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 it's not a date, it's ... something else/ ronnie

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Otis Paetz

Otis Paetz


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MessageSujet: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyJeu 1 Oct - 23:48



And there's no guarantee,
that this will be easy.
It's not a miracle ya need, believe me

✻ ✻ ✻

Allongé dans un lit qui n’était pas le sien, Otis était en train de se demander s’il n’était pas en train de faire une énorme connerie. De retour sur le territoire américain depuis même pas trente-six heures, vingt-quatre d’entre elles avaient été nécessaire pour récupérer son sommeil, et voilà qu’il était déjà en train de prendre sa voiture pour se rendre chez … Ronnie. En début d’après-midi. Imbécile. Mais c’était plus fort que lui. C’était physique. Lors de son premier soir sur le territoire canadien, et peu de temps après sa dispute avec la jeune femme, il avait décidé de coucher avec une horny fan. Une manière de se prouver qu’il n’avait pas besoin d’elle, qu’il pouvait la sortir de son esprit. Erreur stupide. Cela n’avait pas du tout fonctionné & il avait dû se rendre à l’évidence que c’était bien le corps de Ronnie qu’il préférait explorer et non celui d’une inconnue. Et puis elle n’avait rien arrangé avec ses photos dénudées. Oh, il n’allait pas s’en plaindre. Au contraire, il les avait beaucoup apprécié, même si elles avaient rendus ce mois et demi beaucoup plus long. Abandonnant sa voiture dans une ruelle du coin, il avait monté les escaliers quatre à quatre, espérant qu’elle était chez elle. Bien sûr qu’il aurait dû lui envoyer un message, qu’il aurait dû reprendre leur fonctionnement habituel. Un message pour déterminer le lieu & l’heure de la rencontre. Il aurait dû. Les deux seules fois où il était allé chez elle, sans sa permission, les choses avaient mal tournés. Dispute, lui finissant dehors. Pourtant, il n’avait pas pensé à le faire, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie d’attendre. Deux coup à sa porte, il fut soulagé de voir cette dernière s’ouvrir quelques secondes plus tard & ne prit guère le temps de savoir comment elle allait ou ce qui avait pu arriver dans sa vie au cours dernièrement. Non, cela faisait un mois & demi qu’il n’avait pas couché avec une femme, ne période bien trop longue à son goût. Il avait besoin d’elle. Détail qu’il avait détesté s’avouer mais qu’il avait été obligé de faire. Se l’avouer était une chose, le dire à autre voix en était une autre, et il n’était pas prêt de le faire. Dans l’appartement de la voleuse depuis plusieurs heures, la nuit était en train de tomber, et il n’était pas pressé de partir. Ou en tout cas de quitter la compagnie de celle qui se trouvait à ses côtés. Profitant de l’absence de cette dernière pour regarder son téléphone, il ignora les trois appels en absence et nombreux messages pour se diriger directement vers le navigateur. Il avait une idée, ou plutôt une envie mais encore fallait-il qu’elle n’ai rien à faire ce soir, ou rien qui d’important en tout cas. « I want to go somewhere. » dit-il de but en blanc. Le rapport avec elle ? Sans aucun doute aucun, elle n’était après tout pas obligée de l’accompagner. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire qu’il veuille aller quelque part ? Rien. Pourtant il comptait sur elle pour l’accompagner, et ne lui laissa pas vraiment le choix, lui demandant carrément de se rhabiller avec un petit sourire. Et elle savait à quel point il adorait la voir peu vêtu. Ce n’est qu’une quarantaine de minutes plus tard qu’il se gara au Balboa Drive-In. Il diffusait Paris, Texas, un de ses films préférés. Bien sûr, ce dernier possédé quelques imperfections mais bon dieu, qu’il était kiffant. Affichant un grand sourire à la jeune femme qui ne devait pas comprendre ce qui était en train de se passer, il pensait qu’il y avait de grandes chances que le film lui plaise mais il pouvait se tromper, comme c’était souvent le cas avec elle. Installé confortablement dans son Range Rover, il inclina légèrement son siège avant de lancer un regard à  Ronnie. Personne ne pourrait imaginer qu’il se trouve ici, et avec ses vitres teintées, ils ne devraient pas être dérangés par qui que ce soit. « Have you ever seen Paris, Texas ? » Le film était sortie avant qu’elle soit née, ou il le supposait … Il n’avait jamais vraiment pensé à lui poser ce genre de question. « If not, I could tell you the synopsis but I think It’s better if it’s a total surprise. If you have never heard of it, it’s even better. » Cette sortie était peut-être l’idée la plus stupide qu’il ai jamais eu, elle allait sans aucun doute se foutre de sa gueule, ou lui faire des remarques. C’était ce à quoi elle l’avait habitué. Ne restait plus qu’à espérer qu’il se trompe.
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Ronnie Potts
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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyVen 2 Oct - 18:07


it's gonna be forever or it's gonna go down in flames,
we'll take this way too far, it'll leave you breathless or
with a nasty scar.
© taylor swift, blank space.

