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 some bunnies can hide secrets/ ronnie

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Otis Paetz

Otis Paetz


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MessageSujet: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyVen 24 Avr - 23:37



I was supposed to be having the time of my life.
✻ ✻ ✻

Les derniers jours avaient été épuisants pour Otis. C’était probablement la première fois dans sa vie qu’il avait l’impression qu’il était au bout du rouleau & qu’il devait faire une pause. Prendre une semaine pour dormir. Rien d’autre. Pas de sport. Pas de sortie. Pas de Clarice. Rien. Personne. Juste lui et son lit. Même pas besoin d’être accompagné par une femme. S’étant engagé dans l’aventure de DWTS, il passait la plus grande partie de ses journées dans une salle, à s’entrainer comme un dératé pour faire une chorégraphie à la con. Il y arrivait, il était toujours dans la compétition bon dieu. Seulement, il passait ses journées à danser, ses soirées à promouvoir son faux couple, ou essayer de parler de son futur film & de son CD, et il ne lui restait que quelques précieuses heures pour dormir. Heureusement pour le chanteur, il s’agissait de son jour « de repos », il connaissait la chorégraphie pour l’émission qui allait avoir lieu dans deux jours, il n’avait pas eu besoin de plus de trois heures en compagnie de Denise pour finaliser quelques détails, pour vérifier que tout était bon, et à midi, il était dans sa voiture, roulant à 200km/h pour rentrer chez lui & pouvoir profiter d’une après-midi au bord de sa piscine, à dormir. Ce qui fut magique aux yeux du jeune homme. D’attaque pour la soirée. Parfait. Il avait promis d’aller à la fête d’enterrement de vie de garçon d’un de ses amis. Une connaissance plutôt. Un ami de son manager qui trainait souvent avec lui, et qui était assez stupide pour être heureux de se marier. En même temps quand on voyait sa tête, il semblait logique qu’il soit heureux d’avoir trouvé une femme, qui plus est pas moche, qui accepte de passer sa vie avec lui. L’idée de passer la nuit en compagnie de quarante hommes n’avaient rien de bien intéressant, surtout qu’il savait que son manager comptait sur lui pour jouer deux ou trois morceaux, histoire de mettre l’ambiance. Lui tout ce qu’il voulait c’était profité de l’open bar, et des stripteaseuses. Il y aurait des stripteaseuses, right ? Envoyant un sms rapide à son manager, qui lui confirma que c’était le cas, il fut rassuré & après une douche, enfila un costume Gucci deux pièces, bleu nuit, récupéra les clés de sa Ashton Martin DB9, le dernier modèle. Son ancien avait été volé quelques semaines plus tôt, lors d’une soirée, et Otis avait décidé de racheter la voiture avec l’argent de l’assurance. Un mal pour un bien. Devant The Withelaw, il laissa ses clefs au voiturier, lui glissant un billet de $10 au passage, il n’avait pas intérêt à lui perdre ou à lui rendre avec une égratignure. La voiture était neuve, littéralement neuve. C’était la deuxième fois qu’il la prenait, elle avait encore cette odeur de cuir innocent. En moins de cinq minutes, il se retrouva devant la porte de la suite présidentielle où avait lieu la soirée, deux coups sur la porte, et voilà qu’il se retrouvait entouré d’une vingtaine d’autres hommes. Tous parfaitement habillé. C’était qu’il était même en avance, un miracle. Un tour rapide pour saluer toutes les personnes présentes, il remarque deux choses : le tabouret avec une guitare à côté, sa guitare, et un micro, ainsi que les jeunes femmes en costume playboy. S’il n’appréciait guère la première, il aimait beaucoup la seconde. Il adorait même la seconde, et n’allait pas se gêner pour mater les différentes jeunes femmes. Déjà à côté du bar, un verre de bourbon à la main, il repéra son manager, qui s’approchait, sans ménagement Otis lui fit un signe de la tête pour lui faire comprendre que c’était mort, il n’allait pas jouer immédiatement. Il avait d’abord besoin de boire, de profiter un peu de la soirée, même s’il ne connaissait pas grand monde. Un regard en direction des différentes personnes présentes, il remarqua rapidement le regard qui lui lançait un certain nombre d’hommes, si lui n’avait aucune idée de qui ils étaient, eux savaient qui il était. Sans s’arrêter sur ce détail, il continua jusqu’à poser son regard sur une des femmes en costume, un sourire sur les lèvres alors qu’il buvait une gorgée de son verre d’alcool, il eu l’impression de l’avoir déjà rencontré. Il ne savait plus où, mais il l’avait déjà vu quelque part.
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Ronnie Potts
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMer 17 Juin - 19:58

« Come on, Ron. Ron. COME ON. » Rien à faire. Ronnie avançait dans la nuit sombre, un air mauvais sur son visage. L’homme qui la suivait avait beau essayé de l’attirer par tous les stratagèmes, la jeune femme ne se plierait pas à ses exigences. Point final. « Don’t call me Ron Ron, I’m not a fucking dog dumbass ! », hurla-t-elle à plein poumons. Quelques passants la dévisageaient l’air de ne pas comprendre le délire. Après tout, que pouvait bien faire une jeune femme, vulgaire, en petite tenue, poursuivie par un homme plus âgé et ce, en début de soirée ? Pas de place pour les suppositions. Pour la plupart des passants qui les croisaient, c’était bien clair : Ron Ron et son maquereau se disputaient sans la moindre once d’intimité. Pourtant, l’homme n’avait rien d’un maquereau et Ron Ron n’était pas non plus une prostituée, bien au contraire. Ce qui s’apparentait pour beaucoup à une affaire sordide n’en était pas vraiment une. Et la tenue que la jeune femme abordait en ce soir-là n’était guère le genre de vêtements qu’elle portait à outrance. En fait, le problème qui se dessinait était tout autre. Si l’homme en question, Alfie Griffiths, s’époumonait à poursuivre Ronnie Potts, c’était bel et bien pour la convaincre d’assister à une soirée susceptible de rapporter à leur petit business. La seule contrainte, cependant, fut le thème de la soirée elle-même, un enterrement de vie de garçon digne d’une fête organisée par Hugh Hefner. Ce qui, bien évidemment, sous-entendait que toute présence féminine devrait s’affubler d’un body noir en satin et d’un attirail lapin pour le moins ridicule. Et parce que Ronnie tenait à préserver sa dignité, sa réponse avait été catégorique. Même pour une voiture, elle ne le ferait pas. Alors, à peine Alfie était monté dans la voiture pour accompagner la jeune femme que Ronnie décida de se faire la malle. Ce fut finalement au détour d’un angle de rue qu’Alfie réussit enfin à rattraper Ronnie en agrippant fermement son bras. Il n’était guère dur dans ses gestes d’ordinaire mais il ne lui laissait pas le choix. Et toujours en gardant son bras au creux de sa main,  il essaya à nouveau de la convaincre. « It’s just one night. One bachelor party. I’ll put you on something more exciting next time, I promise. » Ronnie leva les yeux au ciel. « Blah blah blah, same old discourse. » Une pause. « I’ll do it for 75% of the loot. And that’s my final offer. » Alfie la dévisagea du regard. « 75 ? Do you actually want to ruin my business or what ? » « Well if you keep giving me shitty gigs, then I might want to. » Un silence de plomb s’abattit sur les deux protagonistes. Alfie lâcha le bras de son employée, le temps de reconsidérer l’offre. Au terme de quelques minutes de réflexions, il finit par exposer sa décision. « Ok, fine », gromella-t-il. « Sorry I didn’t catch that. Again ? » « OK FINE. » Un sourire satisfait prit place sur le visage de la jeune femme, satisfaite d’avoir une fois de plus réussi à embobiner son propre patron. Finalement, toute cette comédie avait fini par payer.
Ronnie s’attendait à trouver ce type d’ambiance. De gros lourdauds profitant de l’argent à papa pour s’offrir la meilleure bouteille du club ou la plus jolie fille qui se baladait dans le même attirail que la brune. Un attirail qui ferait hurler les féministes et qui, en plus de ça, démangeait atrocement. Mais ce fut avec un sourire ravageur que la jeune femme déambulait, comme si défiler avec une queue et des oreilles de lapin était le rêve de toute une vie. Technique qui fonctionnait à merveille puisque la majorité des hommes sur lesquels Ronnie choisissait d’escroquer acceptaient allègrement de lui offrir un verre avec la carte bleue de papa. Carte bleue dont le complice barmaid de la jeune femme relevait toutes les informations grâce à l’appareil, tandis que le reste de la team s’affublait dans leur repaire pour acheter le maximum d’objets luxueux en un temps record sur internet. Quelques secondes d’inattentions qui leur rapporteraient des millions. Mais l’euphorie fut de courte durée. Lorsque Ronnie croisa le regard d’un homme assis au bar, elle ne put réfréner une grimace. L’une de ses anciennes victimes se tenait là, affublée d’un verre. Non pas que Ronnie était particulièrement gênée de recroiser ses proies mais sa seule crainte, cependant, fut d’être reconnue. Et d’être accessoirement démasquée. Face au fameux et peu futé Otis Paetz, la jeune femme se dit qu’elle n’avait rien à perdre. Entre les groupies, les concerts, les filles qui finissaient dans son lit, combien de chances avait-elle de se faire reconnaître ? Peu. Très peu. Ce fut donc dans cet état d’esprit et avec son plus beau sourire de jeune niaise qu’elle s’avança à ses côtés. « Hiya sweetheart. Can I help you with anything ? », lança-t-elle de sa voix flûtée. « Why are you staying on your own, darling ? This party’s full of excitement, you should be enjoying it ! », continua-t-elle avec une voix haut perchée, histoire d’apparaître encore plus cruche et plus naïve afin de gagner sa confiance. Une épreuve beaucoup trop facile pour Ronnie mais ô combien nécessaire pour son portefeuille.
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Otis Paetz

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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptySam 20 Juin - 19:43

