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 headlines (luisa)

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MessageSujet: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyDim 22 Mar - 23:35

Assis sur ton fauteuil, les yeux fermés.
La demoiselle est à quatre pattes entre tes jambes. Elle termine sa petite affaire, et se relève sourire aguicheur sur le visage. Tu l'observes, ton verre de vin que tu portes à tes lèvres montre l’intérêt que tu lui porte. Elle ondule des hanches, et tes yeux noisettes dégustent son corps nu qui ne tarde pas à te chevaucher. T'as bien évidemment poser ton verre, pour agripper avec force ses hanches, alors que la blonde se délecte de ton cou, accrochée fermement au pans de ta chemise. Ses gémissement arrivent à tes oreilles, et tu fronces les sourcils, alors que tes yeux sont perdus dans le vide. Tu ne la touche qu'à peine, concentré sur ton plaisir personnel. Attendant impatiemment qu'elle te permette d'arriver à tes fins. Le rythme s'accélère, et ton iphone se met à sonner. BIG DADDY. Tu soupires violemment, avant d'attraper l'appareil pour le porter à ton oreille. La blonde toujours sur toi, vos corps ne faisant qu'un. hum. en guise de réponse. Ton paternel s'exprime, ne te laissant même pas le temps de t'opposer à quoi que ce soit. Son ton est ferme, directif. La blonde se mouve toujours contre toi. D'un geste de la main tu lui incombe de se stopper. Elle râle mais s'exécute. ok. oui. je pars. tu raccroches, avant de pousser la jeune femme te dégageant d'elle. Tu te relèves, et c'est le cul à l'air que tu files en direction de ta salle de bain. Suivi de près par la jeune femme, tu lui claques la porte à la gueule.
Soirée caritative. Voilà ta mission ce soir, votre mission. Luisa doit se joindre à toi, ton père l'a appelé une heure avant toi, connaissant la vitesse de croisière relativement lente des femmes Jiménez. Tu te prépares en quatrième vitesse, tu es déjà presque en retard. Et quand il s'agit d'être l'image des hôtels Sullenger, on ne peut se permettre ce genre de chose. Tu n'as pas droit à l'erreur. Tu dois représenter au mieux la famille Jiménez-Beauclair, car tout le beau monde sera présent. Vos parents donnent beaucoup d'argent en faveur de diverses causes qu'ils estiment soutenables - ou non. T'as revêtu un pantalon noir ajusté, une chemise blanche de créateur, cravate noire fine s'accordant à la perfection à ta veste. Chaussures italiennes cognac. Tu ne perds pas de temps pour rejoindre ton garage et te mettre au volant de ta nouvelle aston martin. Le moteur ronronne et te conduis en un rien de temps au Belmont. Quand tu sors de la bagnole, deux types sont déjà là pour te poser des questions. Tu ne les écoutes pas, jetant tes clés au voiturier. A l'entrée on ne te demande même plus d'invitation, tu es trop important aujourd’hui pour ce genre de requête. monsieur jiménez ! justement, on vous attendez. si vous vouliez bien me suivre. te lances un homme tiré à quatre épingles. Tu enfiles le masque du parfait hypocrite, souriant de toute tes dents blanches, acceptant son invitation en fermant la marche. Tu serres la main à quelques hommes au portefeuille bien fourni, lançant des sourires envoûtant à leurs tendres femmes.
T'es en compagnie d'un diplomate mexicain, qui te parle dans sa langue maternelle. Un verre de champagne dans la main que tu portes régulièrement à ta bouche, tu sors quelques rires gras pour répondre à ses blagues des plus douteuses alors que l'homme gras se bourre de petits-fours, de qui te filer la gerbe. Tu le regardes du coin de l’œil, puisqu'elle attire toute ton attention. Luisa perchée sur ses escarpins, moulée à la perfection dans une robe que tu lui as offert. Elle passe ses cheveux derrière son oreille comme à son habitude, et un sourire se dessine sur tes lèvres. Le premier sourire véritable depuis des heures. Qui se transforme trop vite en une grimace malfaisante lorsque tu la vois en compagnie de l'héritier Dahan, fils de monsieur et madame Dahan chirurgiens plastiques de renommés. Tu n'écoutes plus le gros mexicain, ni même ses femmes qui vous on rejoint et semble t'apporter une attention plus que méritée. Tes neurones ne captent que ta chère sœur, et le connard qu'est le brun. Tu passes une main dans tes cheveux, avant de fausser compagnie à tes faux-nouveaux-amis. C'est en quelques pas que tu te retrouves à leur niveau, tes doigts passent au creux des reins de Luisa alors que tu embrasses tendrement sa joue. Tes yeux noirs vers l'homme, sourire sur la gueule -toujours. c'est un plaisir ... Eli. son prénom t'avait presque échappé. Un rictus malfaisant se dessine sur tes lèvres alors que tu viens murmurer quelques mots à l'oreille de ta jumelle. t'es pas obligée d'écarter les cuisses pour ce crétin. tu bois une nouvelle gorgée de champagne. Laissant un silence pesant s'installer entre l'homme et toi même.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyLun 23 Mar - 3:34

Ton père. Ton putain de père que tu ne veux surtout pas voir, et surtout pas entendre, voilà qui avait osé ruiner ton morale, (et par extension ton après midi) en te téléphonant. Et pourquoi ? Pour quoi ? Pour une foutu soirée caritative ? Ta jolie bouche s'était crispée au fur et à mesure qu'il avait prononcé ces paroles. Et tu avais su au son des premiers mots, que tu n'allais certainement pas pouvoir refuser. Puisqu'il en allait de la réputation de la famille Jiménez. La sacro-sainte famille Jiménez. T'avais poussé un soupire excédé avant de lâcher un « D'accord. » froid et cinglant. Une réponse arrachée d'entre tes dents trop blanches ; tes dents serrées trop fort, la faute au bleu du ciel beaucoup trop fade à ton goût, la faute de la cocaïne. T'avais déjà des plans pour ce soir. Bien mieux à faire en tout cas que d'aller faire la belle aux milieux des langues de vipère. T'avais jeté ton téléphone portable sur ton énorme lit king size tout en gagnant la salle de bain à grandes enjambées pour aller t'observer dans la glace. « Liliane ! » la bonne accourt et tu l'envoies te couler un bain. Clic fait ton dupont en allumant ta cigarette. T'avale deux trois cachetons qui traînent sur la table basse sans trop savoir ce que c'est, juste pour l'effet placebo, parce qu'il faut que tu te calmes. Tu vires la femme de chambre et ferme la porte à clé avant de jeter ta clope à moitié fumée dans le lavabo. T'entre dans ton bain, tu t'immerges complètement et tu t'apaises. « Ton frère t'accompagnera. » tu souris mesquinement, alors qu'une idée sournoise vient germer dans ton esprit. Donner aux pauvres, donner aux plus démunis. Et pourquoi ne devrait-on donner que ce qui dépasse ? Tu feras preuve de plus de générosité que toutes les personnes présentes à ce dîner inutile. Et tu sais déjà laquelle de ses princesses manquera à l'appelle dans son garage. Tu n'as qu'un coup de fil à passer pour ça. Tu sors la tête de l'eau, parfaitement détendue en cet instant, ton visage ciselé reposant dans le creux de ton épaule, tu te mordilles la lèvre inférieur dans une sorte de rictus mesquin. Ce sera sa mustang Shelby de 1967.
T'es maintenant en string dans ton dressing, une clope dans la bouche et le téléphone collé contre l'oreille, tu cherches une robe en particulier. La Galliano, celle qu'Alejandro t'as offerte le mois dernier. T'as déjà vidé deux armoires, elle reste introuvable et ça t'énerve tellement que tes mâchoires recommences à se serrer. En revanche tu as réussis à obtenir le numéro du  chauffeur de ton frère et tu veux qu'il passe te prendre à ta villa, avec la voiture en question. T'es directive et le voiturier, dont le vocabulaire semble se limiter à des « oui mademoiselle » empressés, perd peu à peu son assurance à l'autre bout du fil. « Te dégonfles pas.. » tu cherches son prénom, que tu ne connais pas pendant deux secondes. « Comment tu t'appelles ?  Edward, très bien, si tu me fais faux-bond Edward, il y aura des retombées sur ta famille, tu as une famille Edward ? » demandes-tu en sniffant sur ta fiole de coke. Deux fois. « C'est bien ce que je pensais, alors mon grand, tu vas faire exactement ce que je te dis ou je passe un coup de fils, et vous vous retrouvez tous au chaumage, à toi de choisir. » Comme le pauvre Edward n'est décidément pas dans une passe créative il répond son habituel « Ou-Oui mademoiselle. » et tu raccroches, entre temps tu as finalement mis la main sur la robe rouge. Tu l'enfiles en soupirant, puis tu passes une demi-heure à chercher la paire de Jimmy Choo assortie. « Liliane ! C'est pas croyable, vous êtes quatre, et vous allez me dire que vous n'avez pas le temps de ranger ce putain de dressing ?» hurles-tu à l'adresse de la femme de chambre, alors que la pièce était parfaitement en ordre avant que tu ne viennes y semer le chaos. Tu retournes dans la salle de bain, et soignes ton maquillage. Gloria vient t'informer que le chauffeur de ton frère est arrivé, sans ton frère, comme convenu, tu t'empares de ton sac Gucci et file le rejoindre sans un mot, le visage fermé, ton éternelle cigarette au creux des lèvres. Tes cheveux bruns balaie ton dos lorsque tu t'engouffres dans la mustang de collection d'Alejandro. La voiture sent le cuire et le neuf, et tu sais qu'il sera furieux. Mais cela n'en est que plus jouissif. Le trajet se passe dans le silence, tu sens la peur d'Edwin ou Edward, tu ne t'en souviens déjà plus.