☆☆☆

En dehors de sa petite personne, le monde ne comptait pas vraiment aux yeux de Ronnie Potts. Les hommes ne trouvaient grâce à ses yeux. Ses ‘amies’ non plus. Sa famille, un tout petit peu. Enfin, sa mère, en particulier. Même si les deux Potts n’entretenaient pas une relation à en faire pâlir la gente féminine de Belmont Spring, elles maintenaient des rapports suffisamment solides, histoire oblige. Mais pour autant, Sloane ne posait jamais de questions à sa fille et inversement. Ainsi, pour la jeune femme, il était aisé de lui cacher sa double-vie. Ses relations amoureuses, un peu moins. Parce que l’avocate était assez perspicace pour remarquer le moindre changement d’expression suspect chez sa fille, elle avait su détecter assez rapidement les signes qui montraient que Ronnie était en couple, amoureuse ou pas. Jusqu’à maintenant, ce n’était pas arrivé si souvent qu’on le pensait. A peine un ou deux jeunes hommes avaient su captiver l’attention de Ronnie mais inutile de préciser qu’elle ne s’étendait jamais sur la question. Sauf que depuis quelques semaines. Là où Sloane Potts pensait que tout était normal de ce côté-là, il n’en était rien. Avec ses talents remarquables de menteuse professionnelle, l’escroc niait en bloc ce qui se passait dans sa vie. Non, elle n’était pas en train de s’attacher. Non, elle ne bombardait pas de photos douteuses la personne qui, non, n’attirait pas ses faveurs. Alors non, par ailleurs, elle n’était pas non plus en train de lui sauter dessus après un très long mois sans le voir physiquement. Non, c’était simplement un retour à la normale, aussi normal que les 7.35 milliards de personnes vivant sur cette planète. Et bien évidemment, aussi normal qu’une Veronica Potts calme. Lorsqu’Otis avait débarqué chez elle à l’improviste, la jeune femme n’avait pas hésité une seule seconde. Les mauvaises langues auraient pu penser que sa visite serait rapidement écourtée mais que nenni. La visite durait, bien au contraire, ce qui était loin de la déplaire. Une serviette de bain nouée négligemment autour de son corps, Ronnie démêlait ses cheveux humides silencieusement. Un silence qui ne lui correspondait guère, ou du moins, quand elle était de bonne humeur. « I want to go somewhere. » La brune interrompit ses gestes  et fronça les sourcils, l’air de ne pas comprendre le délire. Elle pencha la tête à l’extérieur de la salle de bain en attendant la suite de l’histoire. Grand bien lui fasse s’il voulait se rendre quelque part. Jusqu’à preuve du contraire, ils n’étaient pas liés. Sauf ce que Ronnie n’avait pas compris, c’était qu’Otis comptait l’amener avec lui. Chose qu’elle réalisa quand il lui demanda de s’habiller, après qu’il lui ait implicitement demandé de se déshabiller quelques heures plus tôt. La jeune femme poussa un long soupir d’exaspération et se sécha les cheveux en un temps record, enfila un haut ample à manches longues et un jean brut avant de rejoindre Otis. Dans sa voiture. Qui n’était pas celle qu’elle avait l’habitude de voir. En remarquant les vitres teintées, et malgré qu’elle fut d’une humeur absolument divine, la brune ne put s’empêcher de se dire qu’il lui manquait parfois un neurone. S’il possédait un SUV avec des vitres noires, pourquoi devait-il prendre des précautions pour ne pas se faire remarquer ? Elle en était dépassée. Mais pour une fois assez intelligente pour le garder pour elle. Après quelques minutes de trajet, son regard se posa sur le panneau du cinéma plein air, endroit que Ronnie ne fréquentait jamais. Pourquoi l’emmener dans un lieu aussi désert ? Prévoyait-il de la tuer, de la séquestrer pour qu’elle lui rende ce qu’elle lui avait volé ? La jeune femme ne savait pas vraiment quoi en penser. Elle tourna la tête en direction d’Otis, qui lui, arborait un grand sourire. Un sourire de serial killer. « Have you ever seen Paris, Texas ? » Paris, Texas comme…Paris, Texas, ce film qu’elle devait voir depuis…Toujours ? Ou plutôt comme ce film triste avec un enfant qui a été retiré à son père ? Immobile dans son fauteuil, elle adressait un sourire crispé à son interlocuteur, ne voyant pas vraiment où il venait en venir. « If not, I could tell you the synopsis but I think It’s better if it’s a total surprise. If you have never heard of it, it’s even better. » Ronnie ne répondait toujours pas. Son esprit tentait de comprendre cette situation inhabituelle. Elle ne lui servait pas sa bitch face. Ils ne s’étaient pas disputés. Ils avaient allègrement profité du corps de l’autre. Pire, ils étaient restés ensemble plusieurs heures sans qu’une Troisième Guerre Mondiale n’éclate. Et là, ils regardaient un film qui semblait leur convenir. Contrairement à ce que la jeune femme pouvait penser, il ne s’agissait pas d’une distraction pour mieux la piéger. Bien au contraire. La jeune adulte de vingt-cinq ans qui, pourtant, ne possédait pas une vie normale fut bien obligée de se rendre à l’évidence. C’était un rendez-vous. Assez étrange, certes, mais Otis avait l’air tout aussi handicapé qu’elle. Enfin, peut-être qu’elle l’était moins. Ronnie ne vivait pas dans un monde de paillettes, il lui était arrivé d’assister à des rendez-vous galants…Normaux. Ou qu’on lui demande, normalement, de sortir avec elle. Bien évidemment, Veronica Potts oblige, la jeune femme maîtrisait l’art du vent. Au final, seuls ses deux exs collectionnaient des victoires, le reste ayant dû affronter la personnalité cinglante de la demoiselle. Peut-être qu’Otis échappait à la règle mais il aurait clairement du lui demander au lieu de lui imposer, chose que l’escroc n’appréciait pas particulièrement. Pour autant, toujours silencieuse, Ronnie ne répondait pas à ses questions, ni même à ses remarques. Au bout de longues minutes, pendant lesquelles ses yeux observaient minutieusement les images projetées, la jeune femme se décida enfin à parler. « You know Otis, you could’ve asked me out. It’s not a big deal. Really. » Ses yeux verts fixaient toujours l’écran. « I mean, even during sex I would’ve said yes. Obivously. » Ronnie sortit son téléphone de son sac à main et se laissa tomber contre le siège. Elle parcourait frénétiquement ses applications sans grand intérêt, observait de temps à autre l’écran, jetait des coups d’œil furtifs en direction d’Otis avant de reprendre sa partie de Candy Crush. Au bout d’un long moment, elle finit par reprendre la conversation. « Since it’s not a date, do you mind… ? » Elle retira ses chaussures et allongea ses jambes sur le tableau de bord, d’une façon peu gracile. Un petit bout d’elle voulait tester l’homme, histoire de voir s’il finirait par admettre le but de cette soirée étrange, sachant pertinemment qu’il pouvait la rendre mémorable s’il le désirait vraiment.
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Otis Paetz

