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 party crasher (zach)

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MessageSujet: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyVen 31 Juil - 12:36

party crasher

ft. zach


« forgive me. »
Ce soir, Dash Dawson avait entraînement de football américain. Il allait bien passer deux heures à sentir ses muscles se déchirer à chacun de ses mouvements et pourtant, il était prêt. Bien déterminé à conquérir ce fameux terrain. C'est d'ailleurs ce qu'il fit. Deux heures de sport et pourtant, il ne se sentait pas fatigué. Il s'était bien amusé, ce sport, il l'adorait. Dash fila à la douche, comme tous les membres de l'équipe. Une fois qu'il eût éliminé toutes les conséquences du sport, il s'apprêtait à sortir lorsqu'une voix familière l'interpella. Liv, sa copine. Enfin, celle avec qui il sort sans pour autant ressentir quelque chose. « Qu'est-ce que tu fais ? Je pensais qu'on sortait ce soir. » « Ah merde, j'avais complètement oublié avec l'entraînement et tout. On peut remettre ça ? J'aimerais beaucoup passer une soirée calme, devant un film. Mon père n'est pas là, donc c'est l'occasion. » « Parfait. Je t'accompagne alors. » Bon, elle semblait décidée à le tenir en laisse. Parfait. Liv vint se pendre au cou de Dash et l'embrassa avant de récupérer ses affaires et de le suivre. Il répondit mollement à cette marque d'affection. Ils se dirigèrent vers la voiture du jeune homme puis montèrent dedans, direction la maison des Dawson. Musique mais aucune parole. Dash n'était pas d'humeur. Il aimait sa petite tranquillité. Aussi, il préférait largement ruminer dans son coin.

Après un petit bout de route, on voyait enfin la maison et ses lumières. Ses lumières drôlement vives d'ailleurs. C'était très inhabituel que tout soit allumé. Plus Dash s'avançait, plus il se questionnait sur ce qu'avait bien pu faire Devon. Ce n'était pas normal qu'il y ait autant de voitures, autant de lumière, autant de musique. Dash s'arrêta brusquement, ce qui surprit Liv. « Mais qu'est-ce que tu fais ?! » Dash ne répondit pas et s'extirpa de la voiture pour rejoindre la maison à pied, suivi de près par Liv. Il remonta l'allée, entouré d'un garçon qui vomissait dans leur poubelle extérieur. « Pas ici mec, dit-il de l'air le plus menaçant possible. » Il ne voulait pas que ces gens vomissent dans sa poubelle ou chez lui, qu'ils se cassent merde. Dash sentait déjà la colère monter en lui. Il arriva jusqu'à la porte, qu'il poussa pour observer le désastre. Des gens, des gens partout. Oh bien sûr, leur père était parti mais Dash aurait bien voulu savoir ce que Devon avait planifié. Il leva les yeux et vit une banderole accrochée entre les deux escaliers. « Cancer party bitches » Comment pouvait-elle rire de cette nouvelle ? L'estomac noué, Dash commença à chercher Devon.

« Est-ce que vous avez vu Devon ? Non, sûrs et certains ? Ok, merci les gars. » et il continua. « Hey Maddie, t'as vu Devon ? » « Dans le salon, il était temps que tu arrives, ça part en couille cette fête. » Liv tentait de suivre Dash, qui lui, l'avait totalement oubliée. Direction le salon. Devon se tenait sur une table, une bouteille à la main. Elle avait l'air ivre et l'était probablement. « Voici mon frère Dash, le héros des Dawson qui arrive enfin. Regardez le, il est pas content, la vilaine Devon a fait une fête. » « Devon, descends de cette table, la fête est finie. » « Elle sera finie quand je le dirai. Tu te préoccupes de moi maintenant ? Il faut que j'ai un cancer pour avoir ton attention ? » « Tu sais très bien que non, maintenant descends et vous, rentrez chez vous. » Dash s'avança pour attraper sa sœur et la coucher. Il était temps qu'elle dorme et qu'elle reprenne ses esprits. Les Cancer Party, ce n'était pas une bonne idée. Il la prit comme un sac à patates et remonta les escaliers qui étaient jonchés de trucs dégueus. Devon se débattait mais il la serrait bien fort.

Dash l'emmena dans la salle de bain et lui fit couler de l'eau bien froide sur le corps. « T'es réveillée maintenant ? Mais c'est quoi cette putain de fête Devon ? T'as perdu la tête ? » « J'ai tellement mal, balbutia t-elle. J'ai tellement mal, dit-elle, des larmes pleins les yeux. » « Je sais Devon, je sais. Ça va aller, je te le promets. On va survivre à ça. On est pas n'importe qui, hein ? » Dash finit par essuyer sa sœur et l'aida à enfiler des vêtements secs avant de la mettre au lit, un peu comme un père et sa fille. « Dors maintenant. » « Mais les autres et la maison ? Ça doit être le bordel. » « Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. » « Dash, appelle Zach, j'ai besoin de lui. » Il lui déposa un baiser sur le front avant de redescendre en bas pour voir Liv. « Tiens, des sous pour le taxi, tu ferais mieux de rentrer. » Elle sembla vexée mais partit quand même. Un problème de régler. Zach, Zach, où était-il ? Dash scrute la pièce pour finalement rencontrer les prunelles noisettes de Zach. « Ma sœur veut te voir, tu connais le chemin je suppose. » Un peu d'appréhension mais c'est fait. Dash dit à tout le monde de dégager et quand ils voient son air mauvais, les gens partent. Parfait. Dash constate l'état déplorable de la maison. Et merde. Il commence à ranger un peu. Les bouteilles, la bouffe éparpillée, les cadres mal rangés. Il est seul quand des pas se font entendre de l'escalier. Zach. Il se retourne. « Est-ce qu'elle dort ? Demande t-il. »

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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyVen 31 Juil - 12:44