Il se gare devant le Country Club, et descend pour t'ouvrir la portière. Tu tends la main vers lui et il te remet les clés de la voiture. Tu pénètres dans le bâtiment, et lorsqu'une jeune-femme te demande ton invitation tu lui retournes un regard venimeux. « Je vous demande pardon ? » Un homme intervient aussitôt. « Mademoiselle Jiménez ! » s'exclame-t-il alors en détachant chaque syllabe, en avisant l'impertinente comme pour souligner son erreur. Sans perdre une seconde il enchaîne « Quel plaisir de vous recevoir ce soir, si mademoiselle le permet je vais vous conduire? » tu opines du chef et il t'emmène à sa suite. Dans son dos, tu sniffes discrètement la petite fiole de cocaïne, et tu pénètres dans la fosse aux serpents. Port de tête altier, et sourire de circonstance sur les lèvres, tu salut, et converse poliment avec des convives que tu exècres, et dont les boniments te donnes la nausée. Tu réussis à remettre les clés de la Mustang à l'homme qui conduira les enchères et avale plusieurs coupes de champagne sans vraiment en sentir le goût. Une femme que tu ne remet pas, vient trémousser son arrière train liposucé de ton côté pour louer le travaille parfait que ton oncle à effectuer sur sa plastique, mais elle a déjà trop bu et son discours s'en ressent, de toute façon tu n'entraves rien à ce qu'elle dit. Tes yeux s'égare sur le reste des invités, un gros mexicain te fais de l’œil, et tu fais comme si tu ne remarquais rien. Et cet imbécile d'Alejandro qui n'est toujours pas là. C'est ce moment que choisis l'héritier des Dahan pour t'accoster. Lui aussi remplace son père au pied levé. Il te tends une nouvelle coupe et tu la porte immédiatement à tes lèvres. Tu replaces une mèches derrière ton oreille. Il va te falloir de la cocaïne. Très, très, très rapidement. C'est tout ce qui occupe tes pensées à cet instant. Certainement pas les insinuations douteuses de l'homme en face de toi. Bon sang ce que cette réception est ennuyeuse. C'est à cet instant que des doigts se faufilent au creux de tes reins.
Alejandro.
C'est écrit dans les yeux de l'héritier en face de toi.
Ton jumeau dépose un baiser sur ta joue avant de saluer le fils Dahan. « C'est un plaisir ... Eli. » Il bute sur son prénom et tu te force à contrôler le rire nerveux qui menace de te submerger à tout instant. Ses lèvres sourient mais son regard est noir, il joue la carte de la politesse pourtant l'atmosphère semble s'être alourdit. Eli porte sa coupe à ses lèvres pendant que ton frère te glisse sa petite phrase assassine au creux de l'oreille. « T'es pas obligée d'écarter les cuisses pour ce crétin. » Si tu n'étais pas si habituée à ses petits jeux mesquin, peut être aurais-tu avalé ton cristal rosé de travers, mais tu ne cilles même pas. Ton sourire s'étire sur tes lèvres pleines et tu ris cruellement. Tes doigts fins se referment sur son poignet et tu te penches à son oreille à ton tours. « Trop tard. » siffles-tu, perfides avant de te reculer. Tu te tournes à nouveau vers Eli. « Un plaisir sans cesse renouvelé que de... converser en ta compagnie, Eli. » ajoutes-tu à l'intention du brun, dont l'attention se détourne immédiatement de ton frère. Ton frère qui rêve sans doute déjà de lui arracher les dents. L'idée t'amuse plus qu'elle ne devrait. Une voix retentit dans un micro, nous indiquant que les enchères vont commencer d'une minute à l'autre. « Si tu veux bien nous excuser. » souris-tu une dernière fois avant de tourner le talon en passant un bras sous celui de ton frère pour le forcer à te suivre, et gagner une des tables aux nappes blanches. Tu t'installes et te penches sur ton sac pour renifler ton précieux flacon en toute discrétion. Puis tu te tournes vers Alejandro, le couvant d'un regard mauvais, un sourire moqueur passant sur ton visage, lorsque tu repenses à la mustang. Il sourit, mais ça ne durera pas.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyLun 23 Mar - 16:14

T'es le roi.
Pour mettre les autres mal à l'aise tu es passé professionnel. Les doigts fins de ta sœur s'enroulent autour de ton poignet, et ce qu'elle te murmure à l'oreille te fait serrer les dents. Mais t'as toujours ce sourire poli quand tu te tournes vers l'homme que tu rêves d'encastrer dans un mur à présent. Imaginer le fils Dahan entre les reins de Luisa te rend complètement fou. Rien ne transparaît, tu ne lui ferais pas cette joie. Elle jubile, tu la connais par cœur. Alors tu te contente de boire une nouvelle gorgée de champagne, fixant inlassablement l'homme qui doit déjà se sentir de trop entre vous deux. Si il ne veut pas se faire écraser un claquement de secondes il devrait prendre ses jambes à son cou. « Si tu veux bien nous excuser. » C'est un signe de tête se voulant courtois que tu adresses au brun, alors que ta sœur s'empare déjà de ton bras pour regagner une table. Ce soir une vente aux enchères est organisée, quelque chose de grand. Quelque chose à l'image de tout ces gens aux comptes en banques garnis. Quelque chose d'excessif, comme toujours. Pour que vous vous sentiez mieux, qu'ils ne culpabilisent pas d'avoir trop de pognon dans les poches. L'argent directement reversé aux associations. N'est ce pas une belle façon de dépenser son argent. Le faire dignement. Sans le jeter par les fenêtres. Luisa prend place en premier, et comme tout bon gentleman tu lui tires sa chaise avant de prendre place à ses côtés. La junkie s'attaque de suite à la poudre blanche présente dans sa pochette gucci. Le regard qu'elle te lance par la suite n'a rien de rassurant, d'un signe de la main tu réclames une nouvelle bouteille de champagne qui arrive en moins d'une seconde sur la table parfaitement dressée. Vos coupes se servent presque comme par magie. Sans plus attendre tu t'empares du micro-sac à main de ta jumelle, pour sniffer la cocaïne pure. Tu relèves tes yeux vers elle, lui adressant un regard noir tout en buvant une gorgée. comment est-il encore en vie après une nuit avec toi ?lances-tu à l'égard de Luisa. les veuves noirs n'épargnent personnes pourtant. rajoutes-tu, mauvais un fin sourire sur les lèvres. Les enchères ont déjà débuté, mais tu n'écoutes rien, les yeux plongé dans le regard émeraude de ta chère sœur. Avant de te tourner légèrement pour pouvoir observer les potentielles conquêtes du soir.
Tes yeux passent de table en table.
Rien ne t’intéresse.
Pourtant tu sens les regards de quelques femmes sur toi. Les sourires qu'elles t'adressent te laissent de marbre, alors que tu continues à boire ton champagne. L'homme annonce le deuxième lot, une bouteille de vin de 1961, mise à prix dix milles dollars. Tu regardes les pancartes se lever, tu n'es pas intéressé. Tu t'emmerdes royalement. j'aurai du continuer à baiser blondie. siffles-tu entre tes dents, alors qu'un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres, puis dans ton pantalon ça te rappelle à l'ordre, tu fronces les sourcils. Te rendant compte que n'as même pas fini ta petite affaire. Tes sens sont en éveil, prêts à trouver une nouvelle femme pour assouvir tes pulsions de mâle frustré. Le troisième lot est annoncée : une mustang chelby de 1967. Étrange. C'est ce que tu te dis, et quand tu te tournes et que aperçois ta voiture baignée de lumière derrière la baie vitrée, un rire nerveux t'échappe. Mise à prix cent milles dollars. Les pancartes se lèvent unes à unes, et tu maudis ta sœur du regard. Elle sait comment faire pour te pousser à bout, te sortir de tes gonds, jusqu'à ce que tu ne répondes plus de rien. Tu lui adresses ton pire sourire, celui qui dévoile chacun de tes crocs, lu signifiant que tu esvas la déchiqueter pour ce qu'elle a osé faire. bravo. dis-tu en applaudissant faussement, les mâchoires serrées, tu regardes les potentiels acheteur avec dégoût. Le prix atteint vite les quatre cent mille dollars, et tu te sens obligé de lever ta pancarte blanche annonçant sept cent mille dollars. Les regards se tournent vers toi, les femmes papillonnent des cils comme si elles s’imaginaient déjà sur la banquette arrière.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyLun 23 Mar - 22:11

S'il est roi, tu es femme de diamant.