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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyLun 5 Oct - 1:55

L’un des plus gros problèmes avec la célébrité est de savoir si la personne qui s’intéresse à vous est là pour la célébrité ou pour la personne. Une question qui bien souvent peut être répondu avec la première proposition. Au cours de ces dix dernières années, Otis avait vu un nombre impressionnant de personnes défiler dans sa vie, pour n’en voir aucune rester. Depuis le temps, il avait développé un don pour repérer celle qui voulait juste une histoire à raconter lors de leurs soirées entre amis, et les autres. Les autres passaient quant à eux un test, le chanteur s’amusant parfois à donner des informations bidons à ses amis pour voir si cette dernière finirait dans un magazine people. Une bonne histoire pouvait rapporter gros. Un mensonge par personne, pour savoir qui le vendrait ou non. Ils tombaient comme des mouches. Et si Otis enchainait les relations d’un soir depuis des années –il estimait avoir largement dépassé Barney Stinson, voir même doublé son nombre-, il n’avait eu que très peu de relation sérieuse. Trois, tout au plus. Dont Joanna qui était désormais sa meilleure amie. Trois femmes appartenant au même milieu que lui, vivant sous les feux des projecteurs. Otis ne connaissait que ça, les relations d’un soir & les femmes du show business. Autant dire que Ronnie était l’exception. Alors forcément, il n’avait pas en tête de lui proposer un rendez-vous de manière classique. Non, il faisait comme il le sentait, la forçant à venir au cinéma avec lui –bien qu’elle aurait pu refuser de l’accompagner, elle ne s’était jamais gênée pour faire ce qu’elle voulait jusque-là-, ce n’était pas un rendez-vous de toute façon. Il avait juste voulu prolonger leur temps ensemble en allant voir un film avec elle, était-ce si mal ? Etre deux individus normaux, se voyant en dehors d’un appartement, et plus précisément d’une chambre. Il aurait très bien pu piquer l’ordinateur de le jeune femme cependant, télécharger le film & le regarder chez elle mais il avait choisi de l’amener ici. Où ils pourraient être tranquille. « You know Otis, you could’ve asked me out. It’s not a big deal. Really. I mean, even during sex I would’ve said yes. Obivously. » Elle aurait pu dire non, personne ne l’avait obligé à venir avec lui, ce n’était de toute façon pas un rendez-vous. De toute façon Otis ne connaissait pas vraiment la définition de ce mot. Les seuls rendez-vous qu’il avait eu avaient toujours été arrangé par son assistante ou par l’assistante de la personne qu’il voyait. Réserver un restaurant ? Non. Connaître le numéro du gérant des boites de nuits ? Oui, c’était plus son élément. Elle aurait cependant dit oui s’il lui avait demandé. Bon à savoir. Il aurait même pu sourire à cette pensée, si elle n’avait pas sortie son téléphone pour commencer à jouer à Candy Crush. Les pieds de la jeune femme sur le tableau de bord était une chose, chose qu’il n’appréciait pas spécialement, mais jouer à Candy Crush alors qu’elle avait l’un de ses films préférés devant ? C’était se foutre de sa gueule. « Since it’s not a date, do you mind… ? » Si elle ne voulait pas être là, qu’elle le dise clairement, il pouvait la déposer chez elle et revenir ici. Ou rentrer chez lui. Cela aurait été beaucoup plus rapide, et plus direct. Plus Ronnie d’ailleurs. Pourquoi voulait-elle que ça soit un rendez-vous ? Regarder un film ensemble, dans un drive-in, voulait-il forcément dire rendez-vous ? C’était ce genre de question qui faisait qui lui rappelait pourquoi il préférait les one-night-stands. « Are you serious ? You’re gonna play Candy Crush ? » Déçu par la tournure que prenait la soirée, il fixa l’écran, bien décidé à ne pas la laisser lui gâcher ce film. Chose totalement stupide puisqu’il ne pouvait pas ignorer la lumière du portable de la demoiselle. « It’s not a date, it’s … I don’t know. I just wanted to do something different for once. » Tentant une nouvelle fois de se concentrer sur le film, c’était inutile. Son cerveau était à des milliers de kilomètres de l’écran qui se trouvait en face de lui. Si ses yeux voyaient les images qui défilaient, son cerveau refusait de traiter les informations, préférant chercher la réponse à cette question : « était-ce vraiment un rendez-vous ? » Cela y ressemblait fortement en tout cas, et il était possible qu’elle ai raison. Détail qui rendait le jeune homme dubitatif. Et s’il venait de l’emmener à un rendez-vous sans s’en rendre compte ? Et s’il l’avait su dès le départ & qu’il avait simplement refusé d’admettre la réalité de la situation ? Le fait qu’il appréciait Ronnie, qu’il avait eu envie de passer quelques heures avec elle, sans coucher ensemble, comme des gens normaux. Comme un possible couple. En tout cas il ne s’était pas trompé, elle n’avait pas pu s’empêcher de faire une remarque, et il avait été stupide de sa part d’imaginer le contraire. Elle était Ronnie. « And what if it’s a date … Would you have preferred to eat somewhere ? I mean hypothetically. » Qu’il sache pour la prochaine fois, si prochaine fois il y avait. Comme elle aurait pu lui dire non. Il ne savait jamais vraiment comment Ronnie pourrait réagir à une situation précise. Sauf si elle avait l'occasion de lui faire une remarque, alors là il n'y avait aucun doute qu'elle se ferait un plaisir de le faire.
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Ronnie Potts
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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyMar 6 Oct - 19:10