Stop swaying when the moon is shaking thou
         
"A ce moment où j'écris, je rêve de grands espaces. Je rêve d'un champs, d'un lac isolé, d'une photo avec un animal. Je veux, j'ai besoin de me retrouver en face en face avec la nature. De me prendre une claque pour me remettre les idées en place. Je veux apercevoir l'infiniment grand et être l'infiniment petit. Je veux être en bas d'une montagne et avoir le courage de l'escalader. Je veux être émerveillée devant un paysage, stoppée par un coucher de soleil. Je veux retrouver les vraies bonnes choses de la vie. Le vrai bonheur simple. Les vraies valeurs. Je veux me retrouver moi-même. On a tout besoin de se ressourcer.
Grosse soirée à la maison ce soir. Tu viens ? Je fronce les sourcils quand je reçois le sms de ma meilleure amie. Une soirée, en plein milieu de semaine, je sais que son père est absent cette semaine mais je doute que l'idée soit grandiose. Malgré ça, je m’apprête, parce que je sais que faire changer la jeune femme d'avis quand elle a une idée en tête, c'est mission impossible. J'arrive aux alentours de 21h et la fête bat déjà son plein. Sur la devanture de la maison se dresse un affichage: Cancer Party. C'est quoi son délire ? Elle est vraiment chelou depuis qu'elle a apprit pour sa leucémie, à vrai dire, elle agit de façon complètement irresponsable, comme si elle n'avait plus gout à rien. Je le conçois même si je ne le comprendrais jamais. Après tout, vivre chaque journée avec un flingue sur la tempe et n'avoir absolument aucune idée du moment où la détente sera pressée, c'est terrifiant. Je secoue la tête et je ne me fais pas prier pour entrer à l'intérieur de la maison avant de commencer à chercher la jolie brune du regard. Je ne tarde d'ailleurs pas à suivre sa trace, accrochée au cou d'un type. "Zach, c'est toi ! Tu sais que je t'aime toi." Elle lâche le mec avec qui elle était pour se pendre au mien. Je l'entraine dehors avec moi dans un soupire. "Qu'est ce qui te prend Devon ?" Toute cette provocation, ce n'est pas elle, elle n'est pas comme ça. Je fronce les sourcils. "Fais pas ton rabat joie, fallait pas venir si t'es là pour faire chier !" Sa colère est palpable, je ne lui en veux même pas de me parler ainsi. Elle empeste l'alcool, son teint est blafard. Le mix de sa maladie avec la quantité d'alcool qu'elle a du ingurgité ne présage rien de bon. Une jeune femme passe sur le côté et se met alors à vomir en plein milieu du jardin. Et merde. Je lâche Devon du regard quelques secondes et elle en profite pour s’éclipser alors que je tiens les cheveux de cette pauvre fille. Elle reste là quelques minutes alors que je reste à ces côtés. Elle ferait mieux de rentrer chez elle. Son mec finit par sortir de la maison et m'assène un coup droit en pleine tête sans crier gare. Il est complètement dingue ce type, me lançant simplement: touche pas ma meuf ou je te buttes ! Ca a au moins le mérite d'être clair, ça m'apprendra à vouloir être sympa tiens. J'ai d'autres chats à fouetter et je ne m'attarde pas en explications. Je retourne à l'intérieur de la maison où je ne trouve plus ma meilleure amie. Où peut elle bien se cacher...

Essayant d'éviter trop de débordements, je tente de gérer au mieux tout ces alcooliques, il est pourtant très tôt pour que la soirée dégénère à ce point. C'est le regard sombre et magnétique de Dash que je croise à la place. "Ma sœur veut te voir, tu connais le chemin je suppose." c'est ce que l'on appelle être concis. Ceci dit, Devon a besoin de moi et ce n'est pas le moment le mieux choisi pour régler cette histoire de baiser avec lui et pour aborder ce sujet qui fâche. Entre temps, l'annonce de la leucémie de la belle nous a tous un peu anéanti. Vous imaginez si elle venait à mourir. Je ne sais pas si je m'en remettrai. Dans le fond, elle est celle que je vois le plus, celle que j'aime le plus, de façon fraternelle bien sur. La vie n'aurait pas la même saveur sans elle. Je grimpe à l'étage, évitant au passage quelques invités, des gens qu'elle ne connait ni d'Eve ni d'Adam au passage, elle a envoyé un mail à tout le lycée ou quoi ? Je pousse la porte de sa chambre et je la retrouve, allongée sur son lit. Elle ne dit rien, les larmes coulent sur son visage, je viens alors me positionner juste derrière elle, mes bras autour d'elle, la serrant tout contre moi pour la réconforter. Elle finit par s'endormir entre deux sanglots, l'alcool aidant sans doutes. Je l'embrasse sur le front et je fini alors par redescendre l'escalier où Dash m'interpelle: " Est-ce qu'elle dort ?" On peut jouer à ça, la politique de l'autruche, comme si rien n'était jamais arrivé entre nous, comme s'il ne m'avait pas offert le baiser le plus langoureux de toute mon existence. "oui, elle s'est endormi." Il a l'air mal en point. Je n'aurais pas pensé qu'il serait aussi touché par la maladie de sa soeur, après tout, ils s'étaient tellement éloignés ces dernières années mais je suis con d'avoir pensé comme ça, parce que même s'il s'évertue à le cacher, le coeur de Dash est plus fragile qu'il n'y parait. Il a déjà perdu sa mère, vous imaginez ? "T'as réussi a virer tout le monde ! Putain, elle a foutu un sacré bordel quand même !" Je hausse les épaules, ça semble évident non ? Les lieux sont vides mais je suis particulièrement maladroit et je cherche quoi dire, quoi faire. "je vais t'aider à ranger." fis je, une question rhétorique, parce que je ne prendrais pas non comme réponse. Je viens d'ailleurs vers lui, mon regard ancré dans le sien et je ramasse quelques gobelets par terre pour les fourrer dans le sac poubelle qu'il tient.
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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptySam 1 Aoû - 13:56

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ft. zach


« forgive me. »
Zach répond que Devon s'est endormie. Dash est soulagé. Il espère qu'elle va se reposer. Elle a vraiment des idées à la con mais au fond, il l'aime. Devon, c'est sa moitié. Celle qui le complète bien qu'aujourd'hui, ce ne soit plus si évident. Parfois, Dash se demande ce qui leur est arrivé. Pourquoi en sont-ils venus à vivre comme de parfaits étrangers ? « T'as réussi a virer tout le monde ! Putain, elle a foutu un sacré bordel quand même ! » Zach n'a pas tort. Devon, championne du bordel. La maison est dans un sale état. Cette phrase ressemble à un genre de compliment. Dash ne rougira certainement pas. Il se contentera d'acquiescer la partie sur le bordel infini qui règne chez les Dawson. A vrai dire, c'était évident qu'il avait réussi à faire partir tout le monde vu qu'ils n'étaient que tous les deux, encore une fois. Avant, lorsqu'ils étaient petits, ce n'était pas gênant. Il n'y avait pas cette tension visuelle, ce scrutage inconscient de l'autre. Tout était tellement plus simple. Maintenant, il y a des regards qui ne trompent pas et pourtant, le silence fait rage. On peut entendre la chaîne hifi qui au loin, fait des siennes, mais rien d'autre. La maison est vide. Dash ne sait pas trop quoi répondre lorsque Zach lui dit qu'il va l'aider à ranger. Ce n'est même pas une question, c'est une affirmation. D'ordinaire, Dash lui aurait dit qu'il pouvait le faire tout seul, comme un grand. Mais là, il n'a le courage, ni l'envie de le faire partir. En plus, il va réellement avoir besoin de lui. Ici, c'est grand et il n'arrivera jamais à tout ranger tout seul. Du moins, pas en un temps record.

