AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

 

 Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] Empty
MessageSujet: Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]   Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] EmptyDim 12 Avr - 1:50

Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] 663523tumblrluspdhYmNo1qa98nao1r1500
"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences..."

  • J’ouvre les yeux. Les rayons du soleil m’obligent à les refermer. J’ai du mal à émerger, à me souvenir : lentement mais sûrement, tout me revient en mémoire, et je courbe le dos. Derrière moi, un grognement me parvient : je devine sans peine qu’il s’agit d’Ash, et qu’il dort toujours. Son bras est autour de moi, sa tête dans mes cheveux, et il n’a pas l’air décidé à se réveiller. Je me demande si c’est l’effet de l’alcool, ou bien si c’est simplement le sommeil qui lui manque. Je soupire, je ferme les yeux, et je fais semblant de dormir. Pendant un instant, je pense pouvoir échapper aux souvenirs : la seconde d’après, des images m’assaillent de tous les côtés, et je manque de m’étouffer. Hier encore, j’ai eu le droit au Ash bourré, au Ash pas net ; au Ash énervé, puis à l’Ash passionné. Me fait-il encore l’amour, ou se contente-t-il de me baiser ? Là est la question, et la nuance est grande : devrais-je la lui poser ? Pourrais-je supporter la réponse ? Je doute. Je sens sa respiration s’accélérée, prendre un rythme irrégulier, et je me doute qu’il se réveille : non, pas maintenant, s’il vous plait. Laissez-moi dans mon illusion du couple parfait. J’aimerais lui dire que ce n’est rien, j’aimerais lui demander d’arrêter : mais d’un côté, comme de l’autre, j’en suis incapable. Parce que je suis folle de cet homme. Parce qu’il me rend folle. Je sens son haleine qui sent encore légèrement l’alcool, et la salive ; son odeur me parvint aux narines, et je me surprends à sourire. Il sent bon : il a le mélange de gel douche, de transpiration, et d’Ash. Le meilleur parfum au monde. La meilleure odeur.

    Je reste les yeux fermés. J’ai peur de me prendre la réalité en pleine face. J’ai peur de le revoir comme hier. J’ai peur que ça soit comme les autres jours : une excuse, un baiser, et faire comme si de rien était toute la journée. Jusqu’au soir. Jusqu’à ce qu’il prenne ce verre. Jusqu’où ira-t-il la prochaine fois ? Se contentera-t-il de me rabaisser, de me manquer de respect, ou ira-t-il plus loin pour s’excuser encore sur l’oreiller ? Pourrais-je vivre une vie aussi destructrice ? Car le constat est là : il me détruit, et je suis incapable de m’échapper. Car je n’ai plus que lui. Je n’ai plus que lui, et cet amour. L’autodestruction qu’a provoquée notre mariage. Lorsque je sens ses lèvres contre ma joue, je ne peux m’empêcher d’avoir la nausée : c’est comme ça à chaque fois. Il s’excuse d’un simple baiser. Et je le pardonne. Je souris légèrement, contre mon gré, parce que ce geste me fait du bien au fond : il m’aime, juste à sa façon. Je me serre un peu plus contre lui, un peu plus fort. J’ouvre les yeux, et je cherche les siens : je ne tarde pas à croiser son regard. Je lui offre un sourire, le plus sincère et le plus beau que j’ai en réserve. Je lui donne, et je lui offre mon âme avec ce sourire. « Bonjour. » Je caresse sa joue du revers de la main : mais qu’est-ce que j’ai pensé tout à l’heure ? Cet homme est parfait. Et je l’aime. Point final. Pas besoin d’y réfléchir davantage. Je me penche légèrement, et je pose mes lèvres au coin des siennes, trop peur d’un rejet si je l’embrassais davantage sur les lèvres. Je caresse son front, puis ses paupières, finissant par ses lèvres, et je finis par faire tomber ma main tout en me mettant sur le dos. « C’est le grand jour. »

    Aujourd’hui, Amélia venait. Il ne l’avait jamais vu. Il ne connaissait rien de mon ancienne vie : à bien y penser, il ne connaissait pas grand-chose de moi non plus. Mais qu’importe : cela me tenait à cœur de la lui présenter. Et j’espère qu’il en serait fier. Digne … Qu’est-ce que je dis là ? Il était digne de tout mon ange. Je lui souris, mes yeux émeraude dans les siens. Il l’aimerait, sans conteste, et quand bien même ce ne serait pas le cas, il ferait semblant, voilà tout : mais ça se passerait bien, j’en étais certaine. Ou peut-être essayais-je simplement de me rassurer ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] Empty
MessageSujet: Re: Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]   Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] EmptyMar 14 Avr - 11:52


