et la peau qui s'offre à tes yeux, sa peau que tu rêves de goûter, de toucher, de sentir. Beau. Beaucoup trop beau. Le vêtement tombe il se rapproche et tu crois pouvoir deviner sa chaleur sans même qu'elle ne t'effleure. Dix jours. Dix jours à brûler dans les flammes d'un souvenir trop vivace. Dix jours de torture et d'agonie assise devant un téléphone qui sonne. Il s'approche plus prêt et tu sens ton cœur se serrer. « Je vais prendre une douche. Tu permets ? » Zorba crache et montre les crocs, furieux. et ton frère s'éloigne. L'animal fait de même dans le coin opposé de la pièce, disparaissant par une porte laissée ouverte. Tu regardes l'homme disparaître dans les escaliers. Son dos nu qui t'appelle. Tu t'allumes une cigarette, nerveuse. Jouer avec ses nerfs est amusant, mais lorsque ceux sont les tiens qui sont mis à mal par ses provocations la situation est nettement moins plaisante. Tu fais rouler le verre entre tes doigts. Tentant de mettre de l'ordre dans tes idées, mais c'est ton corps qui prend le contrôle sur ton esprit, ton corps qui décide de ce que tu veux. Et tu n'as aucun contrôle sur la chaleur qui t'envahis. Sur le désir, qui monte, qui enfle en toi de façon incontrôlable. Le verre encore plein explose contre le mur du séjour alors que tu peines à retenir un cri de frustration.
T'es déjà en train d'oublier Eris.
Déjà en train de rebâtir un empire par dessus sa putain de trahison mesquine.
T'es déjà, presque déjà, en train de le pardonner. Et ça te rends folle.
Cette clémence ridicule te rends folle.
Gloria rapplique pour nettoyer ton carnage.
Le liquide orange qui se répand partout et le cristal avec lequel elle se coupe le bout du doigt.
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MessageSujet: Re: deadly nightshade (alejandro)   deadly nightshade (alejandro) EmptyVen 3 Avr - 17:10

Le lion n'est rien sans sa lionne.
Tu n'étais plus toi, jusqu'à ce soir. Dix jours de torture silencieuse, sans réel but. Seulement celui de rassurer la reine. Ne pas accorder d'importance aux événements passés. Votre moment de faiblesse ultime. Ce jour où tu as goutté à la chaleur de ses reins. Tu ne t'en défera jamais. Le moment est ancré, accroché à tes entrailles, à ton cœur. Ton âme. Ta peau s'en rappelle, marquée au fer rouge par les griffes du fauve. Brûlures que tu ressens lorsque tes yeux se ferment. Absence douloureuse. Alors à quoi bon dormir si tu ne peux oublier ? Tu n'étais plus toi. Seulement un être esseulé, cherchant désespérément le morceau égaré. Pour le récupérer, le recoller maladroitement avant de le malmener à nouveau. Vous ne savez faire que ça. Votre vie n'est qu'une partie de ping pong interminable. Vous usez la balle jusqu'à ce qu'elle se brise. Vous usez vos vies, oubliant qu'elles sont étroitement liées. Ce n'est qu'un lorsqu'un des corps souffre que la partie se stoppe. Un instant. Pour réparer les dégâts, toujours aussi maladroitement. La volonté est là, mais les paroles ne savent plus. Les gestes ne suivent plus.
Tu montes les escaliers avec lenteur. Dans ton dos tu peux sentir le regard ardent de ta jumelle, et un fin sourire se dessine sur tes lèvres. La salle de bain dans laquelle tu te rends est immense, douche à l'italienne, miroir extravaguant et baignoire bien trop encombrante. Tes pieds nus foulent rapidement la faïence chauffée, tes vêtements tu les enlèves et les abandonnent dans un coin. Ta chemise finira à la laverie, ou à la poubelle. T'allumes les jets de la douche, attendant que la buée enveloppe la pièce d'une chaleur rassurante. Quand tu te glisses sous l'eau bouillante un soupir de soulagement t'échappe, tu restes quelques secondes immobile, visage en offrande. L'impression que tout tes malheurs glissent sur ta peau au même rythme que l'eau. Tu respires calmement.
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