Qu’est-ce qu’il faisait là ? Question importante, voir même vitale que se posait Otis à cet instant précis. Il n’en avait aucune idée, il aurait été beaucoup mieux chez lui, devant un film ou en compagnie d’une amie avec qui il couchait de temps à autre, quand il en avait envie. Son pigeon. Même si elle savait qu’il ne fallait pas s’attendre à une relation sérieuse avec lui, elle avait plus de chance de gagner trois fois de suite au loto que de terminer en couple avec le chanteur. Puis rester chez lui voulait dire devoir supporter la présence de Ginger -qu’il ne pouvait pas voir en peinture- heureusement qu’elle passait le plus clair de son temps dehors, ou chez son Ron. Ren. Le coton-tige. Tout de suite, l’idée de fêter l’enterrement de vie de garçon d’un illustre inconnu semblait beaucoup plus intéressante. Enterrement de vie de garçons = strip-teaseuse + alcool + jolies jeunes femmes. Le trio parfait, aux yeux d’Otis, en tout cas. La vision des serveuses habillaient d’un simple costume de lapin playboy, le réconforta dans l’idée qu’il avait fait le bon choix de venir, certes ce déguisement était de mauvais goût mais cela laissait à Otis la possibilité d’observer ces dernières sans gêne. Une situation gagnante. Un verre de bourbon à la main, il avait décidé de s’accorder dix minutes de paix avant de devoir se mélanger à la foule, pour faire plaisir à son manager -ce dernier était déjà en train de tendre sa carte de crédit à une des serveuses, annonçant que c’était sa tournée-, et se sociabiliser. Chose qu’il préférait faire avec l’une des serveuses plutôt qu’avec une bande de trentenaire, dont le ventre cherchait à s’échapper à travers leurs boutons de chemise. S’arrêtant sur chaque jeune femme vêtue de deux minuscules bouts de tissus, il cherchait la plus canon, celle avec qui il allait essayé de terminer la soirée, ou de s’éclipser dans la salle de bain pour une bonne dizaine de minutes. « Hiya sweetheart. Can I help you with anything ? » Celle qui lui disait justement quelque chose, sa voix aussi lui était familière. Ne se prenant pas de verre dans la tête, ni même de gifles ou de regard noir, il élimina la possibilité qu’il avait déjà couché avec elle. Si ce n’était pas le cas, il allait devoir y remédier rapidement. « Why are you staying on your own, darling ? This party’s full of excitement, you should be enjoying it ! » Un sourire resplendissant sur le visage de son interlocutrice, il bu une gorgée de sa boisson, sans répondre directement à sa question. Il ne pouvait pas lui parler & chercher en même temps d’où il la connaissait. Un petit silence, il pencha légèrement la tête, comme si cela allait l’aider à trouver la réponse. Quoi que, en se penchant, il pourrait peut-être connecter involontairement deux neurones. Ce ne fut pas le cas ce soir. « Hey, gorgeous » dit-il en l’observant avec un sourire charmeur « I know you from somewhere … We already met, right ? » Ce sourire, cette voix, ce visage. Tout chez elle lui rappelait quelqu’un qu’il avait déjà rencontré. C’était un des super-pouvoirs, il avait une très bonne mémoire des visages. Un moyen de survie également. Capable de repérer ses anciennes conquêtes dans une foule, il pouvait après les éviter, et éviter toutes boissons qui auraient pu lui être jeté dessus, et gifles. Il connaissait bien cette combinaison, ce n’était pas comme s’il était capable d’éviter toutes les demoiselles qui étaient en colère contre lui. Sa technique n’était pas parfaite et ne fonctionnait que 85% du temps. Déjà pas mal, statistiquement parlant. Aucune réponse de la part de Bunny -ne connaissant pas son prénom, il trouvait que ce surnom lui allait à merveille-. Un peu plus proche de cette dernière il rigola, son petit sourire toujours sur son visage. « Help me, we know each other, I know it, I just can’t find where we met. » Bien sûr qu’il aurait dû laisser tomber à partir du moment où elle ne lui avait rien répondu. Ca aurait été plus simple mais Otis aimait quelqu’un qui adoré poser des questions et qui voulait tout savoir. Il était incapable de passer la soirée sans avoir une réponse à sa question. Déjà qu’il ne pensait pas pouvoir en profiter pleinement entouré de ces balourds, alors si en plus il avait cette question qui trottait dans sa tête toute la soirée, c’était foutu.
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Ronnie Potts
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMar 23 Juin - 13:02

Le sourire qu’arborait Ronnie n’était pas exactement sincère. Les muscles de son visage étaient en fait tellement crispés qu’elle commençait à avoir des crampes. Mais il fallait bien ça pour convaincre la demi-douzaine de mâles en rut d’insérer leurs cartes bancaires dans l’appareil du bonheur. Par ailleurs, si Ronnie tirait une tête comme si elle venait d’enterrer quelqu’un, Alfie lui tomberait dessus sous prétexte qu’elle ruinerait leur petite opération. Alors, quand on lui mettait une main sur les fesses, Ronnie souriait bêtement. Quand on lui faisait des propositions salaces, Ronnie souriait bêtement. Et quand elle leur prenait discrètement leur portefeuille, le sourire prenait des allures de vengeances. L’avantage du métier, en somme.
Otis Paetz faisait partie de ces mâles en rut dont Ronnie se plaisait à dépouiller. Là où la majorité des jeunes filles de son âge lui couraient après et feraient absolument tout pour lui arracher ses vêtements, Ronnie restait complètement indifférente face à un énième alpha mâle. Lui qui paraissait tellement suffisant aux yeux de la jeune femme n’avait jamais remarqué qu’il était une cible facile pour les escrocs comme elle. Pire, Ronnie l’avait tellement trouvé crédule qu’elle avait même réussit à lui piquer sa voiture flambant neuve. Et avoir le Saint-Graal une fois de plus sous ses yeux était particulièrement tentant. Ce fut armée de son plus beau sourire donc, que Ronnie Potts s’avança vers la cible, tandis que son deuxième complice, cette fois-ci parmi la foule d’hommes présents, attendait patiemment le signal pour s’emparer du butin. Car si Ronnie se chargeait habituellement de dépouiller ses victimes, sa tenue de ce soir, constituée de micro bouts de tissus assemblés ne lui permettaient pas de garder quoi que ce soit sur elle. Alors, pendant qu’elle servait de distraction, l’autre complice passait à l’action discrètement. « Hey, gorgeous. » L’affaire commençait plutôt bien, tandis que que la jeune femme travaillait son regard de petite biche égarée. « I know you from somewhere … We already met, right ? » Et merde. La brune resta impassible face à cette difficulté qui se dressait devant ses yeux. Quelque part, Ronnie savait que revenir vers lui comportait un risque réel de se faire démasquer. Mais si c’était le cas, la jeune femme et ses deux complices étaient suffisamment rusés pour déclencher l’alarme à incendie ou pour que le reste de leur équipe parvienne à couper le courant. Au pire des cas, ils prendraient la poudre d’escampette dans la voiture qui les attendait dehors, prévue à cet effet. La jeune femme ne se laissa cependant pas démonter, bien au contraire. Elle fit mine de se sentir flattée mais un brin confuse du pourquoi ce dieu sur pattes daignait se souvenir de son visage. « Help me, we know each other, I know it, I just can’t find where we met. » Il s’était rapproché d’elle, ce qui signifiait qu’il était déjà réceptif à sa présence. En même temps, quel homme ne le serait pas en présence d’une femme à la tenue plus que minuscule. Ronnie laissa échapper un rire, le genre de rire qu’une cruche niaise savait parfaitement reproduire. « I am flattered but I don’t think we have. » Une pause. « Actually, I’m doing plenty of gigs like that to make money. You know, that’s what you’re supposed to do when you’re at college and broke. » Un soupir, histoire de rajouter un peu plus de poids à son histoire larmoyante et accessoirement fausse. « I don’t remember seeing you at one but hey, nothing’s impossible. Still, I would have remembered if the great Otis Paetz looked at me that way. » Un regard équivoque suivit la fin de sa phrase. Contrairement à ce la plupart des gens pourraient penser, ce type de soirée permettait à Ronnie d’être directe et de ne pas faire de sous-entendus bidons. Parce que plus vite elle parvenait à attirer l’attention de son  interlocuteur en lui faisant miroiter ce qui pourrait éventuellement se passer après la fête, plus vite sa victime avait de chance de la coller et donc, de faciliter les choses. « I’m Olivia, by the way. » Un petit mensonge par-ci par-là ne faisait pas de mal. Et puis de toute façon, Ronnie cherchait simplement à assurer ses arrières au cas où la situation tournerait mal.
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Otis Paetz

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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMar 23 Juin - 19:33

