★ against and for, i'm contradictory. (charlie)

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charlie bernington
il arrive parfois de ne pas s'aimer assez pour pouvoir aimer l'autre.

tumblr et jacques salomé

- nom complet : son premier prénom est charlotte, mais elle se fait appelé charlie à titre moins officiel et son second prénom est holly. elle porte le nom de famille bernington et en est fière. - âge, date et lieu de naissance : née le cinq juin, le même jour que son frère puisqu'ils sont jumeaux. depuis six mois, vingt-huit ans. - origines et nationalité: principalement d'origine anglaise -cela se voit à son nom, mais aussi lorsqu'on l'entend parler-, mais possède des origines australiennes du côté de sa mère. elle a accepté la nationalité américaine. - occupation et situation financière : exerce le métier d'avocate dans un très grand cabinet. cependant, elle a aussi de nombreux hobbies, tels que les arts martiaux, l'escalade et les autres activités à sensations fortes. - statut civil : célibataire, puisque aucun homme ne peut supporter son fort caractère. - orientation sexuelle : bisexuelle. - traits de caractère : fière, têtue, froide, arrogante, responsable, rancunière, susceptible, travailleuse, déterminée, ambitieuse, charmante, maladroite, jalouse, moqueuse. fs. - quartier de résidence : AVALON HEIGHTS. - groupe : ( king of the jungle ).

( my silver spoon has fed me good )
beaucoup disent que j'ai un fort -et sale- caractère et c'est vrai. tout au long de ma vie, j'ai du bosser dur pour réaliser mon rêve et sortir du lot. cela a construit ma personnalité et l'adorable petite fille que j'étais s'est forgée une carapace. de l'extérieur, j'ai l'air d'une personne froide, trop fière et arrogante. les gens qui pensent cela ne me connaissent pas vraiment, ou du moins ils n'ont pas réussi à briser cette carapace. très peu de gens ont réussi, en fait il n'y a qu'une personne qui ait réussi à ce jour, une très bonne amie. elle connait mes habitues par coeur -sybille-, elle sait que j'aime que tout soit parfaitement rangés dans ma maison, que tout soit propre, que je ne me lave jamais le matin, que j'aime rentrer le soir et boire un bon chocolat chaud devant la télé, que je suis une personne sensible et qui regarde des films à l'eau de rose quand j'ai le cœur brisé alors que je suis plutôt du genre à regarder des films d'actions. elle sait que lorsque je n'aime pas quelqu'un, c'est que cette personne a quelques choses que j'envie, elle sait que ma famille a beaucoup d'importance pour moi contrairement à ce que je fais croire à tout le monde. elle sait que même si je déteste mon frère, qu'on se dispute à longueur de temps, je l'aime beaucoup et elle sait aussi que je ne l'avouerai jamais.

gnaw upon my roots:

Invité

( we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering )

A long time ago, in the high school.

