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 where do i begin this, my love /clarice

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Ren Kelley
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Ren Kelley


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MessageSujet: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyJeu 26 Mar - 17:26


come if you believe me, come if you remember the way
the heart does, it wants what it wants
if trouble is a pathway we build then i'm a pioneer

( ▪ ▪ ▪ )

Balboa Fun Zone avait une signification toute particulière pour Ren. Ce n'était peut-être pas l'endroit où il avait emmené Clarice pour une occasion spéciale, pour leur première sortie entre amis, ou encore l'endroit où ils s'étaient embrassés pour la première fois — puisque premier baiser, il n'y avait jamais eu. Mais il se rappelait de la fois où il avait jeté des cailloux à sa fenêtre, comme dans un film à l'eau de rose des années 80. Il se rappelait de la robe de chambre qu'elle portait quand elle avait ouvert sa baie vitrée et l'avait découvert dans son jardin. C'était il y a des années de cela, elle n'était qu'une adolescente à l'époque, et ils se connaissaient depuis moins d'un an. Mais il s'en souvenait comme si c'était hier, de tous les détails. Il l'avait aidée à faire le mur pour la première fois de sa vie, et l'avait emmenée à cette mini-fête foraine présente toute au long de l'année, mais pas 24H/24. Il était tard, très tard dans la nuit, mais Ren s'était débrouillé pour activer la grande roue (il était un génie de l'informatique après tout) et avait convié Clarice à s'y installer. Ils étaient seulement tous les deux, alors il n'avait pas pu faire un grand geste de romantique en arrêtant la grande roue quand ils étaient au sommet, mais le décor de rêve était suffisant pour qu'il réalise qu'il était éperdument amoureux d'elle. Alors pour Clarice, c'était probablement un lieu comme un autre, un autre endroit où ils avaient fait des conneries et où il lui avait fait faire des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire. Aux yeux de Ren, c'était beaucoup plus que ça. Ca te rappelle quelque chose? demanda-t-il au pas de la fête foraine, un sourire illuminant son visage alors qu'il dévisageait Clarice pour évaluer sa réaction. Il prit sa main pour l'inviter à avancer au milieu des différents stands. J'ai déjà fait le coup de la grande roue, ç'aurait pas été très original de le refaire alors... tada ! annonça-t-il en écartant les bras devant le carousel en bois, illuminé et musical qui se démarquait de ses amis éteints, ternes, moroses. Le seul signe de vie dans cet endroit désert à une telle heure de la nuit. Il monta sur le carousel, non sans trébucher sur la marche, se rattrapant de justesse à la barre qui tenait un cheval debout. Un peu plus, et c'était la catastrophe. Comme tout cela était habituel pour lui (et pour Clarice aussi, du coup), Ren se retourna vers elle et enfonça ses mains dans les poches de son jean. L'idée d'aider Clarice à monter à son tour ne lui vint pas en tête, et il haussa les épaules, l'air morose. Jeanine m'a largué. Ca irait probablement mieux demain, il aurait tout oublié, serait passé à autre chose, aurait tourné la page, mais pour l'instant il était déprimé et il avait juste besoin de passer du temps avec sa meilleure amie.
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Ginger Løvdahl
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Ginger Løvdahl


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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyMer 1 Avr - 19:19



I love to see you laugh, I hate to see you cry
I want to see that sparkle in your eye
You make the world a beautiful place to be

✻ ✻ ✻


Les Jordans n’avaient jamais été de grands amateurs de fêtes foraines et autres parcs d’attractions, bien trop publics et surtout beaucoup trop futiles pour l’élite qu’ils représentaient. Avoir une ribambelle d’enfants ne les avaient pas poussé à revoir leurs priorités ni même à faire des concessions, au contraire. C’est dès le berceau (ou presque) que la petite tribu devait se plier aux convenances sociales et aux activités qui s’en suivaient, qu’importe leur goût ou leur avis pour elles. Il n’avait suffit que d’une seule et unique nuit pour faire du Balboa Fun Zone l’un des lieux favoris de Clarice, à Belmont Springs. Elle avait beau ne pas y avoir remis les pieds depuis des années, les souvenirs qui renfermaient ce parc rendait l’endroit plus magique qu’il ne n’était déjà, aussi fut-elle surprise lorsque son meilleur ami, Ren, la convia à l’y rejoindre. Sans même prendre la peine d’y réfléchir, la rousse abandonna ses passionnantes révisions et quitta la grande demeure aussi silencieuse que vide qui lui servait de domicile. Alors qu’elle arriva sur le lieu de rendez-vous, un sourire en coin étira ses lèvres lorsqu’elle aperçut Ren, quelques pas plus loin. « Vaguement, oui. Un type avec deux pieds gauches chaussés de Converses m’a emmenée ici une fois. Un plan drague foireux, si tu veux mon avis », le taquina-t-elle en déposant un baiser sur sa joue avant d’attraper sa main et entrer dans le parc. La vérité était que ce fameux soir elle avait eu de l’espoir. Alors qu’elle avait enterré ses sentiments pour lui depuis un moment, ce tête à tête sur la grande roue avait ravivé tout ce qu’elle s’était imaginée pour eux mais une fois de plus, cette soirée s’était soldée sans que rien ne se passe et elle avait alors tiré un trait définitif sur un quelconque possible avenir avec Ren. « Qu’est-ce que tu as encore f— » Elle s’interrompit dès que ses yeux se posèrent sur le manège aux chevaux de bois, qui brillait de toutes ses lumières. Ses lèvres s’entrouvrirent jusqu’à former un ‘o’ de surprise et d’admiration tandis qu’elle s’avançait vers le carrousel. « Ce que tu peux être cliché. » Elle secoua la tête et lui lança un regard dédaigneux jusqu’à ce qu’un sourire finisse par la trahir. « Mais tu sais rendre le Balboa encore plus spécial. Par contre je ne suis pas sûre que ce soit au goût de Jeanine de sav— » Là ce fut Ren qui la coupa et la jeune femme s’en voulut d’avoir mentionné celle qui était désormais son ex-petite amie. Une de plus. Au départ, Clarice avait redouté les relations de son meilleur ami par peur de le perdre; aujourd’hui elle les redoutait à cause des ruptures qui s’en suivaient. Ren s’en remettrait, il s’en remettait toujours, mais il n’en ressortait jamais complètement indemne, elle le savait. « Pour commencer, tu vas être galant et m’aider à monter. Je ne sais pas si tu as remarqué mais ma tenue ne se prête pas vraiment à ce genre de cascade périlleuse. C’est d’ailleurs le moment où tu me complimentes en me disant que je suis très belle, comme à mon habitude. » Et pour cause, sa robe ne changeait en rien de celles qu’elle portait chaque jour. Elle tendit sa main vers lui et agita les doigts pour appeler la sienne puis attendit qu’il veuille bien l’aider pour le rejoindre sur l’estrade de bois. Une fois à son niveau, elle retrouva tout le sérieux que demandait la situation et passa ses bras autour de lui pour l’enlacer. « Je suis désolée, Ren. Je sais combien tu aurais voulu que ça marche. » Comme avec toutes les autres avant elle. Clarice s’était souvent demandée pourquoi il s’entêtait autant à vouloir trouver la perle rare alors qu’il avait encore tout le temps devant lui pour rencontrer de nouvelles femmes et songer à un éventuel futur avec elles. Mais non, Ren voulait toutes les essayer, évidemment. « Courte échelle », ordonna-t-elle en relâchant son étreinte pour prendre appui sur l’épaule du jeune homme et en offrant son pied afin qu’il l’aide à monter sur le cheval à côté d’eux. « N’en profite pas pour regarder sous ma robe. Tu risquerais d'être déçu, Victoria et Passionata sont restés à la maison. Ce soir c’est coton. » Tout était bon pour essayer de le dérider un peu, y compris ce genre d’informations. À cause de sa tenue elle monta en amazone, les deux jambes du même côté, tournée vers Ren, et elle redevint sérieuse, préoccupée par la moue de son ami. « Est-ce qu’elle a expliqué pourquoi ? » se risqua-t-elle à demander, consciente que la question pouvait être épineuse.
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Ren Kelley
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyMer 1 Avr - 20:46

