Raven ▬ Les contes de fées c'est pour les faibles.

- nom complet : Merci papa, comme si je ne l'avais pas assez comprit que c'était une couillu que tu voulais, un p'tit gars au cheveux en pétard, un p'tit brun comme toi, le regard remplie d'espoir, d'ambition, pas comme moi, l'erreur, l'emmerdeuse. Tu voulais un mec, un gars, un vrai . Mais, voilà moi la seule paire que j'ai c'est avec deux cerises au bout, une petite, toute petite blonde nommée Charlie pour bien appuyer ton dégoût en voyants l'entrejambe de ce bébé gueulant dans les bras du médecin. Et pour le reste, comme si ça suffisais pas ont est des rapaces, des bouffeurs de cadavres dans la famille, les vautours du pauvre, bienvenue chez les Raven, aussi fin que fourbe. - âge, date et lieu de naissance : Ouais. J'ai dix sept petite années au compteur, en gros pour toi j'suis juste une fausse énervée, révolter, pour toi ma gueulante elle va passer, j'suis une tornade mais, comme tout cataclysme j'suis de passage. Brume matinal, aussitôt appercu, aussitôt oublié meme si faut bien l'avouer quand t'es planter dans ta voiture payer a coup de «pas ce soir chérie.» t'as eu peur, peur que la fumée te bouffe, d'aller dans la gueule d'un monstre a l’haleine putride. Hé ouais mon gars, une ado ça fait peur, t'sais pourquoi? Parce que de demain ça en a bien trop peur pour vraiment y  prêter attention et qu'du coup, des limites ben j'en est pas. j'en est pas et j'veux pas en avoir, j'suis fatiguée tu comprend tellement fatiguée et puis cette ville elle m'aide pas avec sa gueule trop propre pour etre honnête, elle m'aide pas mais, pourtant j'suis d'ici, c'mes origines mais, quand je les regardes j'ai juste envie d'me déraciner.  - origines et nationalité : Genre, faut que j'le dise, encore et encore, j'suis pas un disque rayé mon vieux pas encore en tout cas, j'marche bien malgré mon cerveau embrouillé. Oui, j'sais la c'toi que j'embrouille et t'as juste envie d'men coller une, mens pas voyons a ta place j'aurai la meme envie, l'meme besoin. Tout ça pour dire que j'suis bien d'ici, Belmont depuis toujours mais, pas a jamais j’espère. - occupation, situation financière : écrire ici. - statut civil : écrire ici. - orientation sexuelle : écrire ici. - traits de caractère : une liste, argumentée ou non, d'au moins 10 adjectifs.  - quartier de résidence : écrire ici.  - groupe : écrire ici.

my silver spoon has fed me good
Dressez-nous un portrait de votre personnage sous la forme d'une succession de points qui seront plus ou moins développés. Pensez à nous donner ses caractéristiques essentielles, toutes ces petites chose qui feront qu'on aura l'impression de le connaître en vous lisant.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

«Pleure pas chou, pleure pas sunshine, c'pas ta faute si l'es mort le papillon., c'pas ta faute.» Menteuse, qu'il gueule mon regard, mes p'tites pupilles embrouillé par le vent et la peur surtout, peur d'avoir tout foirer, tout foutu en l'air, alors ouais, j'pleure pour un insecte, et alors? Qu'es ce que ça peu te foutre? Mais, parfois les nerfs ça lâche comme ça, d'un coup, les nerfs ça préviens pas, c'pas une lettre a la poste, c'pas un jeu, meme pas d'hasard, meme pas de cartes. Non, c'pas un jeu la vie ou si tu la veux a ce point ta métaphore, dit toi juste que t'es qu'un pion sur un échiquier. T'sais les petits la devant, qui vont la tete haute sur l'champ de bataille alors qu'ils servent juste a reculer une autre mort. Ont sert a rien, on est rien. J'me suis sentie papillon, j'vue mes ailes perdre leurs poussières, alors j'en veux pas d'ta main sur mon épaule maman, j'en veux pas, plus maintenant. J'plus quatre