Tout me semblait parfait à l'époque du pensionnat. Pour tout dire, j'avais d'excellente note et des amis sur qui je pouvais compter. Il y en avait surtout une que j'affectionnais particulièrement. Sibylle. Elle était ma meilleure amie lors de nos deux dernières années de lycées et pour tout vous dire, je n'avais jamais eu la chance de connaître une personne comme elle. C'était vraiment la personne qui me connaissait par cœur. Nous faisons tout ensemble, parfois il nous arrivait même de partager le même lit. Nous tombions de fatigue le soir, après avoir parlé de tout et de rien pendant des heures durant. Notre amitié était enviée par beaucoup de personne et il avait de quoi. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et notre histoire a soudainement pris une tournure tragique. Au début, j'ai tout mis sur le dos de Sibylle. « Tu es folle ou quoi ? Je ne suis pas... comme ça. » Ce sont les derniers mots que je lui ai dit. Heureusement, c'était à la fin de l'année scolaire que ma meilleure amie m'avait embrassé. Le fait qu'elle éprouve des sentiments pour moi avait été un véritable choc et sur le coup, j'avais même pris peur. C'était sans doute à cause l'éducation que j'avais reçu, où aimer une femme n'était pas quelque chose de concevable. Dire qu'à cause de ma famille, j'ai refoulé des sentiments dont je n'avais pas conscience à l'époque et gâcher ma relation avec elle... à chaque fois que j'y pense, un sentiment de regret m'envahit, ou plutôt m'envahissait. Après le lycée, nos chemins avaient pris des directions différentes et le fait que nous n'ayons plus aucun contact à la fin de l'année n'avait pas arrangé les choses. Je n'avais plus entendu parlé de Sibylle, jusqu'au jour où mon regard croisa de nouveau le sien. C'était il y a quelques mois seulement, nous nous sommes croisés et nous avons fini par discuter en prenant un café. Il n'y avait aucun sentiment de gène entre nous, ce qui me surpris d'ailleurs. Je m'attendais à rougir ou à être morte de honte vu la façon dont je l'avais traité, mais l'aisance dont elle faisait preuve avait effacé toutes traces de culpabilité en moi. J'étais vraiment surprise, la façon dont sa vie avait évolué... c'était impressionnant. Il fallait du courage pour devenir auteur, et du talent pour être publié. Sibylle, elle, a l'air passionné par ma propre vie et elle m'avait même demandé si elle pouvait me suivre pour écrire un roman. Sur le coup, j'ai été quelque peu surprise, mais j'ai immédiatement accepté. A ce jour, nous sommes redevenues de bonnes amies. Cependant, nous n'avons jamais reparlé de ce qui s'était passé lors de notre dernière année de lycée. J'aimerai pourtant lui demander pardon, m'excuser et lui dire qu'à l'époque aimer une fille n'était pas concevable pour moi... et qu'à présent, je m'étais faite à l'idée de tomber amoureuse d'une femme, amoureuse d'elle... mais ce n'est pas possible pour l'instant.

Go to New York.

I have a dream. Depuis l'enfance, je rêve de devenir une avocate hors-paire. Pourquoi ? Pour défendre la justice, gagner des procès et bien gagner ma vie. C'est vraiment le métier qui me correspond, je n'ai aucun doute la dessus. Pour étudier le droit, je devais aller dans une très bonne école, une école privée. J'ai donc décidé d'allée à Colombia, à New York. C'est durant mes années à l'université que je me suis rapprochées d'une de mes vieilles connaissances : Ruth. Nous nous connaissions depuis 15 ans, elle était -et l'est toujours- la meilleure amie de mon frère, Duke. Je me souviens, ils avaient l'air un peu coincé tous les deux, ils n'osaient pas s'avouer leurs sentiments et personnellement, ça m'amusait beaucoup. Au début, Ruth et moi sommes parties sur un très mauvais pied. Je me moquais d'elle et de mon frère, et puis c'était son amie, pas la mienne. Puis, au fils du temps, j'ai appris à l'apprécier et la supporter. A vrai dire, j'éprouvais plutôt de la pitié pour elle puisqu'elle arrivait à supporter mon frère. Au fond, elle était sympathique et le feeling passait bien entre nous. Ce n'était qu'une simple amie, jusqu'à ce qu'elle me propose d’emménager chez elle, à New York pendant mes études. Sachant que c'était une occasion en or, j'ai accepté. Durant cette période, nous nous sommes énormément rapprochées jusqu'à devenir meilleures amies -ou presque si ce n'est pas le cas. C'est d'ailleurs Ruth qui m'a amené à me poser des questions sur ma sexualité, puisque lors d'une soirée elle m'a embrassé et j'ai répondu à ce baiser. Bien sûr, il n'y avait aucun sentiment entre nous, sauf de l'amitié. Ce qui m'a d'abord posé problème, c'est le fait que j'ai aimé l'embrasser. J'ai aimé embrasser une fille, comme j'avais aimé le baiser de Sibylle il y a quelques mois de cela. Etais-je homosexuelle ? Bisexuelle ? I don't know. Tout n'était pas très clair dans ma tête et ma confusion empira lorsque je rencontrais Howard. Nous nous étions rencontrés par hasard dans la rue, le courant était tout de suite passé et nous avions bien accroché. Sans entrer dans les détails, nous avons fini la soirée chez lui. Je l'ai ensuite revu quelques fois et à chaque fin de soirée, je finissais dans son lit. En fait, c'était plutôt bestiale entre nous parce-que j'avais beau éprouver de la sympathie pour lui, je ne l'aimais pas. Tout se passait bien, pas d'engagement entre nous, bref c'était parfait... jusqu'à ce que je le croise chez Ruth. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Etait-il déjà en couple avec elle lorsque nous avons une 'relation', si j'ose appeler ça une relation ? Un flot de question avait envahit mon esprit et je n'avais jamais pris le temps d'en parler avec lui. « Prends soin d'elle... » Ce sont les derniers mots que j'ai dit à Howard. Sans attendre, j'ai dit à Ruth que j'allais déménager. Je tenais trop à elle pour lui briser le cœur et lui avouer que j'avais été -en quelque sorte- l'amante de son petit ami. J'ai donc pris une grand apparemment le temps de terminer mes études et d'avoir mon diplôme. Je suis ensuite revenu à Ravenel pour exercer le métier d'avocate à plein temps.

