a beautiful disaster /henry

Bobbi n'avait pas le coeur brisé mais elle se sentait coupable. Pas de telle sorte à ce que ça l'empêche de dormir ou à ce qu'elle fasse tout pour se faire pardonner, mais elle avait quand même cette boule au ventre quand elle pensait à ce qu'elle avait fait à Niels, à la façon dont il l'avait regardée quand elle avait refusé sa demande en mariage et avoué qu'elle avait couché un autre. Elle ne s'en était pas voulue après sa partie de jambes en l'air avec Henry car sur le moment elle en avait eu envie et elle ne se voyait pas se priver pour quelqu'un d'autre. On aurait pu pourtant penser que le dénouement de sa relation avec Everett après sa première infidélité lui aurait servi de leçon, et dieu sait qu'elle regrettait amèrement de l'avoir trahi de la sorte quand elle voyait tout ce qu'elle avait perdu à cause de son égoïsme. Mais là était toute la différence: elle avait aimé Everett, l'aimerait probablement toute sa vie, alors qu'elle n'était jamais tombée amoureuse de Niels. Devait-elle se sentir coupable qu'il soit tombé amoureux d'elle sans qu'elle ne soit capable de lui retourner ses sentiments? L'amour était un sentiment incompréhensible et on ne pouvait pas le contrôler. Sa vie — et celle de James — aurait été plus facile si elle avait pu se forcer à aimer Niels comme il l'aimait, mais ça n'était malheureusement pas arrivé. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle avait vu Henry pour la dernière fois, lorsqu'il l'avait prise sur son bureau dans une fougue telle qu'il n'avait même pas pris la peine de la déshabiller totalement; mais c'était vers lui que ses pensées s'étaient dirigées dès que Niels avait quitté sa villa. Ils avaient tous les deux causé ce merdier mais c'était de lui dont Bobbi avait besoin à cet instant précis. Elle était incapable de pleurer mais elle avait besoin de se défouler, de faire sortir cette vague d'émotion soudaine. Elle avait donc appelé sa gouvernante pour venir garder James et, quelques minutes plus tard, Bobbi roulait déjà jusqu'à la villa d'Henry. Quand elle sortit de sa voiture elle se mit à courir pour se protéger de la pluie; mais elle était tellement forte qu'une fois sur le perron, Bobbi était trempée. Elle toqua plusieurs coups jusqu'à ce que son ami lui ouvre enfin, et entra chez lui sans attendre sa permission, complètement frigorifiée. Niels m'a quittée. annonça-t-elle tout simplement alors qu'elle se frottait les bras dans l'espoir de se réchauffer. Sa voix ne trahissait aucune émotion, comme si les événements de la soirée n'avaient eu aucun effet sur elle. Comme si elle ne ressentait absolument rien.

Une main posée sur son verre de whisky, l'autre apposée sur sa tempe, le regard vers la fenêtre, Henry n'arrête pas de repenser à son altercation avec Dana. Il savait qu'il aurait du se retenir mais elle avait été trop loin et il n'avait pu s'empêcher de faire des allusions hâtives sur sa relation avec Daniel. Maintenant tout était clair, il ne voulait pu entendre parler d'elle et il ferait tout son possible pour l'oublier rapidement. Se plonger dans l’acquisition de l'hôtel du Grand Belmont paraissait approprié. D'autant plus que le propriétaire ne lui rendait pas la tâche facile : il ne voulait pas vendre. Henry avait donc tout naturellement engagé un détective privé pour trouver une faille sur cet homme qui lui permettrait de le faire chanter et obtenir l'acquisition de l'hôtel. Il savait qu'il devait agrandir son empire si il voulait devancer son très cher frère. Perdu dans ses pensées, c'est la sonnerie de téléphone de sa suite qui l'en sortit. Il se dirigea alors près du téléphone, on lui indiqua que Bobbi Wilkes n'allait pas tarder à lui rendre visite. Depuis qu'il avait élu domicile dans le penthouse de l'hôtel, il avait demandé à ce qu'on le prévienne dès que quelqu'un demandait à le voir. Henry Coleman avait besoin de tout contrôler et ses invités n'échappaient pas à la règle. Les quelques coups à la porte lui indiquèrent que Bobbi était arrivée, lorsqu'il ouvrit la porte, ses yeux plongèrent dans ceux de Bobbi pendant quelques secondes avant que la jeune femme ne prenne la décision d'entrer. Il était quelque peu étonné de cette visite impromptue. Il remarqua le fait que la jeune femme semblait frigorifiée. Niels m'a quittée. lâcha t-elle. La bouche légèrement en coin, Henry ne savait pas ce qu'il devait en penser. A en croire leurs dernières galipettes sur son bureau, Bobbi n'aimait pas vraiment cet homme. « Tu veux en parler ? » demanda t-il par simple politesse. Il ne savait pas si elle était venue là pour discuter, chercher du réconfort ou autre chose qu'Henry lui avait déjà offert : son corps. Après tout la jolie brune avait été présente pour lui au moment ou il en avait eu le plus besoin, il se devait de faire pareil, peu importe la raison pour laquelle elle était ici. Se dirigeant vers la salle de bain, il y attrapa un peignoir, avant de retourner dans la salon. « Tu devrai mettre ça » lui dit-il en lui tendant le peignoir. Il y avait bien une chose qu'Henry avait apprit en séduisant les filles : il se devait d'être gentleman. Si il avait eu du mal au début à effectuer ces simples gestes, aujourd'hui ils étaient presque comme des automatismes.

