~ my lover's got humour (juliet)

Invité

JULIET WALKER

i'm a nightmare dressed like a daydream

ft. jenna-louise coleman | © miley cyrus et the-lovely-jenna-coleman.tumblr

- nom complet : ta mère t'a nommée Juliet, d'après le mythe de Shakespeare. Elle ne s'est pas trompée, car ce prénom te va comme un gant. Il est suivi de Penelope, toujours dans le goût de celle-ci pour les belles histoires, se référant cette fois à L'Odyssée. Ton patronyme est celui de ton père, Walker, mais ce ne sera plus le cas pour très longtemps. - âge, date et lieu de naissance : tu es âgée de vingt-six printemps. Tu as vu le jour un neuf mai, au petit matin, dans la ville de New York, et plus précisément à Brooklyn. - origines et nationalité : tu es Américaine de nationalité, tu ne te sens pas autrement, mais tes origines sont ailleurs. En effet, ton arbre généalogique comporte des origines italiennes éloignées. - occupation, situation financière : après des études de littérature anglo-saxonne, tu es parvenue à être embauchée comme éditrice chez Penguin Random House. Par conséquent, tu es plutôt aisée ($$$$$$$$$$). - statut civil : c'est par le biais de ton métier que tu as rencontré l'écrivain Lucas Hastings, il y a maintenant neuf mois. Tu l'avais prévenu, lorsque vous avez commencé à travailler ensemble, vous serez comme mari et femme. Ce sera bientôt le cas, les sentiments ayant pris le pas sur le travail, car tu es aujourd'hui sa fiancée. - orientation sexuelle : tu es bisexuelle, tu aimes tout autant les hommes que les femmes. D'ailleurs, tu l'assumes parfaitement. - traits de caractère : appliquée ~ passionnée ~ réfléchie ~ souriante ~ optimiste ~ sensible ~ confiante ~ possessive ~ rancunière ~ lâche ~ drôle ~ jalouse. - quartier de résidence : pour le moment, tu vis dans la maison de ta belle-famille, sur Avalon Heights. - groupe : underdog.

my silver spoon has fed me good
Tu as toujours aimé les livres. Dès que tu as su déchiffrer leur contenu, il a été impossible de t'en dissocier. Tu les trouves beaux, harmonieux, parfaits. Ton préféré demeure, et ce depuis tes quinze ans, On The Road de Jack Kerouak. ~ Ta petite sœur est certainement ta plus fidèle alliée à Belmonts Springs. En effet, elle a accepté de te suivre jusqu'ici, en terre inconnue, faisant face à un monde dont vous n'aviez pas idée. ~ Myope, tu portes des lentilles de contact. Toutefois, lorsque tu es fatiguée et/ou que tu lis tard le soir, tu retrouves tes grandes lunettes écaille de tortue. ~ Tu pratiques la danse depuis ta plus tendre enfance. Tu as appris différents styles, allant du mambo au rock. Tu as une certaine préférence pour la danse de salon. ~ Tu as toujours un paquet d'Oreos dans ton sac. Ces petits gâteaux constituent en effet une grande faiblesse chez toi. ~ Tu possèdes un chat tigré, Romeo. Il est âgé de trois ans, il s'agit d'un cadeau de ton ancien petit ami. D'ailleurs, Lucas le déteste. ~ La grande danseuse que tu es a naturellement pour film préféré Dirty Dancing. Tu y aimes les chorégraphies, mais aussi la musique et l'histoire d'amour entre Johnny et Bébé, loin de te laisser insensible. ~ En plus de l'Anglais, tu parles l'Italien et le Français. ~ Tu es catholique pratiquante. ~ Tu sais jouer de la guitare. ~ Tu es une très mauvaise cuisinière. Tout ce que tu sais faire à peu près correctement, ce sont les cookies. ~ Tu as étudie les lettres anglo-saxonnes à l'Université Fordham, à New York, ayant reçu une bourse d'études. ~ Tu as ta carte d'adhésion au Parti Républicain. ~ Tu as toujours été très proche de ta grand-mère. Sa mort, il y a deux ans, t'a anéantie. ~ Tu ne portes que très rarement un pantalon. Tu préfères les jupes et les robes. ~ Tu as pour habitude de courir les galeries d'art. Si seulement tu avais les moyens d'acheter toutes les œuvres exposées. ~ Tu es fascinée par l'Irlande. Tu rêves d'y passer ta retraite. ~ Tu fais les passes-passes entre Belmont Springs et New York depuis maintenant plusieurs semaines. Tu as beau faire du télétravail pour être auprès de Lucas, tu te dois d'assister aux réunions du siège. ~ Tu as peur des araignées, une véritable phobie. ~ Tu as horreur des alcools forts, tu préfères les cocktails. Tu ne jures que par le mojito. ~ Tu es une grande consommatrice de café. Tu le bois noir, en fumant une cigarette. ~ Tous les ans, pour ton anniversaire, ta mère et toi assistaient à la représentation d'une comédie musicale à Broadway. ~ New York est, selon toi, la plus belle ville du monde. Tu aimes son ambiance, son architecture, son melting-pot. Tu y possèdes un loft, dans l'East Village. ~ Lorsque tu sens que tu perds la maîtrise des événements, tu fais le ménage à fond. ~ Tu as toujours les ongles vernis. ~ Avec ta première paie, tu t'es offert une paire de Louboutins. Toutefois, tu ne les portes pas tout le temps, par peur de les abîmer. ~ The Walking Dead est ta série favorite. Tu sais que tu ne te remettrais pas de la mort de Daryl Dixon. ~ Tu manges des pâtes cinq fois par semaine. ~ Selon toi, une soirée réussie est une soirée passée avec tes amis. ~ Tu as pris connaissance de ta bisexualité à la fac. Tu es tombée amoureuse d'une fille avec qui tu es restée plus d'un an. Cette prise de conscience ne t'a pas empêchée de rester très croyante. ~ Paul Newman est ton acteur préféré. ~ Lorsque tu étais adolescente, tu travaillais dans le restaurant de tes parents, en tant que serveuse. En effet, ta famille possède une trattoria dans le quartier de Little Italy. ~ Tu portes toujours une croix en or autour du cou. ~ Tu as horreur du camping. ~ Tu boycottes Apple depuis maintenant plusieurs années. Ton portable est un Galaxy Note III. ~ Malgré ton grand âge, tu adores le coloriage. ~ Enfant, tu rêvais de devenir archéologue. Très certainement la faute de ton père, qui t'a fait découvrir les Indiana Jones. ~ Les pizzas new-yorkaises te manquent. Ici, tu trouves de très bons restaurants, mais ce n'est pas tout à fait pareil.