C'est son regard planté dans celui de Dash que Zachary s'avance pour fourrer un gobelet dans le sac poubelle qui trône dans les mains du Dawson. Dash est décontenancé par se rapprochement soudain. Ses yeux, ceux de Zach le perturbent tellement. Il aimerait pouvoir détourner le regard et pourtant, il y a quelque chose qui le retient. Leur distance physique a diminuée. Ils sont plus proches. Les centimètres sont moins nombreux. « Pourquoi tu fais tout ça ? Demande Dash. Je suis un vrai con avec toi et tu m'aides à ranger la maison ? » c'est sorti tout seul. Un pur extrait du flot de pensées qui coule dans la tête de Dash. Le jeune Dawson reprend ses distances et se met à ramasser d'autres gobelets et déchets divers. S'il ne s'éloigne pas, il va faire une bêtise. Il le sait. Il en est même certain, un peu comme un voyant. C'est comme si les circonstances étaient idéales. Ils sont tous les deux, il n'y a personne d'autre. Seulement Devon et elle dort. C'est comme s'ils étaient dans un monde à part où cette foutue tension revient. C'est bien parce que Zach et Dash sont dans cette même pièce qu'elle revient. Encore et encore. Ça en devient presque inévitable. Quand Zach est là, tout ce que Dash essaie de cacher réapparaît à la surface. Ses désirs pour les garçons, son désir pour ce garçon. Il a beau se mentir, on le sent dans l'air qu'entre deux, c'est pas la guerre.

Dash continue à monopoliser la parole. « On commence par quelle pièce ? » Oui, c'est une question bateau qui peut porter à confusion. S'il connaissait les désirs enfouis de Dash, Zach n'en reviendrait pas. Quoiqu'au final, il le sache déjà vu ce qu'il s'est passé il y a quelques temps. Et oui, Dash l'a embrassé. Non, ce n'était pas un baiser chaste. Il avait des langues en pleine danse, c'était passionné, tout simplement. Le premier. Leur premier baiser et celui qui doit rester le seul.

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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptySam 1 Aoû - 15:09

Stop swaying when the moon is shaking thou
"A ce moment où j'écris, je rêve de grands espaces. Je rêve d'un champs, d'un lac isolé, d'une photo avec un animal. Je veux, j'ai besoin de me retrouver en face en face avec la nature. De me prendre une claque pour me remettre les idées en place. Je veux apercevoir l'infiniment grand et être l'infiniment petit. Je veux être en bas d'une montagne et avoir le courage de l'escalader. Je veux être émerveillée devant un paysage, stoppée par un coucher de soleil. Je veux retrouver les vraies bonnes choses de la vie. Le vrai bonheur simple. Les vraies valeurs. Je veux me retrouver moi-même. On a tout besoin de se ressourcer.
Je n'en reviens pas alors que mon regard se pose sur la pièce et le bordel ambiant, elle a fait fort sur ce coup là. Il me semble que c'est la première fois que je la vois aussi mal en point. En général, elle est plutôt du genre à aider ceux qui prennent des cuites, elle est pas l'investigatrice de son propre malheur. Ceci dit, elle a de quoi, c'est comme si le destin s'acharnait sur cette famille. Mon regard se pose alors sur Dash, il a l'air du garçon le plus seul du monde, ma tête me crie de m'enfuir à toutes jambes avant d'en arriver à faire un truc que je regretterais mais mon cœur lui, rêve de rester à ses côtés pour lui faire retrouver le sourire et égoïstement, pour passer un peu de temps avec lui. "Pourquoi tu fais tout ça ? Demande Dash. Je suis un vrai con avec toi et tu m'aides à ranger la maison ?" Mon regard se lève vers le sien et s'y accroche comme à une bouée de sauvetage. C'est vrai qu'il agit comme un sale con avec moi, quand il me parle, c'est pour m'insulter le plus souvent, pour se faire mousser auprès de ses potes, tous plus homophobes les uns que les autres. "qui te dit que je le fais pour toi ?" fis je simplement, un sourire sur les lèvres. C'est une plaisanterie, je ne sais pas s'il arrivera à la saisir au vol. Au pire tant pis, notre relation est une succession de malentendus de toutes façons. Mon regard toujours planté dans le sien, il fait mine de ramasser une bouteille pour ne pas le soutenir. Un vrai mystère, je le connaissais pourtant bien, à l'époque, j'aurais pu deviner ce qui se tramait dans sa tête rien qu'en le regardant. Aujourd'hui, je ne suis plus sur de rien. Ce soir, il est différent, comme si voir sa jeune soeur dans un si mauvais état l'avait rendu vulnérable. "et puis, si je te file pas un coup de main, t'en as pour la nuit." Il s'est éloigné à nouveau. J'attrape mon propre sac poubelle que j'ouvre à la volée et je reste dans mon coin de la maison. C'est ce qu'il veut non ? Je ne remarque qu'à cet instant que ma lèvre saigne un peu. Trois fois rien et ce n'est même pas douloureux. Surement ce crétin de tout à l'heure qui croyait que je voulais lui piquer sa copine... Si seulement il savait ce qui se tramait dans mon cœur, il serait bien surpris.

Alors que je continue ma petite affaire, Dash m'interpelle: "On commence par quelle pièce ?" La tension électrique est palpable dans l'air et sa question laisse un grand sourire se dessiner sur mes lèvres. Je te prend où tu veux et quand tu veux tu sais... Bien sur que je ne vais pas répondre ça, bien que ce serait déplacé et il m'enverrait chier en plus, c'est une certitude. Pourtant, je remarque ces regards, ces attentions, il me bouffe des yeux, je ne rêve pas, lui aussi il me désire non ? Et ce baiser la dernière fois, il n'aurait pas pu m'embrasser de cette façon s'il ne ressentait pas le flot d'émotion qui me prend à la gorge quand mes pensées sont tournées vers lui. "On a qu'à commencer par le salon et la salle à manger non ?" Je secoue les épaules et ajoute: "C'est là que le plus gros des dégâts se trouve..." Je souris en repensant à cette fille qui a retapisser le jardin, il sera aussi nécessaire de passer un coup d'eau dehors. Je remarque alors que les mains de Dash tremblent légèrement, le contre coup de cette soirée un peu hors norme. De cette putain de nouvelle. C'est terrible, moi même, je considère la belle comme ma propre soeur et la simple idée qu'elle puisse ne plus être dans ma vie me terrifie. On a besoin l'un de l'autre, dans le fond, on est un couple sans que l'on couche ensemble, d'ailleurs, j'ai toujours supposé que si j'avais été hétéro, je me serais tourné vers elle. "Ca va ?" Bien sur que non il ne va pas bien et c'est légitime mais je ne trouve rien de mieux à lui dire. Je suis vraiment nul sur ce coup là, j'aimerais le réconforter mais ce n'est sans doutes pas de mes bras dont il a besoin, mais plutôt de ceux de sa copine non ? Et la dernière fois, quand il m'a embrassé, il était sincère ? Il en avait l'air putain mais vu qu'il ne m'a pas adresser la parole depuis, je ne sais pas trop quoi en penser à vrai dire. Et si c'était juste un paris débile où un truc du genre ? Cette situation me rend complètement dingue, je ne sais pas quoi en faire, je suis perdu quand à mes sentiments -ou plutôt aux siens, les miens sont clairs, il n'y a que lui et il n'y a toujours eu que lui-.
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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptySam 1 Aoû - 19:04