Bobbi et Henry n'entretenaient pas une amitié "normale" et ils n'avaient pas l'habitude de trouver refuge chez l'autre quand une complication arrivait si ce n'est pour prévoir un plan diabolique. Ce n'était pas le cas là, Bobbi était la fautive dans l'histoire et elle ne voulait pas se venger sur Niels qu'elle avait déjà bien trop fait souffrir. Elle s'en voulait, énormément. Pas vraiment, non. dit-elle en secouant vivement la tête suite à la proposition de son ami. Elle ne savait même pas pourquoi elle était ici, encore moins pourquoi elle lui avait dit que Niels et elle n'étaient plus ensemble. Etait-il même au courant qu'elle était avec quelqu'un? Ils avaient couché ensemble, après tout, mais elle savait aussi que ce n'était pas un détail comme celui-là qui aurait arrêté Henry. Merci. dit-elle en attrapant le peignoir. Puisqu'elle n'allait pas l'enfiler par-dessus ses fringues mouillées, ce qui n'aurait aucun intérêt, Bobbi commença alors à se déshabiller. Henry ne l'avait jamais vue nue puisque lorsqu'ils avaient couché ensemble, elle avait gardé sa robe, mais elle n'était pas complexée pour autant. Une fois en sous-vêtements, elle enfila alors le peignoir et le serra contre elle pour se réchauffer un minimum. T'aurais pas du vin, par hasard? demanda-t-elle avec un petit sourire en coin. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait ni ce dont elle avait besoin de sa part, elle était complètement perdue. Elle suivit Henry jusqu'à la cuisine et se hissa sur la paillasse pour s'asseoir dessus. Elle observa son ami ouvrir la bouteille de vin puis lui verser un verre qu'il finit par lui tendre. Elle en but une gorgée puis observa Henry, songeuse. Ca t'a fait du bien? demanda-t-elle de but en blanc, si rapidement qu'il ne devait pas comprendre ce dont elle parlait. En voyant l'incompréhension dans le regard du jeune homme, elle reprit. Quand t'as découvert pour Dana, ça t'a servi à quelque chose de me sauter? Bobbi avait toujours été franche et très crue, rien qui ne surprendrait donc l'homme d'affaire. Elle ne demandait pas ça méchamment, elle voulait simplement savoir si ce qu'ils avaient fait l'avait aider à aller mieux. Et si elle aussi pourrait oublier son malheur dans ses bras.

Une chose est sûre, Henry ne s'attendait pas à voir Bobbi débarquer chez lui. Cependant il faut dire que le jolie brune autant que le propriétaire n'étaient pas du genre à s'envoyer un petit texto pour savoir si l'autre était chez lui. Ils y allaient et si l'autre était là tant mieux, sinon ils réessayeraient plus tard. Il fallait constater que parmi toutes ces visites les deux Bonnie&Clyde s'étaient loupé très peu de fois. Cela était sûrement du au fait que malgré les apparences c'étaient deux personnes très seules. Pas vraiment, non. répondit Bobbi. Henry fut quelque part soulager, il n'était pas le genre d'homme à savoir réconforter les autres, lui même n'ayant pas besoin de ça. Son réconfort il le trouvait en se focalisant sur autre chose. Merci. dit la jeune femme lorsqu'il lui tendit le peignoir. Elle ne mit pas longtemps à se déshabiller, quant à Henry buvant une nouvelle gorgée de son whisky, il ne manqua pas de regarder le spectacle. La vision du corps de Bobbi l'émoustilla quelque peu, surtout lorsqu'il se mit à repenser à ce qu'ils avaient fait sur son bureau. Il ne se cacha pas devant son amie, elle le connaissait et elle savait qu'Henry Coleman ne se cacherait pas pour admirer le corps d'une femme. Il n'eut pas le temps de se remettre de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux que la jeune femme lui demanda T'aurais pas du vin, par hasard? . Une remarque qui fit sourire Henry, il avait toujours une flopée d'alcool dans son mini bar, et c'était loin d'être le genre de bouteille que l'on pouvait trouver dans un super marché. Il se dirigea alors vers son mini bar, prit la meilleure bouteille qui l'avait, après tout Bobbi avait su le recevoir de la même façon il y a quelques semaines. Il arriva à la cuisine, Bobbi était déjà assise sur la paillasse comme si elle attendait avec impatience ce fameux verre. Henry savait que l'alcool n'était pas la meilleure solution lorsqu'on allait pas bien mais il s'en fichait pas mal, ça l'aidait à oublier pendant quelques instants. Il attrapa deux verres en cristal, dé-bouchonna la fameuse bouteille, remplit les deux verres du liquide rougeâtre avant d'en tendre un à son amie. Cette dernière lui déroba presque des mains et en bu une gorgée. Henry en fit de même mais prit soin de déguster sa gorgée. Ca t'a fait du bien? demanda t-elle. Henry eut un froncement de sourcils prononcé, il ne savait pas à quoi elle faisait référence. Quand t'as découvert pour Dana, ça t'a servi à quelque chose de me sauter? Henry pouffa légèrement, il avait oublié combien la jeune femme n'avait pas sa langue dans sa poche. Il n'avait jamais vraiment réfléchit à ce que cette partie de jambe en l'air lui avait procuré. Certes il avait aimé, mais Henry n'était pas le genre d'homme difficile en matière de sexe du moment qu'il se satisfaisait, c'était tout ce qui comptait. « J'en sais rien, sûrement » dit-il en haussant les épaules. « Si tu veux tu n'as qu'à t'en rendre compte par toi même. » Il posa alors son verre de vin et s'approcha dangereusement de la jeune femme, le regard pleins d'idées salaces. Il prit soin de dénouer le peignoir de la jeune femme tout en la regardant droit dans les yeux, son regard descendit lorsqu'il ouvrit le peignoir entièrement. Il admira le corps de la jolie brune, chose dont il n'avait pas eu l'occasion de faire la dernière fois. Il retira sa chemise il faisait beaucoup trop chaud tout à coup.

