⊹ how about a kiss for your jailbird brother?

- nom complet : macej, jacek, mycielski. - âge, date et lieu de naissance : né un 22 mai, il y a de ça vingt quatre ans, ici même en californie. - origines et nationalité: il est américain et n'hésite pas à le revendiquer, pourtant, c'est le polonais qui est imposer chez lui, et ses parents ont tous deux immigrés de varsovie avec des trésors dans les poches. la fortune est bien meilleure sous le soleil de californie. - occupation et situation financière : merci les vieilles origines princières ainsi que tous les investissements et les investissements de papi et mami, macej pourrait très bien se contenter de son statu de rentier, à la place, il a décidé d'étudier la médecine. - statut civil : il est officiellement célibataire et se revendique en tant que tel, dans les fait et bien.. ça dépendra de ce que vous considérez comme moral ou non. - orientation sexuelle : peu importe, il n'aime pas le sexe de toute façon, ce qu'il veut lui, c'est de jolies discussions sous les étoiles. - traits de caractère : une liste, argumentée ou non, d'au moins 10 adjectifs.  - quartier de résidence : écrire ici.  - groupe : LONE WOLF.

( my silver spoon has fed me good )
macej a un frère jumeau, cemil. un garçon qui ne lui ressemble pas du tout, autant physiquement que de personnalité. leurs ambitions diffèrent du tout au tout, et l'on aurait dû mal à les associer instinctivement. sauf que pourtant, macej et cemil sont une seule et même personne. l'un ne va pas sans l'autre, et vise versa. ils sont proches, fusionnels, trop, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. les commérages parlent d'une relation malsaine, étouffante, et l'on murmure que leurs gestes d'affections se montrent bien plus intimes en privé. s'ils savaient à quel point ils ont raisons... ⊹  ⊹ ⊹ ⊹ ⊹ ⊹ ⊹ ⊹ ⊹ ⊹

( we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering )
uc uc
« Arrête de foutre tes mains sur mon cul putain ! La salle est blindée ! »  
Il allume sa clope avec une nonchalance, qui, de part mon trop plein d'alcool dans le sang et de mon non sens de la maîtrise de mes émotions, me donne tout simplement envie de lui casser les dents.
De où nous sommes, la musique se fait seulement entendre en sourdine, comme un courant d'air à plusieurs kilomètre de notre emplacement. Je sais que j'entendrai le moindre bruit de pas venant jusqu'aux toilettes, mais je ne peux m'empêcher de fixer le verrou de la porte. Cemil le remarque, ça l'agace, je le sais puis qu'il me crache sa fumée de cigarette à la gueule pour que mon attention s'en détache. La fenêtre qu'il a ouvert laisse passer un souffle froid, de telle sorte que je ne sais pas si c'est son regard glaciale ou la température de la nuit qui me fout des frissons.
« Alors, tu m'as emmené là pour que je puisse le toucher en toute sécurité, c'est ça ? »
J'ai lâché un rire mauvais, lui, il a l'air complètement sérieux.
« Eh, Macej, ils sont tous cocké, défoncé, saoul, mort, déchiré.., c'est pas main sur ton cul qu'ils remarquent, c'est ta putain de sobriété. »
Je lâche un rire, encore, mais c'est bien plus nerveux cette fois, de l'agacement même. Comment peut-il m'en vouloir de chercher à rester si prudent ?
« Petit con.  »
Le sourire qui s'étend sur son visage me fout des frissons sur tout le corps, me fout même des papillons dans le ventre. Je sais ce que je dois faire quand c'est comme ça ; j'avance d'un pas et j'emprisonne ses lèvres des miennes.
Il ne prolonge pas le baisers mais il ferme les yeux, il savoure.
Il n'est pas surpris de ce baiser. Il ne l'est jamais. Il ne l'a jamais été.
De nous deux, c'est moi le plus prudent, celui sur la retenu, qui surveille tout et tout le monde. Mais celui qui expose le plus ses sentiments dans le privé. Cemil en a besoin, beaucoup plus que moi, je le sais. Je me contente de peu. Je me contente de ses gestes non maîtrisés qui peuvent nous trahir, je me contente de ses mots crus, de ses mains sur mon cul.
Et quand je me détache finalement, je l'entend prononcer;
« J'ai dit que je veux ton cul, pas tes lèvres. »
Je soupire, je déboutonne mon jean et je crois qu'il ne s'attendait pas à ce que je le capitule aussi rapidement. Il avance de plusieurs pas, juste de quoi me plaquer contre le mur des toilettes ; mes lèvres cherchent les siennes pendant que sa main plonge dans mon caleçon.
« On est bon pour l'enfer, frérot.  »
Il souffle ça dans mon cou, et moi j'explose de rire.
uc uc