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« forgive me. »
Le salon. Ils commencent par le salon. Cette pièce, d'ordinaire si calme et bien rangée semble venir d'une autre galaxie. On dirait le décor de projet x en version réelle et ça, c'est vraiment la merde. Un putain de bordel fini. Ils s'avancent dans la pièce mais leur regard ne s'interrompt pas. Ça en est presque magique. Si Dash ne connaissait pas la maison par cœur, il aurait fini la tête dans le premier mur croisant son chemin. Mais heureusement, il est un des maîtres du lieu. Peut-être le seul vu que son père est aux abonnés absents la plupart du temps.

La conversation reste banale lorsque cette fameuse question arrive. « ça va ? » Que dire. D'ordinaire, on se sent forcé de dire oui pour éviter une discussion pleine de sens et bien trop longue. On dit oui parce que parler, c'est trop difficile et pourtant, ça soulage. Là, Dash, il n'a pas envie de dire oui. Peut-être parce qu'il n'en a pas la force. Comment il peut aller bien lorsqu'il sait qu'elle pourrait le quitter demain ou dans une semaine ? Qu'il pourrait ne plus jamais revoir son beau sourire, si semblable au sien. Le pire dans tout ça, c'est qu'avant d'apprendre cette nouvelle, il n'aurait pas su comment lui dire toutes ces choses à Devon. Elle et lui, ça fait longtemps qu'ils ont pris des routes divergentes. Ils se sont éloignés, surtout depuis que Maman est partie. Isabella Capriani, leur mère, cette si belle femme qui est morte malheureuse. Dash, il n'a jamais pleuré sa mort. Jamais une larme en public. Sa douleur, il l'a gardée pour lui. Lui et lui seul. C'est un truc personnel. Devon, il n'a jamais su trouver les mots justes avec elle. Tout est toujours maladroit. Et pourtant, à travers leur absence de relation, ils se manquent. Elle lui manque. Devon, elle peut pas partir. Impossible. Elle est trop jeune. Elle a la vie devant elle, c'est injuste. Elle n'a pas mérité ça. Si quelqu'un devait partir, ce serait lui. Lui, il devrait parce que depuis ce putain d'enterrement, il se comporte comme un con. Avec Devon, avec Zach. Avec ceux qu'il aime quoi.

« Pas vraiment non. Et le pire, c'est qu'il n'y a rien que je puisse faire. Elle est condamnée et moi, je dois la regarder mourir...J'ai tellement besoin d'elle...Après ma mère, Devon maintenant. Mais qu'est-ce que j'ai fait putain. » Et il finit par se taire, tentant de reprendre le peu de contrôle qui lui reste. Mais c'est plus fort que lui. Il a envie de tout balancer à Zach. Ça fait du bien de lui parler. De toute déballer, de se laisser aller. Dash, il ne voit personne d'autre à qui dire ces choses-là. Avec Liv, c'est pas pareil. Elle a beau parler, il n'écoute pas, il entend simplement. Ce que Zach lui dit, il l'écoute parce qu'au fond, il en a quelque chose à faire. Tous les mots qui sortent de sa jolie bouche, ils importent à Dash Dawson. Parce que cette bouche, c'est la seule qu'il veut embrasser, bien qu'il se refuse encore à le croire. D'ailleurs, à ce moment là, il en a très envie.

Sans même s'en rendre compte, Dash s'est rapproché de Zach. Un peu comme un truc incontrôlable. « Pourquoi je merde toujours avec les gens que j'aime. Il y a eu Devon...toi. Je suis désolé à propos de la dernière fois. Ça n'arrivera plus. Je ne sais pas ce qui m'a pris. » Dash a beau dire que ça n'arrivera plus, il sait très bien que c'est faux. C'est dingue à quel point il se contredit. D'ailleurs, il ne lui faut pas plus de deux secondes pour ce fait. Il s'avance dangereusement de Zach. Il est tellement proche de lui qu'il a atteint un point critique. Un peu comme s'il s'apprêtait à se jeter d'une falaise. Sauf que là, il a les pieds sur terre. Dash est tellement proche de lui qu'il peut sentir leurs souffles s'entremêler. Sa respiration est lente et chaude. C'est plaisant. Dash sent son cœur battre un peu plus fort, un peu plus vite. « Je suis désolé, répète t-il en posant une main sur la joue de Zach. Je suis désolé...» Les battements de son cœur s'intensifient. Il va craquer, il le sait. And then it happens. Tout doucement, il vient coller ses lèvres sur la joue de l'autre. Tout doucement encore, il les déplace pour qu'elles viennent rencontrer leurs cousines. Sa bouche a glissé sur celle de Zachary, encore une fois. Dash ne va pas s'arrêter là. Il l'embrasse désormais. Ça fait tellement du bien d'être proche de lui, de le toucher, de l'embrasser. Dash ne sait pas si les choses qu'il ressent, là, maintenant, sont réciproques mais le baiser ne s'interrompt pas. Peut-être que Zach en a envie aussi...