Bobbi remercia Henry d'un regard lorsqu'il lui tendit le verre de vin. Elle ne pouvait jamais s'en passer, elle était une grande amatrice de vin et elle savait qu'Henry aussi et qu'il ne pourrait donc que lui servir un bon cru. Mais ce n'était pas le goût du vin qu'elle cherchait ce soir mais bien l'effet de l'alcool. Elle avait passé une soirée de merde, elle venait de briser le coeur de son petit ami et de voir sa vie se détruire une nouvelle fois. Elle tenait à Niels, vraiment, et il était en plus de cela une vraie figure paternelle pour son petit James. Avec lui, elle avait pu imaginer une vie de famille bien tranquille dans laquelle son fils grandirait heureux. Au lieu de ça elle avait tout fichu en l'air et privé son enfant d'une certaine normalité. Elle assumait tous les choix qu'elle faisait, ne regrettait rien, mais c'était parfois pesant d'être aussi détachée de tout. La franchise de Bobbi n'avait rien à voir avec l'alcool qu'elle venait d'ingurgiter, la jeune femme avait toujours été comme ça et ce n'était pas prêt de changer. Elle avait besoin d'une réponse à sa question et quel autre moyen de l'obtenir que de poser la question directement au principal concerné, sans passer par quatre chemins? Quand Henry pouffa légèrement, un fin sourire étira ses lèvres mais disparut tout aussi vite qu'il était arrivé. Elle n'avait pas envie de rire, simplement de se perdre d'une quelconque façon, que ce soit dans l'alcool ou dans les bras de son ami — elle prendrait tout ce qu'il avait à lui offrir. Quand il s'approcha d'elle, le regard clairement rempli de désir, le corps de Bobbi se réchauffa tout à coup. Son coeur battant la chamade, elle se rendit compte qu'elle attendait ça depuis longtemps, depuis cette fameuse fois dans le bureau d'Henry. Avant cet incident elle n'avait jamais pensé à lui de cette façon, et voilà qu'elle en redemandait encore plus. Tout son corps s'électrifia lorsque ses doigts glissèrent sur ses cuisses puis détachèrent son peignoir. C'était la première fois qu'il voyait son corps, qu'il avait le temps de l'admirer, et Bobbi ressentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Quand il enleva sa chemise les mains de la jeune femme se tardèrent pas à caresser son torse avant qu'elle n'aille glisser deux doigts dans la ceinture d'Henry pour l'approcher un peu plus d'elle. Ses lèvres allèrent se glisser dans le cou de son ami, sa langue parcourait sa peau. Sa bouche traça la ligne de sa mâchoire puis se posa sur les lèvres d'Henry avec fougue. J'ai besoin de toi. avoua-t-elle dans un souffle éreinté, réalisant elle-même toute l'ampleur de ces paroles. C'était la vérité, elle avait besoin de lui, dans tous les sens du terme. Elle avait besoin qu'il la touche, qu'il la désire, mais plus encore, elle avait besoin qu'il soit là pour elle et reste à ses côtés envers et contre tout. Il était la seule constante de sa vie, il était tout ce qu'elle avait.