Le seul moyen pour lui de passer une bonne soirée se résumait à deux éléments simples : la présence de jolies femmes avec qui il pourrait parler, voir coucher, et si son manager payait ses consommations. Il était déjà en train de le faire avec tous ses amis, il pouvait bien le faire avec lui. C’était grâce à Otis qu’il pouvait rouler dans la dernière Mercedes, qu’il était capable de se payer sa maison. Il était l’artiste qui lui rapportait une somme considérable chaque mois, et si Otis le gardait ce n’était pas parce qu’il l’appréciait en tant qu’amis (même si c’était le cas) mais parce qu’il faisait un très bon travail. Alors il pouvait bien lui offrir ses consommations au cours de cette soirée. Après tout Otis était uniquement là pour qu’il puisse l’exhiber à ses amis, le montrer comme étant sa trouvaille, son bijoux. Le chanteur était prêt à jouer le jeu, si cela lui rapportait quelque chose. Comme la possibilité de finir légèrement éméché à la fin de la soirée, et ça grâce à la carte bleue de son ami & du meilleur alcool qui se trouvait derrière le bar. La soirée commençait bien de ce côté là, il avait une jeune femme peu vêtue en face de lui, et un verre d’un whisky dont la bouteille devait dépasser les trois chiffres sans problème. Il n’y avait qu’une seule ombre au tableau : son incapacité à se rappeler où il avait déjà croisé la serveuse. Il savait qu’il lui avait déjà parlé, ne doutait pas un seul instant qu’il l’avait même dragué -il se connaissait-, il l’avait sur le bout de la langue mais n’y arrivait pas. Vu la tête de la jeune femme, elle n’était pas à l’aise avec sa question, il lui demandait juste où ils s’étaient déjà croisé pourtant, ce n’était pas comme s’il lui demandait un historique détaillé de ses relations sexuelles, pas de quoi être mal à l’aise. Elle était vraiment charmante, même si la voix de cruche commençait à lui taper un peu sur le système mais, pour une soirée, il était prêt à le supporter. « Oh, I’ve heard of this myth. It’s when you have to do a job that sucks to make money, and be able to pay for college. No ? Does it suck as much as everyone say ? » L’air réellement intéressé par sa réponse, il s’en moquait en réalité. Bien sûr que c’était triste pour elle, une si jolie fille devant travailler pour pouvoir payer ses études mais, cela lui donnait l’occasion de pouvoir la mater en petite tenue. Et ça, il fallait le dire, était quelque chose qui lui plaisait énormément. Peut-être aurait-il dû faire semblant d’être touché par son histoire, de vouloir en savoir plus sur sa vie, faire semblant que leurs âmes étaient connectés, qu’il la comprenait et savait d’où elle venait. Elle avait l’air assez stupide pour croire ce genre de mensonge. Mais ce soir, il n’avait pas envie, et si elle était aussi stupide qu’elle en avait l’air, le simple fait qu’il soit Otis Paetz lui permettrait de passer un bout de la nuit avec elle. Et c’était vraiment tout ce qui l’intéressait pour l’instant. « You’re really sure ? I’d bet my life on this. » oui, le jeune homme était têtu. Très têtu même. S’il était persuadé de l’avoir déjà rencontré, il lui faudrait un moment, ou en tout cas une bonne raison pour oublier qu’il en était persuadé. « But I’m gonna trust you. » Sourire charmeur, particulièrement après sa dernièrement phrase, ce n’était pas comme s’il pouvait s’empêcher de la regarder de haut en bas, de se dire qu’elle avait des seins magnifiques (surtout avec ce bustier), surtout quand elle était dans un accoutrement pareil. Demandant deux shooters au barman, il lui indiqua son manager lorsqu’il lui demanda de quoi payer, et récupéra un des verres pour le donner à Olivia. « Glad to meet you Olivia. Drink with me. » Sans attendre, il le bu & le déposa à l’envers sur le bar. « I don’t know why but I think you’re gonna break my heart. I mean, you should really hit on half of this guys, you could pay for half a year of college with their tips, if you play your cards right. But I’m sure that you would pass a better night if you stay with me. Or I can help you take money from these guys and tell you what they like. » Il estimait être beaucoup plus intéressant que ces congénères, ils avaient de l’argent mais, ils n’avaient pas sa célébrité, ni même son physique.


Dernière édition par Otis Paetz le Ven 26 Juin - 1:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMer 24 Juin - 20:33

Arnaquer quelqu’un relevait d’un art à part entière. Il ne suffisait pas simplement d’arracher un sac à main au détour d’un coin de rue sombre ou de forcer un couteau sous la gorge d’une personne âgée pour s’en sortir avec un butin parfois maigre. Cette stratégie, Ronnie la laissait aux zouaves et aux animaux rustres des bas quartiers qui ne faisaient preuve d’aucune psychologie. Ce que la jeune femme et son équipe recherchaient tout particulièrement, c’était la discrétion. Une discrétion nécessaire pour ne pas se faire repérer et qui leur permettait ainsi d’amasser une coquette somme à chaque coup. Ce soir, seuls trois escrocs de l’organisation étaient présents sur le terrain : un au bar, afin de récupérer les numéros de cartes bleues, un en salle, en tant que pseudo invité et bien sûr, la dernière, Ronnie, dans un accoutrement magistral histoire de détourner l’attention du public quasi masculin. Bien évidemment, en exerçant la maigre profession de modèle à ses heures perdues, la jeune femme n’avait aucun problème de ce côté-là. Il suffisait de surjouer, de battre des cils, de tordre des fesses et de remonter sa poitrine pour les voir dégainer leur carte bleue. Mais ce qui avait fonctionné sur la totalité des victimes présentes ce soir-là fonctionnait à peu près sur sa nouvelle victime. Contrairement aux autres, la difficulté majeure était de ne pas se faire démasquer une fois de plus. Avaient-ils échangé quelques mots la dernière fois ? Probablement. Ronnie ne s’en souvenait pas avec exactitude au vu du nombre de pigeons qu’elle escroquait à la semaine. Toujours fut-il qu’elle était déterminée à dépouiller l’homme une fois de plus. Il ne verrait probablement pas sur son compte les quelques milliers de dollars partis en fumée, de toute façon. « Oh, I’ve heard of this myth. It’s when you have to do a job that sucks to make money, and be able to pay for college. No ? Does it suck as much as everyone say ? » Ronnie venait de lui servir une histoire à dormir debout afin d’apporter une certaine crédibilité au personnage de cruche avide de coucher avec une célébrité. Le jeu n’était pas totalement déplaisant au fond. « Yeah that’s basically it. Imagine a modest young girl who studies psychology at day and then has to show off her body at night to pay her rent. Still even sadder when she’s not allowed to wear anything under…This. » Ronnie désigna d’un regard presque dépité la tenue qu’elle arborait histoire de déstabiliser son adversaire. Bien sûr qu’elle portait des sous-vêtements. Quand bien même gâtée par la nature, la nature ne lui permettait pas non plus d’aborder un décolleté aussi voluptueux. Ce fut avec cette fausse pointe de désespoir dans sa voix que la jeune femme laissa échapper un nouveau soupir avant de revenir vers son interlocuteur qui ne semblait pas vraiment convaincu par ses explications. « You’re really sure ? I’d bet my life on this. » Oui, oui et re-oui, Ronnie était sûre à deux cent pour cent. Histoire de se faire davantage comprendre, le regard de biche égarée se fit de plus en plus insistant. Et histoire d’en rajouter une couche supplémentaire, la jeune femme posa ses coudes de façon rapprochée pour donner plus d’ampleur à ses autres arguments. « But I’m gonna trust you. » Good boy, songea la jeune femme. La tâche n’allait peut être pas se révéler aussi compliquée qu’au premier abord, finalement. Ronnie fut d’autant plus agréablement surprise qu’Otis commanda deux shooters. Satisfaction de courte durée lorsqu’elle s’aperçut que c’était bel et bien le manager de la star qui allait payer et non lui, ce qui compromettait dangereusement ses plans. Son complice le barmaid ne lui adressa pas un regard mais il était clair et net qu’il fallait se montrer beaucoup plus entreprenante pour attire toute son attention et lui voler son portefeuille, s’il en possédait un. Quelques gestes par-ci par-là et Ronnie pourrait déterminer si son pigeon d’un soir lui serait d’utilité ou pas. « Glad to meet you Olivia. Drink with me. » Le verre dans sa main, la jeune femme observa l’homme ingurgiter l’alcool avant de finalement le déposer sur le comptoir. Non pas qu’elle rechignait en présence du précieux liquide mais hors de question de boire pendant le travail. Elle était persuadée qu’il comprendrait, après tout. « I appreciate but I can’t drink while I’m working. You know, that’s the rules. » D’un geste délicat, elle repoussa le verre en direction d’Otis. « I don’t know why but I think you’re gonna break my heart. I mean, you should really hit on half of this guys, you could pay for half a year of college with their tips, if you play your cards right. But I’m sure that you would pass a better night if you stay with me. Or I can help you take money from this guys and tell you what they like. » A ces mots, Ronnie ne put réfréner un rire. Il était mignon. Un peu trop crédule, certes, mais on ne pouvait pas non plus tout lui donner. A ce rythme-là, la jeune femme pourrait carrément cambrioler sa demeure, s’il continuait de la sorte. « You’ll be surprised how generous these dumbasses become once you show more skin. I'm not interested in that though, if you know what I mean. » Une pause, alors qu’elle observa le manager en compagnie de l’une de ses pseudos collègues. « Besides, I already know how to play my cards since you’ve just bought me a drink. » Bingo, pensa Ronnie en affichant un large sourire. L’arroseur arrosé. Etait-ce une bonne chose ? Seule sa réponse le dirait. Elle se rapprocha un peu plus, pas assez pour que ses lèvres entrent en contact avec les siennes mais suffisamment pour lui faire miroiter ce qui pourrait s’en suivre. « But yeah, why choosing the average guy when I can have the alpha male ? » Et d’un coup, la jeune femme s’éloigna de nouveau et repris son plateau d’un air désolé avant de poursuivre. « See you later, sweetheart. », prononça-t-elle d'un ton guilleret avant de s'éloigner d'une démarche assurée.
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Otis Paetz

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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptySam 27 Juin - 0:50