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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptySam 1 Aoû - 21:58

Stop swaying when the moon is shaking thou
         
"A ce moment où j'écris, je rêve de grands espaces. Je rêve d'un champs, d'un lac isolé, d'une photo avec un animal. Je veux, j'ai besoin de me retrouver en face en face avec la nature. De me prendre une claque pour me remettre les idées en place. Je veux apercevoir l'infiniment grand et être l'infiniment petit. Je veux être en bas d'une montagne et avoir le courage de l'escalader. Je veux être émerveillée devant un paysage, stoppée par un coucher de soleil. Je veux retrouver les vraies bonnes choses de la vie. Le vrai bonheur simple. Les vraies valeurs. Je veux me retrouver moi-même. On a tout besoin de se ressourcer.
A sa putain de façon de me bouffer des yeux, j'ai envie de me jeter sur lui et de lui ouvrir les yeux. Lui et moi, c'est indéniable, ça finira forcément par arriver. Ceci dit, je ne lis pas que du désir dans ses yeux verts, la tristesse, la peur, l’incompréhension. Alors je me risque à lui demander comment il va. Sans doutes me répondra t-il que tout va bien, c'est ce que tout le monde fait dans le fond: mentir et prétendre. "Pas vraiment non. Et le pire, c'est qu'il n'y a rien que je puisse faire. Elle est condamnée et moi, je dois la regarder mourir...J'ai tellement besoin d'elle...Après ma mère, Devon maintenant. Mais qu'est-ce que j'ai fait putain." Sa vision des choses est bien cynique, la regarder mourir, ce n'est pas nécessairement de cette façon que les choses se termineront. La mort marquait la fin de tout. Il n'y avait rien d'autre, pas d'après, juste le vide, le néant total et absolue. Je lui en voudrais presque d'être aussi défaitiste sur ce coup là. "Elle ne va pas mourir." lâchais je simplement, presque froidement, le cœur plein de convictions. Elle ne peut pas mourir. J'aurais presque envie de dire qu'elle n'a pas le droit. Non, je me refuse à y penser, la vie sans elle me plongerait dans un long tunnel de tristesse et de lassitude. On ne va pas la perdre, on ne pourrait pas y arriver sans elle je crois. "Elle peut pas." fis je dans un murmure, comme à moi même. Depuis que l'on a apprit pour sa maladie, j'essaie de rester la même, de ne pas agir différemment, avec pitié ou trop de compassion, parce que je sais qu'elle ne supporterais pas mais c'est plus fort que moi, j'ai tendance à la surprotéger, un peu comme son frère le ferait finalement. "Pourquoi je merde toujours avec les gens que j'aime. Il y a eu Devon...toi. Je suis désolé à propos de la dernière fois. Ça n'arrivera plus. Je ne sais pas ce qui m'a pris." Il s'est rapproché de moi, il se livre, j'ai le sentiment de retrouver l'ancien Dash, celui qui est terré au fond de ce corps et que je croyais avoir définitivement perdu. Pourtant, je m'y accrochais comme à une bouée de sauvetage. Surpris, j'écarquille les yeux.  "Euh... je... c'est rien." baragouinai je, sans vraiment trouver mes mots, très maladroitement. Sérieusement Zach ? Tu peux pas faire mieux que ça ? J'avais pourtant besoin de réponses, besoin de comprendre... Je suis complètement désorienté alors que la distance entre nos deux corps s'est largement réduite. Je tiens toujours le sac poubelle dans ma main mais ça doit bien faire une minute que je n'ai rien ramasser au sol. A vrai dire, mon regards n'a pas quitté les pupilles de celui qui me fait tant d'effet.

Ce soudain rapprochement me laisse tremblant, nos souffles s'entremêlent, nos regards ne se quitte plus, la suite reste incertaine même si j'ai quelques doutes sur l'issue. Mon coeur lui, est prêt à exploser. Je sais que c'est sans doutes la colère et la peur qui parlent mais je ne veux pas m'en soucier, il est là, prêt de moi et une vague de chaleur envahie mon être tout entier. Je me sens bien, à ma place. Je frissonne sous l'effet de la surprise. "Je suis désolé." répète t-il a deux reprises en posant une main fraiche sur ma joue. Mon muscle cardiaque s'emballe, réveillant ainsi toute l'étendu des sentiments que j'ai à son égard. Je cherche à dire quelque chose, mais, le souffle court et la respiration saccadée, j'y renonce. Ces à cet instant que ces lèvres viennent rejoindre ma joue avec la lenteur d'une caresse et ne tardent pas à venir se collés contre les miennes dans une morsure. Bordel de merde, il me fait un tel effet, je ne saurais me l'expliquer, dans le fond, je n'ai toujours aimé que lui, j'ai toujours nourri ces sentiments à son égard et s'il n'avait pas viré 'gros con', je lui aurais sans doutes confier quelques années plus tôt mais la simple idée qu'il puisse ressentir la même chose ne m'avait jamais effleuré avant ces dernières semaines. Avant ce premier baiser. Il avait l'air tellement... Hétéro. La surprise passée, je me redresse et passe une main dans son cou, en l’attirant un peu plus à moi. Il gémit un peu quand j’ouvre la bouche. Il y glisse sa langue et la vibration m’enflamme immédiatement. Je recule une seconde, pour reprendre mon souffle. Ses yeux, grands ouverts et clairs, se plissent dans un sourire quand ils rencontrent les miens. Je n’ai jamais regardé quelqu’un dans les yeux de si près, en étant caressé comme ça. Quelque chose chez lui me fait dire que c’est la meilleure décision que j’aie jamais prise. Pas sur qu'il assumera derrière mais je préfère me laisser au possible éphémère de la situation plutôt que de poser trop de questions.  "Si tu savais depuis quand je rêve de ça..." fis je dans un murmure à son attention. J'en ai peut être trop dit cependant, il se pourrait que le jeune homme panique complètement et finisse par fuir. Je prie pour que ce ne soit pas le cas, je m'en voudrais tellement. Alors sans trop lui laisser le temps de réfléchir à mes mots, je viens à nouveau rejoindre ses lèvres, alliant douceur et brutalité dans chacun de mes gestes. L'une de mes mains vient se plantée contre sa hanche.
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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyDim 2 Aoû - 0:19

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« forgive me. »
Dash ne se contrôle plus. Ses lèvres sur les siennes, leurs corps l'un contre l'autre. Il se refuse à ça et pourtant, c'est lui. C'est lui qui aime ce qu'il est en train de se passer, qui se prend à ce petit jeu. Avec Liv, il n'y a pas ce désir inassouvi qui le rendrait taré, non. Elle, c'est pas pareil. Y'a pas cette connection, ce truc passionnel, charnel et totalement insensé. Non, c'est pas possible de ressentir ça avec elle. Et pourtant Dash, il se force. Il essaie d'aimer le goût de son gloss, de ses cheveux blonds aussi doux qu'une caresse, de son visage poupin. Mais rien, quand ils font l'amour, il n'y a pas d'amour chez lui. Qu'un instinct animal. Mais avec Zach, c'est pas pareil. Pas besoin de se forcer, de prétendre. C'est logique, comme si c'était écrit dans un putain de livre de maths. C'est scientifique, c'est facile, c'est la chimie, l'alchimie.

