family above all.

we used to say that we were brother and sister
we used to laugh and some live in better
FT DICK MATERSON

Quelques bruits de verres qui s’entrechoquent et un accord de guitare en fond de salle, une ambiance plutôt agréable et coutumière. Les deux mains sous l’eau, tu t’atèles à terminer la vaisselle laisser par l’une de tes collègues qui a dû partir au dernier moment afin d’aller chercher une commande pour ce soir.  Bien que tu sois détentrice d’un permis de conduire te réfutais la possibilité d’en avoir l’utilité. Bornée jusqu’au bout, jamais tu ne remonterais dans une voiture. Tu évitais le plus possible a moins d’y être contrainte et forcé ou d’être totalement inconsciente. De toute manière tu n’avais pas de véhicule, donc la question était réglée depuis longtemps. Tu fermes le robinet d’eau chaude avant de saisir le torchon pour t’essuyer les mains jetant un bref coup d’œil sous le comptoir afin de voir si tout était en ordre pour le barman qui couvrait les trois premières heures de la soirée. Tu hoches lentement la tête en accord avec toi-même pour passer à la prochaine tâche : pointer pour valider tes prochaines heures le mois prochain. Ce dernier promettait d’être chargé au possible entre les futurs examens à venir, les heures au bar ainsi que les petits boulots supplémentaires à coté, tu risquais de ne pas avoir beaucoup de temps mais comme le disait si bien le proverbe : le temps c’est de l’argent. Non pas que tu sois avare ou égoïste, loin de lâ bien au contraire mais en tu en avais besoin pour payer ton loyer et tes frais de scolarité. Malgré ta bourse d’étude, cette dernière était bien loin de tout couvrir. Bien évidemment, tu aurais pu demander de l’aide à tes proches mais indépendante et débrouillarde tu aimais t’occuper toi-même de tes propres problèmes. Etre une source de soucis et un fardeau pour tes ainés était une règle établi depuis des années, quand bien même ils s’évertuaient à te protéger. Tu avais beau leur dire d’arrêter de se faire de souci, ils ne partageaient pas du tout ton avis. Il devait être aux alentours de dix-sept heures lorsque la lourde porte qu’empruntaient les invités vip claque bruyamment pour laisser entrer le propriétaire des lieux. Un trentenaire au physique ravageur qui faisait baver certaines des serveuses célibataires. Pour autant, ce que tu appréciais plutôt chez Aaron c’était surtout sa compréhension et sa gérance du travail. En travaillant en tant que serveuse dans cette boite depuis presque quatre ans, les liens ont su se tisser au même titre que le respect entre employeur et ses employés. Il salue d’une poignée de main chaleureuse ses musiciens avant de s’approcher du comptoir. « Alors comment ça va ma belle ? ». T’interroge-t-il tout en se laissant tomber sur le tabouret le plus proche. Il te gratifie d’un clin d’œil amical avant de s’accouder au bord du comptoir. Il n’y avait strictement aucune ambiguïté, juste un lien amical presque fraternel après tout il était l’une des connaissances de ton plus grand frangin. « Bien, je viens de valider mes heures et merci de l’avoir arranger. ». Lui dis-tu en souriant. Tu fermes le classeur que tu pousses en sa direction avant de prendre tes affaires que tu avais laissé sous le comptoir de gauche un peu plus tôt. « De rien, mais ça serait pas mal de prendre un peu de temps pour toi Roos ? ». Une suggestion interrogative emplit de bonnes intentions. Tu pouvais y reconnaitre des accents d’inquiétudes de tes propres frères. Tu enfiles ta veste en souriant de manière assez expressive comme pour le rassurer. « Je vais bien, t’inquiète pas. Il faudra que tu appelles Luke pour lui dire que les invitations sont arrivées et lui souhaiter bonne chance pour son ouverture. ». Luke était l’un des plus anciens employés de la boite mais il avait pris des congés pour la naissance de sa petite fille, ce soir signait son grand retour.  Sac à bandoulière en travers de ton épaule droite, tu quittes les lieux de ton boulot en direction du quartier de ton enfance où ton frère t’avait donné rendez-vous. Tu ne leur avais pas donné signe de vie depuis plusieurs jours déjà et tu sous-entendais déjà les réprimandes. Un trajet en bus plus tard, tu pousses les portes de Taco Loca. Ce restaurant américain a été durant de nombreuses années le quartier général de ta fratrie. On ne se lasse jamais de manger des burritos. L’un des serveurs te salue chaleureusement avant de prendre ta commande habituelle, un grand sourire dessiné sur sa bouche. Tu cherches Dick dans la salle intérieure et tu le reconnais à sa silhouette. « Désolé pour le retard et si jamais tu as un sermon à me faire c’est maintenant et pas après Dick. ». Déclares-tu avec sérieux bien qu’un rire borde de tes lèvres avec franchise.