La tension était palpable, un mélange de sensualité et d'animosité régnait soudain dans la cuisine du jeune milliardaire. La même tension qu'il avait ressenti il y a quelques semaines dans son bureau du Grand Belmont. Bobbi lui avait demandé ce qu'il avait éprouvé le soir ou ils avaient couché ensemble, Henry n'en avait aucune idée, il préférait lui montrer. Quoi de mieux que de le faire pour savoir ce que l'on ressent vraiment à ce moment là. D'autant plus que ce n'était pas pour déplaire au jeune directeur, parcourir ce corps à nouveau ne le faisait que frissonner encore plus. Bien plus que des amis, ils étaient devenus les panseurs mutuels de leurs peines. Ils n'étaient pas de ceux qui parlaient pour espérer se rassurer, ils agissaient. Les mains de Bobbi se glissèrent immédiatement sur le corps musclé d'Henry, cette sensation, ce touché, ne firent qu'augmenter le désir du jeune homme. Tandis qu'elle agrippa sa ceinture pour le rapprocher d'elle, il sentit sa bouche explorer son cou, puis sa mâchoire avant de terminer sur ses lèvres. Un baiser fougueux et déterminé. J'ai besoin de toi. dit-elle presque à bout de souffle. Il n'en faut pas plus à Henry pour animer son envie de la satisfaire le plus rapidement possible. Tandis qu'il continue d'embrasser ses lèvres tout en effleurant son cou, il lui ôte ce peignoir qui est de trop. L’excitation se fait de plus en plus grande, alors qu'il continue à l'embrasser langoureusement, il détache son soutien gorge et vient apposer ses mains délicatement sur ses seins. Il les palpes, avant de venir les explorer avec sa bouche, s'en est presque trop, l'excitation est telle que d'un coup violent, il enlève sa ceinture, déboutonne son jean, abaisse son caleçon et retire le dernier bout de tissu présent sur son amie. Dans un élan, il l'a porte sur ses hanches, son corps de femme irréprochable l'agrippant, il commence ce qu'il attendait de recommencer depuis si longtemps. Ses vacillements d'avant en arrière avec son bassin qui dur plusieurs minutes ne font qu'amplifier le désir qui anime tout son corps à ce moment même. Une fois terminé, il repose Bobbi là ou elle se trouvait sur sa paillasse. Exténué, sa respiration est très rapide, c'était encore meilleur que la dernière fois. Il finit alors par lui saisir le visage d'une seule main avant de l'embrasser fougueusement à nouveau, il avait besoin de sentir que tout ça avait été bel et bien réel. Restant dans le plus simple appareil, il attendit quelques minutes avant de déclarer « Alors  ? Ça t'as fais du bien ?»demanda t-il non pas pour qu'elle juge sa performance mais pour savoir si il avait réussit à l'aider quelque peu. Il s'adossa sur le comptoir de sa cuisine. En tout cas, lui ça lui avait fait un bien fou, il sentait maintenant un sentiment de plénitude, comme si plus rien avait d'importance à cet instant même. « Je crois que je vais aller prendre une douche, si tu veux tu n'as qu'à me rejoindre, tu peux même passer la nuit ici. » dit-il tout en se dirigeant doucement vers la salle de bain. Elle pouvait rester ici ce soir, il l'aiderait autant qu'elle le désir à oublier ce fameux Niels, surtout si c'était de cette façon.

Leurs baisers se faisaient de plus en plus fougueux, leurs mains se baladaient furieusement sur le corps de l'autre, leurs souffles étaient saccadés et bien vite ils se débarrassèrent de leurs vêtements pour ne faire qu'un. Maintenant qu'elle sentait Henry en elle, Bobbi se rendait compte à quel point elle n'avait attendu que ça depuis cette première fois ensemble. Elle n'avait jamais pensé entretenir ce genre de relation avec son ami de longue date mais elle comprenait maintenant le succès qu'il avait avec les femmes. En plus d'être un homme d'affaire à succès, richissime et élégant, Henry était un bon coup. Peut-être même l'un des meilleurs qu'elle avait jamais connu. Les soupirs bruyants de Bobbi envahirent la pièce alors que le jeune homme allait et venait en elle, la faisant oublier sa vie l'espace de quelques minutes. Elle était totalement perdue dans le moment, en harmonie avec Henry. Elle ne pensait qu'à lui, qu'au plaisir qu'il était en train de lui procurer, et elle se sentait bien. Tout simplement. Quand il la reposa enfin sur le plan de travail où elle était assise quelques minutes auparavant, Bobbi détacha ses jambes d'autour de sa taille et s'aida de ses mains pour maintenant son équilibre. Elle était soudainement épuisée, vidée de toutes ses forces, mais c'était une bonne fatigue. Essayant de reprendre son souffle, elle croisa le regard de son ami et lâcha un léger rire qui trahissait tout le bien-être qu'elle ressentait en cet instant. Je crois que oui. Elle ne croyait pas elle en était sûre, et le sourire qu'elle abordait en était une preuve. Elle se mordit la lèvre inférieure, son regard glissant sur les lèvres d'Henry avant de retrouver son regard. C'était tellement cliché d'avoir recours au sexe pour oublier ses problèmes mais les clichés étaient des clichés pour une raison: ils marchaient. L'euphorie du moment passée, Bobbi commençait à perdre les effets bénéfiques de ce moment partagé et n'avait qu'une envie, recommencer. D'accord. Elle le laissa s'éloigner non sans apprécier le spectacle qu'il lui offrait et profita de ces quelques instants seule pour essayer de faire le point sur la situation. Mais ça ne servait rien, elle n'était pas dans l'optique de prendre les bonnes décisions ce soir. Elle n'avait jamais pensé à son ami de cette façon mais aujourd'hui elle se trouvait incapable de se passer de sa présence, de son corps. Sans prendre la peine de se rhabiller ou de cacher son corps, Bobbi suivit Henry dans la salle de bain. L'homme d'affaire était déjà dans la douche et Bobbi monta dedans à son tour, sentant l'eau couler sur son corps nu. Henry dos à elle, elle l'entoura de ses bras, ses mains caressant son dos puis son torse. Quand il se retourna vers elle, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser, plus tendrement cette fois. Qu'est-ce qu'on est en train de faire? demanda-t-elle contre ses lèvres, complètement perdue quant à la direction qu'ils étaient en train d'emprunter. Mais peu importe, tout ce qu'elle savait c'est qu'il la faisait se sentir bien, et c'était tout ce dont elle avait besoin pour le moment.