« Yeah that’s basically it. Imagine a modest young girl who studies psychology at day and then has to show off her body at night to pay her rent. Still even sadder when she’s not allowed to wear anything under…This. » A cet instant précis, il se foutait royalement de savoir s’il la connaissait vraiment d’avant ou non. Il se moquait bien de qui elle pouvait être, tout ce qu’il savait c’est qu’il avait envie de coucher avec elle. Dans la salle de bain. De la ramener chez lui. De passer la nuit avec elle. Puis de la jeter demain matin, comme il le faisait toujours avec les jeunes demoiselles. Sa dernière phrase fonctionnait parfaitement, il était déjà en train de l’imaginer nue sous son costume ridiculement petit. Il pouvait déjà se voir en train de lui enlever le bas alors que ses lèvres parcouraient son cou pour remonter jusqu’aux siennes. Il avait une imagination très vive, et détaillée. Il était peiné de ne pas la voir boire avec lui, ce n’était pas une surprise non plus, bien que les femmes dans son genre avait tendance à ne pas avoir de problème avec l’idée de boire durant les heures de travail …. Elle faisait partie de ces rares qui avaient tout de même une certaines éthiques. Il appréciait dans l’idée ce comportement, mais aurait préféré qu’elle boive ce shooter. Haussant les épaules après son refus, il ne se priva pas & bu le deuxième tout aussi rapidement que le premier. C’était son manager qui payait après tout. Même si ça avait été lui, il n’en aurait pas eu grand chose à faire, il était un grand garçon, il pouvait faire ses choix tout seul et deux shooters pour commencer une soirée ne serait pas une première. Continuant avec sa petite tirade, il fut heureux de voir que la jeune femme n’était pas aussi stupide qu’elle le laissait paraître, elle avait parfaitement raison, elle savait jouer ses cartes. Il était déjà accro, et voulait en savoir plus sur cette mystérieuse serveuse, il n’irait pas jusqu’à se rabaisser pour elle, bien trop fier mais, il était définitivement intrigué. Otis aurait dû se douter que quelque chose clocher, une fille comme elle, passant de la cruche à la fille qui savait parfaitement comment récupérer l’argent de ces imbéciles. Ce premier changement aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, il aurait dû commencer à s’inquiéter d’elle mais, il était tellement habituer à se qu’on l’adore, l’adule, qu’il trouvait cette situation parfaitement normale. Une fille qui le chauffait, dans l’espoir d’avoir un peu plus d’argent, de passer une nuit en sa compagnie -pour pouvoir s’en venter auprès de ses amies ou tout simplement pouvoir dire qu’elle avait rencontrée Otis Paetz. Depuis le temps, il avait rencontré tous les types de fans, dont les folles, de l’obsédée à la timide. Un sourire fin sur les lèvres alors qu’elle se rapprochait de lui & l’appeler le mâle alpha, il se transforma rapidement en petite rire lorsqu’elle s’éloigna. Ne se gênant pas un seul instant pour observer la chute de ses reins & regarder longuement ses fesses alors qu’elle se déplaçait à travers la foule. Elle était douée, très douée.  Il la détestait un peu aussi pour le planter là, comme un homme ordinaire, il n’y était plus habitué. Ne perdant pas son sourire pour autant, il continua sa soirée, rejoignant enfin son manager. « You should play something. » Le regard noir indiquait bien qu’il ne comptait pas le faire de si tôt. « Come on, some of them are at the head of big corporations, you could be the next face of Rolex for all you know. » C’était totalement faux, mais l’idée de voir sa tête sur un immense panneau publicitaire & dans les magazines plaisait beaucoup au chanteur. Oui certaines personnes avaient effectivement des connexions importantes dans des grandes entreprises mais, rien qui puisse le faire devenir la nouvelle tête de Rolex. Giorgio Armani par contre …. Beaucoup plus réceptif à l’idée d’un nouveau coup publicitaire, il accepta mais pas dans l’immédiat, il voulait encore un peu plus boire, particulièrement sur le compte de son ami, et voir un peu qui était les gens présents. Passant de costume cravate en costume cravate, il affichait toujours un sourire impeccable, il charmait les invités d’une façon dont lui seul savait le faire. Ses yeux, eux, faisaient toujours des aller-retours rapide en direction d’Olivia, histoire de voir ce qu’elle faisait, où elle était & avec qui. Mais surtout pour pouvoir l’observer. Ne se gênant pas pour draguer une autre serveuse, tout aussi jolie & peu vêtue, il ne pouvait s’empêcher de jeter un coup d’oeil en sa direction de temps à autre. Sur le point de conclure le deal avec cette charmante serveuse, dont les atouts étaient plus prononcés que chez Olivia, il se rendit compte qu’il la connaissait … Oui, il l’avait déjà vu, lors d’une fête privée de sa copine de l’époque. Elle s’était présentée comme s’appelant Cara, là aussi il n’avait pas réussi à coucher avec elle, et après son passage ses clés de voitures, son porte-feuille avait disparu. Il lui avait même donné deux billets pour son concert du lendemain. La salope. Elle était là. Son sourire avait totalement disparu, se rapprochant de son manager, il lui expliqua la situation. « Don’t call the cops, she owes me a car. » Il ne rigolait pas avec ses voitures. Et il ne souhaitait pas passer par la police, certain de pouvoir récupérer son argent, et sa voiture sans l’aide de ces bons à rien. « Just let me do my thing, she’s not gonna disappear. I’ll deal with her. » Un signe en direction du DJ, la musique s’arrêta alors qu’il récupérait sa guitare et vérifiait qu’elle était bien accordé. Sans prendre la peine de se présenter, il enchaina directement avec un mash-up de ses quatre chansons les plus connus, ajoutant au passage une reprise de Blank Space de Taylor Swift. Il jouait pour faire plaisir à son manager, pour se faire voir -il adorait être sous les projecteurs-, et parce qu’il adorait jouer. Seul avec sa guitare, il laissait ses doigts parcourir le manche de la guitare, enchainant les accords, et ne s’arrêtant qu’une vingtaine de minutes plus tard. « Too late. » dit Josh alors qu’il revenait vers lui, il n’avait pas attendu, et avait déjà appelé les flics. « Asshole. » Il n’avait pas dû attendre cinq minutes après le début de son set pour les appeler & prévenir la sécurité. Cela voulait dire qu’ils allaient arriver d’une minute à l’autre maintenant. Sans attendre plus longtemps, il s’approcha d’Olivia, qu’il n’avait pas quitté des yeux pendant qu’il jouait, il était hors de question qu’elle sorte de son champ de vision. « Give us a second. » L’homme qui lui tenait compagnie jusque-là s’excusa & disparu. « If you .. » « Shut up, Olivia, Cara, I don’t care what your stupid little name is, you owe me a fucking car. » Le visage de la jeune femme changea du tout au tout, elle était grillée. Il n’était qu’à une trentaine de centimètres de son visage. A peine eut-il terminé sa phrase que les policiers étaient dans avec eux dans la pièce, accompagné du service de sécurité de l’hôtel. Otis avait retrouvé le sourire.
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptySam 27 Juin - 15:27

Une panthère. Voilà, en toute modestie, ce que Ronnit Potts pensait être ce soir-là. Elle voguait telle une panthère à la recherche de sa proie d’un pas de velours, avec son visage félin et ses yeux de biche et rien ni personne ne parvenait à l’arrêter. C’en devenait presque d’un ennui confondant. A peine la jeune femme avait-elle quitté sa victime ultime que déjà, elle s’envolait vers d’autres horizons. C’était une pause, en quelque sorte, une pause avant de reprendre son jeu de séduction. En plus de lui piquer ses affaires, Ronnie se disait quelque part, qu’elle pourrait éventuellement passer la nuit avec et partir au petit matin. Après tout, Otis Paetz n’était pas laid et la jeune femme mourrait envie de savoir si ce qui se cachait sous ses vêtements était naturel ou photoshoppé par la plupart des magazines pour qui il faisait la couverture. Mais pour le moment, il était hors de question de revenir vers lui afin de créer un manque, afin qu’il perde ses esprits et soit encore plus distrait que pendant leurs échanges. Armée de son immense sourire, ce fut tout naturellement qu’elle poursuivit son rôle de serveuse tandis que ses complices continuaient à dépouiller les uns et les autres. Une montre par-ci, un portefeuille par-là et ainsi de suite. Le butin serait des plus coquets ce soir, ce qui faisait davantage sourire la jeune femme. Et parce qu’elle savait que le pic de revenus arriverait après la soirée, elle souriait de plus belle. Naturellement, lorsque Ronnie s’occupait d’autres clients, elle ne pouvait s’empêcher de jeter de brefs coups d’œil en direction de la star. Une façon de s’assurer qu’il n’avait pas quitté l’endroit mais également pour s’assurer qu’il la cherchait des yeux, ce qu’elle constata furtivement à son plus grand plaisir. Cependant, le voir draguer une autre de ses « collègues »  l’agaçait profondément. Est-ce que cette petite inconsciente se rendait-elle compte qu’elle pouvait faire foirer le coup du siècle juste parce qu’elle était fan de lui ? Sérieusement. Ronnie leva les yeux au ciel et envisagea de reprendre la place qui lui était due mais à peine avait-elle terminé de se faire draguer par un client que l’homme s’était installé sur la scène prévue à cet effet. Peu importait songea la jeune femme, à peine finirait-il qu’elle se jetterait dessus pour l’empêcher d’aller plus loin. Vingt minutes plus tard, alors qu’Otis terminait sa prestation, son complice de salle s’approcha doucement et commença à lui servir le même baratin que ses comparses mâles pour ne pas se faire repérer. Et puis, la conversation prit un tout autre tournant. « You’re aiming high tonight. » « Well, you’ll learn that having boobs enables you to set the bar high. » Un rire complice entre les deux jeunes gens et Ronnie reprit son plateau, prête à repartir de plus belle. Sauf que. De nulle part, Otis Paetz apparut aux côtés de son complice, lui ordonnant presque de les laisser seuls. Encore mieux qu’elle l’espérait. « If you .. », commença Ronnie d’une voix fluette avant de se faire interrompre brutalement. « Shut up, Olivia, Cara, I don’t care what your stupid little name is, you owe me a fucking car. » Et là, ce fut comme si Ronnie venait de se prendre un coup de poing dans la figure. Elle regarda furtivement à ses côtés et revint vers l’homme, sa bouche entrouverte. Et merde. Merde merde merde, songea la jeune femme. Comment avait-il… ? Peu importait. Il l’avait grillée en beauté et vu l’expression de son visage, nier ne servirait strictement à rien. Au vu de sa tête, ses deux complices comprendraient que quelque chose clochait et fort heureusement, il parviendrait à prévenir la team qui les surveillait afin de couper le courant. Mais non. A peine Ronnie détourna-t-elle la tête de son interlocuteur qu’elle vit équipe de police et sécurité de l’hôtel dans le club. Ça sentait mauvais. Vraiment trop mauvais.  Et la jeune femme devint elle aussi mauvaise. « You’ve called the cops ? Are you fucking kidding me ? What are you, 12 ? God you’re such a pussy! I can't believe I've thought about having sex with you! » Ronnie ne disait pas ça pour nier mais elle s’exclamait bel et bien face à un manque flagrant de maturité. Ils auraient pu régler ça à l’amiable, négocier mais non, au lieu de ça, le grand Otis Paetz avait décidé de laisser sa paire de cacahuètes aux vestiaires. « Why are you so mean to me ? What did I do to you ? You have millions of dollars on your account, consider it as a donation to a start-up company instead of labelling me as the stealing bitch! » Non, contre toute attente, Ronnie était parfaitement sérieuse. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire qu’ils aient pris sa voiture ?  Qu’ils lui aient volés quelques petites choses par-ci par-là alors qu’il possédait une coquette somme sur son compte ? Ronnie voyait clair dans son jeu Otis Paetz était un égoïste pur souche. Mais à peine eut-elle le temps de finir sa phrase que déjà, un agent de sécurité s’avançait vers elle, l’air grave sur son visage. « Miss, you’ll have to come with us. » « I’m sure there must be a misunderstanding, it’s not what these gentlemen think it is. » Même avec la sécurité, Ronnie jouait la carte de la brebis égarée. Le problème étant que ces gorilles n’avaient pas vraiment l’air de vouloir y adhérer et l’un d’entre eux préféra saisir la jeune femme par le bras brutalement pour l’entraîner à l’extérieur. L’escroc arracha son bras de l’étreinte, prête à ne pas se laisser faire. Alors l’homme réitéra, son collègue également alors qu’ils essayaient de la tirer à l’extérieur mais que nenni, tel un vers de terre, Ronnie essayait de se défaire de leur emprise. Ce ne fut que lorsque l’un des deux décida de la prendre sur son épaule tel un sac de pommes de terre que la jeune femme trouva que la situation devenait particulièrement inacceptable. . De là où elle se tenait, alors qu’on l’amenait vers l’extérieur de l’hôtel, Ronnie ne lâcha pas du regard Otis et s’époumona à hurler un très classe : « PUSSY ! YOU ARE A FUCKING PUSSY ! » La tête à moitié en bas lui valut de perdre ses oreilles de lapin sous les yeux médusés de ses deux complices. Une fois à l’extérieur de la bâtisse, ce fut face à la police que Ronnie dur servir ses explications. N’ayant pas l’air de vouloir entendre un amas de conneries à la minute et parce qu’elle soit disant importunait la star de la soirée, elle se retrouva menottée, dans la voiture de police, telle une vulgaire criminelle. Pire, ils avaient osé toucher sa peau délicate avec leurs mains dégoûtantes, peau ô combien précieuse pour son travail de modèle. Alfie risquait de ne pas apprécier ce genre de pratiques. 
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyDim 28 Juin - 19:00