i will take you high
with roos materson

Le soleil coulant contre la peau, les jambes sur chaque côté de sa planche de surf, l'eau frappant ses jambes, regard à l'horizon tranquillement essayant de voir qu'elle vague prendre, puis il la voit. Montant tranquillement arriver, souriant Dick se possitionne et en quelques instants, il sent le vent, l'odeur de l'eau, le bruit de la vague contre sa planche, son corps penché, ses doigts frottant la fin de la vague. Ce sentiment de liberté que rien au monde ne pouvait remplacer, ce sentiment qui aurait voulu obtenir toute sa vie. Après quelques vagues, planche sous le bras, sortant de l'eau, il fait son chemin vers où sa serviette était laisser, prenant ses choses, faisant son chemin à sa motocyclette. Le vent dans les cheveux, lunette fumée contre son nez, vagabondant dans les rues de Belmont Springs, laissant ses choses dans la miteuse maison qu'il avait acheter avec quelques économies et qui semblait inhabité tellement il y était peu, mais qui ressemblait aussi à la maison familiale que les enfants Materson avait habiter dans leur enfance. Reprenant la moto, faisant son chemin pour le Taco Loco où Roos avait dit qu'elle allait le rejoindre, le troisième des enfants Materson avait toujours été proche de la petite dernière de la famille. On pouvait dire qu'il n'avait pas de coeur et ne pensait qu'à lui, mais Roos avait toujours été son exception. La seule personne qui avait toujours pris soin, le petit bijou de cette famille qui n'avait pas détruit, mais qui voulait protèger. Rentrant dans le petit restaurant, faisant son chemin entre les tables, essayant de repèrer la plus jeune des soeurs, il conclu que celle-ci n'était pas encore arrivé et que pour probablement la première fois de sa vie, il était à l'heure. S'assoyant à une des table libre, il sourit à la jeune serveuse qui fit son chemin jusqu'à lui. « Est-ce que vous voulez commander maintenant ou vous attendez quelqu'un ? » Elle lui fait son plus beau sourire et Dick ne peut s'empêcher de lui retourner, passant une main dans ses cheveux et s'approcher d'elle. « J'attend quelqu'un, mais ta compagnie ne me dérangerait aucunement. » Elle lui fait un sourire un peu timide et il ne peut s'empêcher de rire un peu, la regardant droit dans les yeux. « Je vais te prendre qu'un verre d'eau pour l'instant. » Elle murmure quelque chose et part, et Dick ne peut s'empêcher de rire, puis le son de la porte du restaurant se fait entendre et la figure de sa soeur se pointe devant lui prenant sa place devant lui tranquillement. « Désolé pour le retard et si jamais tu as un sermon à me faire c’est maintenant et pas après Dick. » Il rit, Roos avait disparu depuis quelques semaines. Eux qui était si proche, il n'avait aucune nouvelle d'elle et il savait qu'elle faisait des choses parce qu'il avait entendu Alby et Colton parler de sa soeur (et oui il avait voulu frapper cette petite expression de merde du visage de Colton alors qu'il parlait de sa soeur). « Aucune reproche, je sais une première, je suis simplement heureux de voir que tu es encore tout en un morceau, je n'avais pas de nouvelle, je m'étais dit que peut-être on t'avait kidnapper pour de l'argent. » Il lui sourit tranquillement, et quand la jeune serveuse arrive avec deux verres d'eau, il ne peut s'empêcher de lui faire un sourire et lâcher un petit rire quand il la voit rougir tranquillement.