C'était indéniable si ils avaient une alchimie pour les manipulations, ils en avaient également une pour le sexe. Voilà longtemps qu'Henry n'avait pas ressenti une telle chose depuis … Dana. Il préféra ôter cette idée de sa tête et se concentrer sur Bobbi qui elle était là pour lui. Il savait qu'il pouvait avoir confiance en elle plus que quiconque, inconsciemment et sans s'en rendre compte, elle était l'épaule sur laquelle il se reposait et il se reconstruisait. Il avait tenté d'enterrer Dana au plus profond de lui mais elle continuait à refaire surface de temps à autre même si c'était de plus en plus rarement. Surtout depuis qu'il avait goûté au plaisir avec Bobbi, la jeune femme commençait à envahir ses pensées mais il se l'interdisait. Hors de question de refaire la même erreur, il ne s’amouracherait plus de cette façon. Je crois que oui. lui avoua Bobbi tout en mordillant sa lèvre inférieure ce qui ne fit que frissonner Henry sans compter sur la façon dont elle le regardait. Il lui rendit un petit sourire se rendant compte qu'ils commençaient tous les deux à s'attacher à l'un à l'autre sans vraiment y prendre gare. D'accord répondit-elle lorsqu'il lui a dit aller prendre une douche. Il espérait qu'elle le rejoindrait, il n'avait qu'une envie recommencer. Il commença alors à se diriger dans le plus simple appareil vers sa salle de bain, pas la peine de cacher quoi que ce soit Bobbi avait déjà vu tout ce qu'il y avait à voir. D'autant plus que monsieur Coleman était loin d'être le genre d'homme pudique, au contraire il aimait l'idée que les femmes fantasment sur son corps. Il prit place dans la douche ou il laissa couler l'eau, sans bouger, c'était agréable, en ce début d'été faire l'amour sous cette chaleur relevait de l'exploit. Il sentit une présence approcher, pas la peine de se retourner, il savait que Bobbi avait décidé de le rejoindre, rien qu'à cette pensée un sourire apparut sur son visage. Elle commença alors à apposer ses mains sur son dos puis sur son torse, ce qui fit frissonner le jeune milliardaire. Il se décida alors à se retourner pour la voir, c'est alors qu'elle l'embrassa, c'était moins fougueux mais il sentit de la tendresse dans ce baiser, ce qui le surprit. Il n'imaginait pas Bobbi de cette façon, elle était toujours apparut comme une femme forte et indépendante à ses yeux. Qu'est-ce qu'on est en train de faire? lui demanda t-elle alors qu'elle ne se trouvait qu'à quelques millimètres de sa bouche. « J'en sais foutrement rien.» répondit-il décontenancé par ce qui était en train de se produire. Bobbi était la femme vers qui il se tournait en cas de manipulations ou pour régler le compte de quelqu'un mais jamais il n'avait été la voir pour chercher du réconfort. Pourtant ils étaient là tous les deux, cherchant à oublier leurs peines respectives. « Mais ça fait du bien, non ? C'est tout ce qui compte.» renchérit Henry avant d’agripper la fesse droite de son amie. Il commença alors à l'embrasser, c'était plus tendre, beaucoup moins fougueux que tout à l'heure, d'une main presque incertaine il parcourut de nouveau son corps de haut en bas. Il l'attrapa et la positionna sur son bassin, avant de recommencer exactement ce qu'il s'était passé il y a quelques minutes dans la cuisine. L'eau continuait de s'évaporer sur leurs corps qui ne faisaient plus qu'un, tandis qu'Henry continuait ses vas et viens tout en restant scotché aux lèvres de la blogueuse. Puis quand il eut fini, il resta quelques minutes dans la même position, Bobbi adossé contre les parois de la douche, il tenta de reprendre son souffle avant de poser son regard dans le sien. Il l'a relâcha délicatement et quitta la douche. Il lui tendit une serviette. « Tu as faim, tu veux manger quelque chose ? » demanda t-il comme si rien ne s'était passé.

