Karma has no menu. You get served what you deserve. (Olivia)

- nom complet : Olivia est née sous le nom de Chamberlain. Il est très connu dans la ville pour être pasteur. Mais surtout sa rigidité envers ses enfants a toujours été soulignée par les membres de son entourage, causant des rumeurs de violence, toujours démenties par sa famille. Lorsqu’elle a épousé Gregory, Olivia a tout naturellement troqué son nom de jeune fille pour celui de son nouvel époux, représentant alors sa nouvelle famille. Elle est donc désormais connue sous le nom de Jordans.  - âge, date et lieu de naissance : La jolie blonde a vu le jour le 22 juillet 1986. Elle est née ici même à Belmont Springs et n’a jamais vraiment quitté la ville de par les obligations de travails de son père puis sa rencontre avec Greg ayant lui aussi sa famille présente en ville. - origines et nationalité : La jeune femme est une californienne pure souche. Ses parents étant tous les deux américains, il n’y a rien d’exotique dans sa nationalité a son grand damne. Elle qui rêve de la vie parisienne se retrouve cantonné a vivre dans sa ville natale. - occupation, situation financière : Le rapport a l’argent a toujours été quelque chose d’important pour Olivia. Plus jeune ses parents étaient relativement strictes, pas le droit de s’acheter de maquillage, de vêtements sans qu’ils soient validés par approbation parentale. Olivia a beaucoup souffert de cette différence de vie face a ses camarades et s’est promise de subvenir elle-même a ses besoins a l’avenir sans dépendre de personne. C’est aujourd’hui une avocate connue et réputé dans la ville, pour avoir défendue de nombreux hommes d’affaires peu scrupuleux, mais immensément riche lui ayant permis de construire sa réputation et surtout sa richesse. Désormais la belle peut se permettre de choisir ses cas. Entre elle et son mari politicien, l’argent n’est plus un problème. - statut civil : La jeune femme est mariée depuis près de deux ans. - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Il lui est arrivé d’embrasser des amies lorsqu’elle était plus jeune, en foyer, pour s’amuser ou pour se noter mais jamais elle ne l’avouer a Gregory de peur d’affronter ses foudres. - traits de caractère : une liste, argumentée ou non, d'au moins 10 adjectifs. Têtue – Ingénue – Intelligente – Shoppingholic – Investie – Forte – Capricieuse – Idéaliste – Sournoise - Calculatrice – Franche – Jalouse – Susceptible – Altruiste – Maniaque– Généreuse - quartier de résidence : Mariners drive, Avalon heights. - groupe : Dark Horse.

