≈ always trying to save the world

- nom complet : GASPARD LANNISTER; son nom de famille est connu pour deux raisons : la première est que ses parents ont du mérite. L'un comme l'autre, son père comme sa mère, sont à la tête de leurs empires respectifs, en imposant donc de ce fait. C'est là typiquement le genre de parents qui intimident, ceux qu'on n'ose pas présenter à ses conquêtes de peur que ces dernières se liquéfient sur place d'appréhension. Pour la deuxième raison du comment du pourquoi ce nom n'a plus rien d'une nouveauté pour personne, c'est que ce nom n'est autre que celui de l'une des familles phares de la série télévisée game of thrones. Le deuxième fils de cette belle famille n'a jamais sut si ce détail avait le don de le rendre cool ou bien ridicule. Peu importe. Pour ce qui est de son prénom, il n'en a qu'un seul et, à l'instar de ceux de ses frères et soeurs, il a été choisi par sa mère, d'où sa consonance française. Gaspard. Le principal intéressé n'a pas d'avis bien tranché sur son prénom. C'est juste son prénom, tout bêtement. - âge, date et lieu de naissance : sa mère l'a mit au monde il y a de cela vingt-quatre ans, dans un hôpital du coin, à la suite de fortes contractions survenues au cours d'une matinée fraiche de décembre, plus précisément le vingt. - origines et nationalité : son père est américain et foutrement amoureux de sa Californie natale et sa mère est française. Gaspard est donc un savant mélange de tout cela. Il ignore s'il se sent plus américain que français ou l'inverse, à vrai dire ce n'est pas franchement une question qui le taraude. En tout cas, son chez-lui, c'est clairement la Californie. Il faut dire que, au quotidien, il ne connaît que ça. - occupation, situation financière : il fait des études de pharmacie et croyez le ou non, mais c'était son rêve d'enfance. Depuis l'époque du jardin d'enfant et des couches-culottes, Gaspard est obsédé par les super-héros. De l'âge de cinq à huit ans, il ne lâchait jamais sa couverture fétiche toute rouge et pelucheuse qu'il n'avait de cesse de nouer autour de son cou comme une cape. Sa mère lui ayant gentiment expliqué que devenir super-héro n'était guère un plan de carrière sérieux, Gaspard a listé avec elle les métiers susceptibles d'apporter le bonheur et la sérénité aux autres. Il en est venu rapidement aux médicaments, comme ceux qu'il a toujours prit dès lors qu'il avait mal au ventre. Un cachet et il se sentait mieux. C'était une forme de magie et Gaspard a été séduit par l'idée de devenir un magicien du monde moderne. C'est ainsi qu'il s'est orienté par la pharmacie. (avouez le, c'est tout trognon et ça en jette, comme justification) - statut civil : Gaspard est foncièrement amoureux de sa meilleure amie depuis la petite enfance. Elle diffère de lui sur bien des points, voir sur à peu près tout, n'empêche qu'ils ont toujours eut une sorte de lien spécial. Manque de chance, leur second meilleur ami à tous les deux a décidé un beau jour et sans prévenir de couper l'herbe sous le pied de Gaspard. Depuis, ce dernier vit avec ses regrets. - orientation sexuelle : la seule fois où il s'est passé un truc, c'est avec son meilleur ami d'enfance (qui l'avait déjà maintes fois vu à poil de toute façon et non, ça n'avait  vraiment rien de déplacé) et ils étaient tous les deux sacrément décalquées. Lorsqu'ils se sont réveillés ensemble le lendemain, ils se sont fait la promesse de ne plus jamais en reparler. En dehors de cette expérience homosexuelle, la préférence de Gaspard va clairement aux femmes, même si en son fort intérieur, il est pas sûr que ce soit une question de sexe. Il a la sensation qu'on tombe amoureux d'une personne et non d'un homme ou d'une femme. C'est une drôle de conception, même si elle fait vraiment sens à ses yeux. - traits de caractère : intelligent - pensif - créatif - rêveur - fidèle - constant (que ce soit en amour, en amitié et en tout, de façon générale) - fier - confiant - charismatique - un brin immature parfois - et un tantinet capricieux, aussi - attachant - susceptible - gourmand - maniaque, du moins avec ses affaires. - quartier de résidence : jusqu'à il y a quelques mois, il vivait depuis deux ans avec ses meilleurs amis dans un appartement spacieux sur Center Drive (Del Rey Oaks), mais dernièrement, il est revenu de façon temporaire coucher chez maman et papa à Avalon Heights.  - groupe : wild rabbit.