Pardon?! Tu es venue ici avec un autre que moi? Tu sais comment blesser un homme dans son ego, Clare... Ren ne comprenait pas toutes les subtilités du language, adepte de la simplicité, mais il maîtrisait l'art de l'ironie et du sarcasme depuis son plus jeune âge, sa seule arme de défense contre ces élèves populaires qui se moquaient de lui en permanence alors il repérait très vite quand quelqu'un d'autre l'utilisait à son tour. Il baissa les yeux vers ses pieds, encore une fois chaussés de ses indémodables Converses. Le pire dans tout ça, ce n'était pas qu'il mettait les mêmes chaussures tout le temps mais qu'il s'agissait bien de la même paire depuis des années. Elles étaient sales, usées, déchirées à quelques endroits, et la couleur blanche étaient maintenant recouverte d'une tonne de dessins et de messages écrits par ses amis, des oeuvres d'art dont les détails étaient devenus indéchiffrables et dont seuls les auteurs et lui-même connaissaient la signification. Mais c'était ses chaussures, ses Converses, elles faisaient partie intégrante de lui et le jour où il y renoncerait serait le jour où l'argent aurait prit le dessus sur Ren Kelley. Certaines choses ne changent jamais. ajouta-t-il le plus simplement du monde en haussant les épaules. Il releva le regard vers Clarice et lui adressa un sourire des plus sincères et chaleureux qu'il soit avant de la mener jusqu'au carousel qu'il avait réussi à allumer pour la soirée — ou plutôt nuit. Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle se plaignit de ses clichés alors qu'il savait pertinemment qu'elle les adorait. Ren n'avait jamais connu Clarice en couple et il était parfaitement conscient de cette liste ridicule de l'homme parfait qu'elle tenait, mais ça l'arrangeait. Il savait qu'elle était inaccessible, qu'elle ne le regarderait jamais de la même façon qu'il la regardait, mais il ne se sentait pas encore prêt à la partager et à la voir plus heureuse avec un autre que lui, alors il continuait avec ces gestes d'un romantisme à faire vomir dont Clarice raffolait secrètement. Mais quand elle évoqua Jeanine, Ren l'interrompit immédiatement pour lui faire savoir que c'était déjà de l'histoire ancienne. Il avait été tellement persuadé que cette fois-ci, c'était la bonne, alors que finalement leur histoire n'avait duré que quelques semaines à peine. Il soupira, les mains dans les poches, l'air penaud. C'est la voix et surtout l'ordre que lui donna son amie qui le ramena sur la terre ferme. Hein? Tu ne peux pas le faire toute seule? demanda-t-il bêtement, très sérieux. Il se passa une main dans la touffe qui lui servait de cheveux et avança de quelques pas dans la direction de Clarice, lui tendant la main pour l'aider à monter sur le carousel, donc. Vous êtes pas croyables les femmes, toujours à clamer que vous voulez tout faire toutes seules, et dès qu'il faut faire un minimum d'efforts vous appelez un homme au secours. dit-il en secouant la tête, faussement exaspéré. Une chose était sûre, ce n'était pas Ren qu'elles appelaient pour les aider à déménager, pour monter des meubles ou réparer leur plomberie. Les ordinateurs il connaissait, le reste restait un monde inconnu et terrifiant. Tu es toujours très belle Clarice, mais enfin, ta tenue n'a rien d'exceptionnelle. Je t'ai déjà vue mieux apprêtée et aussi plus dénudée; dans les deux cas, c'était plus remarquable qu'aujourd'hui. Qui a dit que Ren était toujours romantique, déjà? Pris au dépourvu par son étreinte, Ren resta d'abord immobile, droit comme un i, les bras écartés avant de finalement se relaxer et d'apprécier le contact de sa meilleure contre lui, l'enlaçant à son tour. Faisant bien deux têtes de plus qu'elle, il déposa son menton sur la tête de la jeune femme, fermant les yeux alors qu'il profitait simplement de l'instant présent et du soutien de Clarice. Dès qu'une nouvelle femme le quittait, c'était vers elle qu'il se tournait. Il avait d'autres amis, qu'il aimait beaucoup, mais aucun qui ne lui arrivait à la cheville. Sans rien ajouter, Ren s'exécuta et entrelaça ses propres mains pour l'aider à monter sur le cheval. Mais en plein processus, il détacha l'une de ses mains pour aller soulever la robe de son amie, bien évidemment sans aller jusqu'au bout. Il avait déjà vu la jolie rousse dénudée plus d'une fois, ce qui lui avait rapidement fait comprendre qu'il n'avait aucune chance avec elle, mais jamais il ne se permettrait une telle action sans qu'elle ne soit consentante. Mais c'est à ce moment-là qu'une rafale de vent souffla et fit de son geste innocent une action de gros pervers, et Ren se sentit rougir comme une pivoine. C'est pas moi, c'est le vent ! se défendit-il rapidement, comme un enfant ayant fait une bêtise qui accusait le chat inexistant de la maison. Se murant dans le silence, limite boudeur, Ren s'accrocha à la bar du cheval de Clarice et regarda au loin, la question de la jeune femme restant longtemps sans réponse. M'oui. Elle en a trouvé un autre. Un meilleur, tu penses bien. Grand, beau, riche, PDG... c'est moi, quoi. Seulement lui, il a une belle voiture de luxe, s'habille en Armani et a un balai enfoncé dans le cul. Il est plus "adulte". râla-t-il en accentuant bien le mot "adulte" en mimant des guillemets. C'était la même excuse, à chaque fois, et très sincèrement il ignorait pourquoi Clarice continuait à lui poser la question alors qu'elle connaissait déjà la réponse. C'est elle qui perd au change, pas vrai? Elle n'aura pas le droit à un beau carousel allumé rien que pour elle. Il rit, mais il ne le pensait pas vraiment. Tout ceci n'était qu'une mascarade pour oublier la vérité générale, celle qui hantait son quotidien: il ne trouverait jamais la femme parfaite, celle qui l'aimerait pour ce qu'il était et non malgré ce qu'il était, celle qui aurait envie de rester avec lui jusqu'à la fin de ses jours.
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Ginger Løvdahl
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyMer 1 Avr - 23:40