Bobbi ne savait pas à quoi ils jouaient, où ils allaient. Ca lui faisait peur mais d'un autre côté ça lui faisait du bien. Henry ne lui prenait pas la tête, s'ils n'entretenaient pas une amitié des plus banales elle était pourtant d'une extrême simplicité. Aucune prise de tête, aucune difficulté, aucun drame — ils étaient là l'un pour l'autre quand ils avaient besoin de s'en prendre à quelqu'un, ils appréciaient le temps qu'ils passaient l'un avec l'autre et ça s'arrêtait là. Mais depuis ce jour dans le bureau d'Henry, Bobbi ne pensait plus à lui de la même façon. Elle n'avait qu'une envie, recommencer, et maintenant que la deuxième fois était terminée elle savait qu'elle était accro. Elle aurait pu ne pas le rejoindre dans la douche, se rhabiller et partir maintenant qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait. Mais ce n'était pas aussi simple que ça. Il lui avait proposé de le rejoindre sous la douche et elle en avait envie. Elle ne pouvait plus se passer de ses baisers, de ses caresses. Elle était en train de tomber sous le charme d'Henry Coleman et ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle espérait juste qu'elle saurait faire la distinction et garder leur relation purement sexuelle et amicale. Aucun des deux n'était prêt à plus, il fallait absolument qu'ils sachent où était la limite. Une fois avec Henry dans la douche, ses mains se posèrent tout de suite sur son corps, attirées comme un aimant. Quand il se retourna vers elle, Bobbi l'embrassa avec moins de passion qu'avant, plus de tendresse. Elle émit ses inquiétudes à voix haute et la réponse d'Henry la fit sourire. Premièrement parce qu'il était aussi perdu qu'elle et deuxièmement parce qu'il avait raison. Refusant de gâcher le moment avec plus de questions, Bobbi se laissa embrasser, son dos collé à la paroi de la douche. Quand Henry la souleva, elle entoura sa taille de ses jambes tandis que ses bras étaient autour de sa nuque. Le milliardaire était fort et n'avait aucun problème à la porter et à la satisfaire en même temps. Totalement prise dans le moment, Bobbi ferma les yeux et inclina légèrement sa tête en arrière, ses soupirs de plus en plus bruyants alors qu'elle atteignait le point culminant. Une fois fini, les deux amis restèrent dans la même position pendant plusieurs secondes, la tête de Bobbi posée sur l'épaule d'Henry, jusqu'à reprendre leur souffle. Elle attrapa la serviette qu'il lui tendait et sortit à son tour de la douche. Avec plaisir, tu m'as creusé l'appétit. Henry disparut de la salle de bain et Bobbi en profita pour se sécher. Puisqu'elle avait laissé son peignoir dans la cuisine, elle se permit de faire un tour dans la chambre d'Henry et de lui piquer une chemise qu'elle enfila et qui lui fit office de robe. Elle respira le tissu, le parfum familier d'Henry la rassurant. Elle le rejoignit alors dans la cuisine, prenant place sur un tabouret. C'est tellement sexy un homme qui fait la cuisine. remarqua-t-elle pour prévenir Henry de sa présence. Elle essaya de cacher un sourire amusé quand il se retourna vers elle. Bobbi était dans un tout autre état d'esprit que quand elle était arrivée — elle se sentait bien, détendue. Elle savait que ça ne durerait pas, que c'était la magie éphémère du sexe, mais elle savait aussi que si elle voulait retrouver cette sensation elle n'aurait qu'à revenir ici. Je comprends pourquoi le grand Henry Coleman a autant de succès. Tu m'as épuisée. Bobbi était taquine, un côté de sa personnalité que le jeune homme connaissait mais ne voyait pas souvent puisque la jeune femme était souvent froide et distante, même avec ses amis. Mais elle heureuse pour l'instant, pourquoi le cacher?