ans, c'pas comme ça qu'on console, qu'on cajole. Moi j'veux des baisers qui font mal, des coup d'reins de mec qui sortent de taule juste pour sentir qu'en bas, j'ai au moins quelque chose. Moi j'veux qu'on m'plaque contre un mur a m'en péter le dos, j'veux qu'on m'engueule, qu'on me secoue parce que sans ça j'respire pas. J'sais meme pas ou j'veux en venir avec mes mots d'gamine qui capte meme pas une once de sa propre existence. Mais, j'sais juste que l'odeur des fleurs m'donne la nausée, que je fixe avec dégoût le terreau sur mon ventre dénudé, j'sais juste que j'pleure devant un papillon dont j'ai froisser les ailes parce que j'sens que c'est ça qui es entrain d'm'arriver. J'pleure parce que mes ailes a moi, ben j'viens de capter qu'elle c'étais barrer. ▬ J'sais pas c'que j'veux, j'sais pas c'que je suis et quand j'y pense, parce que putain ouais, je pense, a m'en faite sauter la cervelle, trop, tellement trop que parfois j'm'allonge dans l'herbe et j'coupe tout, j'débranche, prenant une cisaille, j'bousille ces fil qu'on m'as mit dans le crane. T'sais, toutes ces pubs, les médias, les magasines, a un point que tu n'choisi meme plus sur quoi tu fantasme, c'que, t'aime, tu ne peux pas être toi en fait ici parce que ça reviens a être un autre, une pièce qui rentre pas dans l'puzzle juste bonne a jeter. J'sais pas comment dire ça, en fait une fois d'plus j'pense et ça rime a rien, j'suis paumé dans une foret, reste a savoir si j'suis le loup ou l'chaperon. Peut être que c'est les deux, un mixe, une fatalité. Ho putain, faut que j'me réveille, que mes yeux s'ouvre, j'vous en supplie, j'aime pas mes rêves, mes songes, ne me rappelant qu'un peu trop qu'il ne resterons que ça, j'suis condamnée a mort, non pire, j'suis condamnée a vivre dans un monde qui veux pas d'moi. Ou alors c'moi qui en veux pas. J'sais pas, j'sais pas grand chose, au moins de ça j'en est conscience, on peu pas me l'enlever. J'suis une réaliste, une brutal, j'suis de celles qui se cherche sans se trouver. J'me maquille pas pour plaire, j'veux pas être désirable, j'veux pas être a quelqu'un, ma vie j'veux pas la consacrer a une quête d’appartenance, des chiens en laisse y en a bien trop a mon goût, moi j'veux courir dans les rues quitte a m'en faire pisser l'sang, a quatre pattes si l'faut mais, l'dos toujours droit, au moins pour lui dire. «Hé connard, regarde moi parce que ouais, j'suis encore la, encore débout, j'beau essayer, j'flancherai jamais complètement, ma tete j'la sortirai de l'eau des centaines de fois si il l'faut juste pour voir tes yeux noirci briller de rage. Hé ouais papa, j'suis toujours la et j'compte pas crever de sitôt, désolé mais, t'as beau m'avoir toucher , j'coulerai pas.» Faut pas croire, j'ai souvent fait naufrage, et j'ai plus que ma rame fendu en deux pour m'proteger. J'sais pas par ou commencer, par le début me dirais-vous mais voilà, y en a pas vraiment. Ma naissance ressemble a rien, j'suis sortit d'une paire de cuisse, j'ai gueuler a mes poumons de marcher sous peine de perdre de me perdre et apparemment ça a marcher, j'me suis débattu et ont m'as secouer dans tout les sens, et en y repensant j'comprend ceux qui disent qu'on meurt comme ont née. Dans les cris et les larmes. Vivre c'est prendre les prendre les armes et accepter d'y laisser la peau mais, voilà personne veux renoncer meme quand c'est compliqué meme moi, moi p'tite conne hurlant a la gueule enivré de mon paternel que j'voulais juste en finir, une bonne fois pour toute. Et au final y s'passe quoi? J'suis toujours la, a raconter des conneries, pleurant sur un papillon, refusant les bras de ma mère dont au final, j'aurai plus que besoin.