C'est ce que tu penses, qu'aucun dans cette pièce ne peut te valoir, et c'est vrai qu'ils n'auront jamais ni ta grâce, ni ton élégance. Nul ne saura jamais expliquer comment tu parviens à conserver cette espèce de prestance dans les situations les plus dégradantes. Le genre de femme impossible à décoiffer, même en mer, cette femme aux traits ciselés, à la peau blanche, aux cheveux sombres.
Précieuse parfaite dont les hommes fortunés rêvent de se parer. Ton port de tête cri ta noblesse, non pas de cœur, seulement de sang ; tes sourires reflètent ta cruauté, et dans le font de tes yeux brille un ennui mortel. Mortel puisque pour le rompre tu serais prête à tout. T'es cette fausse princesse avec du feu dans les yeux, et le sourire du diable sur tes lèvres carmines.
Et tu cours au milieu des taureaux, tu danse en agitant cette robe trop rouge, tu nargues leurs cornes qui veulent te transpercer. Non, pas la peau non.
Et tu les regardes, ces hommes fortunes encore la ce soir, le gros mexicain t'envoie ses sourires lubriques, l'héritier Dahan suis chacun de tes gestes, il y en a d'autres encore que tu ne prends pas la peine d'identifier.
Le roi fait signe à sa coure, monsieur voudrait plus de champagne, et monsieur sera servit en conséquence, tu n'as pas un regard pour le serveur qui remplit sa coupe, et la tienne. D'ailleurs, tu ne regardes pas la coupe non plus. Il n'y a plus que son regard noir qui sache capter ton attention en cet instant.
Le plus fier, et le plus dangereux des taureaux en ta présence, il est celui que tu comptes bien rendre fou avant ce soir. Dans le sombre de ses yeux tu sais lire la brutalité tout juste contenue. « Comment est-il encore en vie après une nuit avec toi? » tes lèvres tressaillent, trahissant ton amusement certain. « Les veuves noirs n'épargnent personnes pourtant. » Un amusement bien vite mis à mal, lorsque tu le vois tourner la tête pour observer autour de lui, tes ongles parfaitement manucurés s'enfonce dans la nappe trop blanche. Tu sais très bien ce qu'il regarde, ce qu'il cherche. Un cul pour la soirée, ou la nuit.
Mais aucune ne le mérite, aucune. Et s'il est vrai que les rois, ont toujours baisé des prostituées, tu ne peux pas le regarder faire son manège sans sentir une vive jalousie. Ta possessivité exacerbée prédomine sur le reste de tes émotions.
Le rappeler.
Vite.
L'arracher à sa contemplation insupportable.
« S'il est en vie c'est qu'il a certaines qualités dont je n'ai pas envie de me passer pour l'instant. Les hommes Dahan sont … très endurant. » persifles-tu, le regard vrillé sur l'estrade en face de toi. Tu serais bien incapable de dire ce qui est mis en vente, tu n'attends qu'un seul article, et ce n'est vraisemblablement pas celui là. Il contre-attaque aussitôt. « J'aurais du continuer à baiser blondie. » tu fais comme si tu n'avais pas entendu, replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille. Le troisième lot vient d'être annoncé. l'heure de la vengeance à sonné. Vengeance de quoi ? D'avoir été convoquée ici ce soir sans doute. Bien qu'il ne soit responsable en rien. Ce petit jeu mesquin entre vous ne se terminera sans doute jamais. Tu guette la réaction de ton frère du coin de l'oeil, l'air de rien. Il a compris. « C'est amusant, on dirait la tienne non ? » demandes tu innocemment tandis que tout autour de vous, les pancartes se lèvent et tu tapotes sa cuisse du bout des doigts comme pour le réconforter, le sourire sur tes lèvres est purement diabolique. « Bravo. » t'applaudit-il, et le sourire qu'il t'adresse te donnerait presque un frisson, ce qui ne t'empêche pas de porter tes doigts fins à ta bouche, l'air faussement désolée. « Oups. » ajoutes-tu en cillant à outrance alors qu'il lève le bras à son tours pour presque doubler la mise. Tu portes ta coupe de champagne à tes lèvres pour masquer ton rire. Pendant ce temps, l'homme relance trois fois, et comme personne ne surenchérit, ton frère remporte sa voiture. Tout le monde l'applaudit et tu souris poliment à toutes ces femmes qui bavent ostentatoirement sur ton frère. Tu souris en crocs, à elle, à lui aussi lorsque tu te tournes enfin dans sa direction pour lui souffler à l'oreille. « Si tu cherchais à t'attirer les faveurs d'une petite conne riche à million pour cette nuit, on peut dire que tu as plutôt réussis ton coup. Tu as l'embarras du choix semble-t-il. » siffles-tu, venimeuse sans cesser de sourire. « Tu devrais me remercier finalement. » ajoutes-tu pendant qu'un homme apporte les clés de la voiture à ton frère. « Je pense que la famille Jiménez a remplit ses engagements, tu m'excuseras Alejandro. » ajoutes tu en attrapant ton sac pour partir.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMar 24 Mar - 1:11

Luisa, véritable mente religieuse.
Elle soumet le roi, et lui coupe la tête.
Plutôt, elle te coupe les couilles. Littéralement. La femme ne se prive pas pour les exposer au public, dérangeante sensation d'être réduit à l’obéissance. Ta voiture, en charpie pour des vautours. La vengeance est un plat qu'elle déguste à la perfection, ses doigts qui tapotent sur ta cuisse comme pour te remonter le moral que tu as perdu depuis que t'as posé un pied ici. Son sourire est ravageur, meurtrier. Parfaitement consciente de ce qu'elle vient de faire, elle s'autorise à faire comme si de rien était. Parce que la demoiselle ne fait jamais exprès, ses envies la contrôle. C'est comme ça qu'elle vit depuis des années. Comme ça que vous vivez depuis toujours. Une successions d'envies partagées, ou non. Des voyages au bout du monde pour ses beaux yeux, des envie meurtrières quand elle frôle d'un peu trop près le danger. Des crises de colères épongées, des crises de larmes malmenées. Des cris. De l'argent jeté par les fenêtres pour son plus grand plaisir -comme ce soir, quand tu te vois obligé de sur-enchérir trois fois. Le commissaire priseur frappe enfin de son gros marteau, adjugeant ta voiture à ta propre personne. T'as toujours ce même sourire qui sonne faux lorsque tout le monde t'applaudit, tu serres les mâchoires mécontent de ton investissement. « Si tu cherchais à t'attirer les faveurs d'une petite conne riche à million pour cette nuit, on peut dire que tu as plutôt réussis ton coup. Tu as l'embarras du choix semble-t-il. » ta sœur te souffles ces quelques mots à l'oreille, tu aimes quand elle crache son venin. Qu'elle montre ses faiblesses, te laissant libre court pour t'y faufiler, tirer au bon moment sur la corde qui lui fera perdre pied. Un homme s'approche de toi, et te remet le clés de ta propre voiture. « Je pense que la famille Jiménez a remplit ses engagements, tu m'excuseras Alejandro. » Tu n'adresses même pas un regard à ta jumelle, qui se lève en possession de sa pochette pour s'éloigner tu ne sais où. La coupe de champagne arrive bien vie à tes lèvres alors que les enchères continuent. Tu gigotes sur ta chaise, te sentant à l'étroit dans au milieu des mondanités. L'ennuie s'empare de toi, c'est crescendo. Une femme vient s'asseoir à ta table et entreprend une conversation autour de ta mustang shelby, tu ne l'écoutes qu'à moitié, mais elle attire ton attention en posant sa main sur le haut de ta cuisse. Et ses yeux crient : sexe.
Tu soupires.
Les femmes sont devenues comme les hommes.
Des animaux.
Qui se dandinent pour obtenir une attention particulière.
Pour que le mâle fasse sa besogne.
Elles te dégoutteraient presque. Toutes.
Pourtant tu les aimes, et tu as besoin d'elles pour survivre.
Tu as surtout besoin d'Elle.