Zach passe une main dans son cou et celle-ci l'attire un peu plus vers lui. Puis il finit par s'ouvrir totalement à Dash et là, ça repart de plus belle. Mais pendant un instant, ils s'arrêtent, ils fixent, se toisent du regard comme pour se souvenir de cette image. Puis Zach, il parle, il dit quelque chose qui rend Dash légèrement inconfortable et puis il oublie à nouveau quand leurs lèvres se retrouvent. Mémoire de poisson rouge. Et puis une main audacieuse vient s'écraser sur la hanche de Dash. Il ne résiste pas, il l'accepte. Dash entraîne son partenaire contre un mur sur lequel il le plaque. Il se décolle de ses lèvres pour venir poser sa bouche sur son cou et lui prodiguer mille baisers. Puis il revient sur sa bouche et la situation se renverse. Maintenant, c'est lui est collé au mur. Le contact ne se rompt presque pas. Dash déboutonne la chemise trop encombrante de Zach. Il commence par faire sauter un, puis deux, puis trois boutons jusqu'à finalement le lui enlever. Mais y'a un hic. Une voix se fait entendre dans le hall de la maison. Dash se crispe. Il se dégage de son partenaire et lui dit de rester là. Il se demande qui ça peut bien être car d'ici, impossible de voir ou d'être vu.

« Madame Carpenter ? Mais qu'est-ce que vous faîtes là et comment êtes-vous entrée ? Demande t-il, tout débraillé, les cheveux en bataille, sa boucle de ceinture défaite. »
« Oh, je vous dérange à ce que je vois. Je voulais vous dire que vous avez bien fait d'arrêter cette fête car j'étais à deux doigts d'appeler la police. Vous êtes prévenus, si vous ne modérez pas vos débordements, ce sera consigné dans un rapport ou notifié à votre père. »
« Si vous le dîtes. Maintenant excusez-moi mais il est tard et vous êtes sur une propriété privée. »

Et Dash la sortit de chez lui avec délicatesse avant de refermer la porte et de mettre l'alarme. Cette vieille pie n'avait aucun scrupule à entrer chez les gens pour les menacer. Cet incident eut un effet choc sur Dash qui se rendit compte que non, il ne pouvait pas se laisser aller comme ça avec Zach. Elle aurait pu s'incruster dans le salon et les voir. Qu'aurait-il dit ? D'ailleurs, elle soupçonnait quelque chose, c'est certain. Dash revint vers Zach et ne réussit à lui dire qu'une chose : « On ferait peut-être mieux de ranger maintenant sinon on n'aura jamais fini. » Et ils rangèrent pour sûr. L'ambiance n'était plus enivrée de désir ou d'autre chose, juste du silence et un éloignement nécessaire à Dash pour ne pas craquer. C'était difficile mais il ne pouvait s'offrir à lui à chaque fois. Il devait reprendre le contrôle. Redevenir cette caricature d'hétéro. Oh, ils échangèrent quelques banalités mais les vraies questions, elles, restèrent sans réponse. Trois heures plus tard, ils achevèrent leur dur labeur. La maison semblait parfaite, comme si personne ne l'avait jamais habitée. Les dégâts de la fête avaient disparus, ils paraissaient éphémères à cet instant. Il était désormais deux heures du matin et Dash ne se voyait pas renvoyer Zach chez lui.

« Tu ne vas pas rentrer chez toi, il est un peu tard, enfin tôt. Suis-moi. » Dash allait l'emmener dans sa chambre pour qu'il y dorme, comme lorsqu'ils étaient petits. « Je te laisse mon lit, je vais prendre le canapé. » Ils seraient dans la même pièce mais pas dans le même lit. Sinon Dieu sait ce qu'il pourrait se passer. Hormones, hormones. Dash se pose sur le canapé et laisse Zach dans l'incompréhension, comme toujours. Ils finissent par éteindre la lumière. Le problème, c'est que le canapé est plutôt froid et Dash en boxer, il a pas très chaud. En plus, c'est pas tellement confortable. Du coup, il ne voit qu'une solution, se faire du mal en posant la question : « Est-ce que je peux dormir avec toi ? » Il ne sait pas si Zach dort ou se pose des questions, tout ce qu'il sait, c'est qu'il a envie de son lit mais aussi de celui qui est dedans. Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder mon petit.


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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyLun 3 Aoû - 15:58

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"A ce moment où j'écris, je rêve de grands espaces. Je rêve d'un champs, d'un lac isolé, d'une photo avec un animal. Je veux, j'ai besoin de me retrouver en face en face avec la nature. De me prendre une claque pour me remettre les idées en place. Je veux apercevoir l'infiniment grand et être l'infiniment petit. Je veux être en bas d'une montagne et avoir le courage de l'escalader. Je veux être émerveillée devant un paysage, stoppée par un coucher de soleil. Je veux retrouver les vraies bonnes choses de la vie. Le vrai bonheur simple. Les vraies valeurs. Je veux me retrouver moi-même. On a tout besoin de se ressourcer.
Bordel, il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes, dire qu'elles m'avaient manqué serait trop peu. Puis tout s'enchaine à une vitesse folle, il me plaque contre le mur froid du salon et mon corps lui répond tout aussi fougueusement. Je prend les choses en main, me plaçant avant dans l'ancienne position de mon amant. Prononçant quelques mots qui auraient pu tout gâcher mais il ne les a même pas entendu ou en tout cas, c'est tout comme. Ma chemise s'écrase au sol en une fraction de seconde alors que nos lèvres ne se quittent plus d'une semelle. Mon cœur t à tout rompre dans ma poitrine quand une voix lointaine nous interrompt. Fait chier. Déjà, il s'extirpe et m'ordonne de ne pas bouger d'un poil...Il ne faut pas être devin pour comprendre sa demande, il ne veut surtout pas que la personne qui vient d'entrer nous voit ensemble. Pas très glorieux pour moi. Il a honte et ça, c'est un détail contre lequel je suis impuissant. Il ne met pas longtemps pour pointer à nouveau le bout de son nez, l'allure plus froide, les yeux moins enflammés. "On ferait peut-être mieux de ranger maintenant sinon on n'aura jamais fini." annonce t-il solennellement. Je ne peux masquer une certaine déception quand il prononce ces mots mais qu'est ce que je peux bien y faire de toutes façons. Je ne suis qu'un pantin entre ses mains expertes. Alors je me tais, je baisse la tête pour récupérer ma chemise et je l'enfile sans rechigner. La fête est finie. Je me frotte le visage. J'ai envie de tout lui balancer, de lui dire que c'est qu'un gros con, qu'il peut pas jouer comme ça avec moi, que mes sentiments comptes mais dans le fond, j'ai trop peur de le perdre pour dire quoi que ce soit. Alors je ferme ma gueule. Pathétique tiens. Mon visage se crispe alors que je récupère le sac poubelle au sol pour recommencer à ranger la baraque. L'ambiance est lourde, maladroite et même si quelques banalités sont échangés, il est clair que quelque chose s'est brisé. Trois heures, trois longues heures pour dégrossir le rangement, parce que oui, il restera sans doutes un autre coup de serpillère à passer ou encore quelques cadavres de bières que l'on aurait pu louper. Je suis épuisé par tout ça. A vrai dire, toute cette soirée s'est avéré riche en émotions. Je ferme le sac poubelle que je tiens dans la main et je le dépose avec les autres, plutôt satisfait du travail accompli durant ces dernières heures.