The trouble of family.

Les histoires de famille sont toujours compliquées, certains lancent des rumeurs et d'autres ne peuvent tout simplement pas se supporter. C'était le cas pour Duke et moi, nous avions tous les deux un fort caractère et forcément, on se disputait souvent. Nous n'avions pas énormément de points communs, ni la même façon de voir les choses essentielles dans la vie et c'était souvent source de conflits. Malgré cela, nous avions toujours réussi à nous réconcilier d'une façon ou d'une autre, même si j'avais du mal à le supporter. Suite à l'éducation que j'avais reçu, je me devais d'avoir une vie parfaite. Par ailleurs, j'avais réussi à rendre mes parents fière de moi puisque j'avais eu mon diplôme et avait pu exercer le métier d'avocate, comme je l'avais toujours rêvé. J'avais réalisé mon rêve et pas Duke. En même temps, c'était un homme vraiment très impliqué dans ce qu'il faisait, mais dès qu'il devait s'engager professionnellement, il fuyait. Peut-être avait-il peur ? Je ne savais pas vraiment pourquoi et cela m'énervait. Je ne comprenais pas d'où pouvait lui venir cette peur. J'aurais aimé pouvoir en parler avec lui, mais dès que nous discutions, le ton monté au fur et à mesure et nous finissions par dire des choses que nous regrettions après. C'est ce qui s'était passé, ce jour là... quand mon père et ma mère se sont disputés avec lui. J'étais présente et j'ai, comme d'habitude, pris part à la discussion.

***

Je le revois encore, sortir son diplôme d'ingénierie avec fierté et le montrer à mes parents. Le connaissant, je sais que ce bout de papier ne signifie rien pour lui, puisqu'il a une fois de plus laissé tomber. Il ne veut pas entrer dans la vie d'adulte, tout simplement. S'il y a bien une chose que notre père ne supportait pas, c'était d'être mis au défis. Il commençait à s'énerver, à hausser le ton, mais comme toujours, Duke avait répliqué. Oui, c'est vrai : il n'était pas moi. Au plus grand malheur de notre père. A vrai dire, même si je le détestais, j'éprouvais de la peine pour lui. Pour lui, je ne suis pas devenue avocate parce-que j'en avais envie, mais pour le prestige ou du moins, c'est ce qu'il laisse croire. J'ai toujours voulu exercer ce métier. Il est tout simplement jaloux de ma vie. Je ne peux pas lui reprocher de l'être, parce-que depuis toujours, je l'envie. Contrairement à moi, il a un caractère tranquille, paisible, il parait toujours tranquille, comme si tout allait bien. Je suis plutôt du genre nerveuse et impulsive, donc évidemment nos caractères ne collent pas. Ce jour là, j'étais en colère contre lui, il insupportait et j'ai donc pris la liberté de répondre des paroles à la fois mesquines et arrogantes. « Oh Dudu, you're just pathetic, you think they compare us ? No, they just happend to see what you are, a messy failure. » Un sourire était apparu sur mon visage, je savais que cela allait l'énerver. Mais je ne pensais pas que ces mots allaient être les derniers que j'allais lui dire. Parce-que oui, juste après m'avoir répondu des insanités, il a tourné les talons et a quitté la maison : tout le contraire de ce qu'un adulte responsable ferait. Depuis ce jour, je ne lui ai pas reparlé. Cependant, ça ne saurait tarder. Même si nous ne sommes pas proches, même si nous ne nous apprécions pas, je ne peux pas couper les ponts avec lui.

Superbe choix !
Bienvenue I love you

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