Mais le temps n'est plus à penser.
je vous la montre de plus prêt si vous le souhaitez. annonces-tu le regard lubrique, alors que c'est déjà tendu dans ton pantalon yves saint-laurent -faute à blondie abandonnée dans ta villa. Sa main se fait plus oppressante, et tu comprends qu'il est l'heure de se lever, fausser compagnie à ce comité hypocrite. Main dans le dos de l'inconnue -qui t'a pourtant signifiée son nom- tu avances jusqu'à l'entrée. Ou tu signes un chèque exorbitant pour ton acquisition avant de sortir. Dehors la femme te plaque contre le mur, sa bouche dévore la tienne alors qu'elle presse son corps sublime contre le tiens. Son parfum enivrant caresse tes narines, et tu comprends que ce soir tu pourrais peut-être passer un bon moment, concentré sur cette femme. Tu fouilles dans la poche de ta veste hâtivement, à la recherche des clés de ta bagnole. Elle dévore ton cou, te décrochant un petit sourire. Mais tu te mets à grogner, ne comprenant pas où ont bien pu passer les clés valant un putain de pactole. Tes neurones ne tardent pas à faire le lien. Luisa. excuse-moi. lances-tu à la femme que tu plantes seule avec ses envies. Chassant les tiennes d'un coup de nerf. Le bruit de tes chaussures dans le gravier est désagréable, mais tu arrives rapidement à ta mustang rouge. Sur la banquette arrière, un homme, allongé sur une femme, sa robe rouge est assez relevé pour que tu puisses voir son string. Et lui, il est déjà en train de se débarrasser de son pantalon, boxer à la moitié du cul. Prêt à prendre ta sœur comme un vulgaire animal. Ton sang ne fait qu'un tour. T'es bouillant de haine. La paume de ta main frappe contre la carrosserie juste avant que tu n'ouvres la porte, choppant Eli Dahan par son haut. L'adrénaline te donne une force presque surhumaine, le tout mélangé à la cocaïne et l'alcool fait de toi le pire des prédateur vivant sur Terre. Tu le sors de l'habitacle en moins d'une seconde, le jetant au sol. hijo de puta ! siffles-tu entres tes dents serrées. L'homme te regarde, décontenancé, encore dans ses songes. Cul à l'air il ne ressemble à rien. Il remonte aussi vite que possible son pantalon serré, se redressant maladroitement. Tu fonds sur lui comme un putain de rapace. Tes doigts se serrent en un bloc indestructible, et ton autre main le saisit par le col alors que tu lui décroches une droite mémorable. Le fils Dahan est à Terre. Tu secoues ta main endolorie. Ton pieds tente de s'écraser sur ses couilles, mais l'enfoiré recule de justesse, ce qui te rends encore plus furieux. Il devrait se plier, se casser comme une vulgaire brindille sous ton poids. cabrón. craches-tu une nouvelle fois dans ta langue maternelle. je vais te tuer. tu t'approches toujours de lui, il recule assis par terre. Tu lui balances un coup de pieds dans les jambes, avant de te baisser pour le redresser de force, lui crachant littéralement au visage. Tu ne t'occupes même pas de ta sœur. La colère a pris le dessus sur tout le reste.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMar 24 Mar - 5:49

Il ne suivra pas, il est bien trop têtu pour cela.
Tu aimes ça.
Mais tu n'en as pas terminé avec ton frère adoré.
Et l'abandonner au milieu des sirènes (sirènes que tu te ferais un plaisir de noyer les unes après les autres si l'occasion t'était donnée) n'est pas envisageable.
Tu t'éloignes à grandes enjambées, juchée sur tes Jimmy Choo, ton sac Gucci se balançant au creux de ton coude, un sourire mauvais sur tes lèvres rouges.
Entre tes doigts serrés, ceux sont les clés de la Mustang Shelby. Celle-là même que ton frère n'a pas encore repayée. Les lui subtiliser s'était avéré presque trop simple. Lui l'enfant gâté qui n'avait qu'à claquer des doigts pour obtenir l'objet de ses désirs ; n'avait jamais appris a prendre soin de ses affaires. A les surveiller correctement. Il faut dire pour sa défense, que détourner son attention était probablement ce que tu faisais le mieux. Toi, ou une de ces fille-de avec du monde au balcon.
Juste avant de sortir de la salle, tu t'immobilises. Et tournes lentement la tête vers celui qui ne t'a pas lâchée des yeux depuis que tu t'es levée de ta chaise. Tu le sais, tu le sens, rien qu'à voir la lueur de gourmandise un peu fascinée qui brille dans ses yeux sombres.
Eli Dahan, biensur.
Tu feras contre mauvaise fortune bon cœur.
Le regard que tu lui lances suffit à le décider et il se lève à son tours. Vite, empressé, un vrai toutou, qui n'imagine pas une seconde le traquenard dans lequel tu viens de l'attirer. Ton frère n'a pas bougé. Une pute en a même profité pour prendre ta place. Tu te fais violence pour ne pas faire demi-tours et faire déguerpir l'usurpatrice. Au lieu de cela, tu poursuis ta route sans attendre l'héritier, qui saura bien te rattraper. Tu sniffes à ta petite fiole de cocaïne et ton cerveau te rends grâce. Tu  dépasse la réception sans ralentir et te retrouves dans la rue, la nuit est fraîche, et tu n'as pas de manteau pour te couvrir. Mais tu n'as pas le temps d'avoir froid, une main glisse sur ton flanc, son visage immédiatement dans ton cou. Et tes doigts glissent jusqu'au renflement de son pantalon.
Trop simple.
Tu tournes la tête vers l'homme qui te surplombes, tes lèvres effleurent sa mâchoire, ta langue y laissant un sillon humide, léger. Caresse tentatrice, avant que tu ne te détaches de lui, brutalement. Tu recules, et ses yeux cillent. Tu recules encore et il te suit, essaie de t'attraper, y parvient devant la Mustang, que tu as tout juste le temps d'ouvrir, le siège est déjà rabattu. Sa bouche cherche la tienne et tu l'attire dans la voiture. Il t'embrasse avec fougue, se tend entre tes cuisses. Il se redresse pour se débarrasser de son pantalon et tes dents laisse leur trace dans son cou. Tes doigts sous sa chemise blanche. Mais un coup violent sur la carrosserie de la voiture te ramène à des choses plus immédiates que baiser avec un imbécile. Un imbécile monté comme un cheval, certes. Avant que tu ne réalises la situation, Eli Dahan t'es littéralement arraché. Tes yeux s'écarquillent et tu te redresses sur les avants-bras. « Hijo de puta ! » Le loup n'a pas mis longtemps à retrouver ta trace.
Et tu pestes de dépit en te laissant retomber sur la matelassure en cuire de la Mustang. Le visage dissimulé sous ton bras. Pour une fois, tu ne lui en aurais pas voulu de s'être fait attendre une demi-heure supplémentaire !
La princesse exige et manigance. Mais c'est lorsque ses machinations fonctionnent le mieux qu'elle en vient presque à les regretter. Capricieuse à mourir. Il te faudrait tout et son contraire.
Mais te voilà de nouveau redressée en position assise, les lèvres pincées. Tes yeux scrutent la scène au dehors. Ton frère est fou furieux à présent, n'est-ce pas exactement ce que tu voulais ? Oh si, et c'est bien volontiers que tu l'as mené jusques à cette colère, lui faisant le pire des affronts en emmener cet homme qu'il déteste dans sa voiture adorée. Non Luisa ne joue pas l'innocente. Ton crime est d'avoir autorisé l'héritier à te toucher. L'outrage suprême étant la préméditation de tout ceci.
Un rire cruel s'échappe de ta gorge lorsque l'imprudent chute pour la seconde fois, sous les coups de poings rageurs d'Alejandro. Tu l'as voulu déchaîné, alors regarde le maintenant qu'il ne voit plus que par le rouge, et intervient avant qu'il ne le répande. Mais tu n'y peux rien si tu l'as toujours trouvé superbe lorsqu'il se fait impétueux, brûlant et meurtrier. Tu lis là l'essence même de ce qu'il est, au travers des coups qu'il  dispense, et des insultes qu'il crache. « Cabrón ! » Pourtant la situations commence à t'échapper, et tu n'aimes pas ça. Tu t'extirpes de l'habitacle, ta robe à nouveau en place. Le prédateur à acculée sa proie, et il ne semble pas prêt à la laisser filer. Tu plisses les yeux. Les limites vous ne les avez plus depuis bien longtemps. ça n'a plus de signification pour vous. « Je vais te tuer. » Ton cœur a un raté. Il a dit quelque chose là non ? Eli te supplie en silence, tu aurais préféré qu'il ne te regarde pas. Ce simple coup d’œil pourrait suffire à aggraver son cas. « Alejandro ! » tu cris, mais il ne t'entends pas, préférant décocher un coup de pied à l'héritier. Ce dernier recule encore sous la menace et ton frère lui crache au visage. « Basta ! » l'urgence perle dans ta voix et tes poings se serrent, tu cours jusqu'aux deux hommes. T'agrippe le bras d'Alejandro de toutes tes forces avant de te glisser entre les deux hommes. Tu enserres son menton, le forçant à te regarder. « No vas a matar a nadie. » tu ne le supplieras pas, tu ne sais pas faire ça, tu n'as jamais appris. Tu te contentes de lui faire face, de lui tenir tête. Te voilà donc, debout sur tes talons, les muscles crispés de cocaïne, blottie dans la tourmente. Mais on essaie pas de retenir une tornade qui s'éveille, à plus forte raison lorsqu'on en est l'instigatrice. Non, toi tu fais pires. Toi, tu l'enfermes dans tes bras. Une étreinte que tu voudrais prison. Pouvoir le tenir captif ton Alejandro, loin de tous ces maux brûlants que tu sens le guetter. Deux frères envolés, n'est-ce pas suffisant ? « Tu es ridicule. » craches-tu contre son torse. « Et je te prierais de ne pas aggraver ton cas, je me fous des Dahan. » tu le relâches, tu le foudroies. Tes tremblements à peines dissimulés, tu voudrais le pousser, l'obliger à rentrer dans cette cage rouge, dont tu détiens toujours les clés entre tes doigts. Tu le forces à reculer. « On s'en va. »
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMar 24 Mar - 12:20

Tu n'es que colère.