"Tu ne vas pas rentrer chez toi, il est un peu tard, enfin tôt. Suis-moi. " Je fronce les sourcils, j'habite à trois minutes à pieds et encore, si je traine la patte. Ceci dit, l'idée de le suivre me plait. Ce type n'arrête pas de souffler le chaud et le froid, il est complètement instable et moi, j'en suis complètement dingue. Il pourrait me faire faire à peu près n'importe quoi... Il m'attire alors jusqu'à sa chambre. J'entre timidement dans sa chambre alors qu'une lueur d'espoir m'envahis. Et s'il voulait reprendre là où on s'était arrêté quelques heures plus tôt ? "Je te laisse mon lit, je vais prendre le canapé." Ou pas. Il se rend même pas compte de la torture pour moi je crois. Il n'a pas conscience de ce qu'il provoque chez moi. J'observe son corps se dénuder à la dérobée. Il manquerait plus qu'il me voit le mater et qu'il me demande de rentrer chez moi. Ou est ce que ça lui plairait ? Putain j'en sais rien, je suis complètement paumé avec lui, je sais pas comment me comporter. D'ailleurs, je me rend compte que je n'ai pas dit grand chose depuis un bout de temps. Je finis par retirer ma chemise et mon pantalon aussi, sans trop de gêne, j'ai jamais été trop pudique de toutes façons, avant de m'installer au creux de ses draps, m'enivrant de son odeur discrètement. La lumière s'éteint dans une ambiance lourde, pas sur que j'arrive à cumuler les heures de sommeil avec l'homme de mes rêves installé à quelques mètres de là. "Est-ce que je peux dormir avec toi ?" Dormir hein ? Est il conscient que s'il me rejoint dans ce lit, c'est le point de non retour, on ne dormira pas. Ma respiration se saccade à une vitesse folle alors que je répond, la voix mal assurée: "ouais. Je... Ouais, viens." Ce n'est pas très sage de le laisser continuer dans cette voix, aimer ce mec, c'est comme foncer dans un mur et continuer d’accélérer. Une part de moi sait que demain, au réveil, il niera en bloc que cette soirée a eu lieu et pourtant, je rêve de continuer dan cette voix. Je me décale sur la droite, histoire de lui laisser de la place dans le lit regardant le plafond. La tension, l’électricité revient comme une claque en pleine gueule: vive et inattendue. J'avale difficilement ma salive, son corps est si proche du mien que je peux en percevoir la chaleur, je peux presque sentir sa jambe contre la mienne. Pour ne rien gâcher, il sent divinement bon. Quelques minutes passent sans qu'aucun de nous n'ose bouger le petit doigt. Alors je finis par me lever, la tension est trop intense, je ne la supporte plus. J'ai trop peur d'un rejet si jamais je m'offre à lui, j'ai trop peur parce que je ne le comprend pas, je ne sais pas ce qu'il ressent et c'est complètement déroutant. Je sors de sa chambre pour rejoindre la salle de bain, histoire de me mouiller un peu le visage. Reprendre mes esprits, faire le point sur cette soirée. A me regarder dans le miroir, je me fustige moi même: retournes là dedans et prend le, tout simplement ! Si c'était aussi simple. Si seulement...
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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyLun 3 Aoû - 20:55

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« forgive me. »
Dash a fait sa demande, pas en mariage, rassurez-vous. Zach accepte, quoiqu'il semble être surpris. C'est vrai qu'il a de quoi être décontenancé. Dash, il lui en fait voir de toutes les couleurs. Un coup c'est blanc, l'autre c'est noir, jamais de gris, on ne fait pas dans la nuance. Dash se lève et quitte le canapé qui est plus inconfortable qu'il n'y paraît. Il s'approche de son lit et rejoint l'espace laissé par Zach. C'est encore chaud, imprimé par son corps. Dash se couche à côté de lui un peu fébrile. Ce n'est pas la première fois qu'ils dorment ensemble, c'est juste la première où c'est gênant. Dash se crispe un peu sous les draps. Il se sent si vulnérable dans son petit boxer, torse-nu à côté de Zach. Mais il est de bonne volonté. Il réussira à lui résister, ou presque. C'est l'intention qui compte dans ce petit jeu. Dash ferme les yeux pour noyer toutes les pensées qui envahissent son cerveau. Mais le grincement du lit lui fait les rouvrir. Zach s'est levé. Dash le regarde sortir de sa chambre mais ne comprend pas. Il reste là quelques instants, le temps de trouver quoi faire. Vu qu'il prend toujours des décisions discutables, celle-ci n'échappera pas à la règle. Dash se lève. Ses pieds quittent la chaleur du lit pour la froideur du sol.

Dash se poste au niveau de la porte et regarde de gauche à droite avant de voir de la lumière. Celle-ci provient de la salle de bain. Dash suit la ligne droite tracée par le couloir et rejoint la pièce. Il pousse tout doucement la porte qui s'ouvre sur Zach. Il est là, torse nu, vêtu d'un simple boxer, tout comme Dash. Il observe son reflet dans le miroir. Dash entre dans la pièce afin qu'il s'aperçoive de sa présence. Il referme soigneusement la porte. « Est-ce que tu vas bien ? » D'ordinaire, il ne se préoccupe pas des autres mais là, si. Pourquoi ? Il ne se pose pas la question. Dash pose une main dite amicale dans le dos de Zach. Sa peau est douce mais froide, comme l'air qui berce la pièce. Ses doigts caressent lentement cette peau qui n'est pas sienne. Il essaie de l'aider à sa manière. Dash, les mots, parfois ils ne lui viennent pas. Ils compliquent plus qu'ils n'arrangent les situations. Alors il agit. Sauf que là, il n'arrive pas à tenir sa langue. « Est-ce que c'est moi ? C'est ma faute ? » Il joue à un jeu dangereux. Dash s'approche un peu plus. Il a l'art et la manière de se mettre dans la merde. C'est comme un don maléfique, un sortilège dont lui seul a le secret. Sa main reste passe du dos à l'épaule de Zach. « Si oui, je suis désolé. Crois-moi. » Dash n'est plus qu'à quelques centimètres du Griffin, toujours face au miroir. Il s'est avancé derrière lui jusqu'à lui laisser un souffle chaud dans le cou. Dash Dawson se presse maintenant contre lui. Son torse est contre le dos de Zach, qui ne doit pas comprendre cette attitude si lunatique. Les mains volages de Dash passent des épaules aux bras, des bras au torse. Dash a les bras autour de la taille de Zachary. Il l'enlace et vient poser sa tête sur son épaule. « Je ne le fais pas exprès tu sais, je t'apprécie. »