La bouche de la femme aux multiples prénoms ouverte, il ne pouvait s’empêcher d’être heureux. Satisfait, il avait réussi à trouver qui elle était, il ne lui donnerait pas la satisfaction de lui piquer une nouvelle fois son porte-feuille. Depuis le début de la soirée, elle se déplaçait, d’un pas léger, trompant tout le monde, piquant les sous de chaque invité. Il s’en foutait bien des autres, elle pouvait leur vider leurs comptes en banques, il dormirait comme un bébé ce soir mais, elle lui avait volé une Aston Martin, elle l’avait fait passé pour un imbécile & pour un homme comme lui -avec une fierté mal placée- c’était un moment jouissif. Le seul bémol était bien l’arrivée des policiers sur place, en compagnie des gorilles qui servaient de service de sécurité à l’hôtel. Elle était cernée & n’avait aucun moyen de fuir. En soit, c’était une très bonne chose mais, il n’avait jamais voulu impliquer les flics, il aurait parfaitement été capable de se débrouiller sans eux. « You’ve called the cops ? Are you fucking kidding me ? What are you, 12 ? God you’re such a pussy! I can't believe I've thought about having sex with you! » Elle était sérieusement en train de l’insulter parce qu’il avait appelé les flics ? Sérieusement ?! Premièrement, il n’y était pour rien, deuxièmement, un large sourire apparu sur son visage lorsqu’elle dit qu’elle avait envisagé de coucher avec lui. Il était toujours plaisant de l’entendre, même d’une pickpocket folle furieuse qui lui devait une voiture. Elle était maligne, très maligne, pour réussir à faire ce qu’elle avait fait. Redoutablement intelligente, il ne ferait plus l’erreur de la sous-estimer, s’il venait à la recroiser un jour. Et puis, elle était canon, c’était un point très important chez Otis. « Shut the fuck up honey. Could you do that for five minutes ? » Le chanteur avait toujours espoir de pouvoir se débarrasser des flics, rapidement si possible, et de pouvoir régler ça entre eux. Le problème c’est que si elle continuait à ouvrir sa bouche, il y avait des chances qu’elle se vende, qu’elle dise quelque chose qu’elle n’était pas supposé dire. Elle n’était pas assez stupide pour le faire, en temps normal, vu son état il en doutait. « Why are you so mean to me ? What did I do to you ? You have millions of dollars on your account, consider it as a donation to a start-up company instead of labelling me as the stealing bitch! » Sans blague ? C’était fille était une perle, une hallucination, elle devait être en train de se foutre de sa gueule. Elle était une voleuse, il fallait qu’elle l’accepte, il n’y avait pas d’autres termes pour désigner ce qu’elle faisait. Et puis s’il avait voulu faire une « donation », il l’aurait fait. Lui piquer sa carte de crédit, vider une partie de ses comptes, partir avec sa voiture à $200,000 était loin d’être une donation. C’était du vol, pur & simple. « Are you hearing yourself for fuck’s sake ? I don’t care about your start-up company as you call it. » Il n’allait pas énumérer les choses qu’elle lui avait fait, la police était déjà là entrain de les entourer, ne lui laissant aucunes chances de s’échapper. « You stupid little bitch, I didn’t call the cops. » La regardant se débattre, essayer de se sortir de cette situation où elle était une souris prise au piège, il avait légèrement perdu son sourire, qu’il retrouva rapidement quand elle se retrouva en sac à patate sur l’épaule d’un des gorilles, il ne pouvait pas s’en empêcher. « PUSSY ! YOU ARE A FUCKING PUSSY ! » Lui faisant un signe de la main pour lui dire au revoir, il trouvait cette situation particulièrement comique. Bien qu’il espérait intérieurement qu’il allait être capable de démêler ce merdier. Attendant quelques minutes après qu’elle ai disparu de la pièce, il pouvait suivre sa descente vers le hall avec ses cris, l’insultant copieusement. Il se retourna vers Josh qui semblait être réellement fier de ce qu’il venait de faire. Il avait vendu un poids plume à la police, comme si elle était un prisonnier échappé de prison & dangereusement recherché. « You know that YOU are the pussy and the stupidest man on earth ? » Prêt à se défendre auprès de l’homme qui lui rapportait une somme folle chaque mois, Otis lui fit un doigt d’honneur avant de récupérer sa veste & de descendre à son tour vers le hall d’entrée. Trouvant celui qui l’avait porté en sac à patate, il lui glissa un billet de $100 & lui demanda où la police l’avait emmené. Un coup de téléphone rapide à son avocat personnel, ce dernier lui promis d’être là dans la demi-heure. Vu le prix qu’il était payé, il avait intérêt. Et puis il avait l’habitude, ce n’était pas la première fois, ni la dernière fois qu’Otis passerait du temps au poste de police. Récupérant son Ashton Martin, il ne mit pas longtemps avant de se garer devant le poste et de se retrouver dans l’entrée. Sa voiture faisait tâche dans le parking mais au moins, personne ne risquait de lui voler ici. Vingt-cinq minutes après son coup de fil, son avocat franchissait à son tour la porte. Ponctuel, parfaitement habillé, un requin de la profession. Une explication assez détaillée de la situation fut nécessaire, comme le fait qu’il ne voulait pas porter plainte contre elle pour le vol de sa voiture, il voulait juste la sortir de là, qu’il puisse régler ses comptes avec elle, seuls. «  But she can wait one or two hours before anything happen. » « You still have to pay me for this hours … » « Don’t worry about it, you’ll be paid. » Silence. Son avocat sur son téléphone, lui sur le sien, il n’avait aucunes gênes à la faire attendre, elle le méritait pleinement. Ce n’est qu’une heure & demi plus tard qu’il alla se présenter à l’accueil comme étant l’avocat de la jeune femme habillait en costume playboy. Oui, Otis lui avait donné ce détail, très croustillant. Il savait qu’il aurait été parfaitement capable de garder son sérieux, c’était un professionnel mais le chanteur n’avait aucune idée du vrai nom de sa future cliente, c’était une manière efficace de la désigner. Il n’était pas loin de quatre heures & demi du matin quand Mr. Johnson & le chanteur rejoignirent la voleuse. Un grand sourire sur les lèvres quand il pénétra dans la pièce, toujours parfaitement habillé de son costume, il était en pleine forme de son côté. S’asseyant en face d’elle, alors que son avocat faisait de même, il n’ouvrit pas la bouche, laissant ce plaisir à son client principal. « Veronica Elle Potts. » Il savait déjà comment l’énerver. Comment la faire sortir de ses gonds, il adorait ça. Il reprit très rapidement la parole avant qu’elle puisse l’interrompre. « This gentleman could be your lawyer, he is a name partner in the best law firm of this coast. You could be out of here in the next hour. If, and only if, you tell me what is fucking wrong with you for thinking that you could steal from me, and where is my car? » Pencher sur la table, il ne doutait pas une seule seconde qu’elle puisse l’attaquer, seulement il avait un avantage physique, elle se trouvait dans un poste de police, et il était sa meilleure porte de sortie pour l’instant …
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyLun 29 Juin - 22:54