Il n'y a que de la haine au fond de tes yeux noirs.
L'image que tu avais sous les yeux ne semblent pas vouloir disparaître de ton esprit, c'est sans doute pour ça que tu n'as pas cligner des yeux une seule fois. Pour ne pas revoir, sur l'écran de tes paupières se désastre. Ta sœur sous l'étreinte d'un abruti, ça te lacère le cœur. Ce cœur qui bat la chamade, prêt à s'échapper de ton thorax pour s'éparpiller en miettes immondes sur le sol. Elle n'aurait qu'à y planter son talon, l'embrocher comme un vulgaire bout de viande, c'est ce qu'elle sait faire de mieux. La voix de ta sœur résonne, mes tes oreilles sont fermées à toutes négociations. Dahan ne se risque même pas à essuyer ta salive de son visage, et un rire nerveux te prends alors qu'il lance un regard désespéré à Luisa. Comment ose-t-il ? Tu grognes presque. Et ta main devient un étau sur sa chemise blanche, à cet instant tu te dis qu'il va prendre pour tout les autres. Tout ceux qui ont osé effleurer ta jumelle une seule fois, tout ceux qui ont partagé son lit. Tout ceux qui pensaient avoir de l'importance à ses yeux. Il va prendre pour tout l'amour que tu es envers cette femme. Il ne se relèvera pas. Son cadavre jonchera le sol. Tu te sentiras mieux après n'est-ce pas ? Un nouveau rire te prends, alors que t'es sur le point de lui foutre un coup de boule. C'était sans compter sur l'intervention de Luisa, sa main sur ton bras, elle force sans grande efficacité mais parviens tout de même à se glisser entre vos deux corps. Tu lis le soulagement sur le visage d'Eli, tu n'as toujours pas lâcher sa chemise qui se déforme sous ton emprise. Les griffes acérées de la femme t'obligent à la regarder, tes yeux noirs plantés dans son regard émeraude. « No vas a matar a nadie. » Tu fronces les sourcils t'as envie de la pousser, qu'elle sorte du chemin qu'elle a elle même tracé, et te laisse terminer. La belle savait pertinemment, c'est elle qui vient de te pousser au meurtre, en moins de deux heures. T'ouvres la bouche pour répondre, mais la réaction de Luisa est presque féroce. Ses bras se transforment en douce prison, sa tête s'écrase sur ton torse, ta main lâche lentement l'enfoiré. Tout ton corps est tendu, tu ne bouges pas, mâchoire serrée. « Tu es ridicule. Et je te prierais de ne pas aggraver ton cas, je me fous des Dahan. » La femme passe de la pommade sur la blessure béante, cherche à apaiser ton être sous une étreinte. Une de tes mains se pose à l'arrière de son crâne, alors que tes poumons acceptent de nouveau l'air ambiant. Ta respiration se fait calme, alors que ton cœur tambourine toujours. C'est un ordre qu'elle te donne ensuite, le putain d'héritier n'a toujours pas bougé.
Tu pousses un soupire, avant de décoller Luisa de toi, la forçant à passer la première. Tu t’apprêtes à la suivre, mais Dahan a décidé de t'attaquer par derrière, t'envoyant un coup de pied dans le dos qui te fait chuter lamentablement. Un fou rire malveillant s'empare de toi, alors que tu te redresses, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf, t'as déjà la gorge de l'homme entre tes mains. joue pas aux cons. si je t'épargne, c'est pour elle. Tu serres plus fort. Avant de le lâcher, tournant les talons sans rien ajouter de plus. Tu rattrapes ta sœur en quelques pas, tes doigts s'enroulent autour de son bras frêle et tu la forces à te faire face alors que tu pousses son corps contre la carrosserie de la mustang. Un bruit sourd. Tu fulmines. Dans ses yeux tu cherches une réponse quelconque. tu viens de me faire rater un coup. lances-tu un sourire lubrique au coin des lèvres. Puis c'est de nouveau la colère, tu frappes du poing sur la bagnole, laissant une marque. Voiture invendable à présent. tu veux me rendre fou, c'est ça ? ça t'a pas suffit toutes ces autres fois ! craches-tu malfaisant. Un cri de rage t'échappe, alors que tu lui tournes le dos cherchant une clope dans la poche intérieure de ta veste, tu l'allumes et aspire ta dose de nicotine. Tu enlèves cette dite-veste et desserre ta cravate noire pour pouvoir respirer convenablement.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMar 24 Mar - 17:30

Tu peux sentir la mort au bout de ses doigts.
Il frappera comme le tonnerre et ne laissera que des débris, le corps de l'héritier en charpie, bouillie sanglante de peau et d'os. Plus de visage, plus d'identité, puisque ce n''est pas lui seulement, qu'il veut fouler aux pieds.
C'est tous les autres. Pour un regard, le roi se fait menace, pour une caresse, il arracherait leur main. Tu le sais, tu en joues. Présence harassante, envahissante, qui veille jalousement, à ce que le bonheur ne le touche jamais si tu n'en est pas à l'origine. Tu veux être son sourire, tu veux être ses larmes, tu veux être la lame, et la plaie béante dans son esprit.
Tu es ce poignard, l'instigatrice de sa haine. Tu l'aimes en dieu, en zeus qui crache sa colère foudroyante. Toi qui aime plus que tout dominer et avoir la main mise sur chaque situation, voilà que cet homme là, tu ne le chéris jamais autant que lorsqu'il échappe à ton contrôle.
Ta joue contre son torse, tu respires sa haine, mêlée à ce parfum trop cher, que tu lui as offert.
Quitte ou double, le loup pourrait te mordre et tu le sais,
Quitte ou double, il préfère relâcher sa proie,
Il préfère poser les doigts dans tes cheveux, vipère.
T'es la, blottie, t'es là, l'oreille contre son cœur, t'es là à sourire contre sa chemise.Ton manège est pervers, tes intentions malsaines, tes gestes parlent d'amour et tes mots tissent la corde qui le pendra.
Il te repousse. Accède à ta demande, comme d'habitude. Comme à chaque fois. Tu fais marche dans les cailloux, mal assurée. Putain de gravier. Esthétisme douteux, et aucun sens pratique, cette décision est assurément celle d'un homme. Un imbécile qui ne porte pas de talons. Un bruit dans ton dos te fais sursauter et tu te retourne vivement. Tes lèvres se retroussent sur tes dents quand tu découvres le Dahan debout au dessus de ton frère. Une lueur de folie brûle au fond de tes yeux verts : c'est toi qui va le tuer. « Espèce de lâche. » siffles-tu, mâchoires serrées. Le désir de lui arracher les yeux pour l'affront qu'il te fait en osant attaquer ton frère se fait impérieux. Mais Alejandro est déjà sur ses pieds, et serre la gorge de l'impertinent entre ses doigts. « Joue pas au con, si je t'épargne, c'est pour elle. » Il est sage ainsi que tu le lui as demandé, plus que toi dont le regard reste fixé sur le dos de l'héritier boiteux et ensanglanté qui disparaît dans la nuit. Tu secoues la tête de droite à gauche, tu peux déjà sentir sur ta langue le goût amer de la vengeance. Non, il ne s'en tirera pas comme ça.  
Le bruit dans le gravier ne parvient pas à capter ton attention, et ses doigts qui agrippent ton bras te font sursauter.
Ton frère n'en a pas terminé avec toi. Il t'empoigne avec force et te fais reculer jusqu'à la voiture, te plaquant violemment contre celle-ci. Tu lâches un grognement de protestation. « Tu viens de me faire rater un coup. » tes narines se dilatent imperceptiblement sous le coup de la colère. T'as envie de lui crier que t'en as rien à cirer. T'as envie de le gifler. Tu ne supportes pas qu'il puisse t'échapper.
Il est à toi.
Il est toi.
Tu ne le laisseras jamais t'oublier.
Sans prévenir son insupportable sourire disparaît, pour laisser place à sa fureur. Son poing s'abat sur la carrosserie. un bruit effroyable, de tôle qui se froisse. Tout prêt de ton oreille. Tu n'as pas cillé. Ton regard planté dans le siens, tu te nourris de sa colère, son feu, fait fondre ta glace. « Tu veux me rendre fou, c'est ça ? » Précisément. « ça t'a pas suffit toutes ces autres fois ! » Il crache, il éructe, il hurle sa rage.
Et toi, bien loin de te calmer, bien loin de l'apaiser, tu ris. Un rire cristallin et pourtant désagréable, qui se répercute dans la nuit, un écho qui semble ne jamais devoir s'arrêter. Non ça n'a pas suffit.Tu te fous ouvertement de sa gueule, comment peut-il imaginer que ton jeu ait une fin ? Tu te décolles de la voiture, marche jusqu'à lui, il y a quelque chose d'hystérique dans ton rire.