Clarice s’approcha de son ami et dû se mettre sur la pointe des pieds pour qu’on son visage soit à peu près au même niveau que le sien, approchant ses lèvres des siennes pour ne lâcher qu’un murmure : « Allez boude pas, tu sais que tu seras toujours the one… » Puis elle mêla ses doigts aux siens et s’éloigna tout en laissant échapper un léger rire. D’une certaine façon, ce qu’elle lui avait dit était vrai. Ren était le seul homme qu’elle avait laissé entrer dans sa bulle, ce monde qui n’appartenait qu’à elle, mais était celui aussi qui savait tout d’elle. Pour la maniaque du contrôle qu’elle pouvait être, en sa compagnie Clarice lâchait totalement prise et faisait preuve d’un naturel étonnant. Elle ignorait s’il pouvait se considérer chanceux compte tenu de son caractère parfois difficile mais de son côté, elle s’estimait chanceuse d’avoir ce grand dingo à Converses à ses côtés. Converses qu’il portait déjà lorsqu’ils s’étaient rencontrés et qu’elle voudrait ne jamais voir jetées. Ren l’avait dit, certaines choses ne changeaient jamais et elle espérait que ce détail qui pouvait paraître insignifiant n’échapperait pas à la règle, car il faisait partie intégrante du beau brun. Ce qui l’était beaucoup moins en revanche, c’était toutes ces femmes qui finissaient un jour par partir alors qu’en premier lieu elles se démenaient pour l’avoir — bien que Ren n’était pas vraiment du genre picky, contrairement à elle — et si Clarice avait fini par perdre le compte de ces petites amies, elle pouvait constater sans mal l’effet qu’elles avaient sur son meilleur ami, bon comme mauvais. Mais surtout le mauvais. Si ce n’était qu’une question de quelques jours avant qu’il ne reprenne du poil de la bête, Ren n’en restait pas moins éteint, comme s’il avait été vidé de toute énergie et de tout ce qui le rendait si pétillant, et le voir malheureux brisait le coeur de la jeune femme plus que tout. « C’est toi qui m’as invitée à venir ici, non ? Alors tu assumes et tu t’occupes de moi comme il se doit. Ça signifie que si j’ai froid tu me passes ta veste, si j’ai mal aux pieds tu me portes, si j’ai faim tu me nourris, et que donc si je veux que tu m’aides à monter alors tu m’aides à monter. Voilà, c’est le forfait Clarice », râla-t-elle avec une moue boudeuse. Bien sûr elle avait exagéré les faits mais puisqu’il faisait son pénible alors qu’elle lui avait demandé un simple service, elle faisait sa princesse en retour, ce qui selon elle était de bonne guerre. « Je vais faire comme si je n’avais rien entendu. Sauf pour la partie dénudée, mais ça je le savais déjà. » Malgré ce qu’elle pouvait laisser penser, Clarice ne débordait pas de confiance en elle et était encore moins vaniteuse. Qu’elle se soit un jour déshabillée sous les yeux de Ren avait d’abord été un exploit puis une habitude, parce qu’elle savait qu’il ne la voyait pas comme il voyait les autres femmes. Après de longues secondes contre lui, la rousse finit par libérer son ami et déposa un léger dans son cou avant d’à nouveau réclamer son aide, cette fois pour monter sur le cheval. Et alors qu’elle lui avait défendu de regarder sous sa robe, le jeune homme ne manqua pas de saisir cette occasion. « Ren ! » Dès qu’elle fut installée elle lui donna un coup de pied dans le bras. « C'est ça, pervers », renchérit-elle non sans montrer son dégoût. Le ton se fit plus grave lorsqu'ils abordèrent les causes de sa rupture, qui étaient encore et toujours les mêmes. « Hey. » Elle porta son index à son menton afin de lui faire relever la tête vers elle. « C’est elle qui perd au change, oui. Tu l’as dit toi-même, tu es grand, beau et accessoirement riche et PDG mais aussi beaucoup plus que ça. Si elle n’a pas été foutue de le voir et de t’aimer pour ça, c’est qu’une conne. Dis-toi qu’elle t’a rendu service en dégageant, elle et ses cheveux filasses mal décolorés. En plus elle s’appelait Jeanine. Jeanine. Tu voulais vraiment finir ta vie avec une fille qui porte un nom pareil ? Puis je l’aimais pas de toute façon. » Toutes les excuses étaient bonnes pour lui tomber dessus. Larguer son meilleur ami était se la mettre à dos voire lui déclarer la guerre. Pour faire court, on ne faisait pas de mal à Ren. Point. « Et puis rien ne presse, tu as toute la vie devant toi pour trouver la bonne. » Elle marqua une courte pause. « Ou le bon », marmonna-t-elle tout en baissant la tête. « Don’t get me wrong, je peux me tromper mais — tu veux à tout prix te caser et en plus avec la fille parfaite, tes histoires ne dépassent jamais les quelques mois, tu enchaînes presque les relations donc peut-être que… Qu’il faut savoir interpréter les choses, les voir sous un autre angle… Expérimenter et découvrir ce que tu veux vraiment. Qui tu veux vraiment… » Elle ne voulait pas trop s’avancer ni même prendre le risque de le froisser mais c’était une question que Clarice avait fini par se poser à force d’assister à ses échecs sentimentaux auxquels il ne faisait rien pour remédier, menée à croire qu’il les sabotait lui-même. « Sache juste que je t’aime dans tous les cas Rennie, et que ce n’est pas ça qui y changera quoi que ce soit. »
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Ren Kelley
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyJeu 2 Avr - 18:54

