that's what friends are for (leon)

Aujourd’hui tu avais l’après-midi de repos voilà pourquoi tu avais invité tes parents à venir déjeuner avec toi alors qu’Alex passait l’après-midi au bureau. Tu avais des préparatifs à terminer pour le mariage et tu savais que tes parents mourraient certainement d’envie de te poser des dizaines de questions sur ce mariage alors autant le faire une bonne fois pour toute et s’en débarrasser. Ce n’était pas que tu n’aimais pas tes parents mais tu avais parfois l’impression qu’ils te prenaient toujours pour une petite fille ce que tu étais certainement à leurs yeux encore aujourd’hui. Tu étais leur seul enfant, leur petite fille et ils avaient du mal à te laisser partir surtout ton père qui avait été habitué à t’avoir à côté lors de ses multiples campagnes. Tu n’allais pas arrêter d’être là mais tu allais y être beaucoup moins souvent parce que tu allais avoir ta vie de famille maintenant et tu espérais avoir des enfants un jour … Et tu espérais que ce jour ne viendrait pas trop tard non plus. Mais Alex et toi vous n’en aviez pas parlé, pour l’instant le mariage vous occupait, vous aviez le temps d’en parler une fois cet évènement passé, vous aviez toute votre vie. Tu ne pus t’empêcher de sourire à cette idée. Tu allais donc retrouver tes parents dans un restaurant huppé de la ville où vous aviez l’habitude de vous retrouver. Ton père était en ville pour la semaine, il fallait en profiter avant qu’il n’ait à retourner à Washington. Ta mère le suivait la plupart du temps, elle n’avait rien à faire seule à Belmont Springs mais Washington lui offrait plein de possibilités de sortir apparemment. Le déjeuner aurait pu se passer plus mal mais en sortant du restaurant et en entrant dans ta voiture, tu eus le sentiment que tu venais de sortir d’une négociation avec un de tes clients. Chacun de tes choix pour le mariage avait dû être justifié parce qu’un de tes parents n’était pas d’accord. Les paroles d’Alex raisonnaient dans ton esprit. C’était votre mariage, vous pouviez le faire comme vous le vouliez pourquoi insister ainsi pour tout gâcher ? Des fois tu avais du mal à comprendre les gens. Et puis ce n’était pas comme si tu étais quelqu’un qui ne faisait pas attention aux détails, bien au contraire. Cela avait tendance à rendre Alex complètement fou. Tu ne pus t’empêcher de soupirer en pensant à tout le travail qui t’attendait chez toi au salon. Tu garais la voiture devant le garage avant d’entrer dans la maison et d’aller enlever ta robe pour enfiler un jean et un t-shirt. Il faisait encore un peu frais en Californie, la chaleur n’était pas encore totalement revenue. Tu adorais porter des robes mais tu n’en avais nullement besoin cet après-midi. Tu te fis une tresse pour attacher tes cheveux pour qu’ils ne te dérangent pas et tu allais t’installer au salon avec un café dans la main. Tu devais travailler depuis une heure quand tu entendis des cris d’enfant dans ton jardin. Tu levais la tête surprise. Qu’est-ce qu’un enfant faisait dans ton jardin ? Tu te levais pour aller enfiler des ballerines et jeter un coup d’œil dehors. Tu vivais dans un quartier sécurisé, ton jardin était ouvert mais les enfants restaient chez eux en général, il n’y avait rien de bien excitant dans le tien de toute manière. Tu poussais la porte vitrée de la terrasse et c’est là que tu vis une petite fille en train de courir dans le jardin. Tu mis quelques instants à voir un homme courir après elle, un homme que tu finis par reconnaître comme étant Leon ton jardinier. Tu ne pus t’empêcher de lever un sourcil. Leon avait une petite fille ? Tu ne voyais pas d’autre explication au ton autoritaire et fort peu amusé qu’il avait en courant après sa fille. Finalement c’est toi qui t’interposais sur le chemin de l’enfant qui rentra dans tes jambes même si tu essayais de la retenir au maximum. « Alors miss, on échappe à son papa ? » Lui demandas-tu avec un sourire. Tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce que la petite fille faisait là. Après tout Leon ne l’avait jamais amenée avec lui au travail. « Bonjour Leon. Je pense que j’ai attrapé quelque chose qui t’appartient. » Dis-tu en lui tendant la main de sa fille. « Tout va bien ? » Oui, tu ne pouvais t’empêcher de t’inquiéter un peu pour ton jardinier …