«Bang bang baby, touché coulé, t'es a moi» Ouais bébé, l'chien au bout de ta laisse et l'pire est sûrement que la, j'ris, a m'en faire péter les poumons, comme quand j'suis né. Être amoureux ont dit que ça nous donne quinze ans mais, moi qu'est pas l'poids du temps sur les épaules j'voit ça comme une sorte de deuxième naissance et comme la première, c'est douloureux, tellement douloureux que l'aiguille a couture d'maman est venu s'écraser entre mes veines, sur m'mon p'tit poignet qu'il massacre a coup de baiser, léchant mon bras comme une sucrerie, juste une histoire d'envie, d'plaisir, juste une histoire de gosse et de bonbons. Moi t'voit, j'suis une fraise tagada parce que ça a l'air d'venir d'un autre temps, on m'trouve partout mais, c'devenu rare qu'on paye pour m'avoir, j'suis si commune, j'suis devenu si simple? Moi, j'veux pas être simple, j'veux être bourré de colorant, vous éclater les papilles et vous faire sortir la langue parce que ouais, parfois j'reve juste d’être amer, d'juste vous emmerdez. Parfois j'veux juste porter des cornes, pas celle de maman, pas celle qui éventre l'plafond du salon des qu'elle passe, cookies frais dans un plateau d'argent que j'serais la seule a manger, a pleine bouche comme quand j'étais gamine et que j'men foutais partout, un peu pour leurs dire. «Ouais, maintenant, d'vos avis j'en est rien a faire, j'fait c'que j'veux, j'suis c'que j'veux. Laisse moi être une princesse, un dragon, ou meme les deux a la fois, laisse moi, un faux flingue a la main qu'j'aille chasser les démons sous mon lit et puis aussi laisse moi en être un de démons a certains moment. Laisse moi être c'que j'veux sans me pourrir avec tes ''c'est pas possible''. » C'tellement mignon une gamine qui tire la langue, c'meme devenu a la mode une petite bouille blonde, haute comme trois pommes, doigt du milieu lever sans meme en comprendre le sens, juste pour faire plaisir au type derrière la caméra, riant a plein poumons de cet ''rebelle'' des temps moderne qui un jour ,captera et elle aura juste l'choix d'en rire ou d'en pleurer, quoi que, gueuler c'bien aussi comme option. Tout ça pour dire que moi, quand j'fait ça on m'engueule, papa sur la pointe des pieds bras lever, maman derrière qui s'casse la voix, un jour j'peu parier qu'une corde vocale va péter. Tout ça … tout ça pour dire que m'voila dans ma chambre a lui dire de se taire, main sur sa bouche juste pour savourer ces lèvres sur ma peau au allure de fantôme. Mon regard se perd sur son corps que j'ai juste envie de dévorer, a pleine bouche comme les cookies. Je l'avais dit que c étais juste une histoire de sucrerie. La peau en feu, goûte de sueur qu'ont ne cherche meme plus a essuyer, envahis par nos défauts, ont se noie dans nos folies, nos conneries aux allures d'infamies, hérésie, monstre, ho oui, les petits monstres courants dans les rues ont bien grandis et si seulement tu savais maman, qu'il m'passe dessus comme un train sur ses rail, le grand bouclé au yeux azur, celui que tu voit passé et que toi aussi … non .. non maman mens pas, toi aussi t'as envie d'le croquer mais, j'le partage pas, oui je l'aime, égoïste, laisse moi l’être pour une fois dans ma vie. Je pense a ce moment et si j'étais ce genre de fille mais, j'en chialerai, un grand coup mais, j'veux pas pleurer comme j'me mouche, j'veux pas que ça sorte, j'me tiens trop droite pour être de celles qui fonde en larmes aussi facilement, juste face a des souvenirs parce que je le sais bien que la nostalgie c'est plus qu'une petite mort qu'on s'inflige, et a choisir, j'prefere celle qu'on trouve dans un orgasme meme si c'est sale, malsain, destructeur, meme si c'est mal vue. Puis, j'me rend compte qu'en fait c'est un peu ça que je veux, être mal vue … ou être vue, juste ça, j'veux juste être quelqu'un en fait, moi, me comprendre, grandir, apprendre, avoir mal, encore et encore, j'veux juste ça … j'veux juste vivre mais, alors pourquoi ça parais si compliqué un simple haussement de cote? Pourquoi ça fait si mal de respirer?