Ren prit sur lui pour ne pas commettre l'irréparable. Il savait que Clarice n'avait aucune idée des sentiments qu'il nourrissait puisqu'il n'avait jamais eu le courage de les lui avouer, sachant pertinemment qu'ils n'étaient pas réciproques et que ça ne servait donc à rien, mais son ignorance la rendait insupportable. Elle se déshabillait devant lui, lui disait des mots doux et lui faisait des câlins, et parfois il lui arrivait de s'approcher de ses lèvres, lui murmurant quelques mots à quelques millimètres des siennes, le narguant. Combien de fois avait-il eu envie de passer ses bras autour d'elle et de l'attirer vers lui, de l'embrasser et de lui faire enfin comprendre que non, il n'était pas insensible à ses charmes et qu'elle le chauffait grave. Ren prit une profonde inspiration et se laissa guider par Clarice dans la fête foraine, la menant jusqu'au carousel. Le forfait Clarice? Non mais t'es pas un peu chiante? J'ai rien sur moi, le seul truc que t'auras ce sera la veste. T'as vu mes bras? J'aurais pas la force de te porter, t'es trop lourde pour moi. Ren, ou l'art de complimenter les femmes. C'était peut-être maladroit mais ce n'était pas du tout une insulte envers la jolie rousse qui, selon Ren, avait un corps parfait. Seulement toutes les excuses étaient bonnes pour montrer qu'il n'avait aucune force dans les bras, aucun muscle, et donc pour ne faire aucun effort. Un quelconque exploit sportif n'était pas à sa portée et ça l'arrangeait tout à fait. Il préférait muscler ses doigts sur une console plutôt que de courir un marathon, qui serait assez fou pour aimer transpirer et se sentir mourir par manque d'oxygène? Non vraiment, il ne comprenait pas, il crachait ses poumons dès qu'il courait pour attraper le bus. Mais c'est la vérité ! se plaignit-il en frottant son bras là où le pied de Clarice l'avait frappé. Elle lui avait fait mal, il était persuadé qu'il allait avoir un bleu demain, sa hantise. Enfin, tant que le sang restait sous la peau et ne sortait pas de lui, tout irait bien, il garderait toute sa tête et ses jambes le soutiendront. Mais quand le sujet changea de la culotte à Clarice à sa rupture avec Jeanine, l'humeur de Ren se modifia également, en un battement de cils. Lui qui était tellement enthousiaste, tellement optimiste à propos de tout, devenait un homme éteint dès lors qu'une femme le quittait. Ca ne durait jamais bien longtemps, certes, mais c'était quand même un moment désagréable à passer. Dans ces moments-là, Clarice était la seule avec qui il voulait passer du temps. Parce qu'en plus de lui changer les idées et de lui remonter l'ego, elle était capable de se montrer sérieuse, de l'écouter et de le conseiller. Elle connaissait tout de lui, même les parts plus sombres. Ses autres amis ne voyaient en lui que le clown, celui qui faisait des blagues et riait tout le temps, à tout. Quand il se faisait briser le coeur, il ne voulait pas distraire les autres et prétendre que tout allait bien alors qu'il était en réalité dévasté. Je m'en fous que tu l'aimais pas, c'était pas ta meuf mais la mienne, et moi je l'aimais bien. Puis Jeanine, c'est bien comme prénom. Elle était belle alors ça lui allait bien. C'était original. Tout le monde ne s'appelle pas Jeanine. Au moins quand j'entendrai le prénom Jeanine à l'avenir, je penserai à ma Jeanine, et pas à plusieurs, pas à une voisine ou à une collègue. Jeanine, l'ex-femme de ma vie. Quand Ren était contrarié (ou parfois quand il ne comprenait pas les choses ou qu'il ne se sentait pas à sa place), il partait dans des tirades qui n'en finissaient pas, et saoulait à peu près tout le monde autour de lui. Mais Clarice, elle, elle avait l'habitude et elle l'acceptait comme il était. Elle l'aimait pour ce qu'il était. Dommage qu'il soit coincé à jamais dans la friendzone. C'est tant pis, comme on dit. Mais alors qu'il pensait quand même avoir un petit pourcentage en sa faveur pour un futur possible (peu probable) avec Clarice, cette dernière ruina tous les quelques espoirs qu'il pouvait lui rester. Non mais attends là... Tu insinues que je suis GAY?!!! Ren forma un énorme "o" avec sa bouche avant de la refermer directement, sans rien dire de plus. Il n'arrivait pas à y croire. Il plissa le nez, moue qu'il faisait dès qu'il boudait, et se terra dans un silence de plomb pour faire comprendre à Clarice à quel point il était vexé. Il n'avait jamais vu les choses de cette façon, pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas gay. Il ne l'avait jamais été et ne le serait jamais. Il n'avait rien contre ceux qui l'étaient, c'était des personnes très normales et peut-être même qu'il en connaissait (il n'avait jamais su faire la différence, encore moins dans cette époque où même les mâles les plus virils prenaient plus soin d'eux que les filles elles-mêmes), mais il ne l'était pas et n'allait pas confirmer les propos de Clarice juste pour lui faire plaisir. Puis tu peux parler toi, commença-t-il, toujours sur le même ton qu'emploierait un gamin susceptible à court d'arguments qui tenaient la route, avec ta liste de l'homme parfait. Pff. Au moins moi, j'ai beau être gay, au moins je m'envoie en l'air au lieu de chercher un idéal qui n'existe pas. Enfin, je m'enverrais en l'air si j'étais gay, j'entend. Enfin je m'envoie en l'air, mais avec des filles, parce que je suis pas gay. Tu comprends ce que je dis? demanda-t-il le plus sérieusement du monde, les sourcils froncés. Il se comprenait mais les autres avaient toujours eu un peu de mal à suivre le fil de ses pensées. Bref, j'suis pas vierge comme certaines. Je suis comblé sexuellement parlant, et je comble les femmes. On m'a souvent dit que j'étais doué. Et bien monté. Tu veux voir à quoi ressemble un étalon? Un sourcil arqué et un sourire lourd de sous-entendus, Ren fit mine de commencer à dézipper son jean. C'était tellement tentant, il n'avait pas pu y résister. Le problème avec Ren, c'est qu'il n'arrivait jamais à rester sérieux plus de deux minutes, et il se mit à rire avant même d'avoir pu aller jusqu'au bout de son petit manège.
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyJeu 2 Avr - 20:52