 
Don’t get too close
It’s dark inside
It’s where my demons hide

@tumblr/imagine dragons
Asher se réveille, mais n'ouvre pas les yeux de peur d'émerger trop vite de son profond sommeil. Il sourit inconsciemment, comme victorieux de la nuit passée. Des images lui reviennent en tête malgré l'effet désagréable du trop-plein d'alcool de la veille qui tambourine au niveau de ses tempes. Il n'aime pas à proprement parlé sa femme, mais il admire les courbes de son corps et sa beauté naturelle et la nuit dernière fut particulièrement délicieuse, à quelques détails près. L'avant lui revient fatalement en mémoire et il  n'a pas de quoi être fier, comme à chaque fois qu'il force sur la bouteille. Il ouvre les yeux et se retrouve confronté à ce visage angélique, meurtrit par l'angoisse, ce qui fait naître en lui un vilain sentiment de culpabilité. Elle l'aime, il le sait, cela se voit comme le nez au milieu du visage, mais il est incapable d'assurer la même chose et il s'en veut, car Lili est douce et généreuse et lui n'est qu'un pauvre ivrogne imbu de sa propre personne. Il n'arrive tout simplement pas à en tomber amoureux, même après tout ce temps, même après tout ce qu'ils ont vécu. Il se relève légèrement pour déposer un baiser sur la joue de son épouse ; Il est sans doute trop lâche pour s'excuser de vive voix et surtout pour admettre la situation car cela reviendrait à admettre que Asher a un problème voire pire, des défauts. Et cela est au dessus de ses forces et puis, elle est douce et gentille Lili, elle le comprend. Il croise son regard alors qu'elle lui adresse l'un de ses plus beaux sourires auquel il répond faiblement, même s'il détourne ses lèvres des siennes pour embrasser son front comme on embrasserait celui d'un enfant. « Bonjour » répondit-il en se relevant du lit. Les quelques rayons du soleil qui traversent les pans des volets l'emplissent de joie - Il sait que cela présage une bonne journée, il le sent. Et puis, Lili le ramène violemment à la réalité.  « C’est le grand jour. » Résonne dans sa tête à plusieurs reprises. Il tente de savoir pourquoi, de fouiller dans son esprit embrouillé pour essayer d'y retrouver quelque chose, une information important qu'il aurait oublié... Ce n'est ni son anniversaire, ni celui  de leur mariage ni aucune autre de ces conneries habituelles. Et plus il cherche, plus son mal de crâne s’amplifie, ce qui a le don de l'irriter dès le matin, lui qui pensait vivre une journée tranquille. Et soudain, il comprend, comme une illumination – Sa belle-sœur arrive. Cette femme qu'il n'a jamais vu et qui ne représente absolument rien à ses yeux. Il fronce les sourcils, désormais bien loin de l'image idéale qu'il s'était fait de cette journée. Avoir deux femmes à la maison n'est pas une pensée très plaisante, loin de là. Il se voit déjà supporter leurs gloussements et leurs bavardages inutiles, de quoi l'énerver davantage. Il soupire, fatigué à l'avance.  Mais il sait qu'il va se conduire en gentleman – ou tout du moins qu'il va essayer, ne serait-ce que pour se faire pardonner d'être un parfait salaud les trois-quart du temps. D'autant plus que cela semblait particulièrement réjouir Lili qui n'avait pas vu sa famille depuis quelques années déjà. Il laisse ces pensées de côté pour se  rendre à la douche afin de se débarrasser de l'effluve nauséabonde de ses vieux démons. Mais une fois sous l'eau chaude, il ne peut s'empêcher de repenser à cette fameuse sœur et à son séjour chez eux, chez lui, surtout. Pourquoi vient-elle ? Pour combien de temps ? Il faut dire que Asher n'aime pas les surprises, ni même ne pas avoir le contrôle des choses ce qui est plutôt ironique pour un homme qui boit régulièrement. Une dizaine de minutes plus tard, il retourne dans la chambre, une serviette enroulé autour de sa taille. « Elle va rester longtemps ? » Dit-il l'air de rien alors qu'il cherche ses vêtements.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] Empty
MessageSujet: Re: Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]   Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] EmptyJeu 23 Avr - 13:44

Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] 663523tumblrluspdhYmNo1qa98nao1r1500
"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences..."

