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| Sujet: (m/réservé) KIT HARINGTON Sam 14 Mar - 17:59 | |
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leon
honey, you are familiar like my mirror years ago. idealism sits in prison, chivalry fell on its sword, innocence died screaming, honey, ask me, i should know. i slithered here from eden, just to sit outside your door. © hozier – from eden et romefalls – tumblr
- nom complet : à choisir, il est leon, pour le scénario. j'aime énormément ce prénom mais si vous souhaitez le changer, il n'y pas de soucis. je me garde quand même un petit droit de véto höhö - âge : entre vingt-sept et vingt-neuf ans. - origines et nationalité : au choix - occupation, situation financière : au choix, sachant qu'il ne roule pas sur l'or, sans pour autant être à la rue. - statut civil : célibataire, père d'une petite fille. - orientation sexuelle : hétérosexuel. - traits de caractère : renfermé, drôle, séducteur, peu bavard, perspicace, calme, jaloux, pragmatique, parfois arrogant. - quartier de résidence : dana point. - groupe : underdogs, mais c'est à voir avec ce que vous voulez faire. - avatar : kit harington, négociable avec tout autre mâle du même genre (aidan turner, ben barnes, dave franco..) red, white, blue is in the sky, summer's in the air je vous laisse choisir si il est né ou non à belmont. l'essentiel, c'est qu'il y soit depuis ses quinze-seize ans environ, moment où il a rencontré reed, qui à l'époque se faisait encore appeler renate. ~ vers ses dix-huit ans, il commence à tremper dans des affaires pas nettes, rien de très dramatique mais assez pour qu'il se soit fait prendre plusieurs fois par la police. ~ il est devenu de plus en plus distant avec reed mais également le reste de ses proches à partir de là et c'est ce qui a poussé la demoiselle à le quitter, lui comme belmont. ~ le comment du pourquoi il mis fin à ses activités notoires, je vous laisse voir. ~ il a rencontré une fille, après le départ de reed et elle est tombée enceinte de lui. loin d'être lâche, il est resté avec elle, jusqu'à la naissance de leur fille, lou. c'est la mère de la petite qui a mis les voiles, peu de temps après sa naissance et n'a jamais donné de nouvelles depuis. ~ le reste est libre. come on baby, now tell me i'm your national anthem- extraits de ma fiche, parce que leon est partout :mg:
elle a la tête qui tourne, tourne et les pans de sa robe virevoltent au même rythme. elle grimace, lorsqu'elle attrape cet énième verre, le liquide qu'il contient lui brûlant la gorge. elle a le coeur en miettes et chaque pensée qui la ramène à lui, lui donne envie de vomir. celle de pleurer la prend aussi, parfois, mais elle s'en empêche, en allant danser sur ces airs sud-américains qu'elle affectionnait tant, adolescente. elle ne reconnait personne, dans la foule et pour cause, elle n'avait pas remis les pieds à belmont springs depuis presque six ans. en arrivant ce soir-là, en furie, au volant de son cabriolet, elle avait pourtant trouvé le coin inchangé. belmont semblait être resté belmont, là où elle avait passé chacune de ses vacances puis quelques années de sa vie, lorsque papa est parti. l'image de son père lui vient soudainement. il a bien du se fendre la poire, là-haut, sur son nuage, en assistant à la scène de ce matin. elle, se faisant larguée par son fiancé, qui en profite également pour faire son coming-out, sous le regard médusé de leurs deux-cent-quarante-huit invités – elle le sait, elle les a comptés –, il y a de quoi en rire après tout. puis, il se serait quand même souvenu qu'il s'agissait de reed, sa petite reed et aurait réglé son compte à cet idiot sans coeur, pour avoir brisé celui de sa jolie princesse. dieu ce qu'elle aimerait avoir son père, là, maintenant. quand elle quitte le bar, il est sûrement une heure du matin. peut-être plus, peut-être moins. elle n'en sait trop rien, à vrai dire, le temps qui passe est bien la dernière de ses préoccupations. elle titube, le long des trottoirs, manque de s'étaler sur le gravier à plusieurs reprises et puis, elle arrive, face à la mer. paupières closes, elle respire. loin de new-york, loin de lui. une larme roule le long de sa joue. elle pleure. enfin, elle réalise. « excusez-moi ? » retour à la réalité. reed sursaute, s'éloigne de la forme masculine qui s'est plantée dans son champ de vision. « je vous préviens, si je vous cherchais à m'agresser, j'ai, j'ai.. un galet ! » elle a l'air sûre d'elle, et surtout bien bête, avec son caillou à la main. « reny ? » l'interpellée se fige. personne ne l'appelait comme ça, exceptée sa mère et son imbécile de frangin, oskar. ses sourcils se froncent, elle plisse les yeux pour donner un nom, à ce visage, caché par la nuit noire. « ou je devrais dire reed, maintenant, non ? » le coeur de la belle s'affole. c'est lui. leon. « je pensais pas te voir ici. ni comme ça, tu me diras. » effectivement, des mariées en pleurs au bord de la mer, tout de blanc vêtues, cela ne devait pas courir les rues, surtout à belmont. « j'ai des contacts, tu sais. je peux le faire descendre d'ici demain matin. » un éclat de rire s'échappe de sa bouche bien qu'une part d'elle-même le prendrait presque au sérieux. après tout, quand ils se sont quittés, leon menait des activités loin d'être nettes. « c'est une blague, c'est fini, tout ça. » un sourire triste peint les lèvres du jeune homme. son regard s'est habitué à la pénombre, elle distingue maintenant son visage, avec précision. il n'a pas changé, si ce n'est cette barbe qui lui donne des allures bien plus matures. « je peux te raccompagner chez toi ? j'insiste. » elle déglutit. non, pas maintenant. « je n'ai pas vraiment envie de voir quelqu'un. je vais rester là, je pense. de toute façon, hedda est encore à new-york, enfin je crois. et j'ai pas les clés de l'appartement. » elle ne contrôle plus vraiment le flux de ses paroles, si bien qu'elle s'emmêle très vite dans ses propos. « j'ai un canapé assez confortable, sinon. tu pourras prendre mon lit. j'ai juste pas envie te laisser là, tu comprends, t'as pas l'air sobre et je crois qu'on sait tous les deux ce que l'alcool peut te faire faire. » elle approuve d'un signe de tête et puis elle rit, simplement. alors, tous les souvenirs lui reviennent.