« Pardon ? Trop lourde ? Tu tiens vraiment à mourir maintenant, si jeune ? » Certes Ren n’était pas l’homme le plus musclé qu’elle ait connu mais en utilisant d’autres termes et une formulation différente, il serait parvenu à ne pas mentionner le poids de la jeune femme et donc à la vexer. Clarice savait que sa silhouette ne sortait pas des standards mais comme pour grand nombre de femmes, ce sujet restait épineux et un terrain dangereux sur lequel il valait mieux ne pas s’aventurer, surtout pour une personne aussi critique qu’elle. La jeune femme lui lança un regard noir et se retint de le frapper à nouveau malgré sa très forte envie. La rupture de son meilleur ami commença par la calmer mais c’est très vite qu’elle leva les yeux au ciel, exaspérée. D’accord, il aimait beaucoup cette fille et d’accord, elle était pas si mal que ça malgré ce que pouvait en dire Clarice mais ce n’était pas en chantant les louanges de son ex-petite amie qu’il arriverait à l’oublier. « Je crois que je vais vomir », lâcha-t-elle l’air blasé. « En attendant, ta Jeanine s’est barrée avec un mec fringué en Armani donc au lieu de me ressasser combien l’ex-femme de ta vie était parfaite, tu ferais mieux de commencer à l’oublier. » L’entendre parler de ses petites amies de la sorte l’agaçait toujours, et ce pour plusieurs raisons. L’une d’elle était que la relation qu’il entretenait avec celles-ci ne durait jamais longtemps et que le voir aussi attaché à ces femmes lui échappait autant que cela la désespérait. Comment pouvait-il se donner corps et âme dans une relation à peine née ? L’autre raison, et aussi la plus irrationnelle, était qu’elle était jalouse. Jalouse de l’attention que Ren leur portait, jalouse de la façon dont il les voyait, jalouse de la place qu’elles occupaient. Clarice n’était peut-être plus amoureuse de lui aujourd’hui, le voir dans cet état pour ses ex lui faisait toujours un pincement au coeur. Un gros pincement. « Et puis pourquoi tu t’acharnes autant à vouloir trouver ‘la bonne’ ? Tu ne peux pas juste profiter de ton histoire sans penser à finir tes jours avec une femme ? T’es jeune, t’es beau, profites-en au lieu de vouloir finir la corde au cou. » Elle savait que ce n’était pas du tout son genre et que le seul profit qu’il tirait de son statut de riche et de PDG était de sortir avec celles qui l’approchaient mais tout de même, prendre du bon temps une fois de temps ne lui ferait pas de mal. Expérimenter non plus, s’il s’avérait que les femmes n’étaient finalement pas ce qu’il recherchait, ce que Ren démentit bien vite non sans être vexé. Elle savait que ce genre d’insinuation pouvait atteindre l’ego d’un homme, surtout celui de Ren, plus développé que sa faible musculature. Si elle avait pu voir le coup venir, Clarice ne s’était pas attendue à être attaquée en retour. La rousse arqua un sourcil et comme à chaque fois qu’elle était blessée, elle se redressa jusqu’à se tenir bien droite, ce qui avait tendance à lui donner l’air hautaine. « Et alors ? T’as quelque chose contre cette liste peut-être ? » Ren l’ignorait mais il était celui à l’origine de la fameuse liste. Depuis qu’il lui avait brisé le coeur (chose dont il n’avait pas conscience non plus), Clarice avait refusé de se laisser prendre une seconde fois et préférait assurer ses arrières plutôt que de prendre le risque de souffrir à nouveau. « Je suis peut-être toujours vierge mais en attendant, ce n’est pas moi qui passe pour un con à me faire jeter toutes les deux semaines. » Les mots avaient dépassé sa pensée et la cadette Jordans les regretta aussitôt. « Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… » Elle était censée être là pour le réconforter et le soutenir, et non pas pour le démolir un peu plus, surtout pour quelque chose d’aussi idiot que sa fierté. « Je n’ai pas honte d’être toujours vierge. Je ne le crie pas sur tous les toits, c’est vrai, mais je m’en fous car ça ne regarde que moi. J’ai pas besoin de me faire sauter et d’être avec quelqu’un pour être heureuse mais si ça doit arriver, j’aimerais mieux ne pas me tromper sur la personne que je choisis, surtout quand je vois l’état dans lequel tu es à chacune de tes ruptures », reprit-elle, beaucoup plus calme et sincère. Elle lâcha un long soupir et esquissa un léger sourire à l’adresse de son ami, dans l’espoir d’apaiser les tensions qu’elle avait créé. « Désolée pour ce que j’ai dit. Et d’avoir pensé que tu étais gay, même si l’idée d’avoir un meilleur ami homo me plaisait bien. » Bien que s’il était aussi bien monté qu’il le prétendait, cela aurait été du gâchis pour la gent féminine.
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Ren Kelley
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyVen 3 Avr - 18:27