gnaw upon my roots:

Invité

★ ★ ★
When the routine bites hard and ambitions are low,
And the resentment rides high.

Belmonts Springs, quel endroit curieux. Tu mélanges paresseusement le contenu de ton bol : farine, œufs et lait, en contemplant le paysage depuis la fenêtre. Tu retires ton chandail, laissant apparaître ton débardeur de coton blanc et ton jean. Tu meurs de chaud. Les températures ici n'ont rien à voir avec celles de la côte Est. Et pourtant, on est à peine au mois de Mars. Le temps sera magnifique, bientôt. Tu as l'habitude des étés aux températures indécemment hautes, mais tu te doutes qu'ici, tu les subiras plus tôt. Tu verses le contenu de ton bol dans ta petite poêle à pancake avec une pointe de satisfaction. Tu observes ton téléphone portable, innocemment posé sur le plan de travail. Cela faisait si longtemps que ses pensées ne l'avaient pas menée vers sa mère. Mensonge. Tu penses chaque jour à ta famille. Il n'y a pas un matin où tu ne te demandes pas comment serait la vie, si tu n'avais pas pris toutes ces décisions. Si tu n'avais pas tout quitté pour le suivre. Si tu n'avais pas plaqué l'homme avec qui tu étais dans les semaines qui avaient suivi votre rencontre. Si tu n'étais pas en froid avec eux à l'annonce de votre mariage, précipité d'après tous. Seule ta sœur te soutient, encore et toujours. Tu quittes un instant tes fourneaux pour emprunter le large couloir, puis cet escalier étendu, t'amenant face à une porte de bois que tu pousses. Tu glisses ta tête dans l'embrasure, pour constater la présence d'une forme grondante sous les bras. Un sourire apparaît sur tes lèvres, mais tu retournes immédiatement à ta cuisine. Ton regard se pose de nouveau sur le téléphone. Que peux-tu lui dire ? Que tu es dans une ville merveilleuse, mais où tu es considérée comme une profiteuse, une roturière ayant séduit un homme en pleine crise de la trentaine ? Étrange. Tu as toujours vécu à New York, tu ne connaissais pas ce genre d'attitude. Ici, tu as la sensation d'être dans une forteresse hostile dans laquelle tu viens de t'immiscer. Tu sursautes, alors que tu entend un craquement de bois, juste derrière toi. Tu te retournes, tu t'en doutais : c'est l'alerte signalant le réveil du second occupant de cette maison. Lucas Hastings apparaît alors dans l'embrasement de la porte, les yeux mi-clos, visiblement attiré par la seule odeur de la nourriture qui cuit. « B'jour. » Tu t'approches, une lueur amusée dans les yeux. « Bonjour, mon amour. » Tu lui adresses son premier sourire de la journée. Tu t'approches de lui, tapotant la tasse de café qu'il tient fermement contre lui, comme s'il avait peur de la voir s'envoler. « Ce remède fait des miracles sur toi. De bête, tu redeviens homme. Ça fait davantage de merveilles que le baiser d'une princesse. » Alors que tu ris doucement, Lucas te piège dans ses bras, t'embrassant pour te faire taire. Tu passes tes bras autour de son cou, laissant cette cage humaine se refermer autour de toi. Voilà le genre de cage dans lequel tu espères rester enfermée. « Non rien n'est mieux que ça. » Alors, ton cœur fait un bond dans ta poitrine, une sensation à laquelle tu n'as été que peu habituée. « Hum ... Permets-moi d'en douter. » Ta voix est légèrement chevrotante, les doigts de Lucas traçant des petits cercles sur tes hanches étant très distrayant. Pour toute réponse, tu obtins un regard interrogateur, te daignant de trouver mieux. « Je nous ai fait des pancakes. » « Ah tu as raison, je suis vaincu. » Tu déposes un baiser sur ses lèvres, avant de baisser les yeux sur ta bague de fiançailles. Neuf mois. Tu as du mal à y croire, mais ça fait neuf mois que vous vous êtes rencontrés. Alors que Lucas essaie d'attraper un pancake tout en te maintenant fermement dans ses bras, tes yeux se posent de nouveau sur le téléphone. Oui, tu pourrais lui dire ça. A quel point tu te sens heureuse avec lui.