Ronnie venait légèrement de péter un câble. En deux années d’expérience, jamais ô grand jamais l’une de ses victimes ne s’était tournée vers la police. Ou plutôt, ses victimes ignoraient qu’elles avaient été la cible d’escrocs alors en toute logique, appeler la police ne servait strictement à rien. Toujours fut-il que le sieur Paetz ne mangeait pas de ce pain et avait donc, par conséquent, décidé de faire chier la jeune Potts. Ronnie fut par ailleurs particulièrement choquée de l’attitude de son interlocuteur lorsqu’elle découvrit la supercherie. Il arborait une certaine suffisance qui lui donnait très certainement envie de le baffer. Mais parce qu’elle n’était point une criminelle des bas quartiers, Ronnie ne le fit pas. A la place, elle eut droit à un très charmant « Shut the fuck up honey. Could you do that for five minutes ? » qui la fit littéralement bondir en arrière. Finalement, peut-être qu’Otis la méritait cette gifle. En plus devant autant de monde, cela donnerai lieu à un buzz sur internet dont il se passerait bien mais qui la ferait rire intérieurement. Mais la situation s’envenima de plus belle avec l’arrivée des balourds, d’Otis qui la qualifiait publiquement de « bitch » et Ronnie qui hurlait des insanités à son encontre au risque de ne plus pouvoir ouvrir la bouche le lendemain matin.
Les oreilles de lapin ayant été oubliées à l’hôtel tel un chien abandonné au bord d’une autoroute, Ronnie se sentait démunie dans ce costume qu’elle avait tant détesté au premier abord et qu’elle détestait désormais encore plus. Pire, son nouvel accessoire, des menottes argentées et lourdes, jurait avec le costume de playmate. Lors de son arrestation, on lui avait servi le traditionnel « You have the right to remain silent. Anything you say can and will be used against you in a court of law blah blah blah » auquel la jeune femme avait brièvement levé les yeux au ciel, signe que le petit discours juridique ne l’intéressait guère. Fort heureusement, ses deux comparses préviendraient Alfie sur le champ de la situation et d’ici demain matin, Ronnie retrouverait le chemin de la liberté. D’autant plus qu’aux dernières nouvelles, le patron de l’organisation criminelle travaillait de plus en plus avec des hommes haut placé pour justement couvrir ce genre d’ennuis. Jusqu’à présent, l’équipe avait été suffisamment chanceuse d’avoir évité le poste de police et malheureusement, Ronnie allait en faire la douloureuse expérience à cause d’un connard égoïste et lâche. Assise à l’arrière de la voiture, le visage de la jeune femme ne respirait pas la joie. Il reflétait un certain ennui, désabusé d’avoir été jouée de la sorte. Plus les gros lourdauds de bas étage qui n’arrêtaient pas de faire des blagues sur son accoutrement entre eux, comme si elle n’était, au fond, pas là. Quelques minutes à parcourir les rues de Belmont Spring et la voiture finit par se garer devant le poste de police. On sortit la jeune femme pour la conduire à l’intérieure de la bâtisse où elle fut obligée de donner son identité. Un bref questionnement sur la situation auquel Ronnie répondit sans grande envie et finalement, on la conduisit dans l’une des cellules à disposition. Les mains libérées, la brune se laissa tomber sur l’espèce de banc en métal accolé au mur et commença un long moment durant lequel elle se demandait quand Alfie finirait par apparaître. Fort de constater qu’elle resterait là encore un bon bout de temps, la jeune femme se résout à défaire le col et les manchettes qui allaient avec sa tenue. Ça ne changeait strictement rien, mais bon. Ronnie aimait penser que ça ferait accélérer les choses. « Someone’s here to see you, Potts. » Ah bordel, songea la jeune femme, ENFIN. Enfin Alfie avait décidé de bouger ses fesses pour la sortir de là. On l’emmena dans une salle où tenaient une table et trois maigres chaises et elle ne se fit pas prier pour y prendre place immédiatement. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit débarquer ce crétin de Paetz sûrement accompagné de son avocat. Alors que ses yeux l’observaient avec un regard de défiance, Ronnie avait croisé ses bras, refusant de croire à cette mauvaise blague. « Veronica Elle Potts. » Génial, il connaissait son nom. Il faisait également bien exprès d’appuyer sur son patronyme entier pour la faire chier. Et ça fonctionnait. Ronnie leva les yeux au ciel et s’apprêta à répliquer tout le bien qu’elle pensait de la star mais une fois de plus, elle n’en eut pas le temps. « This gentleman could be your lawyer, he is a name partner in the best law firm of this coast. You could be out of here in the next hour. If, and only if, you tell me what is fucking wrong with you for thinking that you could steal from me, and where is my car? » Ronnie haussa les sourcils, l’air de ne pas comprendre le délire. Ainsi, il lui offrait une chance de se racheter pour l’affront qu’il lui avait fait à l’hôtel ? Il avait plutôt intérêt, ouais. Penché sur la table en sa direction, Otis croyait sûrement l’impressionner. Que nenni. Et pour preuve, Ronnie s’était également penchée en sa direction. « First, you’re not my mother. Unless you’re dumb and you don’t get it, it’s Ronnie. » Une pause. « Second, you’ll learn that you are an easy prey. You think you have it all, that girls want to spend the night with your because you’re the great Otis Paetz but the truth is they will always want to take something away from you….An old shirt, money that you left on a shelf, pictures of you naked, videos of you sleeping, the list is endless. You’re too naive, honey. And you underestimate the influence of girls on you. They are your weakness. » Accompagné d’un sourire  narquois, Ronnie se plaisait à expliquer sans trop de détours ce pourquoi elle avait jeté son dévolu sur lui. La vérité n’était jamais bonne à entendre, de toute façon. Pendant que Ronnie développait son propos ses yeux plantés dans les siens, elle laissait aller sa jambe contre la sienne sous la table pour remonter par la suite légèrement, histoire d’illustrer ce qu’elle avançait. La jambe revint finalement au sol mais le sourire, lui, ne disparut pas. « Sorry. Can’t help it. » Une pause, tandis que Ronnie se laissait finalement tomber contre le dossier de sa chaise. « As for your car…Well I don’t know. My boss may have it. Or sold it. I don’t know, I’ll have to check. » C’était la vérité. Aux dernières nouvelles, Alfie voulait la garder pour lui mais en trouillard qu’il était, ça ne surprendrait guère Ronnie s’il avait fini par la vendre. Après tout, qu’est-ce que ça pouvait faire à Otis ? Il en avait une nouvelle, sûrement la même. La reprendre serait redondant et d’aucune utilité. « By the way, why are you doing this ? I mean you could just leave me in my own shit and enjoy the moment, after all. » Question sincère. 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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMar 30 Juin - 12:58

Sa joie fut de courte durée. Elle avait le don de tout gâcher, une vraie party killer celle-là. Penchée dans sa direction, leurs visages étaient proches l’un de l’autre, il pouvait sentir son parfum & elle devait n’avoir aucun problème à sentir un mélange de parfum/cigarette/alcool de son côté. Elle ne se laissait pas démonter pour un sous, elle avait beau se trouver derrière les barreaux, avec des menottes, elle arrivait toujours à reprendre le dessus de la situation. Ne pouvant que l’admirer, il était aussi très attiré, il venait de rencontrer une jeune femme qui n’avait aucun problème pour le remettre en place, pour lui clouer le bec, qui n’en avait rien à faire qu’il soit Otis Paetz. C’était une première …. Il avait déjà rencontré ces trois types de personnalités mais jamais chez la même personne, encore moins chez une femme qui avait réussi à lui voler ses affaires. La jambe de Ronnie remontant le long de sa cuisse avec légèreté, il s’était automatiquement rapproché un peu plus d’elle. Sans même s’en rendre compte. Elle avait parfaitement raison. Les femmes étaient sa plus grosse faiblesse. Il ne pouvait s’en empêcher, c’était une manière pour lui de se prouver quelque chose, de prouver qu’il n’était pas rien, qu’il n’était pas personne, qu’il avait réellement réussi quelque chose contrairement à ce que son père pensait. Il n’étais pas qu’un moins que rien, il n’était pas un sale gosse qui n’avait aucunes chances de réussir dans la vie. Il y était arrivé, il était célèbre & pouvait faire ce qu’il voulait, pouvait coucher avec qui il voulait, il pouvait se payer ce qu’il voulait sans l’aide du porte feuille de son père. Sa maison à plus de trente millions de dollars en était la preuve, ses voitures … Tout ça n’était que des preuves qu’il avait réussi dans sa vie. Son père avait tort sur toute la ligne. Et Ronnie avait parfaitement raison, les femmes étaient sa faiblesse. Elle faisait partie de ces rares personnes qui avaient vu juste sur lui. Tout le monde pense que le fait de finir avec une fille différente chaque soir est un signe de puissance, de pouvoir. C’est en fait un signe de faiblesse, preuve de son incapacité à avoir une relation sérieuse. Otis n’avait pas envie de faire les mêmes erreurs que son père, finir dans un mariage sans amour, dans un mariage où il passerait plus de temps à détester son épouse qu’autre chose. Il préférait mourir seul que terminer comme eux. « Since I have a penis, I can’t be your mother.  And I think that you would love for me to be dumb, to be the perfect cliché of the stupid celebrity. » Lui aussi pouvait jouer à ce petit jeu. « I know that I have a problem with women, look you stole my car, you make me look like a fool but I would still fuck you. » Dit avec tellement de classe. Vraiment. « The thing is, that you may be loving this moment, trying to analyze me, to prove me that you are superior to me but you’re not. You’re just a thief, you could steal everything from me, I would still be richer than you, without even lifting a finger. And I might be an asshole, but you are as bas as me. » Elle pouvait essayer de justifier ce qu’elle faisait, c’était parfaitement inutile. Elle n’était pas stupide, elle n’aurait jamais réussi dans ce milieu aussi longtemps. « As for your car…Well I don’t know. My boss may have it. Or sold it. I don’t know, I’ll have to check. » Ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Il n’en avait rien à faire de cette voiture, il en avait déjà une nouvelle, le dernière modèle, suréquipé. Récupérer sa voiture n’aurait rien apporté, bien qu’il aurait pu la revendre & donner le profit à une organisation, ça faisait toujours bien auprès de la presse. La voiture n’était qu’une excuse. Une excuse à deux cents milles dollars. « By the way, why are you doing this ? I mean you could just leave me in my own shit and enjoy the moment, after all. » Il aurait pu. Rentrer chez lui en compagnie d’une des autres serveuses, faire un passage rapide dans une des boites de nuit, il aurait pu être à des millions d’endroits différents, tous bien mieux que le poste de police du coin. Et pourtant, il était là. Prêt à aider Ronnie à sortir de ce merdier. « I’m not the one that called the cops. That was my brillant manager. You in jail wouldn’t do me any good. » Elle pouvait le croire ou non, mais il n’avait jamais eu envie de l’envoyer en prison, elle lui devait une voiture, elle lui était redevable, il pouvait appeler les flics & la vendre à tout moment. C’était tellement mieux à ses yeux. « So we could arrange something between us, or you could end up somewhere far less sunny. You would wait your boss for the rest of the night, if he decide to come, or you could be out of here in the next hour. As you want. I’ll give you five minutes to decide, after that I’m pressing charge and I’m out of here with my lawyer. » Il n’allait pas attendre ici toute la nuit qu’elle se décide, et les flics n’allaient pas tarder à le faire sortir d’ici, ce n’était pas comme s’il avait le droit d’être là. Ils avaient fait un geste parce qu’ils savaient qui il était, et qu’il avait demandé à lui parler pour voir s’il allait porter plainte. Rien d’autre. Et il n’avait pas prévu de trop abuser de leur gentillesse. Son téléphone sur la table, il ignora royalement les deux personnes qui se trouvaient à ses côtés & se concentra sur son téléphone, répondant aux SMS qu’il avait reçu, sextotant avec une, lisant la trentaine de SMS que lui avait envoyé un de ses amis, clairement sous l’emprise d’une drogue, il aurait pu s’occuper pendant des heures sans aucun problème. Un silence de plomb dans cette minuscule pièce, il avait réussi à reprendre le contrôle de la situation.
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMar 30 Juin - 16:18