C'est pas ce que je voulais dire et tu le sais très bien. Ren leva les yeux au ciel. Elle le connaissait depuis le temps, elle savait qu'il était maladroit et disait les choses de la pire façon possible la plupart du temps, alors elle pouvait bien lui lâcher la grappe un peu. Les filles étaient tellement compliquées, Ren ne les avait jamais comprises et ne les comprendrait jamais: tout ce qu'il savait c'était qu'il ne fallait pas les froisser, choisir les bons mots, et ça Ren ne savait pas faire. Ce n'était pas pour rien qu'il n'avait trouvé personne avant d'être riche, à part une actrice porno. Qui sait si elle n'avait pas été payée par l'un de ses camarades de classe qui voulaient bien rigoler? Ouais bah si tu as l'intention de démonter Jeanine toute la soirée, c'était pas la peine de venir. répliqua-t-il boudeur, croisant les bras sur sa poitrine. Il lui en voulait. Les émotions de Ren étaient décuplées en temps normal, encore plus lorsqu'il venait de se faire larguer. Son problème était que même après une rupture, les sentiments pour la fille en question étaient toujours présents. Alors certes, il l'oubliait rapidement et elle devenait de l'histoire ancienne, mais jamais il n'avait détesté une fille pour l'avoir quitté — Clarice s'en occupait très bien elle-même, de toute façon. Tout ce qu'elle lui disait, surtout ce soir, il le prenait personnellement. Jeanine était peut-être tout ce qu'elle était en train de décrire, mais il l'avait choisie, il l'avait aimée, et ça en disait beaucoup sur sa propre personne. Les garçons aussi ont besoin de papouilles et de mots doux, je vois pas pourquoi vous seriez les seules à obtenir du réconfort. dit-il en faisant la moue, accentuant son côté triste pour inciter Clarice à venir lui faire un nouveau câlin. Il savait que tout le monde ne comprenait pas sa vision des choses mais c'était juste parce qu'il était un homme. Les hommes étaient censés aimer les femmes, les enchaîner, jouer avec elles et leur briser le coeur. Ren n'était pas comme ça, il était différent, et tout ce qu'il aspirait dans la vie était de trouver la bonne. Parce que y a que les filles qui ont le droit de rêver au mariage? "Finir la corde au cou", c'est tellement nul comme expression. Il soupira. C'était toujours la même chose, après chacune de ses ruptures. Clarice essayait de le soutenir et de lui remonter le moral, mais il avait toujours l'impression aussi qu'elle essayait de le changer. De lui faire voir le monde différemment, de lui dire comment se comporter différemment. Peut-être qu'elle avait raison, qu'il devrait se remettre en question, mais il n'en avait pas envie. En fait, il n'y pensait même pas. Il se laissait vivre, faisait avec ce qu'il avait et ce qu'il n'avait pas, et c'était très bien comme ça. Les choses s'envenimèrent très rapidement après les accusations de Clarice sur sa sexualité, et comme Ren pouvait être très têtu, il ne lâcha pas le morceau. Si j'ai quelque chose contre cette liste? Ah non du tout, tu fais ce que tu veux, mais tu viendras pas pleurer dans mes bras quand tu seras toujours seule à cinquante ans. Son ton n'était pas mauvais, il ne l'était jamais avec Clarice. Cette dernière savait très bien ce qu'il pensait de sa liste, que c'était totalement stupide, mais peut-être qu'elle ne le prenait pas au sérieux parce qu'il le disait toujours en rigolant. Ou peut-être parce qu'elle se fichait de son avis, c'était possible aussi. Mais alors que cette mini-dispute le faisait plus rire qu'autre chose, Ren se renfrogna aux propos de sa meilleure amie. Comment osait-elle? Il mettait tout son coeur dans ces relations, elle le voyait détruit à chaque fois, et voilà qu'elle le lui balançait comme ça au visage, sans tenir compte de l'effet dévastateur que ça pourrait avoir sur lui. Elle s'excusa rapidement mais Ren, vexé et surtout très blessé, fronça les sourcils, baissa le regard et recula d'un pas. Il lui en voulait, terriblement. Et ce qu'il détestait le plus dans tout ça, c'était qu'elle avait raison sur toute la ligne. Il savait que son tableau de chasse était ridicule — certes il avait connu beaucoup de femmes, mais elles l'avaient toutes largué, ce n'était pas lui qui jouait les Don Juan mais juste le bouffon de service, à la merci de ces femmes attirées non pas par lui mais par son argent. Il en était parfaitement conscient avec du recul, mais il tombait dans le panneau à chaque fois parce que c'était lui. Il faisait confiance, il était naïf, et il voyait le meilleur en chacun. Personne a dit que tu devais te faire sauter. T'es pas bien ou quoi? Je les défoncerais tous. Ren le maigrichon, prêt à prendre la défense de sa meilleure amie malgré tout ce qu'elle venait de lui dire. Si c'était pas une preuve d'amour. Se souvenant de la discussion qui avait déclenché tout ça, du lourd sous-entendu qu'elle avait fait sur sa sexualité, Ren revint sur ses propos. Enfin quand je dis les défoncer... Pas comme tu le penses, hein. Qu'elle n'aille pas s'enfermer dans cette idée qu'il était gay, faut pas déconner. Incapable de lui en vouloir plus de cinq minutes, quand bien même elle lui avait vraiment fait du mal, Ren esquissa un léger sourire avant de se rapprocher d'elle pour l'enlacer. Pour une fois qu'elle était plus grande que lui, il en profita pour poser sa tête contre sa poitrine. On est vraiment bien ici. Tes seins sont super moelleux, tu veux bien me les prêter pour cette nuit en guise d'oreiller? Et en rigolant, Ren se recula rapidement avant qu'elle ne lui crée un nouvel hématome.
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Ginger Løvdahl
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyVen 3 Avr - 21:45