my silver spoon has fed me good
➸ Bien qu'étant le second fils de sa fratrie, il a toujours eut le rôle du leader de cette dernière, essentiellement car son grand frère a tout du vilain petit canard. Gaspard se sent comme diamétralement opposé à son aîné, Loup, à l'instar de ses parents et de ses soeurs, d'ailleurs. Il a du mal à se remémorer une époque où ce n'était pas sans arrêt Loup contre le reste de la famille. Si au début, voir son frère ainsi rejeté par le reste de la famille peinait Gaspard, désormais, Loup l'exaspère plus qu'autre chose. Outre le fait qu'ils semblent n'avoir rien en commun, Gaspard a le sentiment que son frère se plait à rester dans la provocation et ainsi à entretenir la colère de leurs parents à son égard. Il s'isole de lui-même et en dépit de sa passion éternelle pour les super-héros, Gaspard ne se sent pas de remédier à cette situation. Après tout, il ne se plait à sauver que ceux qui le veulent. ➸ Au sein de leur famille, Gaspard symbolise donc la bonté, quand son frère représente le mal et quand bien même la vie n'a jamais été aussi simple, il faut reconnaître au fils cadet des Lannister que ses intentions sont pures et l'ont toujours été. Il a toujours été le bon petit garçon, un brin rêveur et immature, mais bon, profondément bon. ➸ Il a sut garder de bons rapports avec ses parents. Lorsqu'il était gosse, il était très proche de sa petite maman à qui il arrivait à se confier sur à peu près tout. Ensuite, il a grandit et le champ de choses dont un garçon adolescent ne veut pas parler avec sa mère s'est bien élargit. Le fait est qu'aujourd'hui il n'est plus un enfant et n'a plus ce besoin sincère d'avoir sa mère derrière lui. Il lui arrive néanmoins de revenir le petit garçon de maman dans certaines circonstances : quand il est malade, car Gaspard est une véritable épave lorsqu'il n'a ne serait-ce qu'un pet de travers, ou encore quand sa mère rentre en conflit avec Loup. Du haut de ses vingt-quatre ans, Gaspard vit plutôt mal les disputes les plus hargneuses entre son aîné et sa génitrice. Ca le gêne, en quelque sorte. Il a du mal à concevoir que Loup puisse haïr leur mère. Quoi qu'elle fasse ou dise, ça reste leur mère quoi qu'il en soit et l'amour entre une mère et son fils est sensé être inconditionnel. Dès lors qu'il voit l'expression de sa mère se défaire, lorsque Loup a des propos difficiles, il se sent en quelque sorte poussé à emprunter le chemin de la douceur et de la tendresse, comme pour dire à sa mère qu'elle n'a pas tout raté avec tous ses gosses, que ce n'est que Loup et ses réactions particulièrement extrêmes. Pour ce qui est de son père, ils n'ont jamais eut une relation franchement fusionnelle, mais ils s'entendent plutôt bien malgré tout. ➸ Gaspard ne manque pas d'assurance et pour cause, il a conscience de ses différents atouts dans la vi et sait les mettre en valeur de sorte à avancer dans sa vie. Il est futé, réfléchi et pas vraiment spontané. C'est plus fort que lui : il est bien incapable de laisser s'épanouir une idée sans la laisser mijoter avant cela des heures et des heures dans sa tête. A ce propos, sa tête de brunet est bien pleine et pas seulement grâce aux connaissances qu'il a acquises et continue d'acquérir dans le cadre de sa scolarité. Il a en effet toujours été également connu pour avoir une imagination débordante. Quand bien même il ne les sort jamais en deux-deux, sans les avoir peaufinées, ne manque jamais d'idées et ne s'investi jamais à moitié lorsqu'il a décidé de se lancer. ➸ Il a un petit côté artistique et se détend notamment en dessinant. Il adore peindre aussi et faire des portraits, notamment quand il est obsédé par quelque chose ou quelqu'un durant une période indéfinie. Ainsi, il possède pas mal de toiles, toutes dans un style différent, représentant sa meilleure amie. (l'obsession qu'il se traîne depuis qu'il a comprit le concept de sentiments amoureux) ➸ Il aime penser qu'il est libre l'air et capable de tout, il aime se croire invincible. ➸ Il est bilingue, ayant tenu à apprendre la langue maternelle de sa mère. Ainsi, il parle français et anglais et sa préférence aurait tendance à tendre vers la première langue citée. Il trouve la langue française plus poétique et raffinée et adore l'entendre parler et la parler lui-même. ➸ Son film préféré, c'est Pearl Harbor. Ce film le fait chialer alors il préfère clairement le visionner seul, histoire de conserver sa virilité. Enfin, on le changera pas, Pearl Harbor a définitivement gagné son coeur et il le regarde au moins une fois par an, si ce n'est pas plus. ➸ Il trouve que croire à l'astrologie est une preuve d'idiotie. ➸