my silver spoon has fed me good
Olivia est la petite dernière de sa famille, elle a une grande sœur Judy de 2 ans son ainée Ses parents ont toujours mis Judy en avant que ce soit lors de dîners avec des amis, ou dans leur façons quotidienne d’en parler, et Olivia ne s’est jamais sentie a sa place dans sa propre famille Elle ne l’a jamais dit a personne, car sa mère lui as fait garder le silence mais il lui est arrivé a plusieurs reprises de subir les violentes colères de son père Il arrive parfois a son mari d’entrer dans de vives colères lui rappelant alors cette sombre période de sa vie et dans ces moments là elle préfère se terrer dans un coin ne voulant pas raconter cela a Greg, craignant sa réaction Elle sait l’envie de son mari d’avoir des enfants mais elle n’est pas sure d’être prête a être mère Sa passion première c’est son métier et plus le dossier est complexe, plus le client est présenté coupable, plus la demoiselle se délecte C’était une adolescente très timide avec peu d’amis, d’une part car elle ne voulait que personne ne vienne chez elle, d’autre part elle avait beaucoup de mal a donner sa confiance ses parents l’ont mises a la porte alors qu’elle n’avait que 17 ans La vie dans un foyer pour ados a révolutionner sa vie, l’aidant a s’ouvrir aux autres et a prendre confiance en elle La rencontre avec son mari fut compliqué la jeune femme n’ayant connue qu’une histoire auparavant qui s’était terminé dramatiquement La vie politique n’est pas quelque chose qui l’attire mais pourtant elle s’efforce de soutenir au mieux Greg dans cette voie là Elle déplore de ne plus avoir de contacts avec sa famille et c’est pour cela qu’elle aimerait rabibocher son mari et sa sœur qui ne se parlent plus Sa propre sœur lui a tourné le dos la seule fois ou elle a enfin osé dénoncer son père pour les violences qu’il lui infligeait mais les trois membres de la famille se sont alliés pour dire qu’elle souffrait de mythomanie Suite a cela la jeune femme a eu une période difficile ou elle volait dans les magasins, fumait, tout et n’importe quoi pour chercher un exutoire Encore aujourd’hui elle serait prête a chercher l’approbation de son père, et ceux même si sa crainte pour lui n’a pas disparue Elle adore le shopping et suivre des cours de danse bien que son mari ne craigne qu’elle reparte avec le professeur elle a une mémoire particulièrement aiguisé et le moindre petit détail lui sautera au yeux, des qualités qui l’aident dans son travail Elle adore les vieilles voitures et roule dans un coupé Jaguar XK140 de 1956 que son mari lui a retapé C’est une très mauvaise cuisinière, les rare fois ou elle a tenté de faire des petits plats pour satisfaire Greg furent un raté total, ou le jeune homme était plus proche de l’intoxication alimentaire que du festin Elle change souvent de couleur de cheveu, blond ou brun elle n’arrive jamais a se décider bien longtemps Elle a peur des chiens mais tolère tant bien que mal celui de son mari Elle carbure au café du matin au soir et passe  très peu de temps a dormir, activité qu’elle trouve parfaitement inutile Elle est constamment perché sur des escarpins a talons hauts et fins, même pour faire les courses Elle est très coquette et féminine et ne porte pratiquement que des jupes ou des robes Elle est allergique au poil de chats Elle est accro au vernis et en change tous les deux jours

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

Tout dans cette pièce semblait froid et inhumain. Dans sa chemise d’hôpital Olivia se grelotait attendant patiemment que tout soit fini. Elle qui aimait tant tout planifier, jamais un imprévu ne devait entraver ses projets, voila bien quelque chose qu’elle n’avait pas vu venir. L’infirmière entrât enfin dans la pièce prête a procéder. « Nous allons commencer. » Lui dit’elle doucement. Tant mieux, la jeune femme n’avait envie que d’une chose, en finir au plus vite. « Personne ne vous accompagne durant cette épreuve ? » Son ton doucereux était presque insupportable. Elle avait subie la condamnation de ses propres parents, elle  ne méritait pas qu’on la traite avec autant de gentillesse. « Non. » Sa voix lui semblait enrouée et les mots semblaient ne pas vouloir sortir.  « Pas même le père ? » Pourquoi s’obstinait-elle a posé des questions idiotes. « Pas de bébé, pas de père. » Lança sèchement l’adolescente. « Très bien allons y alors. Cela risque d’être douloureux mais je vais avoir besoin que vous restiez le plu immobile possible. » Les mots lui parvenaient au loin, elle n’écoutait plus, elle était déjà ailleurs. Elle sortit quelques heures plus tard de la clinique le visage baigné de larmes. Elle n’avait pas eu mal, ou tout du moins avait choisie d’occulter la douleur. Mais maintenant elle devait affronter le fait d’avoir choisie de se débarrasser de son propre enfant. La décision avait été terrible a prendre, mais a 17 ans seule, viré de chez ses propres parents, quel autre choix avait elle. Ce père si hypocrite, prodiguant chaque semaines des sermons sur les bienfaits d’aider son prochain et d’être la pour les siens avait choisie de chasser sa propre fille, cette trainé selon ses propres termes  qui avait sali l’image de la famille Chamberlain. Elle ne faisait désormais plus partie de ce clan qui avait été le sien pendant de si longues années. Elle qui avait tout supporté, tout accepter pour un jour pouvoir voir la même lueur dans les yeux de ses parents que quand ils s’émerveillaient sur sa sœur ainé Judy… Tout ça pour atterrir dans un foyer ou on l’avait recueilli et ou le personnel tentait tant bien que mal, jours après jours, de l’aider a se reconstruire. Tous les jours devoir affronter le regard furibond et inquiet de son prof de littérature, la questionnant inlassablement pour savoir ce qu’elle allait faire de l’enfant. C’est pourtant lui qui avait entamé ce jeu de séduction avec elle. Naïvement elle y avait vu de sa part de l’intérêt pour elle alors qu’elle n’était pas la première élève a passer dans son lit. Homme marié a la réputation solide, il était pour lui hors de question de laisser Olivia garder leur enfant. Il serait soulagé d’apprendre que l’épée de Damoclès au dessus de sa tête, n’était plus qu’un vague souvenir. Comme a son habitude, Olivia avait fait ce qu’on attendait d’elle. Mais alors quand la roue tournerait t’elle enfin….