Henry le savait, leur relation prenait une autre tournure, une tournure qu'il appréciait mais qu'il savait dangereuse. Même si il essayait de s'en dissuader Bobbi avait énormément de points communs avec Dana, il s'en était rendu compte après avoir rencontré la seconde. C'était peut être ce qui avait fait qu'il tombe si vite sous le charme de son ex petite amie, ne pouvant avoir Bobbi à l'époque, Dana était arrivée au bon moment. Il tentait de se persuader que ce n'était que purement sexuel avec Bobbi pourtant ce qui venait de se passer dans la douche présageait autre chose, une chose qu'il avait déjà vécu et qu'il était hors de question de revivre. Si Bobbi n'était pas Dana, elle restait une femme, la seule faiblesse de Henry Coleman. Or il s'est promis de ne plus s'engager avec une autre femme, du moins jusqu'à la fin de la compétition avec son frère. Si il ne craignait pas Daniel, son aîné se révélait de plus en plus stratège, il devait éviter de lui offrir toute opportunité qui serait susceptible de mener à sa perte. Henry voulait le pouvoir et il avait compris qu'il devait être seul pour gagner. Tendant la serviette de douche blanche à Bobbi, il en prit une autre avec laquelle il se sécha rapidement, il faisait si chaud, que les quelques gouttes d'eau restantes le rafraîchissaient. Avec plaisir, tu m'as creusé l'appétit. lui répondit-elle. Ce à quoi Henry répondit par un sourire satisfait. Il se dirigea alors vers le salon et au passage enfila un caleçon et un jean qui traîna sur une chaise au passage. Il laissa Bobbi vaquer librement dans son penthouse, ce qui signifiait quelque part qu'il avait confiance en elle. Après tout ces dernières semaines elle avait démontré sa loyauté plus que n'importe qui. Empruntant la fin du couloir qui le menait au salon, il décrocha le téléphone de service pour y commander un menu royal. La jeune blogueuse lui avait fait part de son appétit et il comptait bien la combler de ce côté là également. Il se rendit dans la cuisine pour préparer deux cocktails, il n'avait pas envie que la soirée se termine maintenant. Il savait que si il laissait Bobbi il mettrait plusieurs heures avant de retrouver Morphée, alors autant passer du bon temps avec son amie. Il s'affaira à découper les citrons, tandis qu'il cherchait ce qu'il pouvait bien mettre comme alcool dans le futur breuvage. Il prit quelques bouteilles qui lui semblaient faire un bon assortiment et agita le mélange dans le shaker. C'est tellement sexy un homme qui fait la cuisine. dit Bobbi en arrivant dans la cuisine. Il détourna son regard du plan de travail. Il remarqua qu'elle avait pris sa chemise, il fit un petit sourire en coin. Ces chemises étaient « spéciales » car elles portaient les initiales « HC », henry coleman, un luxe qu'il aimait se payer pour lui et son alter-ego. « Elle te vas bien. » mentionna t-il en continuant son mélange. « J'espère que tu me trouveras toujours aussi sexy si je te dis que je ne suis pas en train de cuisiner mais en train de préparer de délicieux cocktails. » dit-il en se retournant avec à la main deux cocktails colorés. Je comprends pourquoi le grand Henry Coleman a autant de succès. Tu m'as épuisée. lui avoua t-elle. Tant mieux pensa Henry, il aimait l'idée d'être un bon amant et il savait qu'on lui donnait également cette réputation à Belmont Springs. Il l'invita à passer devant lui pour rejoindre le salon. Il posa un premier cocktail sur la table basse en face de la jolie brune puis un autre de l'autre côté pour lui. « Comme je ne savais pas ce que tu aimais, j'ai pris soin de commander le plus grand menu de l'hôtel » dit-il comme si c'était quelque chose que tout le monde avait pour habitude de faire. D'autant plus qu'il ne s'en rendait pas compte mais cela impliquait de faire travailler le personnel tard dans la nuit, une broutille pour ce milliardaire qui ne s'inquiétait pas de la satisfaction des employés. Quelques minutes plus tard, il entendit sonner puis un « room service », il se dépêcha d'aller ouvrir la porte et découvrit un énorme plateau repas sur lequel gisait pas moins de cinq plats différents. Il donna un généreux pourboire à l'homme avant de se tourner vers Bobbi pour dire « J'espère que tu as faim ! ».

Bobbi ne s'attendait à rien de sa relation avec Henry. Pour l'instant il restait son ami avec un petit bonus à côté. Elle savait une chose: ce n'était clairement pas la dernière fois qu'ils couchaient ensemble. La tension était évidente depuis cette première fois dans le bureau d'Henry et Bobbi n'était pas prête à y renoncer tout de suite. Ils ne faisaient rien de mal et surtout ils se connaissaient. Ils avaient tous les deux un lourd passé et une vision de l'amour assez similaire — Henry ne lui avait fait aucune promesse et Bobbi n'allait pas en faire non plus. Après s'être séchée, Bobbi enfila une chemise à Henry et le rejoignit dans la cuisine. La chemise était beaucoup trop large pour elle à cause de la carrure d'Henry et autant dire qu'elle nageait dedans, mais elle se sentait à l'aise à l'intérieur et avoir l'odeur de son ami sur elle l'emplissait d'un sentiment de sécurité qu'elle trouvait agréable. Bobbi haussa les épaules suite au compliment d'Henry, une moue sur le visage. Elle connaissait son pouvoir de séduction et les propos de son ami ne servaient qu'à flatter un peu plus son ego. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres et son regard se posa sur les verres qu'il tenait entre ses mains. Tu m'intrigues ! Et en plus, il faisait des cocktails? Que demander de plus? Je dirai même que ça te rend encore plus sexy. L'ego d'Henry n'avait pas besoin d'être boosté mais Bobbi n'était pas connue pour se taire, quand elle avait quelque chose à dire elle le disait — si c'était la plupart du temps négatif, il lui arrivait quand même d'être gentille, de temps en temps. S'il y avait bien quelqu'un qui savait faire sortir ses meilleurs côtés, c'était bien Henry. Ils étaient amis depuis de nombreuses années, ça jouait. Bobbi suivit alors Henry dans le salon et s'installa sur le canapé face à la table basse, une jambe repliée sous elle. Tu me gâtes trop. Mais elle aimait ça et n'allait surtout pas s'en plaindre. Elle se pencha en avant pour prendre son verre et en boire quelques gorgées au moment où le room service frappait à la porte. Elle regarda Henry s'approcher avec les plats. Je meurs de faim ! Je suis sûre qu'à deux on peut en arriver à bout. Henry n'avait pas lésiné sur les moyens, les cinq plats donnaient envie mais semblaient copieux. Bobbi se servit sans aucune gêne et commença à manger sans attendre Henry. C'est délicieux. Tu passeras mes compliments au chef. Bobbi était une habituée des lieux et même si elle n'était jamais allée en cuisine, elle était assez importante dans la vie d'Henry pour que le personnel sache qui elle était. Un silence loin d'être désagréable s'installa entre eux — au bout de quelques minutes, Bobbi déposa son assiette sur le plateau et s'essuya la bouche à l'aide d'une serviette, buvant une nouvelle gorgée de son cocktail pour finir en beauté. Tu sais que je n'attends rien de toi, hein? Bobbi n'avait aucune envie de s'engager dans un entretien à coeur ouvert mais ils devaient être sur la même longueur d'onde si cela devait marcher. A part une grande satisfaction sexuelle, bien entendu. ajouta-t-elle non sans un sourire qui dansait sur ses lèvres.