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

Quelle garce, quelle magnifique garce ! Dans le genre copine on n’a pas fait mieux. Avouez elle est pas superbe comme ça ? Toujours prête à crever, écrabouillée sous un train. ✯ JEUX D'ENFANTS @douglasjohnbooth.tumblr

« Je t’ai jamais remercié au fait » lâcha Leah alors qu’elle prenait une bouchée de son croque-monsieur. Gaspard haussa un sourcil, perplexe, cessant lui-même de faire sa fête à son dîner. « Remercié pour quoi ? » La questionna-t-il, perplexe, cherchant à comprendre ce qu’elle pouvait bien avoir en tête. « Pour avoir sauver ma poupée, tu te souviens ? On avait quoi, sept ans ? » Gaspard rit, en songeant à ce souvenir. C’était à l’occasion d’une sortie organisée par leur école à l’époque, au bord de la mer. Leah avait embarqué avec elle cette poupée horripilante qu’elle n’avait de cesse de faire chanter et il avait fallut qu’elle la laisse tomber dans l’eau, alors que la maîtresse avait bien insisté sur le fait qu’ils ne devaient rien apporter avec eux pour aller se baigner, afin de pallier à ce genre d’accidents. Leah s’était retrouvée toute bête, ses grands yeux écarquillés, fixés sur l’endroit où sa poupée avait disparue, aspirée par les flots. En voyant son expression peinée, Gaspard avait plongé sous l’eau histoire de récupérer la poupée perdue. Il avait dut aller un peu loin, là où il n’avait pas pied et pas sous la surveillance de sa maîtresse qui aurait engueulé Leah, sinon. Résultat, il était celui qui avait tout prit mais, au moins, il avait réussi à récupérer la poupée. Il s’était fait crié dessus devant toute sa classe à l’époque et avait dut faire le trajet du retour assit à côté de sa maitresse plutôt qu’à l’arrière du bus, à rire avec ses copains, mais il avait sauvé la poupée de Leah. Effectivement, elle ne l'en avait pas remercié, sur le coup elle avait été trop heureuse pour penser à autre chose et Gaspard... Et bien, il avait pas eu le temps de réclamer des applaudissements avant que la maitresse lui tombe dessus. A ce souvenir, l'ébauche d'un petit sourire se dessina sur les lèvres du garçon. « Bien sûr que je m'en souviens, je m'étais jamais fait autant eugueulé et ce juste pour tes beaux yeux » lui rétorqua-t'il sur un ton de reproche quand bien même la bonne humeur dans son ton de voix trahissait son réel ressenti. Leah pouffa. Gaspard l'observait, essayant de la revoir à l'âge de six ans. C'était pas vraiment compliqué. Quand bien même, heureusement, elle avait grandit, elle était encore à ses yeux cette gamine aux grands yeux expressifs qui le faisait fondre depuis le jardin d'enfant. « Awww, mon prince charmant, toujours prêt à voler à mon secours. » La bonne humeur de Gaspard en fut un peu essoufflé. Effectivement, c'était tout lui. Le bon copain, le super copain. Celui qui se jette à l'eau pour récupérer la poupée. « Il faut bien que quelqu'un s'en charge » répondit-il doucement, une pointe de reproche dans la voix. Pas à l'égard de Leah, pas vraiment, mais plutôt à l'égard du grand absent de la soirée. Leah le connaissant par coeur, elle saisit en deux-deux le massage que Gaspard lui véhiculait. Elle fronça légèrement ses beaux sourcils. « Gaspard... » L'intéressé lâcha un soupire. « Pourquoi il est pas là, déjà ? » « Il avait un casting, tu sais bien que ça compte vachement pour lui, alors lâches-le, ok ? » Elle n'était pas hargneuse, car elle comprenait sa réaction et car dans le fond, ça la saoulait grave aussi, qu'il soit absent. « Ca peut pas compter davantage que ton anniversaire. Les anniversaires c'est notre truc à tous les trois, depuis le tout début » contra Gaspard. Sa meilleure amie l'observait et il put lire un instant dans ses yeux qu'elle était d'accord, en dépit de son obstination à défendre la troisième personne de leur petit trio. « C'est demain, mon anniversaire et il sera là demain. Et ce soir, c'est que nous deux, c'est sympas aussi ! » A ces mots Leah se força pour adresser à son ami un sourire respirant l'enthousiasme et Leah étant Leah, sa Leah, Gaspard prit sur lui et lui rendit un sourire un peu bêbête. « Ouais, c'est cool » lui concéda-t'il. Un dernier sourire éclatant et elle reporta son attention sur la nourriture tandis que Gaspard restait un instant immobile, la couvant du regard, le coeur au bord des lèvres.