Lire à travers les gestes d’une victime faisait partie intégrante du travail d’escroc. Ainsi, plus vite l’illusionniste s’imprégnait des intentions de sa cible, meilleur était le butin. Séduire, battre des cils, dévoiler son corps ne servait strictement à rien si l’on était incapable de mettre à jour les pensées d’autrui. Un talent, qui, par ailleurs, trouvait un écho similaire au quotidien. Là où de nombreuses jeunes femmes se torturaient l’esprit pour savoir si l’élu de leur cœur ressentait la même chose, Ronnie parvenait aisément à trouver la réponse en un rien de temps. Un précieux gain qui lui valait l’avantage d’écarter les coureurs de jupons des potentiels petits amis. Mais là, face à Otis, le cours des choses changeait. Son talent ne suffisait plus. Son esprit s’emmêlait, ses pensées s’entrelaçaient tel un amas de nœuds impossibles à défaire. Le comportement de l’homme, ses paroles, tout lui semblait différent. Comment pouvaient-ils assister à un rendez-vous galant ? Pire, était-ce véritablement un rendez-vous ? Il était encore trop tôt pour le déterminer. Si la jeune femme se risquait à quelques remarques pour pousser son interlocuteur à l’aveu, elle se doutait pertinemment qu’il ne lui donnerait pas cette information aussi rapidement qu’elle l’espérait. Mais, au fond, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Ronnie ne pouvait-elle pas s’enfoncer dans le fauteuil, profiter du film, rentrer chez elle au moment venu ? Non. Ses pensées semblaient plutôt vouloir lui infliger une torture intellectuelle, le genre de torture que la jeune femme détestait au plus haut point. « Are you serious ? You’re gonna play Candy Crush ? » Ronnie releva la tête en direction d’Otis. Le jeu sur pause, elle se contenta simplement de hausser les sourcils, comme si son attitude lui paraissait d’une évidence déconcertante. « It’s not a date, it’s … I don’t know. I just wanted to do something different for once. » Quelque chose de différent. A part coucher ensemble, les deux jeunes gens n’avaient, jusque-là, pas eu d’autres intentions. Alors pourquoi essayer autre chose ? Jusqu’à preuve du contraire, ils n’étaient guère en couple. A moins qu’une routine basée exclusivement sur le sexe commençait à lasser la superstar hollywoodienne. Ce qui, quelque part, devait forcément arriver un jour ou l’autre. Ronnie observa donc Otis d’un regard indescriptible, comme s’il parlait une autre langue. Puis, vint le moment où sa bouche ne put contenir l’inévitable. « Oh for fuck's sake Otis, you brought me in a fucking drive-in where people make out in their car while watching a film. » Une réponse convenue à la constatation qu’il ne s’agissait pas d’un rendez-vous. Ou plutôt, c’était ce que Ronnie voulait croire. Etre l’objet de l’attention d’un homme ne lui avait jamais déplu, celui-là en particulier encore plus. Consciente qu’elle venait de lâcher une remarque destinée à elle-même, la brune reprit silencieusement sa partie. Ou plutôt, fit mine de continuer mais délaissa le téléphone pour observer de nouveau l’écran. « And what if it’s a date … Would you have preferred to eat somewhere ? I mean hypothetically. » Finalement, sa stratégie semblait payer. Certes, on était loin de l’assertion ultime mais un simple « et si ? » constituait déjà un bon début. Ronnie se laissa aller à un bref sourire mais ne risqua pas de croiser le regard d’Otis. Conversation pour une aveugle. « Well..."Hypothetically", if we went out for dinner, I'd be wearing a cute dress, nice shoes and done my hair and make up. » Pour une fois, il ne s’agissait guère d’un mensonge. A vrai dire, s’il lui avait laissé suffisamment de temps avant de partir, Ronnie aurait fait de même. « But here is fine. » Bien sûr que ça allait. Ou du moins, c’était ce que Ronnie voulait lui laisser penser. Toute jeune femme se respectant un tant soit peu aurait bien évidemment préféré un diner, une manière plus ou moins officielle de souligner l’intérêt mutuel. Un intérêt qui, q cette pensée, la crispa intérieurement. Au fond, depuis quand Ronnie Potts avait-elle besoin de tout ce faste ? Ce que l’homme faisait, ce qu’il disait, n’était-ce pas du cinéma, comme il savait si bien le faire ? Apres tout, depuis qu’ils se connaissaient, Otis possédait plus d’une raison valable pour vouloir faire payer à la jeune femme le prix de son insolence. Et elle, elle y croyait. Elle croyait à cette initiative. Elle le pensait capable de lui procurer autre chose qu’un plaisir égoïste au lit. Quelle sombre idiote. Un paquet de cigarette ainsi qu’un briquet trônant aléatoirement au milieu des deux passagers avant, la jeune femme s’en empara, bien déterminée à faire une pause de ce trop-plein d’informations. Sa main effleura brièvement celle d’Otis, une raison supplémentaire qui la fit ouvrir la portière a toute vitesse. Elle descendit du véhicule, s’appuya contre la carrosserie, dos à son interlocuteur et inhala ce poison qu’elle savait mauvais pour sa peau. Cinq minutes de silence absolu s’écoulèrent, cinq minutes pendant lesquelles Ronnie fixa le vide plutôt que l’écran. La jeune femme remonta finalement dans le pick-up, toujours aussi silencieuse. Ce ne fut qu’que bout de quelques secondes qu’elle se décida a briser ce mutisme stupide. « I don't know what you're looking for but...I'm not into this sugar daddy/sugar baby kind of thing. The dates, the sex, keeping you company and everything in exchange of - I don't know - money or else...Yeah, it's not my thing. » Parce que oui, pour Ronnie Potts, la seule raison qui poussait Otis a lui proposer ce genre d’activité fut de combler un vide qu’il financerait allègrement. Parfaitement logique.
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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyVen 9 Oct - 18:43