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FT DICK MATERSON

La famille pourrait être un simple mot pour décrire un ensemble de personnes aussi proche que tu pouvais l'être de tes frères et soeurs. Et bien que la réalité se porte sur une vision peu rassurante et jonché d'embuches c'est pourtant grâce à tes ainés que la vie te souris et que cette dernière fait de même. Chez les Materson, on a le sens du devoir mais également du soutien peu importe les ennuis et ses conséquences. Une famille unit qui avec le temps n'a jamais cessé de resserer les liens. Pour autant, les affinités ont su se decliner avec le temps et tes frères comme Jenny avait un point en ce qui te concernait à savoir : te protéger. Un verbe d'action commun qui se transmettait de l'un à l'autre tel un flambeau lors de l'ouverture des jeux olympiques. Tu avais appris à vivre et quoi que tu en dises, que tu protestes ils n'en faisaient tous qu'a leurs têtes. Lorsque tu t'approches devant la table qu'occupait Dick, tu le previens franchement que s'il a des reproches à te faire qu'il les fasse maintenant et pas àprès. Le troisième de la frartie Materson était sans doute le plus solitaire - même bien devant toi - mais également celui avec lequel tu étais le plus complice. Cette complicité est nait de vos divergences de caractères qui a su grandir au fil des années pour se consolider. Il ricane face à la teneur de tes propos, une expression peu présente sur son visage de coutume mais qui ressemblait trait pour trait à celle de Jenny. Ces deux là possédaient pas mal de traits physiques en commun tels que la couleur des yeux ou certains traits d'expressions. « Aucune reproche, je sais une première, je suis simplement heureux de voir que tu es encore tout en un morceau, je n'avais pas de nouvelle, je m'étais dit que peut-être on t'avait kidnapper pour de l'argent. ». Ses paroles sont teintées d'ironie contagieuse et tu lèves les yeux au ciel face à la dernière partie. Qui voudrait te kidnapper, pour la plupart des gens intéressés tu ne valais pas un sous, d'ailleurs tu ne possédais pas vraiment d'argent pour ta personne si ce n'est pour payer les factures et les frais de scolarités. Tu te laisses tomber sur la banquette en face de Dick en poussant un soupire de fatigue. Les cernes sous tes yeux sont assez prononcés mais tu n'en montres rien de plus. « Qu'avez-vous fait à mon frère ? Non, rassure toi je suis bien entière seulement surbookée de travail mais bien là. ». Dis-tu en souriant alors que la serveuse dépose deux verres d'eau devant vous sans quitter ton frangin du regard. La discrétion n'étant ni dans les cordes de la jeune femme et encore dans celles de Dick, tu lèves une fois de plus les yeux au ciel sans pouvoir réellement réprimer un rire moqueur. La jeune femme réitère ta commande afin de vérifier si elle est toujours la même en attendant d'attendre celle de celui qui la fait rougir. En attendant que Dick s'exprime sur ce qu'il désir manger, tu fais glisser de l'index l’écran des derniers messages de ton portable. Rien de bien nouveau et tu te souviens que Colton t'avait laissée un message vocal un peu plus tot dans la matinée mais tu n'avais pas eu le temps d'en prendre connaissance. Il faudrait que tu le rappelles dans la soirée. « Et toi, dis moi a part draguer tout ce qui bouge et qui a deux bouées de sauvetage, comment tu vas ? ». L'interroges-tu tout en rigolant. L'odeur de la cuisine mexicaine te rappelle soudainement que tu n'as pas mangé depuis la veille au soir.