Un pas, deux pas, ton rire meurt aussi brutalement qu'il a commencé, mais ton rictus moqueur lui, n'a pas bougé. Tes doigts se posent sur la base de son cou,avant de glisser le long de sa colonne vertébrale. « ça ne suffira jamais, Alejandro. » susurres-tu narquoisement dans son dos. Avant de s'emparer de la main de ton frère, la portant à tes lèvres pour en embrasser les jointures meurtries par les coups qu'il a donné ce soir. Se faisant tu lui remet la clé de la voiture avant de refermer ses doigts dessus. Tu lui retires sa cigarette pour l'introduire entre tes lèvres, tachant le filtre de rouge à lèvre Guerlain. Tu fais plusieurs pas dans les graviers, avant de t'immobiliser, ce bruit est insupportable. Tu lui fais face, l'oeil mauvais. « Il y aura moi, les autres je m'en fout. » craches-tu en soufflant la fumée . Tu tires à nouveau sur la cigarette qui se consume à une vitesse fulgurante.Tes lèvres se retroussent sur tes dents serrées lorsque tu enchaînes, capricieuse et possessive. « Je ne veux pas les voir, toutes ces putes en chaleur, prêtes à t'ouvrir leurs cuisses. » Tu pourrais faire bien pire que les rouer de coups. S'il a besoin d'exemple tu te feras une joie de lui en donner. De lui rappeler qu'aucune ne le mérite. « J'ai faim. » mens-tu finalement en jetant ton mégot par-terre.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMar 24 Mar - 19:40

La femme te consume.
T'es cette cigarette qu'elle pose entre ses lèvres.
Celle dont elle se délecte, bouffée après bouffée.
Qu'elle ronge, toujours plus.
Mais qu'elle n'écrasera jamais.
Préférant te garder, mégot incandescent.
Et toi.
Tu es cette fumée qui l'entoure. Celle qui l'étouffe. La brûle quand elle s'y attend le moins.
Cette nappe blanchâtre qui lui pique les yeux. Lui pique l'âme.
Cette odeur âcre, qui tatoue sa peau. Celle que tout les autres peuvent sentir en s'approchant. Parce qu'elle est tienne. Et le sera pour toujours. Ton territoire est marqué depuis des années. Depuis votre naissance. Même dans le ventre de votre mère. Ils devraient tous savoir, qu'on ne peut approcher la fille Jiménez sous peine de mort. Décapitation soudaine, castration volontaire. Comme elles devraient toute savoir, qu'on ne peut poser un ongle sur toi. Pourtant tu les cherche toutes, tu les veux toutes. Pour compenser. Combler ce vide qui se créait au fond de ton être quand Luisa n'est pas là. Pour ne pas penser, ne pas te torturer. Mais elles sont inutiles. Ces nymphes éphémères ne soignent pas, elles ne font que salir un peu plus la plaie ouverte, jusqu'à l'infection. Tu restes de marbres sous leurs caresses, si tu n'avais pas tes bijoux de famille pour te rappeler que tu les désires tu n'en ferais surement rien.
Tu tires sur ta cigarette, rangeant ton Dupont en or blanc. La nicotine n'a pas l'effet escompté alors tu soupires, commençant à marcher de long en large, calmant des nerfs en secouant vivement tes mains tendues. Tu as fais abstraction du rire diabolique de ta chère sœur, ne pas lui donner une nouvelle raison de te pousser à bout. Car plus tu t'emporteras, plus elle s'en amusera. Plus elle se fera détestable, plus tu auras envie de la plaquer contre cette voiture pour planter tes yeux dans les siens. Tu secoues la tête, chassant tes idées malsaines. Ses talons caressent le gravier, et elle s'approche lentement de toi, tu lui tournes toujours le dos. Son éclat cesse. Un frisson presque désagréable te parcoure lorsqu'elle fait glisser ses doigts fins le long de tes vertèbres, tu grimaces. « ça ne suffira jamais, Alejandro. » tu serres les dents, sans réponse. Elle s'empare de ta main meurtrie, phalanges griffées, écrasées par les coups portés. Ses lèvres s'y déposent, et tu la regardes faire la bouche légèrement entrouverte. Au creux de ta main elle dépose les clés de bagnole beaucoup trop chère, et sa main sur ta peau te laisse un sourire se voulant paisible. La cigarette t'es arrachée, et tu suis des yeux son mouvement quand elle la glisse entre ses lèvres carmins. Tout semble se passer au ralentis dans ton cerveau, tout sauf ton coeur qui se remet à battre la chamade. « Il y aura moi, les autres je m'en fout. Je ne veux pas les voir, toutes ces putes en chaleur, prêtes à t'ouvrir leurs cuisses. » elle s'est éloignée, et son ton est féroce. La vipère s'est dressée et ne se prive pas pour mordre, injectant son poison toujours plus profondément. Tu passes une main dans tes cheveux, observant le manège de Luisa, un sourire machiavélique sur ta sale gueule. T'attrapes une deuxième cigarette dans ton paquet de Davidoff, blanche, immaculée. La bouffée est salvatrice. La reine a faim. Le roi aussi, mais de tout autre chose. Tu veux dévorer ce cœur. Son cœur. Sentir ses derniers battements au creux de ta mâchoire. Tu t'approches d'elle, tel le loup que tu es. Prédateur. tu devrais arrêter tant qu'il est encore temps. le regard noir, sévère. C'est pourtant ce qu'elle essaye de faire en te demandant subtilement de la conduire dans un restaurant. Mais c'est ton tour.
Le roi veut faire tomber la reine.
La partie d'échec ne fait que commencer.
Tu veux lui montrer que tu n'es pas un vulgaire pion.
Ni le cavalier à qui l'on coupe la tête.
Tu tires sur la cigarette d'un air dédaigneux, d'un geste vif tu harponnes son bras. Tu la retourne de force, sa poitrine s'écrasant violemment contre ton torse. Tu la prends de haut, sourire sur les lèvres alors que tu craches la fumée sur son doux visage. De longues secondes s'écoulent, alors que vos regards ne font qu'un. Tu humes son parfum délibérément en penchant ton visage au creux de son cou. Ta peau effleurant la sienne avant que tu ne re-transperces ses yeux couleur jade. Tes doigts se serrent si fort qu'ils laissent une marque rouges sur sa peau ambrée. tu ne veux rien savoir ? tu ricanes avant de continuer. je vais te raconter, comment je les possède toutes. avec ardeur. tu craches cette phrase, venimeux. c'est les seuls moment, où tu n'existes plus. quand je les prend sur le canapé en cuir blanc. où au bord de la piscine. tu relâches ton étreinte, brusquement. Ta clope a fini de se consumer entre tes doigts et tu la laisses tomber sur le sol, alors que tu fais un pas en arrière, t'éloignant de Luisa avant de perdre les pédales. Des picotements te prennent dans tout le corps, la haine enflamme ton regard. Qu'elle n'y cherche pas une once de douceur ou de réconfort. allons dîner. lances-tu, sans le moindre sourire. Tu tournes les talons pour rejoindre ta mustang. Tu trembles. Alors tu récupères une nouvelle cigarette, la portant maladroitement à ta bouche. chéri ? une voix se fait entendre au loin, tu fais volte face et aperçois la bombe perchée sur ses talons haut qui avance avec hésitation dans le gravier. Un sourire mesquin se dessine sur ta bouche. La femme avance, passe devant ta soeur sans même lui adresser le regard avant de venir se greffer à toi. on y va ? lance-t-elle. Tu toises ta sœur.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMer 25 Mar - 0:38

Tes mains tremblent. ça t'énerve plus que tout. Et tu serres les mâchoires comme un chien enragé.
C'est la faute de la cocaïne, dans anxiolytiques que tu n'as pas pris, tu parles. Plutôt celle du prozac qui commence déjà à se dissiper. Tu pourrais également accuser les euphorisants que tu as cru bon de gober par principe avant de partir le rejoindre à cette stupide soirée. Seulement voilà, tu ne te sens absolument pas euphorique, là. C'est un miracle que de la fumée ne s'échappe pas encore de tes oreilles. Rien ne va. La crise de nerf n'est pas loin. Rien ne va ! Tu n'as pas faim, ou peut -être que si, tu ne sais pas, tu n'en as rien à foutre, tu veux boire un Bellini, ou douze, tu veux juste partir d'ici. Tu veux … tu ne sais même pas ce que tu veux ! tu veux aller danser jusqu'à demain matin, ou partir à Paris. Paris te manque, c'est pour ça que tu ne vas pas bien. Tu pourrais parfaitement lui faire gober ça et l'obliger à t'escorter en Europe. De toute façon rien ne va. Et tu fulmines tellement que tu n'as pas l'idée d'aller chercher ton sac dans la voiture pour remédier à ton état à coup de pilule magique ou poudre blanchit. « Tu devrais arrêter tant qu'il est encore temps. » Tu le toises vertement, lâchant un soupire excédé et mauvais, balayant sa mise en garde d'un revers de la main avant de lever les yeux au ciel.