« Oh for fuck's sake Otis, you brought me in a fucking drive-in where people make out in their car while watching a film. » Ok. Il avait peut-être merdé sur ce point. C’était effectivement ici qu’il avait amené ses ex petites amies lorsqu’il était encore au lycée. L’excuse parfaite. Je vais au cinéma. Suivi d’une soirée passait à s’embrasser, ou plus. Vu comme ça, le choix de l’endroit pouvait porter à confusion, comme la manière dont il l’avait plus ou moins forcé à l’accompagner. Cependant il n’appréciait pas la remarque de Ronnie. S’il voulait se la faire, une énième fois, il serait resté chez elle et ne l’aurait certainement pas emmené ici. Beaucoup plus simple, et beaucoup moins de risque de se faire prendre pour sa part. L’apprentie mannequin sur son téléphone, lui fixant les images sans s’y intéresser le moins du monde, il se sentait débile. Comment avait-il pu imaginer une seule seconde qu’elle puisse être heureuse de se retrouver ici. Ils étaient sex-friends. Nothing more. Not even friends. Voulait-il réellement d’un rendez-vous avec une jeune femme pareille ? Une personne qui avait toujours pris plaisir à le remettre en place ? Qui avait cette capacité de le faire sortir de ses gonds en un claquement de doigts ? Oui. La réponse était évidente à ses yeux. Ronnie était unique, elle avait réussi à s’immiscer dans son esprit. Pire, elle avait réussi à s’y installer confortablement, elle faisait partie de sa vie désormais. D’une manière étrange, certes mais elle était là. « Well..."Hypothetically", if we went out for dinner, I'd be wearing a cute dress, nice shoes and done my hair and make up. But here is fine. » Souriant à cette idée, il fut presque déçu de ne pas l’avoir invité à diner. La possibilité de la savoir bien habillée, pour lui, lui plaisait fortement. Chose un peu stupide puisqu’il avait vu nue, transpirante, sortant de la douche, pas maquillé. S’il fut heureux pendant une microseconde, il déchanta rapidement lorsque la jeune femme récupéra son paquet de cigarette & s’enferma dehors. Seul dans sa voiture, il ne pensa même pas à partir & à l’abandonner sur place. Chose qu’il aurait sans aucun doute fait avec n’importe quelle autre femme. Seulement Ronnie n’était pas n’importe qui. Ronnie était Ronnie. Elle réussissait à le faire douter. Généralement insignifiantes à ses yeux, il se contentait d’un sourire charmeur, d’une phrase bateau & était souvent récompensé par cette technique à deux balles. Sauf que les choses étaient différentes avec elle. Il voulait bien faire. Bon dieu, il se donnait presque envie de vomir. De toute façon, ils ne pourraient jamais être un couple normal, ils n’étaient pas normaux. Ils n’avaient pas une relation normale, ni même une vie normale. La jeune femme rentrant de nouveau dans la voiture, accompagné par une odeur de cigarette froide, un nouveau silence s’installa. « I don't know what you're looking for but...I'm not into this sugar daddy/sugar baby kind of thing. The dates, the sex, keeping you company and everything in exchange of - I don't know - money or else...Yeah, it's not my thing. » Elle était sérieuse ? Elle pensait donc qu’il la voyait ainsi. Comme une jeune femme qu’il pouvait payer, acheter, pour combler un vide. C’était donc, selon elle, la seule raison qui pourrait le pousser à vouloir passer du temps avec elle. Deux handicapés des sentiments. Ensemble. Si ce n’était pas beau. « Fuck, Ronnie. I don’t want to buy your company. I don’t want to be your sugar daddy. I like you. Like, maybe, I’ve think about asking you to diner, in a nice restaurant. » Merde. Il l’appréciait. Et il lui avait dit. Avec des mots. Ce n’était pas ce qu’il avait prévu. Du tout. Cette soirée ne se passait décidément pas comme il l’avait imaginéTrop tard, il venait de se ridiculiser devant elle, comme un grand. Bon dieu, qu’il pouvait détester cette jeune femme & sa capacité à le rendre stupide. Si elle avait pris la peine d’aller dehors pour fumer sa cigarette, lui se contenta d’ouvrir la fenêtre. Sa vie parfaite était lentement en train de partir en fumée. D’abord la fiancée bidon, et même si les choses allaient mieux entre eux, ils étaient toujours fiancés. Puis l’arrivée de Ronnie dans sa vie. Personne qu’ils auraient dû envoyer en prison, sa vie aurait été tellement plus simple ainsi. Seulement, pour l’instant, il n’arrivait pas à regretter son choix. « So yes. I like you, like I want to spend time with you. If you don't want that, tell me, I can drive you home and we don't have to see each other again. » La porte de sortie était grande ouverte. Il espérait qu'elle ne la franchisse pas en courant. Qu'elle ne la franchisse pas tout court en fait.
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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptySam 10 Oct - 16:07