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with roos materson
Souriant tranquillement, la plus jeune des Materson avait toujours été celle avec qui Dick avait le plus de complicité. Non seulement est-ce qu'elle était celle qu'il avait protèger le plus, elle avait été aussi celle qui ne le jugeait presque jamais et Dick avait toujours aimer Roos pour cela. « Qu'avez-vous fait à mon frère ? Non, rassure toi je suis bien entière seulement surbookée de travail mais bien là. » Faignant un rire, le jeune homme passa une main dans ses cheveux, son regard se posant sur sa soeur qui c'était laisser tomber sur la banquette en face de lui. « Je sais pas, on peut aller essayer de le trouver. » Sourire pleins au dent, il prit le temps d'observer sa soeur pour quelques instants. Roos avait toujours été celle qui avait l'intelligence dans la famille. Elle avait été celle qui obtenue une bourse pour ses études, celle qui allait faire quelque chose de sa vie alors que lui, lui ne faisait que la même chose depuis toujours et cela ne le dérangeait même pas, en fait, il aimait ce qu'il faisait, mais Roos, elle n'allait jamais être satisfaite de sa petite job en bas de l'échelle et il le savait et cela lui faisait du bien de savoir qu'elle allait réussir, mais il n'allait simplement jamais lui dire. « Tu devrais peut-être dormir des fois, tu  as l'air d'un zombie. » La serveuse revient dès que la phrase sort de la bouche de Dick et il ne peut s'empêcher de lâcher du regard sa soeur et tomber dans celui de la jeune serveuse qui prend sa commande, le visage rouge. Cece était loin dans ses pensées, en fait, il ne pensait même pas à elle en ce moment, qu'à la jolie demoiselle qui était devant lui. « Et toi, dis moi a part draguer tout ce qui bouge et qui a deux bouées de sauvetage, comment tu vas ? » Tournant le regard sur la plus jeune des Materson, bien sur pas avant d'avoir observer la demoiselle partir avec son beau derrière, il fit une expression qui semblait être offusquer du commentaire, alors qu'il savait très bien que cela était purement véridique. Dick était deux choses. 1. Le mec qui flirtait avec tout ce qui était en haut d'un numéro six. Et 2. Un vrai dick, après tout il avait pas obtenu son surnom pour rien. « Tu sais... Cela réduit vraiment mes options de réponses quand tu enlèves la partir de draguer. » Un sourire, un petit rire sortant de sa bouche, il ne fait que hausser des sourcils vers sa soeur en riant tranquillement.

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FT DICK MATERSON

« Je sais pas, on peut aller essayer de le trouver. ». Un sourire digne d'une publicité pour un dentifrice colgate, il passe une main dans ses cheveux l'air pleinement surjoué mais qui est pour lui d'un naturel déconcertant. Tu rigoles d'un rire bon enfant en observant ton frère qui depuis le temps n'avait pas changé d'un pouce et c'est l'une des raisons qui sans doute vous rapprochez d'une certaine manière. Vous étiez opposés sur bon nombre de points mais tu sais aussi que son comportement est un moyen comme un autre de s'exprimer à sa manière. Tu aimerais avoir son penchant grandissant pour le mouvement de pensée 'je m'en foustisme' mais cela ne semble pas le moins du monde faire partie de tes gênes. Tu tiens plus de ce père biologique que tu n'as jamais connu. « Il serait difficile à trouver si tu veux mon avis. ». Lui dis-tu à la cantonade avant de porter ton verre d'eau à tes lèvres consciente que sa fraîcheur apaise ta gorge sèche. Il te regarde un moment avec attention, gardant le silence avant de répliquer.  « Tu devrais peut-être dormir des fois, tu  as l'air d'un zombie. ». Son assertion n'avait rien d'un reproche mais d'une constatation. Bien que tu ne donnes guère beaucoup de nouvelles à tes proches comme à ton entourage amical, ces derniers savaient que tu donnais beaucoup de ton temps entre les différents petits boulots que tu trouvais – en plus de celui au bar – et tes études. Pour autant, les cernes quelque peu sombres sous tes yeux et les traits tirés par la fatigue suffisaient à rendre témoin la réalité de ton quotidien. Par conséquent, il était plutôt difficile de ne pas les remarquer. « Je me prépare pour participer à un remake du clip de thriller, même pas besoin de maquillage t'as vu ça ! ». Tu ricanes de bon cœur en constatant que cette petite serveuse sera inscrite sur le prochain tableau de chasse de Dick. Lui et les histoires de cœur c'était comme toi et le coup de foudre d'un passé qui redonne des signes de vie actuellement. Tu reposes ton verre avec un léger bruit, afin d'attirer l'attention de ton frère.  « Arrêtes de faire croire à cette fille qu'elle a une chance avec toi, les conséquences seraient plutôt moches. ». Une légère grimace se dessine sur ton visage puis tu penches un peu la tête sur le coté pour voir en était le cuisinier, tu mourrais de faim. « Tu sais... Cela réduit vraiment mes options de réponses quand tu enlèves la partir de draguer. ». Dick ricane une fois de plus, l'air complètement décontracter. Tu secoue la tête en partageant son sourire contagieux. Personne ne changerait ton frère, tu étais la première à le savoir bien évidement mais tu aimais bien comprendre là était toute la nuance. «  Et Cece, elle a son mot à dire dans cette histoire ? ».