Les années s’étaient écoulées a une vitesse folle. Le foyer s’était avéré la meilleure chose qui lui soit arrivé. Elle s’y était fait des amies, le personnel prenait soin d’elle et elle avait réussie a obtenir son diplôme avec mention. La fac avait été une étape plus difficile. N’ayant aucune source de revenues, ses parents ne lui ayant rien laissé, elle dût travailler en parallèle des cours pour se payer une chambre sur le campus, désormais trop âgé pour rester au foyer. Quitter tout le monde fut un crève cœur mais elle restait dans la même ville et pouvait retourner les voir aussi souvent qu’elle le souhaitait. C’est donc ainsi qu’elle devint vendeuse dans une boutique de prêt a porter et que son goût pour les fringues de luxe se développât. Elle bavait avec envie sur les vêtements qu’elle installait inlassablement sur des portants pour les riches clientes de la ville. Son premier semestre fut une catastrophe et elle dût redoubler d’effort et de travail pour valider le second puis finir l’année. C’est lors de sa deuxième année sur le campus qu’elle fit la rencontre de Gregory, au détour d’une fête de sororité. Il était beau et semblait pouvoir obtenir n’importe quelle fille, ce qui la fit fuir immédiatement. Elle avait connue un garçon comme ça une fois, et ne voulait pas re commettre les mêmes erreurs qu’avec son professeur. Pourtant le jeune homme ne perdit pas patience lors de sa conquête et ce fut cet acharnement qu’il mettait a la connaître et ne pas laisser tomber face a ses nombreux refus, qui firent qu’elle acceptât finalement un rendez vous, puis deux, puis une infinité d’autres. Ils s’installèrent ensemble hors du campus, Olivia obtint son diplôme et fut rapidement engagé dans un cabinet d’avocat. Elle ne fut pas immédiatement prise au sérieux, et dût servir un nombre incommensurable de café a ses confrères. Mais elle était habitué a évolué dans un monde machiste chez elle. Ce fut l’affaire Rodney qui lançât sa carrière. Un cas présenté sans intérêt,  donc bon pour elle. Elle relevât toutes les erreurs commises lors de la première instruction et fit justice pour son client. Elle reçut une proposition de travail par la consœur qu’elle avait affronté lors du procès, qu’elle ne se fit pas prier pour accepter.
[…] Tout semblait  aller pour le mieux dans la vie d’Olivia. Une quiétude a laquelle elle n’avait pas gouté depuis longtemps. Si ce n’était le besoin qui se faisait pressant chez son mari, d’avoir des enfants. Comme toute femmes ou presque, Olivia envisageait un jour d’endosser le rôle de mère et pourtant tout semblait si stable actuellement dans sa vie qu’elle n’était pas sûre de vouloir tout chambouler, mettre sa carrière de côté pour se consacrer au nouvel arrivant. Et une partie d’elle n’oubliait pas l’épreuve qu’elle avait vécue en choisissant de ne pas garder son premier bébé. Chose qu’elle ne se voyait absolument pas raconter a Greg. Cacher de lourds éléments de son passé a son mari lui pesait mais elle craignait toujours ses réactions, ses colères non modérées. C’est pourquoi après de nombreux essais infructueux se décidât ‘elle a allé passer des analyses de son côté, prétextant rendre visite a une amie. Cela faisait prés d’un quart d’heure qu’elle patientait quand enfin son nom fut appelé. Elle se rendit dans la salle ou l’attendait son médecin avec une mine sévère. « Madame Jordans, je n’ai malheureusement pas de bonnes nouvelles… » Ses mains se croisèrent, attendant que le verdict tombe...