Bobbi avait visiblement retrouvé le sourire et ça lui faisait plaisir, si Henry ne faisait pas partie de ces gens qui ont une grande compassion il se souciait du bien être de ses vrais amis. Impossible de trouver plus loyal que le jeune Coleman, en revanche si l'on trahissait sa confiance il ne valait mieux pas rester dans le coin. Bobbi avait été là pour lui lors de sa rupture avec Dana et elle lui avait même – gentiment, offert son corps, c'était donc normal qu'Henry fasse de même. De plus il aimait la compagnie de la jeune bloggeuse, Cat n'étant pas là il pouvait profiter de son pseudo célibat librement. Cependant il faisait attention à ce que les paparazzis ne mettent pas trop le nez près de son hôtel c'est pourquoi il avait renforcé la sécurité. Un cliché avec une autre femme et sa mission pour redorer son blason tomberait à l'eau. Tu m'intrigues ! déclara Bobbi lorsqu'il lui promis un cocktail, le genre de remarque qui ne pouvait que le flatter, après tout être mystérieux ne faisait pas partie du trait de caractère que les femmes recherchent le plus chez un homme ? Je dirai même que ça te rend encore plus sexy. avoua t-elle, ce qui ne pu faire que plus plaisir au jeune milliardaire. Il aimait l'idée que les femmes le trouve sexy mais encore plus ce soir qu'elle le trouve sexy. C'était quelque chose pour lequel il n'avait pas eu beaucoup à travailler chez les Coleman être sexy faisait partie des gênes au plus grand dam d'Henry qui devait partager cette hérédité avec son frère. Quelques fois il aimait s'imaginer que si son frère n'avait pas été aussi beau, peut être que Dana n'aurait pas craqué, peut être même qu'elle n'aurait pas fait cette proposition. Tu me gâtes trop. dit-elle en s'installant en face de lui. Ce qui permis à Henry d'apprécier encore plus le spectacle, Bobbi était terriblement sexy dans cette chemise qui portait ses initiales. Il avait laissé peu de femmes porter ces chemises, à vrai dire, seule Dana en avait eu l'honneur. « Jamais trop pour toi » répondit-il dans cette phrase clichée qu'il ne s'attendait pas à sortir. Sûrement parce que son passé de séducteur restait ancré en lui. Une fois l'homme du room service parti, Henry déplaça la table basse pour venir glisser le chariot du room service entre le canapé et le fauteuil sur lequel était assise Bobbi. Je meurs de faim ! Je suis sûre qu'à deux on peut en arriver à bout. Henry ne pu s'empêcher d'émettre un rire face à la détermination de la jeune femme, il fallait l'avouer même pour le plus gros mangeur il serait difficile de le terminer. « Je ne savais pas que je t'avais donné si faim » dit-il d'un ton taquin en faisant référence à leurs précédentes galipettes. Alors que la jeune femme se rua sur le plateau, Henry commença à manger tranquillement, il attrapa une langoustine qu'il décortiqua soigneusement. C'est délicieux. Tu passeras mes compliments au chef. dit-elle tout en continuant à dévorer son plat. « J'y manquerai pas ! » dit-il tout en regardant la jeune femme manger avec hâte son menu, ce qui lui décrocha même un petit sourire admiratif. Tandis qu'ils s'affairaient tous les deux à manger, un silence s'installa dans le penthouse du Grand Belmont, un silence appréciable pensa Henry qui essayait tant bien que mal de suivre Bobbi. Tu sais que je n'attends rien de toi, hein? dit-elle en brisant le calme qui régnait. Henry ne pu s'empêcher d'émettre un rire face à la finesse de la jeune femme pour évoquer le sujet qui semblait la tourmenter quelque peu. A part une grande satisfaction sexuelle, bien entendu.   renchérit-elle, ce qui n'arrêta pas le sourire d'Henry. « Je crois que ça peut se faire. » répondit-il. Il savait qu'elle n'attendait rien de lui mais il était heureux qu'elle lui en fasse part pour lever tout ambiguïté sur cette nouvelle relation qu'ils empruntaient tous les deux.