Le regard de Gaspard se fit humide tandis qu'il laissait ses doigts courir sur le papier glacé des albums photos de sa mère. C'était devenu une sorte de tradition. Le jour de la disparition de sa petite soeur, la douleur se faisait forte, aussi oppressante qu'elle avait put l'être sur le moment. Il était âgé de six ans lors de la disparition de Janis et il n'était pas sûr d'avoir comprit de suite les proportions de la chose à l'époque. Il n'avait pas tilté de suite qu'il ne reverrait jamais sa petite soeur. C'était seulement quand sa mère avait fondu en larmes que la lumière s'était faite dans son esprit. Janis avait disparu, comme volatilisée. A l'inverse de ses parents et plus particulièrement sa mère, il n'avait jamais tenu Loup pour responsable, pas à ce niveau. Ca aurait put être lui, dans la rue avec Janis, ce jour-là. Ca aurait put être lui, mais peu importe dans le fond, car c'était Janis qui n'était plus là. Pffou. Le coeur de Gaspard se serra davantage, en admettant que cela soit possible tandis qu'il tombait sur une photo de sa petite soeur disparue. Il ne savait pas pourquoi il s'imposait cette vision tous les ans. Ca le rendait tellement malheureux et pourtant, il se livrait toujours à cet exercice pénible. C'était là une façon à ses yeux d'entretenir le souvenir de sa soeur, de ne pas s'autoriser à oublier les traits de son visage poupin à cette époque à la fois si douloureusement éloignée et proche. « Elle te manque, à toi aussi » souffla Judith Lannister en venant se placer derrière son fils, assit à la table de la salle à manger, l'album posé sur cette dernière. Elle enroula ses bras autour de lui et lui déposa un baiser sur la tête. « Evidemment » lâcha Gaspard dans un murmure. Comment aurait-il pu en être autrement ? On ne se fait jamais vraiment à ce genre d'évènements. En dix-huit années d'existence, ils avaient tous appris à vivre sans Janis, mais il suffisait de citer son nom pour que la plaie s'ouvre à nouveau. La douleur n'allait pas disparaître, c'était désormais évident. Gaspard sentait la douleur dans la voix de sa mère et il referma l'album, s'arrachant à sa contemplation douloureuse. Il tourna la tête et l'embrassa à son tour sur la joue avant de se lever. Haut les coeurs. Ils se reprirent l'un comme l'autre, car ils n'avaient pas le choix. La vie continuait, comme toujours. « Bon, tu comptes m'expliquer pourquoi tu as quitté ton appartement ? Leah et Luke ont décidés de prendre un appartement rien que tous les deux ? » Sa mère esquissa une moue compatissante à l'égard de son petit garçon, troisième roue du carrosse. L'intéressé ne fut pas franchement ravi de ce regard. C'était un brin humiliant, quand bien même il s'agissait de sa mère, qui avait clairement vu plus embarrassant le concernant. « Non, maman, je ne me suis pas fait jeter dehors » répondit-il sur un ton un peu las. Sa mère fronça légèrement ses sourcils parfaitement épilés et décida de battre en retraite, ne se sentant pas de se disputer avec le plus jeune de ses garçons. Pas aujourd'hui. « Peu importe, tu sais que tu auras toujours ta chambre ici, tu peux rester le temps de retomber sur tes pattes mon chéri » Gaspard obtempéra d'un mouvement de tête et sa mère lui adressa un sourire un peu figé avant de faire volte-face et de filer, disparaissant bientôt dans une autre pièce de leur grande maison. Le brunet poussa un petit soupire et fonça pour sa part dans la cuisine histoire de se mettre un truc sous la dent. Alors qu'il s'apprêtait à se jeter sur une pomme en s'approchant du plan de travail, son téléphone se mit à vibrer dans la poche arrière de son jean, lui signalant l'arrivée d'un texto. Coupé dans son élan, Gaspard attrapa son téléphone. A la vue du prénom LEAH sur l'écran, il sentit le noeud dans son estomac se serrer de plus belle. De la tension dans ses gestes, il alla lire le texto. Ce baiser, c'était vraiment pas malin, Gaspard, on avait vraiment merdé, toi et moi et en plus, tu pars. Luke cherche à comprendre, évidemment. On est mal, je suis mal et toi aussi, car tu l'adores, c'est ton meilleur copain. Bon sang, Gaspard... Si je t'aimais pas autant j'aurais envie de te tuer. L'intéressé se mordit la lèvre et ne répondit pas, préférant poser le téléphone et prendre la pomme. Ca lui semblait être bien moins risqué.