Le cerveau de la jeune Potts ne fonctionnait guère comme la plupart des individus. Non pas que sa mère eut la brillante idée de la bercer trop près du mur lorsqu’elle était enfant, mais il était évident que l’activité cérébrale de l’escroc fonctionnait parfois à l’envers. Au lieu de se dire que – peut-être – un homme semblait être attiré par elle, pour Ronnie, cela cachait forcément quelque chose. Déformation professionnelle. Dans un univers où son joli minois servait à distraire les victimes, la brune avait appris qu’il n’existait guère de bons sentiments. Parce que c’était trop simple, trop niais. Un compliment dissimulait une requête. Un simple sourire sonnait faux. Un service se voulait être réciproque. Dans ce monde souterrain, tout était réfléchi, pensé, de façon stratégique. Pas le temps de laisser place à la spontanéité. Un simple moment de distraction suffisait à gâcher un  plan. Alors pour Ronnie, cette mascarade dissimulait un plan bien aiguisé. Après les parties de jambes en l’air pendant des mois, cette sortie quelque peu étrange, la jeune femme savait enfin pourquoi Otis tenait à passer du temps en sa compagnie. Une présence agréable qu’il récompenserait certainement en liasses de billets ou en cadeaux onéreux pour la gâter. Une proposition indécente que Ronnie réfuta sans plus attendre afin d’éviter tout malentendu. « Fuck, Ronnie. I don’t want to buy your company. I don’t want to be your sugar daddy. I like you. Like, maybe, I’ve thought about asking you to dinner, in a nice restaurant. »  La réponse d’Otis eut l’effet d’une bombe. Assise confortablement dans son siège, la première réaction de la jeune femme fut de se demander pourquoi il fallait que ça lui arrive, à elle. L’homme rencontrait des tas de filles beaucoup plus intéressantes et beaucoup moins chiantes alors pourquoi s’obstinait-il ? Il l’appréciait. C’était trop, ou peut-être pas assez, mais cela eut le don de laisser la brune bouche bée. Ses yeux l’observaient sans ciller, comme s’il venait de lui annoncer qu’il comptait changer de sexe dans le courant de l’année. S’il voulait l’inviter à dîner, pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Il avait bien été capable de l’emmener là, sans qu’elle ne le contredise. Des dîners, Otis devait certainement en organiser des tas et des tas. Celui-là ou un autre ne changeait absolument pas la donne. Enfin si, bien au contraire. Ça changerait tout. Ou du moins, une fois qu’il aurait eu lieu. « So yes. I like you, like I want to spend time with you. If you don't want that, tell me, I can drive you home and we don't have to see each other again. » A ces mots, le regard de la jeune femme se porta de nouveau sur l’écran. Elle ne suivait plus vraiment le film après ces révélations. Et Ronnie n’allait pas lui demander de la raccompagner chez elle. Peut-être qu’il s’attendait à cette réaction immature mais pour une fois dans sa triste vie, la jeune femme allait cesser de nier l’inévitable. Loin de lui avouer à haute voix son ressenti sur la question, Ronnie se mura de nouveau dans son silence à la recherche d’une réponse. Elle sortit de nouveau son téléphone de sa poche, regarda l’heure et réfléchit longuement avant de se manifester. Dix-neuf heures trente. Ils avaient encore la soirée devant eux. « Alright. Let's do this. Let's have dinner. » Ronnie inspira longuement avant de se tourner en direction de son interlocuteur. « It's not too late, we can find a decent place to eat. And I can get ready in no time - that's one of the perks of being a model. » Un sourire narquois apparut au coin de ses lèvres tant la proposition ne lui déplaisait guère. Après tout, passer une soirée devant un film ne leur apporterait rien. Ils finiraient par se peloter, par s’envoyer en l’air dans la voiture, comme d’habitude. Au moins, le dîner les forcerait à aligner des mots, constituer des phrases avec sujet verbe et complément et sensées. Le sourire toujours au coin de ses lèvres, Ronnie se rapprocha d’Otis et murmura une dernière phrase dans son oreille. « I’ll let you pick the restaurant. You know what I like, so use your influence to get there. That’s hot as fuck. » Encore fallut-il qu’il se laisse convaincre par les avances chastes de Ronnie.
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Otis Paetz

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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyDim 18 Oct - 15:28