Dash contemple leurs reflets dans le miroir. Il ne sait même pas pourquoi il le serre ainsi. Peut-être qu'il n'a pas envie qu'il s'en aille ou s'éloigne de lui. Ça dure quelques instants dont Dash profite du mieux qu'il peut car ce ne sera pas éternel. Pris dans un élan de désir et d'excitation, sa main la plus audacieuse descend doucement le ventre de Zach. Cette main est folle à lier. Elle ne sait pas dans quoi elle s'aventure et pourtant, elle continue sa course au ralenti. Elle va bas, toujours plus bas jusqu'à se stopper avant la falaise. Le précipice qui change les choses. Dash y va peut-être trop fort ou alors ce sont ses mains qui ont pris le contrôle. La main la plus dangereuse a fait son choix. Elle lève le boxer pour se frayer un passage au plus près de Zach. L'attaque manuelle. Dash Dawson brise une nouvelle fois la promesse qu'il s'était faite. Il ne peut pas résister à Zach.


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MessageSujet: Re: party crasher (zach)   party crasher (zach) EmptyMer 5 Aoû - 10:18

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"A ce moment où j'écris, je rêve de grands espaces. Je rêve d'un champs, d'un lac isolé, d'une photo avec un animal. Je veux, j'ai besoin de me retrouver en face en face avec la nature. De me prendre une claque pour me remettre les idées en place. Je veux apercevoir l'infiniment grand et être l'infiniment petit. Je veux être en bas d'une montagne et avoir le courage de l'escalader. Je veux être émerveillée devant un paysage, stoppée par un coucher de soleil. Je veux retrouver les vraies bonnes choses de la vie. Le vrai bonheur simple. Les vraies valeurs. Je veux me retrouver moi-même. On a tout besoin de se ressourcer.
Je ne le comprend pas, en fait, cette soirée est un flou ambiant pour moi. Un coup il me saute violemment dessus, puis il est froid comme la glace pour finalement me proposer de dormir avec lui. Je ne sais même pas s'il ne souhaite que dormir ou s'il attend que je fasse un pas vers lui. Le truc, c'est que si je m'ouvre à lui et qu'il me fout le vent de l'année, je ne le supporterais pas. J'ai trop besoin de lui. Comme d'oxygène en vérité. Et même s'il me traite comme une merde, je sais que tapis dans le fond, le Dash que j'aime tant est là, quelque part. C'est d'ailleurs celui que je retrouve ce soir. Je m’éclipse un instant, histoire de faire le point, d'essayer de me calmer. Un filet d'eau vient recouvrir mon visage mais ça ne m'aide absolument pas à y voir plus clair. "Est-ce que tu vas bien ?"  Si je vais bien, j'en sais rien moi même alors répondre à cette question n'est pas la tâche la plus aisé de cette soirée. "Est-ce que c'est moi ? C'est ma faute ?" Il ne me laisse pas le temps de réfléchir à ma réponse, à ce que je voudrais lui confier qu'il reprend déjà: "Si oui, je suis désolé. Crois-moi." Sa main se pose sur moi et un frisson envahis tout mon être. Ce contact, simple en apparence me laisse pantois, incapable de bouger ou parler. Je dois vraiment avoir l'air con, mon air amouraché sur le visage, les mains tremblantes. Ses caresses se font plus insistantes et ses mains viennent enlacer mon corps. Il fait chaud tout d'un coup ici non ? Sa tête se cale contre mon épaule, son torse plaqué contre mon dos, il n'en faut pas plus à Popol pour se réveiller. Son souffle dans mon cou, j'ai envie d'exploser, il se rend compte de l'impact que ces mots que son corps à sur le mien. Une question brûle mes lèvres mais je n'ose la poser: est ce que c'est un jeu pour lui ? Alors comme s'il m'avait entendu, comme si il avait pu lire mes pensées, il me dit: "Je ne le fais pas exprès tu sais, je t'apprécie." Il m'apprécie, bordel de merde, mais est ce suffisant. Moi j'en suis fou, je serais prêt à déplacer des montagnes pour lui et même si ça me fait complètement flippé, je crois que je préfère prendre le risque de souffrir plutôt que de passer à côté de ma vie en refusant ce qu'il peut m'offrir.

J'ai jamais été du genre très bavard, en fait, je ne sais pas parler de moi, c'est compliqué de m'ouvrir, parce que j'ai trop peur de ce que ça pourrait impliquer, je devrais pourtant le rassurer non ? Oh bon dieu, c'est sa main qui est en train de se faufiler dans mon caleçon là ? Surpris, excité, j'en ai le souffle coupé. Je ferme un instant les yeux, profitant de cette douce caresse, le truc, c'est qu'il aurait pas besoin de faire grand chose, il simple frôlement me file une érection terrible. Je commence d'ailleurs à sentir la sienne, tout contre moi et ça me met dans un état second. Je fais volte face pour me retrouver contre son visage, je l'observe un instant dans les yeux avant de poser mes lèvres tout contre les siennes avec la fougue d'un étalon sauvage. Très vite, je viens à le plaquer contre la porte de la salle de bain, sans douceur aucune, c'est comme si quelqu'un avait prit possession de mon corps, je ne contrôle absolument aucun de mes gestes. Pendant des années, j'avais espéré qu'il me regarde de cette façon, j'avais attendu qu'il se réveille et qu'il se rende compte de ce que l'on pourrait vivre ensemble s'il m'ouvrait son cœur et ce n'est en rien ce que j'avais imaginé, c'est plus puissant, plus intense. Mes mains font connaissance avec ce corps parfait, il est diablement bien foutu et ça n'arrange en rien mon cas. Mes lèvres descendent dans son cou pour le couvrir de baisers tous plus sauvages les uns que les autres. Adieu la raison, adieu cette petite voix qui me crie d'arrêter avant d'avoir le cœur brisé. Je continu ma descente doucement, offrant à son corps des baisers multiples pour finalement arriver sur les genoux. Après avoir retirer le dernier rempart qui nous sépare du point de non retour: son sous vêtement, je léchouille le bout de son gland en fermant les yeux. Je suis sur le point de faire l'amour avec celui qui hante mes nuits depuis toujours, je n'arrive pas encore à bien réaliser ce qui m'arrive. Bonheur inconscient, je ne me souci même plus du fait que Devon soit en train de décuver dans la chambre à côté et qu'elle pourrait nous entendre. M'en voudrait elle de ne lui avoir rien dit de mes sentiments pour son frère ? En même temps, c'est délicat comme situation. J'imagine qu'elle comprendra et puis, elle me connait si bien qu'elle en a peut être même conscience.
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