elle ouvre un oeil, puis deux, puis referme subitement les paupières pour leurs éviter le contact incendiaire avec les rayons de soleil s'émanant de la fenêtre. elle lâche un soupir, qui se transforme vite en un grognement. un affreux mal de crâne la prend, alors qu'elle se relève. son regard se balade lentement dans la pièce, une chambre, qu'elle ne connait absolument pas. un voile semble s'être déposé sur ses souvenirs, tant ils sont flous. le fiasco que fut son presque-mariage, ça, elle s'en souvient par contre et dans les moindres détails, malheureusement. elle remarque alors son accoutrement. sa robe de mariée, dont le blanc a viré au marron et aux morceaux de tulles à moitié déchirés. « papa ! » oh. bordel. dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée ? « papa ? » une adorable petite brune apparaît dans l'encadrement de la porte, alors que reed cherche à se cacher. trop tard. les traits de la gamine, visiblement encore endormie, se tirent, elle disparaît en courant, tout en appelant une nouvelle fois son géniteur. reed fait désormais face à son reflet. et lorsqu'elle voit son visage, elle comprend pourquoi la fillette a réagit ainsi. elle se décide enfin à quitter la chambre et tombe nez à nez avec leon. ah, oui, maintenant, ça lui revient. « bonjour. » elle ne peut faire disparaître le sourire de benêt qui se dessine sur ses lèvres. « tu vois, tu vois, c'est elle, la princesse ! je t'avais bien dit qu'il y en avait une dans ta chambre, regarde ! » finalement, ce n'était peut-être pas la peur, qui avait fait déguerpir la bambine. « disons que c'est surtout une amie de papa, lou. elle a eu des ennuis et papa lui a prêté son lit. » les souvenirs de reed lui revenaient peu à peu et semblaient identiques à ceux énoncer par leon. « elle s'appelle rena.. reed. et ça, c'est ma fille, donc, lou. » il avait donc refait sa vie. elle s'en était doutée, après tout. alors pourquoi était-elle si déçue. « je vais y aller, enfait. je voudrais pas abuser de ton hospitalité, surtout que ta femme.. » leon éclate presque de rire. « ma femme ? t'en fais pas, tu ne déranges personne, il n'y a que nous deux, ici.. pas vrai, lou ? » la petite sourit. c'est fou ce qu'elle lui ressemblait, comme ça. « en plus, tu ne peux pas refuser mes célèbres crêpes, si ? tu les adorais, avant » la mention des fameuses pâtisseries de leon suffit à décider la mariée déchue. elle prend donc place à table, aux côtés de cette petite famille. la dénommée lou semble fascinée par sa robe, malgré l'état déplorable de celle-ci. après quelques instants d'observation, lou, pourtant loin d'être intimidée, demanda d'une peite voix, « dit, est-ce que c'est dur, la vie de princesse ? » ah. si seulement tu savais, jolie lou, si seulement. en gros, reed, qu'il a connu comme étant reny, c'était le premier amour de leon. une histoire banale entre adolescents, qui les a malgré tout marqués, quoiqu'ils en disent. d'abord amis, puis amants, ils ont fini par ne plus se reconnaître, pire, se détester. reny est partie sans rien dire, parce qu'elle détestait ce que devenait leon et lui, lui en a voulu pendant longtemps, parce qu'en le quittant ainsi, elle lui a brisé le coeur. le temps est passé, ils ont refait leur vie, loin des yeux, loin du coeur. et puis un jour, reny réapparait dans sa vie. elle était devenue reed et cette auteur qu'elle avait toujours souhaité être. quelques temps plus tard, il la retrouve, cette fois-ci, face à lui. et tous les sentiments, qu'il croyait enfouis, reviennent.
Dernière édition par Reed Jacobsen le Sam 14 Mar - 23:13, édité 1 fois |
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