Bien qu’il rectifia le tir après ses propos maladroits, Clarice snoba son meilleur ami, laissa échapper un 'pff' puis lança sa longue crinière rousse en arrière pour accentuer le tout. Elle ne lui en voulait pas, pas vraiment du moins, mais elle n’était pas contre l’idée qu’il manie les mots avec un peu plus de délicatesse, chose qui n’était pas prête d’arriver avec quelqu’un comme Ren. Mais cela faisait partie de son charme, dirons-nous. « Et si c’est pour te comporter comme un petit con avec moi, c’était pas la peine de m’inviter », rétorqua-t-elle en lui tirant doucement les cheveux, plus moqueuse et complice qu’atteinte par ses plaintes. « Je ne m’y prends peut-être pas de la bonne manière mais j’essaie de t’aider, Ren. Alors oui, je sais que tu aimais cette fille et que tu lui trouvais toutes les qualités du monde mais cela ne m’empêchera pas de penser que tu mérites et que tu mériteras toujours mieux que ce genre de filles. » À comprendre celles qui couraient après son argent. « Donc ne viens pas me reprocher de les démonter alors que ça me tue de te voir aussi malheureux dès que l’une d’elles te quitte. » Pourtant c’était toujours la même chose, rien n’avait changé au cours des sept dernières années : il se faisait larguer, il l’appelait, elle venait et pestait contre ses ex, ils s’énervaient puis se rabibochaient. Dans tous les cas, Ren refusait souvent d’entendre raison et peut-être Clarice elle-même manquait d’objectivité, toujours prête à prendre la défense du brun, mais le milieu dont elle était issue lui permettait de distinguer une femme amoureuse d’une femme intéressée. Malheureusement pour Ren, il ne choisissait que celles qui appartenaient à la seconde catégorie, bien loin de la vie un peu fleur bleue qu’il s’imaginait. Et c’était tant pis. « Tu sais que si tu veux des papouilles et des mots doux, il te suffit de venir à la maison », dit-elle en battant des cils tout en pensant ses mots. Ils avaient toujours été très proches et cette même proximité avait été, au départ, source de questionnement du côté de la jeune femme quant à sa signification. Aujourd’hui, après toutes ces années, elle en avait déduis que c’était son éternel célibat qui l'avait rendue aussi affectueuse et que Ren en faisait les frais, chose dont il ne s’était jamais plaint.  L’un des nombreux détails (en plus de son comportement et ses rêves de jeune fille) qui l’avait menée à s’interroger sur sa sexualité, même si elle prenait conscience qu’elle ne s’était basée que sur de tristes clichés. Une regrettable erreur puisqu’elle lança les hostilités et qu’ils se firent du mal à tour de rôle. Clarice préféra ignorer les remarques de son meilleur ami et garda le silence pendant un long moment avant de finalement esquisser un sourire en l’imaginant s’en prendre aux éventuels hommes qui lui passeraient sur le corps. « Sans vouloir te vexer, je pense que tu aurais plus de chance de te blesser tout seul que d’effectivement les défoncer. Mais l’initiative me va droit au coeur. » Puis la jeune femme fut surprise par le retournement de situation soudain, lorsque Ren vint l’enlacer, mais c’est sans se faire prier qu’elle passa ses bras autour de lui et le serra. Un doux moment qui ne fut que de courte durée. « Roh, t’étais obligé de tout gâcher n’est-ce pas ? » Clarice croisa les bras sous sa poitrine puis baissa le regard vers celle-ci et se mit à rire. « Allez, reviens par là. » Sans attendre, la rousse le saisit par sa veste et le ramena vers elle, l’enlaçant aussitôt. Comme lui plus tôt, elle profita de sa hauteur pour poser à son tour son menton sur la tête du trentenaire qu’elle serra un peu plus fort contre elle. « Je ne finirai pas toute seule, tu sais. Tu seras là, toi. »  Elle marqua une courte pause, pensive, puis reprit. « Et puis figure-toi que je ne compte pas rester célibataire toute ma vie et que j’ai déjà tout prévu au cas où l’homme idéal ne se présenterait pas. » Ce qui n’était pas tout à fait vrai puisqu’en réalité elle improvisait. Clarice relâcha son étreinte, tira sur le col de sa robe afin de la remettre en place puis se tint droite, mes mains sur ses cuisses, prête à se lancer dans son explication. « Si dans vingt ans nous sommes toujours célibataire, ce qui risque d’être le cas entre ta chance et ma chiantise naturelle, j’ai décidé que nous allions nous marier. » Elle ne lui laissa pas le temps de réagir et enchaîna. « Je sais, je saaais. En plus d’être loin d’être parfaite, je ne suis sûrement pas la personne idéale pour toi. Je sais que je suis un peu princesse sur les bords et donc pénible, que je suis susceptible et que j’ai cette forte tendance à râler à tout va. Ajoutons à ces nombreuses qualités que je ne sais rien faire de mes dix doigts et qu’avec moi, tu pourrais mourir de faim. Mais ! Je pense que je saurais te rendre heureux. » Ou du moins, elle l’espérait. De toute façon, elle ne lui laissait pas vraiment le choix et ne lui demandait pas son avis non plus, se contentant de le mettre devant le fait accompli. « Puis il faut voir les avantages, tu pourras profiter de mes seins super moelleux autant que tu le veux. Et bien sûr, il te faudra me prouver que tu es bien l’étalon que tu prétends être même si dans vingt ans… Disons que je préfère ne pas trop me faire d’illusions et diminuer mes attentes. » C’était des plans sur la comète, rien de sérieux et surtout un avenir aussi idiot qu’idéal qui n’arriverait jamais mais réconfortant quant à celui qui l’attendait vraiment.
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Ren Kelley
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyDim 5 Avr - 18:08

Aïe, aïe, aaaaaïeuh ! se plaignit-il quand celle qui prétendait être son amie le tortura en lui tirant les cheveux. Exagérait-il un peu trop? Pas le moins du monde. Ren lui tira la langue comme un gosse boudeur de cinq ans et réfléchit aux propos de Clarice. Ce genre de filles? C'est-à-dire, celles qui veulent mon argent? Tu sais, j'étais déjà riche quand on s'est connus. Qui peut m'assurer que toi aussi, t'es pas après mon fric? la questionna-t-il alors, les yeux plissés alors qu'il l'observait avec une suspicion feinte. Après tout il avait beau être né dans le mauvais quartier de Belmont Springs, il avait acquis une richesse qui dépassait celle de la plupart des familles puissantes de la ville. Il n'avait aucune idée s'il était présentement plus riche que Clarice et s'il fichait pas mal à vrai dire: leur amitié n'avait rien à voir avec l'argent, il suffisait de voir les bons moments qu'ils pouvaient passer l'un avec l'autre sans dépenser un seul centime, comme ce soir. Ren redevint tout à coup sérieux, baissant le regard sur ses éternelles Converses. Il ne pouvait pas imaginer ce qu'elle ressentait à chacune de ses ruptures puisque la situation n'avait jamais été inversée mais il savait pertinemment qu'il n'hésiterait pas à s'en prendre au premier mec qui lui briserait le coeur, sachant qu'il n'avait aucune chance de gagner, alors il pouvait essayer de comprendre. J'accepte ton invitation, on rentre quand? répliqua-t-il soudainement, les yeux brillant d'excitation. Il savait qu'il pouvait se rendre chez elle (et inversement) à n'importe quel moment et qu'ils se câlineraient en se disant des mots doux. C'était eux, c'était leur amitié, ils avaient toujours été très proches, complices et tactiles. Peut-être était-ce cette proximité qui avait nourri les sentiments de Ren à l'égard de Clarice. Il enchaînait les relations, il sortait avec des femmes très belles et avait une vie sexuelle très épanouie, mais jamais il n'avait connu une telle complicité avec une autre femme que la jolie rousse. C'était presque une évidence, une évidence que seul Ren était capable de voir. Tu sais Clarice, c'est pas vraiment bon pour mon ego ça, j'en avais pas besoin. râla-t-il, un sourire dansant sur ses lèvres. Il ne lui en voulait pas, c'était courant entre eux. Clarice qui le taquine sur sa force physique, Ren qui fait semblant de s'offusquer... Sept ans d'amitié créait certains rituels et certaines habitudes. Le jeune homme se mit à rire quand Clarice regarda sa poitrine, tant la scène était absurde. Il se laissa volontiers attirer vers elle une nouvelle fois, retrouvant sa place bien confortablement contre ses seins. Je t'aime, Clare. Ils se l'étaient dit tant de fois que ce n'était plus vraiment exceptionnel, surtout qu'il l'avait dit sur un ton qui laissait croire qu'il ne l'aimait que pour lui offrir très généreusement sa poitrine. Le sentiment, pourtant, était bien réel. Et il aurait voulu que Clarice comprenne l'ampleur de cette phrase et tout ce qui s'y cachait derrière, tout ce qu'il refoulait depuis des années. Tu es bien sûre de ce que tu veux? demanda-t-il en se recula légèrement pour pouvoir voir son visage, sans pour autant enlever ses bras d'autour de sa taille. Non parce que y a bien 99% de chance que ça arrive, t'en es consciente? C'était triste à dire, mais c'était bien la vérité. Ce n'était pas Ren qui allait s'en plaindre néanmoins, s'il finissait avec Clarice. Il aimerait simplement que les choses se déroulent d'une autre façon, qu'elle veuille être avec lui parce qu'elle le voulait et pas simplement par dépit. Mais il prenait ce qu'on lui offrait, il n'était pas difficile. Et puis qu'est-ce que tu racontes, tu es parfaite. Tu es chiante, bavarde, toute petite, capable de m'empoisonner avec ta cuisine, et en plus tu es rousse. ROUSSE ! Non vraiment, j'ai tiré le gros lot. plaisanta-t-il, le sarcasme évident dans sa voix. Mais tous ces petits défauts, qui n'en étaient pas tous un (petite et rousse, c'était trop mignon), faisaient qu'il l'aimait encore plus. Oui, il avait tiré le gros lot. Vingt ans, c'est quand même long. T'es jeune, t'as toute la vie devant toi, mais moi je commence à être un vieux pépé. L'étalon ne sera peut-être plus de la partie, tu veux pas dire dans... dix ans? Ou sinon je peux toujours te montrer la légende maintenant, je suis pas contre non plus. Ren fit la moue et demanda à Clarice de s'avancer légèrement sur le cheval pour qu'il puisse monter derrière elle, ou plutôt à côté. Il essaya de se placer en amazone comme elle mais s'accrocha à elle pour éviter de tomber à la renverse. Quand la tempête fut passée, Ren soupira et, sans lâcher son emprise sur Clarice, posa son menton sur l'épaule de la jeune femme. Always and forever, right? J'ai de la chance de t'avoir dans ma vie, Jordans. Il ne savait même plus ce qu'il faisait avant de la rencontrer, et jamais il ne pourrait retourner à une vie sans elle. Elle était tout son monde, c'était aussi simple que ça.
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Ginger Løvdahl
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MessageSujet: Re: where do i begin this, my love /clarice   where do i begin this, my love /clarice EmptyLun 6 Avr - 15:30