Qu'il ne commence pas.
Surtout.
Qu'il ne s'avise pas de te pousser à bout.
Voilà ce que tes yeux lui hurlent présentement.
Mais vos jeux sont cruels, c'est une guerre sans issue, sans but et sans merci. Une danse macabre où aucun de vous ne semblent prêt à vouloir relâcher l'autre malgré les mauvais pas, les talons de créateurs qui s'égarent et se plantent sur les chaussures italiennes de monsieur, un sourire angélique, un « je te demande pardon » qui sert uniquement à maquiller un rire moqueur, il en a toujours été ainsi entre vous, et en cet instant, c'est à lui de jouer.
Il s'approche, et t'agrippe, encore.
Tu te fais poupée entre ses doigts mesquins, proche, le voilà bien trop proche. Te voilà captive meurtrie à ton tours. Ton regard levé vers le sien le jauge, tu hausses un sourcil, les lèvres pincées, le défiant ouvertement. Mais lorsqu'il te souffle la fumée au visage tu tressailles. Sale con. Tu rapproches encore ton visage du siens, provocatrice. C'est ce moment qu'il choisit pour plonger dans ton cou. Tes yeux s'écarquillent. Tu voudrais le toucher, tu voudrais le serrer, marquer sa peau au fer rouge exactement comme il marque ton ame. Ta main se lève et s'approche de son flanc, avant de retomber contre le tiens. Tu fermes les yeux, ta joue blottie contre ses cheveux brun. Un instant, à respirer encore, ce parfum qui te ferais presqu'oublier les tremblements et la rage qui t'étreigne. Mais le voilà déjà qui s'échappe, l'homme te toises et tu te refuses à bouger, revêtant ce masque de dureté que tu affectionnes tant. Luisa, la froideur faite femme, immobile et menaçante alors que sa poigne semble se resserrer de secondes en secondes sur ton bras. « Tu ne veux rien savoir? » il ricane l'envie de le gifler se fait insidieusement sentir. « Je vais te raconter comment je les possède toutes. avec ardeur. » Tu te débat violemment, essayant vainement de dégager ton bras. « Lâche-moi ! » ta voix claque, sèche et agressive. Mais il ne veut rien entendre. Il continue son jeu mesquin et tu tournes la tête sur le côté comme si cela pouvait éloigner ses mots. « C'est les seuls moment, où tu n'existes plus. quand je les prend sur le canapé en cuir blanc. où au bord de la piscine. » Tu te démènes comme une forcenée, et il finit par te libérer, si brutalement que tu dois reculer de plusieurs pas pour ne pas perdre l'équilibre. Il y a quelque chose qui appelle au secours au fond de toi, mais personne ne répond. Il te brûle de sa haine, et tu lui rends son regard, un rictus de colère sur le visage. Tu le hais. Plantée dans les graviers, la reine a perdue sa couronne. Mais pas ses armes. « Allons dîner. » Tu t'apprête à répliquer que tu ne vas nul part, mais tu n'en as pas le temps. Une voix s'élève dans l'obscurité. Une voix de pute. « Chéri ? » Tu hausses un sourcil en regardant passer la bombe blonde sur ses talons de douze. Tu la reconnais immédiatement. C'est cette connasse qui a osé prendre ta place tout à l'heure, dans cette salle bourrée d'yeux guettant le moindre de tes geste. Cette salle où tu ne pouvais décemment pas lui arracher les yeux. Mais maintenant, il n'y plus rien entre toi et l'usurpatrice. A cette pensée, un sourire carnassier vient étirer tes lèvres tandis que tu penches imperceptiblement la tête sur le côté. Le reflet dans tes yeux, se métamorphose. Un rire nerveux s'échappe de tes lèvres lorsque Barbie vient se coller à ton frère. Juste la, sous ton nez. C'est une incitation au meurtre. Son « On y va ? » est la goûte d'eau qui fait déborder le vase, et le regard que te lance ton frère suffit à mettre le feu au poudre.
« Oh, Alejandro, mais tu ne m'as pas présentée ! » clames-tu sans te départir de ton masque de folie. Tu marches droit sur elle, t'emparant du visage de la fille, que tu tournes d'un côté puis de l'autre, à la manière dont on examine du bétail, avant de la relacher, brutale. « C'est la petite que tu as pêchée tout à l'heure c'est ça ? » enchaînes-tu sans un regard pour ton frère, entièrement concentrée sur Barbie en face de toi. Tu souris excessivement, des sourires tout en crocs, hystérique sans avoir à bouger. Tu rêves de lui casser toutes ses jolis petites dents, c'est écrit dans tes yeux fous. « Chéri ? C'est ce que tu as dis ? » demandes-tu en te penchant sur elle, toujours plus prêt, sourcils haussé. Comme elle opine du chef, extrêmement mal à l'aise, tu pousses un soupire, avant de reculer, doucement, tout doucement. Ton menton fais gauche-droite, gauche-droite, et tu claques de la langue comme on gronde gentiment une enfant qui a commit une erreur. Le masque tombe, aussi vite que ta main qui s'abat sur la joue de l'importune, tu la frappes si fort que sa tête suit le mouvement. Tu l'empoignes par les cheveux et elle pousse des cris désespérés pour que tu la lâches, mais tu n'as aucune intention d'accéder à sa requête. Tu la jette à terre, et elle s'échoue dans les graviers, secouée de spasmes elle n'ose même pas relever les yeux vers toi. « Écoute moi bien petite pute. Il ne sera jamais à toi. Même pas pour la nuit, même pas pour une heure. Alors ne t'avise pas d'espérer le contraire. Il est à moi. » siffles-tu en le fixant, lui. « Et ça, pour ne pas l'oublier. » Un hurlement transperce la nuit. tes mains tremblent, et ton talon s'est abattu sur les doigts de la belle. Sourire mesquin sur tes lèvres carmines.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMer 25 Mar - 1:48

Les jumeaux se déchirent mais ne se retrouvent jamais.
Insultes crachées gratuitement, votre domaine d'excellence.
Quand tu la tiens contre toi, ton cœur aimerait lui dire qu'elle est belle. Que ses cheveux sentent bons, et qu'elle n'a rien à craindre de toutes ces autres. Qu'il n'est qu'à elle, qu'il bat pour elle. Jusqu'à la fin. Mais tu l’emprisonne, dans cette cage en cristal où il devient spectateur de vos déboires. Il aura beau tambouriner, jamais il ne parviendra a fêler cette prison que tu lui as construite depuis des années, durement entraînée aux secousses par ta sœur. Blindée. A toutes épreuves. Tu lui balances des inepties, persuadé qu'elle gobera tout, comme toujours. Petit poisson dans son bocal auquel tu jettes des miettes haineuses. Lui racontant des faits que tu aimerais avérés. Puisqu'il n'y a pas une seconde où tu ne penses pas à elle. Tu prétends le contraire, parfaitement, sans ciller. Le mensonge se transformant en réalité l'espace de quelques secondes.
Peut-être t'oublieras-tu entre les reins de la pétasse. Celle qui est collé à toi comme de la glu. Tu es partagé, entre l'envie de la dégager d'un coup d'épaule ou la laisser là, par simple curiosité malsaine. Observer la réaction de cette sœur qui souri dévoilant ses crocs blanc. Tu ne peux t'empêcher de répondre à ce sourire, retenant un léger rire alors qu'elle s'approche de vous. Vous. Ce simple mot t’horripile, mais tu ne bouges pas. Les ongles manucurés de Luisa se plante dans le visage de la proie, qui se fait examiner négligemment. « C'est la petite que tu as pêchée tout à l'heure c'est ça ? » question rhétorique. Le regard de ta jumelle n'est plus le même, la folie est au fond de ses pupilles. T'as des fourmis dans les jambes à l'observer. Blondie se colle un peu plus à toi alors qu'elle répond positivement à la question en hochant la tête. Comme si tu allais prendre le temps de la protéger. Tes iris rivés sur la beauté bestiale en face de toi. Tu souris en coin, alors qu'elle prend de l'élan préparant la claque du siècle. Le bruit sourd. outch. lances-tu en grimaçant, alors que l'envie de rire devient de plus en plus forte. La tignasse de blondie prise au piège entre les mains indélicate de Luisa, alors qu'elle se fait traîner jusqu'à épouser les gravillons. Les larmes aux bords des yeux, elle n'ose même plus t'adresser un regard, surement persuadée d'avoir été traînée dans un putain de traquenard. Tu t'adosses à la mustang shelby, les bras croisés, observateur. Dent blanches sorties. « Écoute moi bien petite pute. Il ne sera jamais à toi. Même pas pour la nuit, même pas pour une heure. Alors ne t'avise pas d'espérer le contraire. Il est à moi. » ses yeux verts te transpercent, et sans vraiment t'en rendre compte tu te mords la lèvres inférieure.
Ton regards descend le long de son corps.