Lorsque sa jambe effleura celle de son interlocuteur, l’espace entre leurs deux visages se réduit davantage. Bien loin d’entrer en contact avec ses lèvres, Ronnie ne put s’empêcher de réfréner un petit sourire, sourire qui contrastait avec cette attitude désinvolte qu’elle adoptait depuis le début. D’une, ses yeux pouvaient observer l’aisance avec laquelle Otis avait illustré ce qu’elle avançait. De deux, malgré leurs échanges houleux, il était relativement charmant, le genre d’homme façonné par Hollywood mais qui, pour autant, possédait un charisme fou. Il le savait parfaitement d’ailleurs, de la même façon qu’elle se pensait être imbattable à ce petit jeu. Loin d’être une fille facile à la vertu plus que douteuse, Ronnie ne leur disait jamais non. « Since I have a penis, I can’t be your mother.  And I think that you would love for me to be dumb, to be the perfect cliché of the stupid celebrity. » Non, quelque part. Si Otis avait été l’archétype même de la célébrité sans cervelle, Ronnie n’aurait pas joué inconsciemment avec de la sorte. Trop facile, trop ennuyant. Et comment dire, la jeune femme préférait mille fois quand le challenge était compliqué à réaliser. « I know that I have a problem with women, look you stole my car, you make me look like a fool but I would still fuck you. » A ces mots, un petit rire moqueur s’échappa de ses lèvres. S’il pensait que lui parler d’une façon directe et que la considérer comme un vagin sur pattes allait la froisser, il se mettait le doigt dans l’œil. « Oh I know. I wouldn’t mind either. » C’était sorti tout seul, elle ne pouvait guère s’en empêcher. « The thing is, that you may be loving this moment, trying to analyze me, to prove me that you are superior to me but you’re not. You’re just a thief, you could steal everything from me, I would still be richer than you, without even lifting a finger. And I might be an asshole, but you are as bas as me. » Il n’avait clairement pas tort de ce côté-là. Sa maigre carrière de mannequin ne décollait guère et tout ce qu’on lui proposait consistait à faire la potiche pendant des heures à un salon auto. Ou pire, de poser pour une publicité d’une ferme locale, qui elle l’espérait, ne sortirait pas d’ici les prochains jours. Conduire à travers Belmont Spring et se voir sur les panneaux publicitaires arborant une pseudo tenue de fermière qui incitait ses compatriotes à manger bio était la dernière chose au monde que Ronnie espérait regarder. Quant à sa carrière d’escroc, Ronnie ne le faisait pas pour l’argent, contrairement à ce qu’Otis pouvait penser. Le business lui rapportait certes un petit pécule mais ce que l’homme ignorait, c’est que derrière ces pratiques se cachait une raison que la jeune femme préférait garder pour elle. Vince Carillon évoluait parmi les plus grands, sans se soucier un seul instant que la petite voleuse en costume Playboy cherchait à attirer son attention. La raison ? Trois fois rien, simplement un père biologique que la jeune femme n’avait pas eu l’occasion de connaitre. Trois fois rien et donc, aucune raison de dévoiler cet aspect de sa vie à son interlocuteur. Ronnie ne répondit donc rien, se contentant d’enchaîner sur la voiture de la star dont elle ignorait parfaitement la localisation. Elle demanderait à son boss à l’occasion mais sans trop d’espoirs.  « I’m not the one that called the cops. That was my brillant manager. You in jail wouldn’t do me any good. » Ronnie haussa les sourcils, toujours adossée contre la chaise en métal, ses mains toujours prisonnières des menottes. « And I’m the crazy one… », répondit la jeune femme, un air mauvais sur son visage. C’était simplement pour l’ennuyer encore plus. « So we could arrange something between us, or you could end up somewhere far less sunny. You would wait your boss for the rest of the night, if he decide to come, or you could be out of here in the next hour. As you want. I’ll give you five minutes to decide, after that I’m pressing charge and I’m out of here with my lawyer. » Un silence pesant suivit, alors qu’Otis avait décidé de couper court à la conversation en se concentrant sur son téléphone. Une attitude qui déplut fortement à Ronnie, ne pouvant supporter d’être reléguée au second plan. Lui laisser cinq minutes pour réfléchir, pour qui se prenait-il ? Bien sûr que la jeune femme voulait sortir de là sans égratignure. Bien sûr qu’elle préférait enterrer cette histoire pour continuer son business sans se faire déranger par la justice. Mais ça, Otis ne le comprenait pas. Il ne pouvait guère comprendre que certains avaient réellement besoin de travailler et ce, peu importait ses états d’âme de star. Alors, toujours assise au fond de sa chaise, Ronnie prit soin de choisir ses mots pour bien se faire comprendre. « I’m wearing 5 inches heels that can turn your balls into mash. So if I were you, I would put this phone away. » Un avertissement qui pourrait bien devenir réalité s’il décidait de n’en faire qu’à sa tête. Donner un coup de pied entre les jambes pour se faire entendre n’était pas une première pour la jeune femme. Un de plus ou de moins ne changeait strictement pas la donne. « What type of arrangement are we talking about ? Kinky sex, a date, publicity, me pretending to be an angry fan with a restraining order, your car back ? » En d’autres termes, Ronnie acceptait la proposition. Bien loin d’être enthousiaste à l’idée de lui être redevable, elle le faisait surtout pour éviter d’avoir à se justifier auprès d’Alfie qui ne lui ferait très certainement pas cadeau des 75% promis en début de soirée face à ses caprices de star. « Oh and I need a lift. I’m not walking home at night half-naked. » Si elle lui était redevable, autant l’être jusqu’au bout. Et en bonne escroc qu’elle fut, rien ne lui empêchait de ne jamais remplir sa part du contrat.
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMar 30 Juin - 19:32

