i will make no apologies for who i am (zach)

- nom complet :  Griffin, tout à fait, comme Jack Griffin, le promoteur immobilier. Mon prénom est Zachary, ceci dit, absolument personne ne m’appelle comme ça en dehors de mon père. On me surnomme Zach. - âge, date et lieu de naissance : j'ai dix huit ans et je suis né un sept mars, ici même. - origines et nationalité: mon père est américain, ma mère espagnole. - occupation et situation financière : je suis en dernière année au lycée, mais je ne manque de rien, le compte en banque de papa étant très bien fourni. - statut civil : C'est incroyable de voir comment quelqu'un peut briser ton cœur et tu peux toujours l'aimer avec tous les petits morceaux, n'est ce pas ? Je suis amoureux, parfois je me dis que c'est réciproque, parfois non.. - orientation sexuelle : pd, gay, tarlouze, tantouze, suceur de queue, prenez celui que vous voulez, j'en ai un million à vous proposez. C'est fou ce que les gens peuvent faire preuve d'imagination quand il s'agit de ces choses là.  - traits de caractère : attentionné, hyperactif, souriant, aventurier, casse cou, parfois immature, fêtard, curieux, maladroit, gentil (trop peut être), sportif, intelligent, drôle, rancunier, moqueur.  - quartier de résidence : Avalon Heights.  - groupe :  wild rabbit.

my silver spoon has fed me good
Je vis à 100 à l'heure, je ne sais pas me poser, d'ailleurs, je ne dors que quatre à cinq heures par nuit. Vous voyez le lapin de Duracell, et bien c'est moi. + Sportif, j'ai besoin de me dépenser physiquement pour réussir à rejoindre les bras de Morphée. Je fais de tout: vélo, natation, escalade, football et j'en passe. J'ai fait parti durant un temps de l'équipe de football de l'école mais après mon coming out, c'était trop lourd à porter. + Gamin, je formais un trio inséparable avec Dash et Devon, puis les années passant, Dash s'est éloigné en quête de popularité. Aujourd'hui, le duo que je forme avec Devon est toujours aussi soudée. Je ne lui ai jamais parlé de mes sentiments pour son jumeau ceci dit, pensant qu'il n'y avait aucun futur possible entre nous. + D'ailleurs, je supporte pas de rester enfermer chez moi, je ne regarde absolument pas la télé par exemple, (en dehors des matchs de sports). + Fidèle adorateur de la nature, je ne suis pas sure que belmont springs soit la ville qui est faite pour moi. Je me vois bien aller vivre dans le bush australien ou encore en Afrique, pourquoi pas en tant que bénévole. + Je joue du piano, j'ai commencé très jeune et aujourd'hui, je suis bon, sans être à un niveau professionnel pour autant. + J'aime ma famille plus que tout au monde, je serais prêt à me foutre sous les roues d'une voiture pour les sauver. Je suis le derniers d'une famille de cinq enfants. D'ailleurs, j'ai toujours été surprotéger par les plus vieux. Aujourd'hui, je suis le dernier encore à la maison. Je compte bien partir quelques temps après l'obtention de mon bac même si cela ne réjouit pas du tout ma mère. + Je mange beaucoup, à vrai dire, j'ai toujours faim, d'après ma mère, c'est l'adolescence. + Je fume, et oui, on a tous des vices n'est ce pas. Seulement des cigarettes ceci dit et en soirée, je ne suis pas un gros fumeur, plutôt de ceux que l'on appelle mondain. + J'ai l'oreille gauche percée, un gage de ma sexualité d'après certains. la vérité, c'est que j'ai suivi Devon dans une de ses idées saugrenues, elle voulait un perçing mais avait peur de se lancer seule, alors je l'ai fait. Rien à voir avec ma sexualité.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering"C’est un gay, tu dois le connaitre ?" je lève les yeux au ciel. "c'est pas un club tu sais !" un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres alors qu'elle ajoute: "Tu vas te le faire ?" Je secoue la tête. "c'est pas parce que j'aime les mecs que je dois automatiquement me taper tous les gay que je rencontre !" "C’est ce qu'il y aura d'écrit sur les serviettes de ton club ?" Devon a cette vision étrange, comme si la sexualité chez les hommes serait différente, elle veut tellement me voir heureuse qu'elle essaye de me caser avec tous les types un peu efféminés qu'elle rencontre. Ça devient lassant à force. J'allais répliquer quand je remarque un filet de sang qui coule le long de sa narine gauche. "Woa, tiens, ça va ?" fis je en tendant un mouchoir à la belle. "C’est rien." annonce t-elle froidement alors que le rayonnement qui inondait son visage a disparu. "Tu mens mal tu sais." elle hausse les épaules et reprend: "J'ai le cancer." "Putain c'est pas drôle Devon, t'es lourde des fois." Les traits de son visage s'assombrissent. Ses yeux sont embués de larmes. "Non c'est pas drôle mais si tu me crois pas, tu peux appeler mon medecin." répond t-elle. Je comprend alors qu'elle est sérieuse depuis le début et j'ouvre la bouche en grand, bien incapable de dire quoi que ce soit. C'est pas possible, elle a dix huit ans, elle ne peut pas... Je me lève et je viens alors m'installer derrière elle pour la prendre dans mes bras forts.

Je lève les yeux et je rencontre son regard étincelant : "Dash ?" Il me fixe quelques instants, la mâchoire serrée, je me demande bien ce qu'il peut foutre chez moi, il ne m'a pas adresser la parole pour autre chose que des insultes depuis des années. Le ciel est assombri par le crépuscule, ses yeux me scrutent intensément, mais il ne dit rien. "C'est Devon ? Il lui est arrivé quelque chose ?" fis je en me raclant la gorge. "Oh mon di..." Je m’arrête en pleine phrase, le souffle coupé. Sa main appuie doucement sur le bas de mon dos avant de descendre, s’immobilisant sur mes fesses. En dix huit ans, il ne m’a jamais même effleurée – pas volontairement, en tout cas -. Et sans que je n'ai le temps de répliquer, il vient m'embrasser avec la fougue d'un cheval sauvage. Chaque muscle de mon corps se tend, mon cerveau me crie de repousser ses assauts mais mon corps ne semble pas être d'accord. Une longue minute passe alors que je prolonge ce baiser. Il finit par reculer. "Si tu parles de ça à qui que ce soit, j'te coupes les couilles !" finit-il par dire, le regard plein d’excitation et d’anxiété à la fois, plus froid que jamais avant de s’éclipser aussi vite qu'il était arrivé. Je le regarde s'éloigner, posant une main sur mes lèvres. J'arrive jusqu'à ma chambre après avoir fermé la porte et je m'effondre sur mon lit. Putain mais c'était quoi ce bordel ? Dire que ce n'était pas agréable serait mentir, mais le truc, c'est que je ne peux pas le laisser agir de la sorte: me traiter comme de la merde et ensuite se pointer chez moi et... Quoi que, je suis trop accroc je crois, si c'était à refaire, je le laisserais recommencer.