Otis aimait se compliquer la vie. Il aimait la difficulté. La facilité ? Il ne connaissait pas apparemment, ou en tout cas il ne la connaissait pas à cet instant précis. Like Jay-Z said in 2004 « I got 99 problems but a bitch ain't one ». Dans le cas d’Otis, c’était plus ‘I got 99 problems and 98 are because of some girls that I like’ aka Ronnie. Un silence pesant dans l’habitacle, dû aux déclarations du chanteur, qui encore une fois avait ouvert sa bouche alors qu’il aurait mieux fait de la garder fermer. La jeune femme causait de nombreux problèmes dans sa vie, c’était en tout cas l’impression qu’il avait. Il y avait sa vie avant sa rencontre avec elle, et celle après. C’était légèrement pathétique à dire mais c’était également la vérité. Pas besoin de s’imaginer une vie trépidante, avec des licornes et des arc-en-ciels, faut se calmer quand même. Non. Rien de tout ça. C’était juste qu’il avait l’impression de plus s’amuser depuis qu’il voyait l’apprentie mannequin. Obligé de se cacher, de faire attention de ne pas se faire repérer par les paparazzis, tout ça lui apportait un nouveau souffle, un élan d’adrénaline. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait plus eu besoin de vivre ainsi. Plus habitué à s’afficher aux bras de différentes jeunes femmes, ou en tout cas se foutant royalement de cette possibilité. Voilà qu’il devait jouer à cache-cache avec les photographes. Excitant à ses yeux, il ne savait pas à quoi il jouait en lui avouant qu’il l’appréciait, si ce n’est qu’il était en train d’un peu plus se compliquer la vie. De toute façon, avec Ronnie, il ne savait jamais ce qu’elle pensait vraiment ni même si elle l’appréciait plus que ça, en dehors de ses capacités à lui procurer un certain plaisir au lit. La possibilité qu’elle puisse également l’apprécier ? Possible mais disons que c’était du 50-50. Soit elle avait envie d’aller au restaurant avec lui, d’avoir un vrai rendez-vous, soit elle allait se foutre royalement de lui. La star de cinéma qui tombait sous le charme de sa fuck-buddy ? Ridicule. A pleurer de rire. Dans le deuxième cas, il arrêterait les frais & supprimerait Ronnie de sa vie. Faire comme si elle n’avait jamais existé. Ca, il pouvait le faire … Ou en tout cas il pensait qu’il pouvait le faire. Plusieurs minutes s’étaient déjà écoulé depuis sa révélation –au moins trois mais il avait plus l’impression que cela faisait trente-, il était prêt à allumer le moteur de sa voiture pour la ramener chez elle. L’absence de réponse était tout aussi explicite que si elle avait dit qu’elle n’était pas intéressée par ce type de relation avec lui. Depuis quand lui-même était intéressé par celle-ci ? C’était arrivé deux fois dans sa vie, et cela avait été suffisant. Pourtant …. Il était dans cette situation. Attendant une réponse de la part de son interlocutrice, il la vit surtout regarder son téléphone. Ok. En plus de se ridiculiser, il la faisait chier. Génial. Il ne manquait plus que ça. Le temps de remettre son siège droit pour pouvoir conduire, il allait mettre le contact, déposer la jeune femme chez elle & aller dans un bar. En attendant de pouvoir aller dans une boite & se bourrer correctement la gueule. Pas parce qu’il aurait eu le cœur brisé. Come on. Il ne fallait pas pousser mémé dans les orties. S’il allait boire pour oublier ce moment, c’était bien parce qu’il détestait avoir l’air ridicule, qu’il avait l’impression de redevenir un gamin & que c’était quelqu’un chose qu’il ne supportait pas. « Alright. Let's do this. Let's have dinner. It's not too late, we can find a decent place to eat. And I can get ready in no time - that's one of the perks of being a model.» Whaaaat? Difficile à suivre, as usual, elle venait d’accepter son idée. Pire. Elle semblait enthousiaste. « I’ll let you pick the restaurant. You know what I like, so use your influence to get there. That’s hot as fuck. » murmuré à son oreille. That was hot as fuck. Un sourire en coin apparaissant sur son visage, il aimait beaucoup la tournure que prenait cette soirée, et cette journée. Ensemble depuis plusieurs heures, la troisième guerre mondiale n’avait pas encore éclaté. Et puis il ne pouvait refusé après ce qu’elle venait de dire. Il n’avait pas imaginé le faire ce soir mais quand après ça … Il était plus que motivé.

******

Vingt-et-une heure. Ronnie avait eu quarante cinq bonnes minutes pour se préparer. Lui vingt. Juste le temps de se prendre une douche & de changer le jean/tee-shirt pour quelqu’un chose d’un peu plus habillé. Pantalon/chemise. Après plusieurs minutes de négociation, et la promesse d’une rencontre avec la fille du cuisiner et propriétaire, il avait réussi à avoir une table au Providence, soit le dernier à la mode et dont les tables étaient réservées cinq mois à l’avance. Voilà ce qu’aimait Ronnie selon lui. Se garant devant le restaurant, il laissa sa voiture au personnel & entra rapidement dans le restaurant, suivi de Ronnie. Légèrement stressé à l’idée qu’ils puissent être pris en photo, il se détendit une fois à l’intérieur. « Paetz. For two. » Sourire digne des plus grandes marques de dentifrices, ils se retrouvèrent au fond du restaurant, dans un coin, tranquille. Parfait aux yeux d’Otis. Ils seraient tranquilles ainsi. « I hope you like my choice. » Le menu se trouvait devant eux, il n’avait pas regardé le prix du menu, et s’en moquait royalement. Il était beaucoup plus intéressé par la carte de vin, et savoir si son choix convenait à mademoiselle.
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MessageSujet: Re: it's not a date, it's ... something else/ ronnie   it's not a date, it's ... something else/ ronnie EmptyLun 19 Oct - 20:44