Clarice pencha la tête sur le côté et arqua un sourcil suite aux suspicions de son ami, avant de finalement froncer les deux. « Il est vrai que tu pourrais te poser la question. On est amis depuis quoi, sept ans ? Autant de temps sans rien tenter, je n’appelle plus ça être maligne mais bel et bien conne. Et tu sais aussi bien que moi que si ça avait été le cas, j’aurais mis mon corps à contribution depuis bien longtemps. » La virginité intacte de la jeune femme n’était pas due à quelconque conviction religieuse ni même à l’espoir d’un jour trouver l’homme parfait qui la déflorerait, mais bien parce qu’elle n’avait jamais laissé l’occasion se présenter. Elle n’en demeurait pas moins une Jordans et user des moyens nécessaires pour parvenir à leurs fins coulait dans leur sang depuis des générations. Cependant, née avec une cuillère en argent dans la bouche, la rousse ne tirait aucun intérêt ni profit de la fortune de Ren sur laquelle elle ne s’était jamais penchée même si, certes, c’était celle-ci qui leur avait permis de se rencontrer des années plus tôt. « Tu sautes vraiment sur toutes les occasions, t’es pas croyable ! » dit-elle en riant à le voir aussi enthousiaste à l’idée de rentrer pour cette session câlins. C’était du Ren tout cracher, le premier à se jeter sur elle pour se nicher contre elle et la serrer dans ses bras, un geste qu’elle n’avait fait qu’encourager au fil des années alors qu’avant lui elle n’avait jamais été très tactile — famille Jordans oblige. Mais Clarice se doutait qu’aujourd’hui plus que les autres fois, Ren devait avoir besoin de ce moment de tendresse pour réconforter son petit coeur brisé, et elle ne comptait pas l’en priver. « Pourquoi j’ai l’impression que ce ‘je t’aime’ est plus destiné à mes seins qu’à moi ? » Sûrement parce que c’était le cas tant il semblait apprécier d’avoir sa tête contre ces derniers, ce qui amusa la jeune femme qui déposa un tendre baiser sur son front. Mais elle aussi l’aimait, d’un amour différent de celui qu’elle avait nourri pour lui au départ mais qui suffisait à ce qu’elle veuille passer le restant de ses jours avec lui. N’était-ce finalement pas le compromis idéal que celui de vieillir aux côtés de son meilleur ami ? Cet homme dont on acceptait tous les défauts et qu’on aimait autant que les qualités, celui à qui on montrait toutes ses facettes sans crainte, et qui au final devenait l’homme de votre vie. Alors Clarice n’était peut-être pas amoureuse de lui, mais elle savait qu’elle ne trouverait pas meilleur partenaire que Ren. « J’en ai parfaitement conscience oui. » La rousse passa ses mains derrière la nuque de Ren et se pencha en avant pour que ses yeux noisettes soient face aux siens. « Mais je sais aussi qu’il y a 99% de chance que je n’aime aucun autant que toi. » Ses lèvres se posèrent sur le nez du jeune homme puis l’étudiante se redressa après un petit clin d’oeil et un sourire en coin. « Puis je ne te permets pas de te moquer, surtout que je ne suis pas si petite. Tout est relatif et selon moi, c’est toi qui es beaucoup trop grand. » Bien que tout paraissait trop grand pour elle puisque justement, elle était petite. Mais bien trop fière, la jeune femme se contentait de vivre dans le déni et estimait que son mètre soixante était la taille standard. « Tu sais, à force d’aussi bien vendre tes prouesses sous la couette il se pourrait que je finisse pas accepter, Kelley. Mais il ne faudra pas me décevoir, autant sur la qualité que la quantité… », dit-elle en lui lançant un regard plein de sous-entendus. Après tout, c’était lui qui avait affirmé être bien monté, il allait donc de soi qu’elle aurait certaines attentes si cela devait un jour arriver. Elle ne put s’empêcher de rire en voyant Ren lutter pour monter à son tour sur le cheval de bois et, bien trop amusée, Clarice ne prit même pas la peine de l’aider. La rousse prit finalement appui sur la barre qui tenait son cheval puis passa son bras autour de la taille de son meilleur ami pour l’aider à se stabiliser et resta ainsi lorsqu’il fut installé. « And to infinity and beyond. » Doucement, elle vint poser sa tête contre la sienne. « Je t’aime, Ren Kelley. »


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