Un homme à femmes. Don Juan. Différents termes pouvant qualifier le chanteur & ce qu’il était. Il le reconnaissait lui-même & n’avait aucun mal à se l’avouer, c’était cependant une attitude qui devait rester cacher aux yeux du public, qui lui n’avait besoin de savoir qu’une chose : il était parfait, et aurait fait un gendre idéal. C’était le meilleur moyen pour lui de vendre son image, l’idée était de donner l’impression qu’il était un individu lambda, qu’il comprenait ce qu’ils ressentaient & était comme eux. La seule différence étant qu’il ne faisait ses propres courses que très rarement, qu’il ne faisait jamais à manger, conduisait une voiture valant le prix d’un appartement et ne portait que des marques de luxes. Sinon, il était un individu lambda. Un sourire coquin sur les lèvres lorsqu’elle lui dit qu’elle aussi n’était pas gênée par l’idée de coucher avec lui, il n’avait pas bouger d’un poil et l’observait alors qu’il continuait sa tirade. Elle était définitivement une femme unique, et ses propres raisons pour faire ce qu’elle faisait. Lui s’en moquait royalement. Elle pouvait faire ça pour se faire de l’argent, pour pouvoir se payer ses études, pour l’adrénaline que le vol lui procurait, il n’en savait rien & à l’heure actuelle n’avait pas besoin de savoir. Elle aurait pu le faire comme passe-temps, cela ne changeait rien à la situation; elle était menottée et lui pouvait continuer de vivre sa vie tranquillement si jamais elle venait à le chercher. « And I’m the crazy one… » Elle avait raison, toute personne saine d’esprit aurait continué sa vie tranquillement, sans se soucier particulièrement de la femme qui l’avait volé. Sauf que lui était carrément là, prêt à la sortir de ce merdier pour qu’elle puisse continuer sa vie et son petit business. Il ne devait pas être bien dans sa tête. Il devait lui manquer une case. C’était la meilleure explication. Right ? Lui faisant sa proposition, il se concentra sur son téléphone, ignorant la voleuse qui se trouvait en face de lui, ignorant son avocat qui n’avait pas encore ouvert la bouche & qui devait sans aucun doute halluciner face au comportement des deux. Lui, prêt à aider la jeune femme qui lui avait volé sa voiture -cela incluait les frais d’avocat, la caution, et autres dépenses-, alors qu’elle affirmait sans aucune gêne qu’elle était également prêt à coucher avec celui qui était en partie responsable de sa présence ici. Il y avait quelque chose qui clochait chez les deux. Mais l’avocat n’était pas payé pour donner son avis & savait être professionnel. « I’m wearing 5 inches heels that can turn your balls into mash. So if I were you, I would put this phone away. » Elle pouvait le menacer autant qu’elle voulait, cela ne servait à rien. Toujours sur son téléphone, il n’accorda qu’un bref regard & sourire à la jeune femme. Ce n’était pas la réponse qu’il attendait & il n’allait pas lui prêter attention pour qu’elle le menace. Elle n’était pas obligée d’accepter sa proposition, elle pouvait toujours attendre l’aide de son boss, et engager un bon avocat pour se sortir de ce merdier. « What type of arrangement are we talking about ? Kinky sex, a date, publicity, me pretending to be an angry fan with a restraining order, your car back ? » Ah, elle l’intéressait enfin. Posant son téléphone sur la table en fer, il garda le silence un peu plus longtemps, l’observant. C’est qu’il n’avait pas pensé au rendez-vous, ni même à la faveur sexuelle. Cependant, il avait bien envisagé le fait de récupérer sa voiture. Mais il ne voulait pas être prévisible, il détestait ça. « No, sorry. I don’t need an arrangement to sleep with you or have a date with you. » Il était confiant, très confiant. Pour le sexe, il en était certain, et ne doutait pas non plus de coucher avec la jeune femme d’ici les premiers rayons de soleil. Un rendez-vous semblait inutile, il n’avait pas prévu de sortir avec elle …. Coucher avec elle, oui. Rien de plus. « I have a charity event in two weeks, I don’t plan on dying of boredom so young. You will keep me entertain. I can send you something to wear, not that most of the man present wouldn’t like you to be dress exactly like that. Oh and you can’t steal from anyone. »  C’est fou comme son cerveau pouvait trouver des idées farfelues à une heure pareille, il était fier de lui-même mais n’afficha rien, comme si c’était son plan depuis le début. Pour tout dire, il n’avait aucune idée de ce qu’il allait proposer comme marché à la jeune femme quand il lui avait proposé mais, il était acteur. Il devait savoir improviser, et il venait de le faire. « Oh and I need a lift. I’m not walking home at night half-naked. » L’idée de la voir marcher jusqu’à chez elle était tentante, surtout dans cette tenue mais qu’elle se fasse violer n’était pas non plus dans ses plans. « Ok, but you can’t try steal this one. Ever. » Il tenait à ses bagnoles quand même, et celle-ci était neuve. Il voulait la garder quelques temps tout de même. « If that’s all, I’m gonna eat something, I’m starving. » Il ne doutait pas qu’elle aussi mais, lui pouvait sortir dans la rue maintenant, et se remplir l’estomac dans l’heure nécessaire pour la faire sortir d’ici. Un sourire sur le visage, il se leva sans lui adresser le moindre regard, et laissa Mr. Johnson faire sa magie. Se remplissant l’estomac au diner en face, il avala deux assiettes de gaufres avec le bacon qui allait avec avant de boire son café. Ce n’est que lorsqu’il reçu un SMS de son avocat qu’il sortit dans la rue après avoir demandé une part de gaufre à emporter pour Ronnie. Ne lui demandait pas pourquoi il faisait ça, lui-même n’en avait aucune idée. Attendant à côté de sa voiture, il n’avait même pas eu le temps de remercier son avocat que ce dernier avait disparu, ayant sans doute hâte de retrouver son lit. Assise à ses côtés, il ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’oeil à Ronnie alors qu’il roulait à une vitesse excessive dans les rues de la ville, suivant les indications pour la ramener chez elle, ou chez le pape. Il n’en savait rien, tout ce qu’il faisait été d’aller à l’endroit qu’elle lui indiquait au fur & à mesure. Une quinzaine de minutes plus tard, il se retrouvait devant un immeuble. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir de la voiture, il lui attrapa le poignet et l’embrassa avec fougue. Il n’avait pas oublié ce qu’elle avait dit une heure auparavant, il s’en souvenait même parfaitement, et c’était quelque chose qu’il avait eu envie de faire dès leur première rencontre, époque où il pensait qu’elle s’appelait Cara.
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MessageSujet: Re: some bunnies can hide secrets/ ronnie   some bunnies can hide secrets/ ronnie EmptyMer 1 Juil - 22:46

Il voulait conclure un arrangement en échange de sa liberté. Mais Otis savait-il que conclure un marché avec un escroc pouvait conduire à un désastre ? Une fois encore, l’homme sous-estimait les capacités de la jeune Potts. Bien que Ronnie n’eut pas en tête à ce moment-là de se jouer de son pseudo sauveur, il ne s’agissait que d’une question de temps avant que l’idée ne germe dans sa petite tête. D’ailleurs, toutes ses idées de contrepartie étaient vues et revues, rien de bien folichon, ce que le sieur Paetz remarqua bien vite. « No, sorry. I don’t need an arrangement to sleep with you or have a date with you. » Ronnie lâcha un rire sonore tant la phrase ne voulait strictement rien dire. Enfin si, bien évidemment, mais l’aplomb dont il faisait preuve avec elle en était presque comique. Alors certes, coucher avec ne lui déplaisait guère mais il devrait un peu réfréner ses ardeurs ou elle lui rendrait la tâche encore plus complexe qu’elle ne l’était. Rien que pour l’embêter. « Yeah, true. », répondit la jeune femme en soupirant. Si ça pouvait le consoler dans son idée, Ronnie se faisait un plaisir de lui promettre monts et merveilles. « I have a charity event in two weeks, I don’t plan on dying of boredom so young. You will keep me entertain. I can send you something to wear, not that most of the man present wouldn’t like you to be dress exactly like that. Oh and you can’t steal from anyone. » Wow, wow, wow. L’arrangement consistait à lui servir de faire-valoir à une soirée de charité ? Habillée par ses soins, à jouer le fou du roi ou à défiler en tordant des fesses pour son bon plaisir ? Finalement, l’arrangement n’était pas si différent ce qu’on lui demandait de faire quand elle décrochait des castings par le biais de son agence. Puis avec un peu de chance, si quelques grands noms se présentaient à la soirée, Ronnie pourrait obtenir quelques contacts pour gravir les échelons dans sa carrière de mannequin. Le seul soucis,  néanmoins, fut qu’il lui interdit d’exercer son autre métier, celui qu’elle préférait. Oui mais voilà, Otis n’avait mentionné qu’elle. Il n’avait pas évoqué Alfie, ni un membre de son organisation donc le champ était libre de ce côté-là. A voir. A méditer. Elle n’avait pas le choix de toute façon. Pour toute réponse, la jeune femme se contenta d’acquiescer d’un signe de tête. Avant de préciser qu’il fallait la ramener car difficile de se balader à Belmont Spring dans cet accoutrement. « Ok, but you can’t try steal this one. Ever. » « I’m tired, I’m hungry, I’m not in mood to steal anything. Except if you cross me. »  C’était la vérité. Après une bonne partie de la nuit riche en émotions, Ronnie n’avait qu’une envie – dormir et manger quelque chose. Et boire, aussi, vu que les gentils messieurs du poste de police ne lui avaient rien proposé alors qu’ils se goinfraient d’oignons frits sous ses yeux. La jeune femme attendit donc que la magie opère, qu’Otis Paetz et son avocat invoquent le Saint Esprit pour lui donner sa liberté pour de bon. Que nenni. « If that’s all, I’m gonna eat something, I’m starving. » Le connard. Double connard. Triple connard. Elle n’eut même pas le temps de lui asséner le coup de la mort entre les jambes pour avoir sorti une atrocité pareille alors qu’elle venait de lui dire clairement qu’elle avait faim qu’il s’était déjà levé, qu’il s’était déjà barré. Ne restaient plus que la jeune femme et l’avocat de la star qui la regardait d’un regard vide, comme si leurs échanges l’avaient aveuglé tant l’amas de conneries débitées à la seconde près venait de battre le record mondial. Il se décida enfin à bouger et à faire le nécessaire pour extraire Ronnie de cet enfer tandis qu’elle patientait à moitié au bout de sa vie derrière les barreaux. Ce fut enfin au terme d’une heure d’attente qu’on la sortit de sa cellule et que les balourds furent contraints de lui enlever les menottes.
Otis avait respecté l’unique requête de Ronnie – celle de la conduire chez elle. Loin d’être un conducteur chevronné et relativement dangereux, la jeune femme se plaisait néanmoins à tester toutes les options de son siège passager, au risque de passer pour une tarée. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi Alfie tenait tant à garder cette voiture. Au fond, après avoir vu la bête, Ronnie était sûre et certaine que son patron avait encore la bête, aux côtés de ses innombrables trophées de leurs meilleures soirées. Elle ne réalisa pas de suite qu’ils étaient arrivés devant chez elle, un appartement confortable sur Center Drive sur lequel il trouverait certainement à redire. « Thanks, bud » lança-t-elle d’un air désinvolte avant d’ouvrir la portière…Qui se referma immédiatement. Otis l’avait empêchée de sortir, sa main serrant son poignet fin et ses lèvres contre les siennes. Un baiser auquel Ronnie répondait avec la même intensité qu’il mettait et même si elle le sentait prêt à délaisser son joujou automobile pour tout autre chose, elle finit par rompre le contact, un sourire narquois au coin de ses lèvres. « Women are definitely your weakness…Kissing is not. » Une pause, tandis qu’elle se recoiffait brièvement devant le miroir du siège passager. « Thanks for the ride. See ya, pussy. » Et sans rajouter un mot de plus, Ronnie s’engouffra dans l’immeuble, son sourire ne la quittant pas d’une semelle.

THE END.
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