Ronnie détestait ça. Elle détestait le stress, l’angoisse, le peur de ne pas être à la hauteur des attentes de quelqu’un. Pas au niveau de sa personnalité – incroyable, sans aucun doute – mais surtout au niveau de son apparence. Même si ses deux métiers étaient radicalement différents, il y avait bien un domaine sur lequel les deux se ressemblaient. S’habiller, se maquiller, pour aller à un casting, un shoot ou pour continuer à piller les riches lui paraissait tout autant naturel que de manger. S’habiller, se maquiller, pour assister à un rendez-vous galant, pas vraiment. Dix bonnes minutes s’étaient écoulé depuis qu’Otis avait déposé la jeune femme chez elle et Ronnie s’arrachait les cheveux quant à déterminer la tenue idéale. Vu qu’elle ne connaissait pas le lieu, il lui paraissait compliqué d’arrêter son choix sur une catégorie de robes précises. Alors elle sortait tout ce qui se trouvait sur son passage, jetait au sol quand la tenue était hors sujet ou sur le lit quand elle lui paraissait pas trop mal. Vêtue de son ensemble La Perla – au cas où la soirée déviait – la brune finit par jeter l’éponge et choisit une robe blanche simple, qu’elle accompagna de sandales noires, histoire d’éviter le moindre fashion faux-pas. Une fois la tenue complète choisie, Ronnie réalisa qu’il lui restait près de vingt minutes pour réaliser maquillage et coiffures, ce qui ne l’effrayait pas des masses. Combien de fois Alfie l’avait-il prévenu à la dernière minute ou encore, combien de fois devait-elle changer de tenues à la va-vite pour une séance photo ? Un nombre incalculable. Armée de son eye liner et de son lipstick rouge, elle opta pour un maquillage plus prononcé que d’habitude, histoire de rendre le tout un peu plus habillé. Et les cheveux ? Des boucles messy qu’elle rabattit sur le côté. Un look un brin too much s’ils allaient dans une pizzeria ou un restaurant familial mais à défaut d’être à côté de la plaque, elle était certaine qu’on la remarquerait. De toute façon, la jeune femme était à peu près certaine qu’ils n’iraient pas dans un endroit miteux donc il était hors de question de changer quoi que ce soit.
Et quelle ne fut pas sa satisfaction lorsqu’ils se garèrent finalement devant le Providence, restaurant dont Alfie vantait les prouesses en permanence, pour y déjeuner régulièrement. Vu tout ce que la jeune Potts lui ramenait, il devait certainement avoir une table attribuée. Un petit sourire sur son visage, elle suivait Otis sans broncher à l’intérieure, à moitié distraite par la décoration et autres objets qu’elle volerait en temps normal. Sauf que non. Pas ce soir. Surtout pas ce soir. Les deux jeunes gens prirent place à leur table attribuée, table plus en recul que les autres, une précaution qu’Otis avait dû prendre pour ne pas se faire remarquer. Même si l’idée d’apparaître à ses côtés pour faire capoter son histoire de fausse fiancée lui plaisait beaucoup, Ronnie devait garder en tête qu’Alfie apprécierait beaucoup moins cette initiative. « I hope you like my choice. » La jeune femme arbora brièvement une moue boudeuse avant d’annoncer le verdict. « I guess that will do. » Il s’agissait bien évidemment d’une plaisanterie. Bien sûr qu’elle aimait l’endroit. Pour un rendez-vous, Otis ne s’était pas moqué d’elle. Ce qu’elle appréciait mais ne criait pas forcément sur tous les toits. Ronnie commença à parcourir le menu qui se trouvait devant elle et rencontra une difficulté majeure. La plupart des plats présentés ne lui parlaient guère. Pire, ils employaient un vocabulaire qui la dépassait – le genre de vocabulaire pédant qui voulait en fait dire une chose très simple. Mais la brune ne prononça mot, préférant se perdre dans les méandres de son ignorance plutôt que de laisser le privilège à son date d’entrevoir la moindre faiblesse. Lorsque le serveur revint pour prendre leur commande, elle laissa Otis commencer et enchaîna par la suite. « Signature and Seasonal Menu for me...If you could make it dairy and gluten-free, that would be lovely. » Ronnie prononça cette phrase avec tellement d’aisance qu’elle était persuadée que le serveur n’y verrait que du feu. Lui comme un autre, c’était toujours d’une facilité sans borne. Elle attendit néanmoins qu’il disparut avant d’expliquer son comportement. « I don't give a fuck about my diet. But I've always wanted to say that. » La brune parlait normalement, ce qui contrastait drastiquement avec le ton fluet qu’elle avait employé quelques minutes plus tôt. Oui, il n’y avait pas qu’avec Otis qu’elle aimait jouer. Ce monde qu’elle ne connaissait guère l’intriguait également. Et il était parfois plus simple de le tourner en dérision plutôt que de se laisser impressionner. « So...Is it that terrifying to go on a date with me? » Ronnie lâcha un petit rire pour détendre l’atmosphère. Ennuyer Otis faisait définitivement partie de ses activités favorites.
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