Cette robe rouge lui va à merveille.
Perchée sur ses talons elle ne ressemble à aucune autre.
Talons qui se plantent sur les doigts de la jeune femme.
La reine marque son territoire et récupère sa couronne.
Quelques instant.
Avant que ne décides de la lui retirer sauvagement.
Ton corps crie famine.
Tu détournes le regard.
allez, dégage. lances-tu à l'attention de barbie échouée sur le sol. Tu passes une main dans tes cheveux, replaçant chacune de tes mèches à leur place. Avant de jeter ta veste sur la banquette arrière par la fenêtre ouverte, tu fais de même avec ta cravate, déboutonnant deux boutons de ta chemise blanche. Tu remontes tes manches, t'approchant du presque cadavre. vite. dégage, vite. le regard noir, furieux. Tu penches légèrement la tête pour te faire mieux comprendre, et elle s’exécute. Le roi se permet tout dans ce monde qui lui appartient. En compagnie de sa reine il se sent puissant. Tu fouilles dans la poche de ton pantalon haute-couture en sortant une fiole remplis de cocaïne, tu sniffes ta dose -ordre du médecin. Secouant la tête de gauche à droite, reniflant cette drogue qui vient de t'exploser les sinus. Tu t’approches à nouveau de Luisa, les pupilles dilatés par la cocaïne qui s'empare de tes neurones. Tu avances, l'obligeant à reculer, sourire carnassier sur ton visage abîmé. Elle fini dos à la carrosserie, et tes mains se posent de chaque côtés de son buste, alors que ton corps frôle de plus en plus le sien. Une de tes mains remontent à son visage, ton pouce caressant brutalement la peau de sa joue, abordant dangereusement ses lèvres qui te laissent une légère trace rouge sur la peau. Ta tête se pose dans son cou, tu fermes les yeux, ne prononçant toujours rien. Les secondes passent, les minutes. Son parfum rassurant s'empare de toi, comme un venin se répandant dans chacune de tes artères. ne fais plus. jamais. ça. souffles-tu contre sa peau, alors que ta main se serre sur ses doigts que tu viens t'attraper. T'es toujours haineux, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Tu te redresses, saisissant son cou fragile entre tes doigts fourbes. le prochain, je le tue. tu entends.
Tu te décolles, ouvrant la porte de la bagnole pour grimper à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: headlines (luisa)   headlines (luisa) EmptyMer 25 Mar - 4:50

Vos mensonges vous bercent, et vous protèges.
Mais on ne fait pas taire les démons qui demeurent, inside.
Et leurs langues fourchues sifflent chaque fois que vos bouches se défies.
En provocations malignes, en querelles indignes.
Vous êtes la nuit, de tous les vices, qui s'assouvissent.
L'engeance maudite, c'est vous.
Qu'il regarde oui. Qu'il regarde ce que ses caprices de petit roi te force à faire. Que feras-tu Alejandro ? Le fauve se délecte à couvert, et peut être pense-t-il que tu ne l'as pas vu. Mais tu t'es emparée de la lueur interdite qui brillait dans ses yeux avant qu'il ne les détourne. Tu retires ton talon, et Barbie rapparie son membre blessé sur sa poitrine refaite, serrant fort ses doigts sanglants contre sa robe Dior. Tu la regardes, une moue faussement contrariée sur le visage. « Oh mon chaton, fais attention enfin, tu es en train de ruiner cette robe, et je suis sûre qu'elle vaux plus chère que toi. » susurres-tu en te penchant, tes mains posées sur les cuisses. Mais la fille hoquette tellement qu'elle, ne peut rien te répondre. Tu pars d'un éclat de rire cruel. Tu ne pouvais pas tolérer son comportement, cette garce n'était pas à sa place si prêt de ton frère, tu as simplement remis les choses dans l'ordre. Les putains ne méritent pas de se tenir debout devant toi. Tu n'avais pas le choix, c'est ce que tu penses. « Allez dégage. » tu tournes la tête vers ton frère, te redressant lentement vers lui. Il redevient raisonnable. Tu préfères ça. Tu croises les bras sur ta poitrine sans le lâcher du regard alors qu'il remet de l'ordre dans ses cheveux. Subjuguée par ce simple geste, tu l'observe tandis qu'il se débarrasse de sa veste, de sa cravate. Se met à l'aise. Deux boutons sautent, ses manches découvrent ses avant bras, cette peau hâlée par le soleil. le voilà qui s'approche, et tu reculerais presque, tant son aura en impose, il rayonne, de noirceur. tu l'aimes pour ça. parce que tes crimes ont toujours fait écho aux siens. Ton frère. Il est beau quand il s'en fout, qu'il est poison, il est beau quand la colère le ronge, quand le fauve le gagne. Il est beau quand il gronde ses avertissements, sa cruauté bestiale, cette méchanceté sur le bout de la langue. « Vite. Dégage, vite. » Le roi ordonne pour ton plus grand plaisir, et la catin disparaît enfin. Il s'en met plein le pif et tu subtilise la fiole d'autorité, tandis qu'il secoue la tête de chaque côté. Tu sniffe à ton tours, délivrance bordel. Tu respires mieux te semble-t-il. Mais tu n'as pas le temps de prendre plus, le voilà qui approche, la fiole te glisse des doigts. Il y a quelque chose dans ses pupilles, qui hurle le danger, et même toi tu préfère reculer lorsqu'il avant vers toi. Ordre tacite qu'il te donne. Tes pupilles explosent, énormes puis de néant dans le vert de tes yeux. Tes yeux qui fouillent les siens, frénétiquement, pour y débusquer la fourberie nouvelle. Il sourit et son sourire est celui d'un lion. Un prince, un roi, qui ne négocie pas, même pas avec toi, pas maintenant, ton corps se retrouve rapidement acculé contre la carrosserie de cette foutue bagnole. Tes doigts se posent sur le métal froid, aussi rouge que ta robe, aussi rouge que tes lèvres, ou que le sang sur ses jointures. Rouge, tout est si rouge. Tu sais qu'Alejandro voit rouge lui aussi. C'est sa posture qui te le dis. Son corps qui se rapproche, et ton cœur qui se serre, qui s'affole. Battement désordonné d'un cœur qui ne s'émeut plus de rien. Juste son corps qui te frôle, juste ses bras en barreau de prison. Sa main sur ta peau, et ta joue qui s'y love. Son doigt sur tes lèvres qui soupirent, ta langue qui l'aguiche imperceptiblement, et tes paumes sur son torse, qui glissent sur ses flancs. tes ongles qui s'y plantent bien malgré toi d'ailleurs, lorsque son visage se blottit dans son cou. Sursaute encore, tu frissonnes, pas de froid. Ta tête bascule en arrière, ta main remonte sur ton torse, se glisse dans son cou, dans ses cheveux, que tu empoignes, sans brutalité, tu suffoques de le sentir si prêt sans qu'il ne puisse jamais l'être suffisamment. Les minutes s’égrainent, et ton cœur s'entête dans son ballet macabre, ton sang palpite, c'est un océan de passion, qui déferle dans tes veines. « Ne fais plus jamais ça. » il chuchote contre ton cou et tu ne peux que serrer cette main qui s'est emparée intempestivement de la tienne. Il te broie comme tu le broies, et tu ne dissimules que vaguement le frisson qui te parcourt toute entière. Tu brûles entre ses bras. Et son parfum réconfortant t’enivre, et ses mots te bousculent, ou te bercent, y'a t il une réelle différence ? Tu n'y crois plus. Mais il s'arrache à ton contact et tes bras retombent le long de ton corps. Tu ne trésailles pas lorsque ses mains brutales viennent menacer ta gorge et enserrer ton cou. « Le prochain, je le tue. Tu entends. » Oui tu entends. Mais tu ne réponds rien. Parce qu'il y en aura d'autres. Il te relâche et monte dans sa voiture. Te laissant seule face à la nuit. Sur ton talon, il y a un peu de sang. Dans ta poitrine, ton cœur en vrac, n'a toujours pas retrouvé son état normal. Tu te rends compte que ta respiration est haletante à ce moment précis. Tu passes les doigts dans ta chevelure sombre. Il est hors de question de rentrer dans l'habitacle tant que ta respiration ne sera pas calmée, tu prends ton temps pour faire le tours de la Mustang, tes doigts frôlant le capot de la belle. Tu finis par t'engouffrer à l'intérieur, tu met rapidement la main sur ton sac Gucci. Tu avales deux pilules qui traînent dans la poche intérieur, pour l'effet placebo, une fois encore, et tu te calmes. Tu te laisses aller contre le siège après avoir voler une cigarette dans le paquet de ton frère. Il conduit trop vite, et ne respecte rien ni personne, persuadé d'avoir tous les droits, et c'est vrai qu'il les a. Le trajet se passe dans le silence. Et il finit par immobiliser la voiture devant la porte d'une des meilleures tables d'Avalon Heights, un restaurant de luxe bien sur. Tu t'extirpes du véhicule la tête haute, tandis qu'Alejandro jette les clés au voiturier.
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