Vêtements:

  • Je ne savais si ce serait une de ces journées où il était à moitié heureux, ou bien totalement perdu. Parce qu’avec Asher, c’était quitte ou double : ou nous passions de bonnes journées, ou elles étaient horribles. Celle d’hier, par exemple, avait été horrible : alors j’espérais sincèrement qu’aujourd’hui, ça irait. Je me suis assise au bord du lit, la couverture autour de mon corps : je me suis rhabillée, très vite, à l’abri du regard de mon mari, et en me redressant, je me suis étirée, laissant entrapercevoir mon ventre. J’ai baillé, j’ai fait craqué ma nuque, et j’ai laissé mes bras retombés : un sourire aux lèvres, je l’observais du coin des yeux, tout en ouvrant les volets. Je lui laisse le temps de se souvenir : je me doute qu’avec l’alcool qu’il a ingurgité, il a du mal. Et surtout, je suis sûre qu’il a mal à la tête. Je me déplace de la fenêtre au lit, et je sors de mon tiroir de table de chevet une aspirine. J’avance vers la salle de bain qui se trouve dans notre chambre, et je rempli un verre d’eau où je plonge l’aspirine qui ne tarde pas à faire des bulles, signe qu’elle se désintègre. Comme moi, petit à petit. Je secoue la tête, doucement, et je reviens à la chambre où je tends le verre à mon mari. Je caresse sa joue lorsqu’il me débarrasse du verre et je me tourne vers le lit que je commence à faire. Me passant une main dans les cheveux, je me penche pour remettre le drap, puis je frappe les oreilles, et finis par la couverture qui recouvre le tout : j’aime beaucoup cette housse de couette qui est fleurie, et joyeuse. Le contraire de nous, lorsqu’on s’y glisse : nous sommes plus perdus, seuls, et complètement fous. Des dingues oui, qui s’aiment : ou du moins, il y en a une qui a tout l’amour pour le couple entier. Je divague. Cela ne ressemble à rien. Et le temps que je sorte de mes pensées, je ne le vois plus, n’entendant que l’eau de la douche : je soupire, et je me sens de nouveau seule. Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement nous aimer ? Je soupire encore. Et je me dirige vers mon armoire : j’avais déjà prévu de mettre une robe, une belle robe. Mais finalement, et je ne sais pourquoi, j’opte pour un pantalon noir, taille haut, et son chemisier sans manche, blanc. Des escarpins noirs. Et je me dis que j’irais prendre ma douche quand il sortira ; je sors des sous-vêtements, et le temps de me retourner, il était déjà là. Je lui ai souris, lui désignant les vêtements sur le lit. « Tu en penses quoi ? » J’ai haussé les épaules : qu’importe ce qu’il me dirait, je choisirai ça. Jolie menteuse … J’ai secoué la tête et je me suis dirigée vers la salle de bain, m’arrêtant à l’entrée, j’ai tourné la tête vers lui à sa question. « Je ne sais pas. Quelques jours : 3 ou 4. Ça te va ? » J’ai de nouveau haussé les épaules, et je suis rentrée dans la salle de bain où je me suis déshabillée en hâte : laissant l’eau couler sur mon corps nu, j’ai frotté comme une malade, comme si j’étais sale, mais il n’en était rien. Je suis sortie de la salle de bain 15 minutes après, en sous-vêtements. J’ai enfilé mon pantalon, mon chemisier, mes escarpins : je suis retournée dans la salle de bain où je me suis séchée les cheveux, maquillant mes yeux d’un sombre, et relevant mes cheveux en chignon. Je me suis regardée dans le miroir, et je me suis trouvée presque belle : je suis alors retournée dans la chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] Empty
MessageSujet: Re: Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]   Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Cette hébétude entre le drame et les hurlements [PV: Ash&Lili]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Lili, départ.
» HEAD SHOT ✔ Lili™

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
I'M SO WEST COAST. :: - GIRLS ON THE BEACH - :: THIS IS SO LAST YEAR :: ISWC 1.0 :: RP-
Sauter vers: