AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 let go for tonight (otis).

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ronnie Potts
□ GOT MY GRIFT ALL SPARKLING.
Ronnie Potts


Inscription : 19/03/2015
Messages : 277
Faceclaim + © : Phoebe Tonkin ~ © Mine, Tumblr.
Multinicks : GV - JR.
Pseudo : Dripping Alchemy.

Age : Twenty-five years of resting bitch face.
Activité : Model at day, smooth criminal at night.
Statut : No man is worth the aggravation.
Derniers achats : Cateye sunglasses, red lipstick, bodycon dress, designer shoes, would rather steal stuff than buy them.

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$
Connections:
Disponibilité: Busy busy (otis, alfie, everett).

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyJeu 2 Juil - 12:24



i'm preying on you tonight
hunt you down eat you alive

✻ ✻ ✻

Dix-neuf heures quarante-cinq. Assise en pyjama sur son divan, Ronnie terminait tranquillement son repas du soir, repas commandé à son traiteur chinois préféré, ayant la flemme de cuisiner. Les yeux rivés sur les programmes peu intéressants proposés à la télévision, elle ne cessait de zapper de chaînes en chaînes, espérant un tant soit peu qu’une téléréalité ou autre égayerait sa soirée. Et non. Rien du tout. Même E ! Entertainment ne diffusait pas la suite des Kardashians et proposait à la place de suivre en direct l’arrivée des célébrités sur le tapis rouge à l’évènement de charité au Country Club de Belmont Spring. Evènement auquel Ronnie devait participer aux côtés de son grand ami Otis Paetz, en contrepartie de sa libération. Mais voilà, l’homme ne l’avait jamais forcée à accepter. De plus, sa présence au milieu de célébrités ne servirait strictement à rien et girouette comme il l’était, il pourrait se trouver facilement une paire de fesses pour s’occuper. Pour autant, la jeune femme détestait ne pas honorer ses engagements. Il lui avait fait parvenir une robe, robe qu’elle avait à peine regardée pour finalement se goinfrer de porc au caramel devant la télévision. Pathétique. Ronnie en devenait pathétique. Et parce qu’elle détestait se voir agir de la sorte, la jeune femme posa brutalement son repas du soir et se précipita dans sa salle de bain pour se préparer. Son pyjama vola au sol, l’eau de la douche coulant continuellement jusqu’à ce qu’elle ne sorte en vitesse pour se sécher. Ronnie enchaîna avec le maquillage, un maquillage simple agrémenté d’une bouche rouge pour donner l’illusion d’une mise en beauté réalisée par un professionnel. S’en suivit l’essayage de la robe noire qu’il avait choisie pour l’occasion et qui dévoilait partiellement son dos à travers les détails de la dentelle. Bien évidemment, comme Ronnie s’en doutait, la tenue était aussi moulante que son body pour la soirée playboy et l’essayage se révéla plus compliqué que prévu. Il ne s’agissait pas cependant d’une robe achetée dans un magasin de bas étage de Belmont Spring. Au contraire, à peine le tissu entra au contact de sa peau que la jeune femme reconnut là la qualité d’un travail de créateur. Il ne s’était pas foutu d’elle. En même temps, vu les millions qui dormaient tranquillement sur son compte en banque, il avait tout intérêt à lui procurer une robe digne de ce nom. La tenue enfilée, Ronnie rajouta les chaussures, une paire de Louboutins achetées avec le dernier cachet de ses arnaques, une paire de boucles d’oreilles fantaisies qui donnaient l’illusion d’avoir été achetées chez un joaillier de luxe – ou accessoirement volées. Ne restait plus que la coiffure et d’ici quelques minutes, après s’être préparée en à peine une demi-heure, Ronnie serait fin prête pour cette soirée qui ne lui inspirait rien de bon. Si à la base elle envisagea de boucler simplement ses cheveux pour éviter de donner un effet trop oscarisé à l’ensemble, elle opta finalement pour un chignon décoiffé, fait à l’arrache qui se déferait sans problème au moindre de coup de vent. A vingt heures et quinze minutes, donc, Ronnie Potts sortit de son appartement, son book sous le bras, direction sa Mini Cooper qui l’attendait sagement dans le parking de la résidence. Car oui, même si elle était là pour servir de faire-valoir à Otis Paetz, rien ne lui empêchait de faire du gringue à d’éventuels directeurs de casting ou représentants de mannequins super puissants tels que Miranda Kerr pour faire décoller cette carrière qui lui servait pourtant à dissimuler ses activités illégales.
Le trajet dura environ une dizaine de minutes. Ayant grillé une grande partie des feux de circulation, pas respecté les priorités, pris des détours improbables pour éviter les bouchons, Ronnie arriva enfin à son lieu de destination, non sans appréhension. Même s’il lui était généralement facile de se fondre dans la masse et de mimer les gestes des invités présents à des soirées prestigieuses quand elle officiait en tant qu’escroc, elle devrait cette fois ci agir en tant que Ronnie et ça, c’était loin d’être gagné. La seule soirée prestigieuse en dehors de celles où Alfie l’incrustait devait être une soirée blanche organisée par le quartier de Mariners Drive. Rien de bien folichon. A moitié nerveuse, la jeune femme oublia son book de modèle dans la voiture qui finalement, ne pourrait être que d’aucune utilité. Pourquoi allait-elle se balader avec ça au bras ? Une pochette suffisait amplement. Avait-elle pris des cartes de visite ? Certainement. Enfin non, elle n’en savait rien. Toujours fut-il qu’elle donna son invitation à l’ouvreuse qui la laissa passer. Et là, tout se corsa. Là où Ronnie débordait de confiance en elle habituellement, arpenter un tapis rouge ne la rassurait pas des masses. Même si son métier de mannequin lui avait appris de nombreuses astuces pour poser, là, c’était un autre niveau. La jeune femme s’arrêta donc brièvement devant quelques photographes sans grande envie et s’engouffra immédiatement à l’intérieur de la bâtisse, soulagée d’avoir pu affronter cette première vague. Une fois présente dans la salle, Ronnie ne s’attarda pas sur la dose de célébrités qui se lançaient des sourires hypocrites. Un art que tout le monde semblait maîtriser ici, sauf elle. Pourquoi Alfie n’était pas présent ? Lui au moins savait comment mettre en marche la machine Ronnie. Non vraiment, cette idée était une pure mascarade. A moins qu’elle commence à jouer la pseudo-célébrité conne sur les bords qui ne devait pas différer de l’étudiante superficielle devant montrer ses fesses pour vivre confortablement. Elle se dirigea donc vers le bar d’où elle commanda un verre de Whisky. Loin d’être une inconditionnelle de cette boisson ô combien dégueulasse, le précieux alcool pourrait l’aider à surmonter les premiers instants parmi la jungle hollywoodienne.
Revenir en haut Aller en bas
Otis Paetz

Otis Paetz


Inscription : 04/04/2015
Messages : 865
Faceclaim + © : wifey (avatar & gif) & abba (parole)
Pseudo : yesterday./Marie

Age : 29 y.o
Activité : acteur/chanteur
Statut : célibataire
Derniers achats : iphone 6 128 GB ($849), solitaire 1895 Cartier avec diamant 4 carat ($500.000), costume Ralph Lauren ($1.395), runastic PRO ($4,99)

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$$$$$
Connections:
Disponibilité:

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyJeu 9 Juil - 17:25



She's in it just to win it
Don't trust her for a minute

✻ ✻ ✻

Laissant ses doigts jouer avec le bout de tissu, il n’eu aucun problème à faire son noeud  de papillon. Nouer une cravate était quelque chose à la portée de tout le monde, mais réussir un noeud papillon parfait était réservé à un nombre limité de personne. Otis faisait partie de ce petit pourcentage. Il aurait pu le nouer les yeux fermés, dans le noir, la tête en bas, son noeud papillon aurait été parfait. Un dernier regard en direction en direction de sa styliste qui semblait charmé par sa tenue, il était plus que ravi. Habillé d’un costume de couleur bourgogne, on pouvait le repérer à des kilomètres, et il adorait cette idée. Il voulait qu’on le voit, il détestait passer inaperçu lors de ce genre de soirée. Un énième gala de charité où il serait obligé de sourire, de faire semblant d’apprécier toutes les personnes qui se trouvaient dans la pièce, autant profiter de ces quelques minutes sur le tapis rouge où ils seraient sous le feu des projecteurs. Comme un poisson dans l’eau, il eu à peine le temps de poser son pied sur le tapis rouge, qu’il se trouvait déjà assailli par les flashs des journalistes présents. Laissant sa limousine, il était pour une fois seul, aucune femme ne l’accompagnant. Sa fiancée avait refusé l’invitation pour x raison -il n’avait pas vraiment chercher d’explication de sa part, au moins il serait tranquille-, il était censé retrouver Ronnie. Il n’avait pas beaucoup d’espoir de la voir, après tout rien ne l’obligeait à venir, elle n’avait aucune raison de respecter sa part du marché et pouvait choisir de rester chez elle, de passer sa soirée à voler des riches, ou avec des amis. Elle pouvait faire un million de chose différentes, loin d’ici, loin de lui. Elle pouvait même garder la robe de créateur qu’il lui avait fait envoyé la veille, une manière de lui rappeler ses engagements envers lui. Qu’elle pouvait ignorer. Restant quelques minutes sur le tapis rouge, souriant, puis prenant un air plus sérieux, il laissa le temps aux journalistes de prendre des photos, et répondit à quelques questions avant de s’engouffrer à l’intérieur. Son moment préféré était terminé, il devait maintenant aborder un sourire faux, se balader d’invité en invité, espérant trouver quelqu’un digne d’intérêt, peut-être une jolie jeune femme avec qui passer la soirée. Comme à son habitude, il était arrivé parmi les derniers, l’absence de Ronnie à ce point indiquait, à son sens, qu’elle ne viendrait pas, qu’elle avait gagné une robe de créateur, une carte sortie de prison et qu’elle l’avait prise pour un énième pigeon. Ce qu’il était. Après tout, il avait choisi de ne pas porter plainte, il avait prit des risques & devait accepter le fait qu’il s’était fait avoir. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Légèrement déçu, elle aurait pu rendre sa soirée beaucoup plus intéressante, comme il estimait qu’il aurait pu lui faire passer une bonne soirée. Tant pis. Bien décidé à rattraper cette erreur de sa part, il prit cinq minutes pour repérer les personnes qui se trouvaient ici. S’il en connaissait une grosse partie -et savait qu’il devait en éviter 80% s’il ne voulait pas se retrouver coincé dans une conversation soporifique-, il repéra également un petit groupe de jeunes femmes, plus qu’à son goût, accompagné par trois jeunes hommes, dont un qui était clairement gay. Se rapprochant d’eux, il se présenta, ils se connaissaient tous de vus mais, il était de coutume de se présenter, histoire de faire croire qu’ils n’avaient pas une tête aussi grosse qu’une pastèque. Des mannequins, et une actrice. Parfait. Commençant une conversation, un verre de champagne à la main, les rires se firent entendre, le regard des gens se tournant vers le petit groupe qu’ils formaient. Autour d’eux se trouvait principalement des quinquagénaires ayant fait fortune grâce à diverses entreprises. Le reste étant des célébrités, ils s’étaient réparties en petit groupe, histoire d’éviter les conversations assommantes des autres. Leur petit groupe étant le plus bruyant. Cette soirée s’annonçait au final divertissante, il pourrait presque en oublier l’affront que lui avait fait Ronnie en lui posant un lapin. Et puis, il pourrait toujours s’amuser avec une des jeunes femmes qui se trouvaient dans son groupe, certaines avaient déjà précisé qu’elles étaient célibataires. Ce n’est que lorsqu’ils décidèrent de faire un petit tour de la salle qu’il croisa le regard de la jeune femme qu’il avait invité. Elle était venu au final. S’excusant auprès du reste du groupe, il traversa la foule pour se retrouver à côté de la voleuse. « You came, I thought you forgot. Did you missed me? You can tell me you know. » dit-il en rigolant. La robe lui allait à merveille, il avait fait le bon choix, et puis elle rappelait également son costume de playgirl. Détail qu’il appréciait beaucoup de son côté. « You’re sexy in this dress. » Il n’avait aucun problème à la complimenter, il disait simplement la vérité. Entendant son prénom au loin, il fit un signe rapide de la main au groupe, indiquant qu’il reviendrait plus tard. Ou non.
Revenir en haut Aller en bas
Ronnie Potts
□ GOT MY GRIFT ALL SPARKLING.
Ronnie Potts


Inscription : 19/03/2015
Messages : 277
Faceclaim + © : Phoebe Tonkin ~ © Mine, Tumblr.
Multinicks : GV - JR.
Pseudo : Dripping Alchemy.

Age : Twenty-five years of resting bitch face.
Activité : Model at day, smooth criminal at night.
Statut : No man is worth the aggravation.
Derniers achats : Cateye sunglasses, red lipstick, bodycon dress, designer shoes, would rather steal stuff than buy them.

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$
Connections:
Disponibilité: Busy busy (otis, alfie, everett).

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyJeu 9 Juil - 21:11

Ronnie n’affectionnait pas particulièrement le whisky. Breuvage prétentieux, breuvage préféré de tous ces hommes voulant démontrer leur supériorité, leur appartenance à une élite. Jamais on n’associait le whisky à la gente féminine, ce qui, finalement, n’était pas plus mal. Trop brut. Pas assez nuancé. Pas assez complexe. Mais parce que la jeune femme ressentait le besoin d’une claque en pleine figure, elle opta pour un verre, lâchant une grimace de temps à autres tant ce liquide âpre la rebutait. Contrairement à ce que toute personne censée être normale ferait dans ce genre de situation, Ronnie n’admirait guère les robes des actrices ou des mannequins présentes. Et elle ne bavait pas non plus devant certaines personnalités masculines qui montraient leurs abdos pour la dernière campagne de sous-vêtements Calvin Klein. Ni ceux qui remportaient des Oscars. A vrai dire, même si Ronnie se faisait draguer par Brad Pitt, son  humeur du jour l’obligerait plutôt à le renvoyer au trente-sixième dessous. Car oui, Ronnie Potts n’avait pas envie de rire, de flirter, de se montrer devant les caméras comme elle pourrait le faire habituellement. Ce monde, auquel elle ne connaissait véritablement rien en dehors de son travail d’escroc, ne la rassurait guère. Bien qu’elle se plaisait à évoluer du côté du mal, la plupart des femmes présentes étaient beaucoup plus dangereuses qu’elle-même ne le serait jamais. Après tout, qu’était-ce une criminelle novice pour eux ? Rien. Un coup de téléphone aux autorités, un avocat véreux et Ronnie pouvait facilement s’en tirer pour cinq à dix ans de prison. Ce qu’elle avait déjà plus ou moins expérimenté avec Otis Paetz. Et ce qui la contrariait encore plus. A en y réfléchir, Ronnie aurait dû passer à la vitesse supérieure quand il l’avait embrassée. De cette façon, ils auraient été quittes, lui profitant de son corps, elle profitant de son influence. Parce qu’à cet instant, la brune se retrouvait habillée d’une robe classique, à servir de faire valoir. Etait-ce un rendez-vous ? Ou juste une action de charité ? Ronnie l’ignorait. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle détestait être redevable envers une personne. En venant ici, elle espérait donc remettre les compteurs à zéro. Le verre de whisky descendu de moitié, la jeune femme jeta un rapide coup d’œil à l’ensemble des convives présents. Car plus vite le sieur Paetz montrait son nez, plus vite elle pourrait terminer son repas devant un film pourri. Et son souhait fut partiellement exaucé quand son regard croisa le sien à travers la foule, lui baratinant un groupe de demoiselles, elle adossée au bar, un verre dans la main. L’homme fendit la masse de convives pour parvenir à elle, tandis que Ronnie ne bougeait pas même le petit doigt pour le saluer. Pour quoi faire, au fond ? Ils n’étaient aucunement liés et leur maigre lien se briserait dès lors qu’ils se quitteraient un matin, peut-être même le lendemain matin. « You came, I thought you forgot. Did you miss me? You can tell me you know. » Le rire masculin ne la fit guère ciller d’un œil. Ronnie l’observait sans dire un mot, sans même esquisser un sourire. Elle but rapidement une gorgée de whisky et revint à lui. « I came for the booze and the dress. Not for you. » C’était dit d’un ton neutre, peu engageant, peu enclin à déboucher sur quoi ce que soit relevant d’un flirt. Bien au contraire. « You’re sexy in this dress. » Oh non. Pitié tout sauf ça, songea la jeune femme qui leva les yeux au ciel et l’observa d’un regard déconcerté. Jouer la carte du compliment chez Ronnie ne fonctionnait absolument pas. Pire, ces techniques de drague ne l’impressionnaient guère et avaient plutôt tendance à l’aider à déceler le gros lourd à des kilomètres à la ronde. « Please, commença-t-elle d’un ton légèrement implorant, can you not ? It’s not a date so please, drop the cliché statement. » Une pause, tandis que ses yeux le dévisageaient de bas en haut. « I should have expected such a low level from a Hollywood star. Pathetic. » La jeune femme lâcha un bref rire cynique, tandis qu’elle termina son verre de whisky. Une fois le verre sur la table, elle reprit la minaudière posée sur le comptoir. « Anyway, I’m out of here. We’ve bumped into each other and I'm wearing your dress so we’re even. » Sans ajouter un mot, Ronnie se détourna d’Otis et s’apprêta à quitter cette soirée ennuyante pour rentrer chez elle tranquillement. Jusqu’à ce que son regard ne se pose sur deux silhouettes masculines que tout mannequin avisé connaissait : John Pfeiffer et Ed Razek. L’un à la tête de l’empire Victoria’s Secret. L’autre dirigeant les castings servant à dégotter les prochaines figures des défilés de la marque. Immédiatement, le prestige et l’appât du gain servirent à la jeune femme à rebrousser chemin. Exit la bitchface que Ronnie avait adressé à Otis deux minutes plus tôt. A la place, un regard mielleux, ce regard qu’elle savait ô combien puissant pour pousser quiconque dans son piège. Elle revint donc vers le sieur Paetz, un sourire timide au coin de ses lèvres. « Sorry, it’s been a rough day. I didn’t mean to be such a bitch. » Ronnie reposa sa pochette sur le comptoir, cette fois un peu plus proche de l’homme. Elle déposa un bref baiser sur sa joue pour le saluer, comme si elle venait d’arriver. « I love your suit, by the way. » Autant s’en servir pour parvenir à ses fins. Après tout, il lui devait bien ça – humilier Ronnie Potts en plein travail était de loin la pire chose à lui faire subir. 
Revenir en haut Aller en bas
Otis Paetz

Otis Paetz


Inscription : 04/04/2015
Messages : 865
Faceclaim + © : wifey (avatar & gif) & abba (parole)
Pseudo : yesterday./Marie

Age : 29 y.o
Activité : acteur/chanteur
Statut : célibataire
Derniers achats : iphone 6 128 GB ($849), solitaire 1895 Cartier avec diamant 4 carat ($500.000), costume Ralph Lauren ($1.395), runastic PRO ($4,99)

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$$$$$
Connections:
Disponibilité:

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyVen 10 Juil - 17:00

Lorsqu’il avait repéré Ronnie, il avait été réellement heureux de voir qu’elle avait décidé de tenir sa part du marché. Il avait eu cette idée sur le tas, et aurait sans aucun doute passé une bonne soirée sans elle, mais il espérait passer une soirée mémorable maintenant qu’elle était là. Ou en tout cas, c’était l’espoir qu’il avait eu en la voyant. Maintenant qu’elle avait commencé à parler, il ne voyait plus les choses de la même manière. « Please can you not ? It’s not a date so please, drop the cliché statement. » Perdant son sourire, ou tout envie de lui parler, il la regarda longuement. Elle venait de lui foutre l’équivalent d’une baffe magistrale. Elle le dévisageait de son côté. Se regardant dans le blanc des yeux, il venait de comprendre que son idée était totalement stupide. Il était un gosse de riche qui avait l’habitude d’obtenir tout ce qu’il voulait, Ronnie représentait le défi, l’inconnu, le genre de femme qu’il n’avait pas l’habitude de côtoyer, et qui l’attirait tel un aimant. L’inviter ici ce soir avait été une erreur, elle n’avait pas envie d’être là … Pourquoi avait-elle prit le temps de s’habiller de se maquiller alors ? Il n’en savait rien mais n’allait pas poser la question, il était bien trop abruti par son comportement pour dire quoi que ce soit, et l’écoutait le descendre un peu plus. « I should have expected such a low level from a Hollywood star. Pathetic. Anyway, I’m out of here. We’ve bumped into each other and I'm wearing your dress so we’re even. » Elle se foutait vraiment de sa gueule, pas vrai ? Il n’avait pas l’habitude qu’on lui parle ainsi, et avait encore moins l’habitude de se faire rejeter de la sorte par une femme. Pathétique ? Lui ? Elle n’avait pas tort. Il avait été pathétique de sa part d’espérer quoi que ce soit d’autres d’elle. Elle était une voleuse, elle n’en avait rien à faire de sa vie. Il n’était qu’un pigeon parmi tant d’autres, et elle avait même réussi à éviter la prison à cause de sa stupidité. Intérieurement, elle devait être ravi. Son patron avait toujours sa voiture, elle n’était pas impliqué dans un procès, venait de gagner une robe de créateur coutant une main & le bras qui allait avec. Elle avait gagné. Humilié, il la regarda partir, sans rien dire. Si elle voulait se casser d’ici, qu’elle le fasse, il n’allait pas lui courir après, il n’allait pas non plus tenter de la revoir. Il n’avait pas besoin d’elle pour continuer sa vie. Prêt à retourner avec son groupe, et à entrainer une des jeunes femmes hors d’ici pour la ramener chez lui, il remarqua l’arrêt brusque de Ronnie, il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre qu’elle avait tilté. Il y avait des gens influents ici. Oh bien sûr qu’il avait imaginé lui présenter une ou deux personnes, histoire de la voir galerer un peu, et de rire. Revenant tout sourire auprès du chanteur, elle déposa même un rapide baiser sur sa joue en guise de bonjour, et le complimenta sur son costume. Elle se foutait vraiment de la gueule du monde. « I look amazing in this suit. » dit-il avec une voix sérieuse. Sa petite technique pour l’amadouer n’allait pas fonctionner. « And you can go fuck yourself Ronnie. » Lui aussi avait retrouvé un petit sourire sur le visage, il n’allait pas la laisser jouer avec lui comme s’il était une poupée. « You’re right, I’m a Hollywood star, I’m pathetic. You can go home, eat a bowl of cereal in front of your TV, because you’re soooo much better than me. » Il se foutait d’elle, clairement, et sans gêne. Après tout s’il avait été sincère avec elle jusque-là, elle avait passé son temps à lui mentir, à l’utiliser. Pourquoi continuer à être relativement sympa avec elle ? Elle ne lui apporterait rien. Peut-être une partie de jambe en l’air mais, il pourrait sans aucun problème trouver une autre femme pour ça. Une qui ne passerait pas son temps à le prendre pour un parfait imbécile. « Stop being such an hypocryte. Or don’t. Keep your big smile, show a little more cleavage, you will fit right in. » Un signe en direction du barman pour qu’il lui remplisse son verre, il ne regardait même plus Ronnie. Elle pensait vraiment que ses yeux de biches allaient fonctionner ? Qu’il était aussi stupide que ça ? Vraiment ? « I don’t need you. I can spend a lovely evening with one of those models. » Sans lui adresser un regard, il récupéra son verre & retourna auprès de son groupe. Qu’elle reste, qu’elle parte. Elle n’était plus son problème. Il ne lui devait rien, il avait déjà donné assez de sa personne pour elle, il n’allait pas continuer à se faire humilier de la sorte. Elle n’était pas la reine d’Angleterre.
Revenir en haut Aller en bas
Ronnie Potts
□ GOT MY GRIFT ALL SPARKLING.
Ronnie Potts


Inscription : 19/03/2015
Messages : 277
Faceclaim + © : Phoebe Tonkin ~ © Mine, Tumblr.
Multinicks : GV - JR.
Pseudo : Dripping Alchemy.

Age : Twenty-five years of resting bitch face.
Activité : Model at day, smooth criminal at night.
Statut : No man is worth the aggravation.
Derniers achats : Cateye sunglasses, red lipstick, bodycon dress, designer shoes, would rather steal stuff than buy them.

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$
Connections:
Disponibilité: Busy busy (otis, alfie, everett).

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyVen 10 Juil - 22:21

Si Ronnie s’en sortait habillement avec ses yeux pétillants et son sourire mutin pour obtenir ce qu’elle voulait de ses victimes et en l’occurrence de la gente masculine, il semblait que sa stratégie ne fonctionnait plus aussi bien qu’avant. Ou du moins, sur les hommes qui arrivaient à la cerner. Alfie, par exemple, n’avait pas succombé à sa petite comédie lorsqu’il avait appris les mésaventures de la jeune femme. Si, au début, il avait prévu de faire jouer ses contacts pour sortir Ronnie du commissariat où on la retenait, il n’avait pas spécialement apprécié de se faire devancer par quelqu’un d’autre. Pire, quand la brune avait tenté de récupérer les fameux soixante-quinze pour cent en échange de sa présence à l’enterrement de vie de garçon, son patron avait préféré rire avant de lui annoncer qu’elle n’aurait même rien, pour avoir mis en danger l’existence de l’organisation. Un cachet en moins, donc. Cachet que Ronnie avait perdu allègrement en échouant misérablement. Le deuxième échec qui se profilait se tenait là, sous les yeux. En rebroussant chemin avide d’en avoir toujours plus, Ronnie n’avait pas soupçonné un seul instant qu’elle se planterait en beauté. Alors elle affichait son plus beau sourire, sa plus belle arme, aussi confiante qu’à son habitude. « I look amazing in this suit. » Le ton sérieux qu’employait Otis démontrait visiblement que monsieur possédait un égo démesuré. On lui répétait assez qu’il était canon, il se le répétait assez devant son miroir chaque, inutile que Ronnie en rajoute une couche. « And you can go fuck yourself Ronnie. » Le sourire qu’arborait la jeune femme devint brutalement crispé. Comme si son habilité d’embobiner quiconque à ses côtés venait de s’évaporer. Et parce qu’Otis avait déjà eu l’occasion de la voir à l’œuvre, il la démasquait à nouveau. A ce moment-là, Ronnie se doutait pertinemment qu’elle allait passer un mauvais quart d’heure. « You’re right, I’m a Hollywood star, I’m pathetic. You can go home, eat a bowl of cereal in front of your TV, because you’re soooo much better than me. » Il se moquait d’elle. Ouvertement. Si au début Ronnie prit son attitude pour de la fierté mal placé parce que monsieur désirait tout autre chose avec elle ce soir, son orgueil, lui, fut piqué au vif. Pour qui se prenait-il à la fin, pour penser que sa vie était mille fois plus intéressante que la sienne ? Ronnie ne l’enviait pas une seule seconde. Et à cet instant, rentrer chez elle, en effet, était la seule chose qui valait toute son attention. « Stop being such an hypocryte. Or don’t. Keep your big smile, show a little more cleavage, you will fit right in. » Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ronnie lâcha un hoquet de stupeur, se sentait insultée et ne supportant pas un seul instant d’être rabaissée de la sorte. Intérieurement, même si elle bouillait de colère, elle pouvait nier facilement qu’Otis l’avait blessée. Comme si la seule personne que Ronnie incarnait était au fond la cruche de service qui mettait sa poitrine en avant pour obtenir gain de cause. L’homme prit commande au bar sous les yeux médusés d’une Ronnie incapable de dire quoi que ce soit. Il l’avait déstabilisée. Blessée. Insultée. Au point que rentrer chez elle fut la seule idée qui germa dans son esprit. « I don’t need you. I can spend a lovely evening with one of those models. » La conversation atteignait des sommets. Espérait-il la rabaisser en évoquant le fait que les jeunes femmes avec qui il discutait quelques minutes plus tôt étaient mannequins, soit le même métier que le sien ? Cette pensée la fit légèrement rire. Un rire amer qui dissimulait le reste. Otis ne lui adressa pas même un regard et décida de rejoindre les fameuses mannequins pour tirer son coup du soir. La gorge nouée, Ronnie se résout à penser qu’Otis venait de réussir ce qu’il prévoyait, à savoir l’atteindre. Mais atteindre Ronnie Potts dissimulait généralement autre chose. La jeune femme n’avait aucune intention de le laisser avoir le dernier mot, tout ça parce qu’il roulait en Aston Martin. Alors, après avoir demandé un verre de vin millésimé au serveur, la brune s’avança d’un pas déterminé vers le petit groupe qu’il avait rejoint quelques instants plus tôt. Un grand sourire sur son visage, ce fut naturellement qu’elle s’incrusta aux côtés d’Otis. « My friend was just telling me that you are all models, right ? I’ve heard Ed Razek and John Pfeiffer were here. They’re headhunting for the next show. » L’objectif ? Détourner l’attention. Rien de mieux que de parler castings en présence de mannequin pour exclure Otis du cercle. « Excuse us for a second. » Sans même demander son avis, Ronnie attrapa l’homme par la manche de son costume en prenant soin de froisser le tissu. Elle l’écarta loin de la foule, un air mauvais sur son visage. Ronnie ne souriait plus et observait son interlocuteur d’un regard noir. « Just to be clear - you don’t speak to me like that. You don’t mess with me like that. » Une pause. « I am not your WHORE. Just because I’m wearing a dress that you bought, just because you’ve paid my bail doesn’t mean that you own me. What were you expecting ? Me, entertaining you and giving you a blowjob in the toilets just because you’re the greaaaaat actor that everyone is talking about ? » Sa main se resserra autour du verre, ses yeux l’observant toujours d’un regard mauvais. « Well guess what, I don’t give a shit. You’re a self-absorbed ass and I will stay here tonight just to piss you off. » Et sans crier gare, Ronnie laissa échapper le liquide du verre, liquide qui vint éclabousser le costume de son interlocuteur. « Whoopsie. Looks like someone will be on TMZ tomorrow morning. » Une chose que Ronnie ne maîtrisait pas vraiment dans sa vie de tous les jours – tempérer ses colères. Et Otis venait d’en avoir la preuve irréfutable.
Revenir en haut Aller en bas
Otis Paetz

Otis Paetz


Inscription : 04/04/2015
Messages : 865
Faceclaim + © : wifey (avatar & gif) & abba (parole)
Pseudo : yesterday./Marie

Age : 29 y.o
Activité : acteur/chanteur
Statut : célibataire
Derniers achats : iphone 6 128 GB ($849), solitaire 1895 Cartier avec diamant 4 carat ($500.000), costume Ralph Lauren ($1.395), runastic PRO ($4,99)

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$$$$$
Connections:
Disponibilité:

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptySam 11 Juil - 0:10

Bien décidé à profiter du reste de sa soirée malgré le comportement exécrable de Ronnie & de sa façon de le prendre continuellement pour un con. Il retrouva son groupe d’amis, ou en tout cas d’amis pour la soirée, il les oublierait tous d’ici le levé du soleil. Tous sauf une si tout se passait comme il le désirait. Il avait voulu blesser la jeune femme avant de disparaitre, avant qu’elle rentre chez elle pour passer sa soirée tranquille devant sa petite télé à la con. Au bout d’un moment, il n’était pas masochiste, il n’allait pas rester avec elle si elle continuait à se comporter ainsi avec lui, et elle continuer à le prendre pour un imbécile, à se foutre de sa gueule, comme si elle était la reine. Non. Otis avait décidé de couper court à la conversation en l’abandonnant à son tour au bar, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, profiter de la soirée, rentrer chez elle, lui en avait terminé avec elle. Il n’avait en aucun cas prévu de se retrouver à ses côtés quelques secondes après avoir rejoint le groupe. En l’espace de deux minutes elle avait également réussi à lui bousiller sa soirée, deux des jeunes femmes étaient déjà en train de regarder autour d’elle pour repérer Ed Razek et John Pfeiffer. La troisième était déjà chez Victoria Secret’s, et était celle qui intéressait le plus Otis à la base. Si seulement Ronnie avait pu disparaitre, il aurait encore eu une chance avec elle, avant que l’autre imbécile n’accapare toute la conversation, et commence une discussion des plus inintéressantes. Seulement, elle avait décidé de tout bousiller, de se comporter comme une petite conne, et le trainer loin de tout le monde, loin du groupe, loin des autres invités. Tout ça en prenant bien soin de froisser son costume. Quelle petite peste celle-là. Et dire qu’il avait voulu l’aider & passer une soirée un peu fun avec elle. Ingrate. Elle aurait mérité de finir en prison. Vraiment. Ca lui aurait appris une leçon. « Just to be clear - you don’t speak to me like that. You don’t mess with me like that. I am not your WHORE. Just because I’m wearing a dress that you bought, just because you’ve paid my bail doesn’t mean that you own me. What were you expecting ? Me, entertaining you and giving you a blowjob in the toilets just because you’re the greaaaaat actor that everyone is talking about ? » Elle parlait d’une voix basse, sifflante. Elle était réellement énervée. Il avait réussi à la pousser, et pourtant l’entendre parler le désespérer, il avait envie de lui foutre deux baffes histoire qu’elle sorte sa tête de ses fesses parce qu’elle ne comprenait rien à la situation. Un regard mauvais, elle ne s’arrêta pas et continua son petit soliloque. « Well guess what, I don’t give a shit. You’re a self-absorbed ass and I will stay here tonight just to piss you off. » En plus d’être stupide parce qu’elle n’avait rien compris à la situation, elle semblait aussi être folle. « Whoopsie. Looks like someone will be on TMZ tomorrow morning. » Elle était définitivement folle, lui balancer son verre dessus. Sur ce costume qui coutait une fortune, alors que la soirée venait tout juste de commencer. « Bitch. » dit-il à voix basse, elle venait sérieusement de l’énerver. Elle se prenait pour qui ? Franchement ? Elle n’était qu’une voleuse de bas étage, ou en tout cas c’était tout ce qu’il savait d’elle. Ils n’avaient pas eu de grandes conversations, il ne savait rien d’elle si ce n’est qu’elle avait réussi à lui voler sa voiture & son portefeuille, il ne savait pas qu’elle voulait devenir mannequin. Et s’il aurait été prêt à l’aider en début de soirée, elle pouvait toujours rêver maintenant. « You’re so wrong, it’s sad. Un rire las s’échappa de ses lèvres. I never consider you like my whore. Did I ask you to give me a blowjob ? Did I told you that you needed to have sex with me ? I only asked you to come here tonight so we could have a little fun. But nooooo. You think you’re so much better than me, right ? » La fixant, il n’attendait pas vraiment de réponse de sa part. Au contraire, il appréciait ce petit silence qui s’était installé. Il était d’une honnêteté cruelle avec elle, et si cela ne lui plaisait pas, il n’en avait rien à faire. « And you know what ? Maybe you are. But right now, you are acting like a stupid little bitch. You think that I’m so dumb that I didn’t even notice that you suddenly realise that Ed Razek and John Pfeiffer were there. Good for you, I was planning to introduce you but now you can go talk to them. Cause don’t think that one minute that I will accept you treating me like I’m some trash, and help you get everything that you want. » Il s’était rapproché d’elle en disant ça et était presque menaçant. Il n’avait pas quitté son regard tout au long de son petit discours. Elle commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il n’arrivait toujours pas à y croire. La jeune femme pensait-elle réellement qu’il la considérait comme sa pute de service ? Comme son petit jouet ? Elle n’était pas une pute. Si elle voulait coucher avec lui, great. Si non, il n’allait pas la forcer, encore moins lui faire repayer sa dette en couchant ensemble. Il lui avait clairement dit ça lorsqu’il était au commissariat. « If that’s all, you can stay here to piss me off if you want, I don’t even care. I don’t have time for someone who keep trying to make me feel like shit. And the dress ? It was a gift, nothing more. » Sans attendre de réponse de sa part, il sortit son téléphone de sa poche pour appeler son assistante, il allait avoir besoin d’une nouvelle chemise blanche, maintenant qu’elle avait réussi à bousiller celle-là. Moins d’une minute au téléphone, il était toujours devant la jeune femme lorsqu’il eu raccroché. Ronnie avait réussi à lui gâcher sa soirée. Il n’avait même plus envie de rester ou de ramener une des jeunes femmes chez lui. Actuellement, il voulait juste rentrer & aller se coucher.
Revenir en haut Aller en bas
Ronnie Potts
□ GOT MY GRIFT ALL SPARKLING.
Ronnie Potts


Inscription : 19/03/2015
Messages : 277
Faceclaim + © : Phoebe Tonkin ~ © Mine, Tumblr.
Multinicks : GV - JR.
Pseudo : Dripping Alchemy.

Age : Twenty-five years of resting bitch face.
Activité : Model at day, smooth criminal at night.
Statut : No man is worth the aggravation.
Derniers achats : Cateye sunglasses, red lipstick, bodycon dress, designer shoes, would rather steal stuff than buy them.

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$
Connections:
Disponibilité: Busy busy (otis, alfie, everett).

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyDim 12 Juil - 12:16

Ordinairement, Ronnie parvenait à se maîtriser. Elle restait froide, cassante, impassible et impossible à perturber. Jamais ni personne ne parvenait à la déstabiliser, même les rares fois où la situation pouvait lui échapper. Là, c’était relativement différent. A la base, lorsqu’elle avait adressé la parole à Otis pour la première fois, la jeune femme le voyait comme une célébrité sans cervelle et imbue de sa personne. Bien que son opinion sur la question n’ait guère changé, Ronnie commençait toute fois à vouloir mettre de l’eau dans son vin. Cette invitation, telle qu’elle l’avait perçue, était un moyen pour lui de véhiculer sa supériorité en lui rappelant qu’elle lui était redevable pour l’avoir laissée sortir de prison au lieu de la poursuivre en justice. Et parce que Ronnie ne supportait pas qu’on interagisse avec elle sans qu’elle n’ait rien demandé, jouer la carte de la fille blasée et indépendante lui parut la meilleure solution. « You’re so wrong, it’s sad. I never consider you like my whore. Did I ask you to give me a blowjob ? Did I told you that you needed to have sex with me ? I only asked you to come here tonight so we could have a little fun. But nooooo. You think you’re so much better than me, right ? » Ronnie avait peut-être un peu exagéré avec cette histoire mais c’était exactement ce qu’il lui faisait ressentir. Il ne lui inspirait pas confiance. En fait, Otis Paetz lui paraissant aussi fourbe qu’elle ne l’était. Alors la méfiance était de mise. Cette histoire de « s’amuser » lui paraissait aussi douteuse que son costume Playboy. Pire, il se prenait tellement pour le centre du monde que lui rentrer dedans en était tout aussi passionnant. « And you know what ? Maybe you are. But right now, you are acting like a stupid little bitch. You think that I’m so dumb that I didn’t even notice that you suddenly realise that Ed Razek and John Pfeiffer were there. Good for you, I was planning to introduce you but now you can go talk to them. Cause don’t think that one minute that I will accept you treating me like I’m some trash, and help you get everything that you want. » Ronnie ne répondait pas. Elle se contentait de le fixer simplement, ses sourcils froncés, sa bouche prête à bondir s’il l’insultait une fois de plus. Mais quelque part, l’homme n’avait pas entièrement tort. Il avait su comprendre que Ronnie Potts ne rêvait pas seulement de poursuivre une carrière de criminelle. Même si son métier de mannequin lui servait à dissimuler ses activités douteuses, la jeune femme chercherait tout de même à développer son petit business dès lors qu’une opportunité se présentait. Et en l’occurrence, cette opportunité s’était trouvée sous ses yeux mais impossible à exploiter car démasquée une fois de plus. « If that’s all, you can stay here to piss me off if you want, I don’t even care. I don’t have time for someone who keep trying to make me feel like shit. And the dress ? It was a gift, nothing more. » Ronnie Potts avait donc réussi à s’attirer les foudres d’Otis Paetz et en avait strictement rien à foutre. Ils se connaissaient à peine et il agissait comme s’ils avaient commencé à entretenir une relation d’amitié. Pas de sa faute, donc si monsieur se sentait trahi ou quoi. Il agissait comme s’il s’agissait d’une scène tirée d’un film hollywoodien où les deux protagonistes se déchiraient dans une dispute dramatique et sans fin. A ces mots, la jeune femme explosa de rire tant cette scène lui paraissait grossière. Non, c’était elle qui perdait son temps, pas lui. Elle aurait pu arnaquer d’autres personnes ce soir au lieu de se faire continuellement humilier par…Lui. Et s’il croyait que se détourner d’elle en gémissant au téléphone à son assistante pour qu’elle lui apporte une chemise neuve la blesserait, il se mettait le doigt dans l’œil. Une fois raccroché, le sourire toujours aux lèvres force d’avoir beaucoup ri, la jeune femme attira de nouveau son attention. « Make you feel like shit ? A gift ? Oh my God, I didn’t know we were so intimate, s’exclama-t-elle en riant, please stop obsessing over me, this is getting too funny. » Mais le rire stoppa brutalement quand une idée traversa l’esprit déjà bien éclairé de la jeune femme. Non vraiment, il fallait l’arrêter de débiter des conneries. « I get it…, commença-t-elle, comme si elle venait de réaliser quelque chose d’une importance capitale. « …Looks like someone has daddy/mummy/trust issues...You should’ve invited your therapist tonight, you’d have the time of your life right now. » Un rire de plus et Ronnie décida de le laisser planté sur place. Sa réaction était disproportionnée mais ce fut avec une boule à la gorge que la jeune femme se résout à quitter la soirée. A quoi bon rester ? Otis était bizarre. Elle était bizarre. Cette soirée était bizarre.
Sa voiture garée dans le parking de son immeuble, Ronnie prit son book dans ses bras, une pointe de regret sur son visage. Si elle n’avait pas été aussi conne, elle aurait pu décrocher un casting. Ou simplement attirer l’attention des deux personnes les plus importantes du monde de la mode. Mais non, au lieu de ça, elle avait cru qu’Otis Paetz voulait simplement profiter d’elle au lieu de s’amuser innocemment. Mais peu importait. Il le méritait. Après l’avoir humiliée la dernière fois, c’était sa riposte. Une riposte définitive et qu’il ne lui vaudrait pas de recroiser sa route. La jeune femme poussa la porte de son appartement et jeta chaussures et pochette au sol. Elle poursuivit en laissant tomber son book sur la table de son salon, puis la robe qu’elle défit et laissa tomber au sol. Un torchon qui finirait à la poubelle. Voilà ce que ça représentait. Et elle se foutait royalement qu’il l’ait payée un bras. Ronnie se démaquilla et enfila son pyjama, un shorty et un simple débardeur et s’affala devant sa télévision. Son repas du soir pas totalement terminé et froid, la jeune femme grimaça mais se résout à le terminer. Seule et sans personne, ces moments valaient bien plus que ceux passés parmi la jungle hollywoodienne qu’elle haïssait de ne pas pouvoir arnaquer aussi facilement qu’à son habitude.
Revenir en haut Aller en bas
Otis Paetz

Otis Paetz


Inscription : 04/04/2015
Messages : 865
Faceclaim + © : wifey (avatar & gif) & abba (parole)
Pseudo : yesterday./Marie

Age : 29 y.o
Activité : acteur/chanteur
Statut : célibataire
Derniers achats : iphone 6 128 GB ($849), solitaire 1895 Cartier avec diamant 4 carat ($500.000), costume Ralph Lauren ($1.395), runastic PRO ($4,99)

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$$$$$
Connections:
Disponibilité:

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyDim 12 Juil - 19:33

Au fur & à mesure de son petit discours, il voyait bien que la petite Ronnie était en train de s’énerver. Plus qu’avant. Et ça lui faisait plaisir de la voir ainsi, de la voir sortir de ses gonds. Si elle s’attaquait à lui, il pouvait aussi s’attaquer à elle. Sauf que lui avait passé la moitié de sa vie entouré du beau monde hollywoodien, il était habitué à faire des crasses, il était habitué à un monde prêt à tout pour le descendre à la moindre occasion. Il avait une carapace en béton armé. Seulement, personne n’avait jusque-là réussi à l’ébranler, il avait toujours réussi à garder un sourire faux sur le visage, et avait pris l’habitude de se venger après, sans se salir les mains. Se retrouver dans un coin d’une pièce avec un costume tâché de vin, et s’engueuler avec un minimoy ne faisait définitivement pas partie des choses qu’il faisait en temps normal. Le pire dans tout ça, à ses yeux ? C’est qu’elle ne comprenait rien. Il était peut-être désespéré, peut-être qu’il cherchait seulement à se taper la jeune femme, peut-être qu’il cherchait vraiment une amie. Il était pathétique … Vraiment. Et il était en train de s’en rendre compte. Elle avait raison. Cependant il n’acceptait pas qu’elle le traite ainsi. Il avait été ravi de connaître Ronnie, pour la simple et bonne raison qu’elle était plus ou moins unique à ses yeux. N’allait pas croire un instant que cela voulait dire qu’il aimait cette petite garce ou qu’il voulait devenir ami avec, c’était juste qu’elle était un OVNI dans son monde hollywoodien. Elle était un élément nouveau dans un monde qu’il connaissait par coeur. C’était aussi simple que cela. Et il était effectivement pathétique. « Make you feel like shit ? A gift ? Oh my God, I didn’t know we were so intimate, please stop obsessing over me, this is getting too funny. » Elle était littéralement en train de rire à gorge déployé, se moquant de lui. Elle se prenait pour son nouveau centre du monde. Elle avait tort mais, il était bien trop blessé par son comportement pour dire quoi que ce soit. Sans rien laisser paraitre, il prenait sur lui, grinçant des dents et fermant les poings. Le pire était à venir. « I get it … Looks like someone has daddy/mummy/trust issues...You should’ve invited your therapist tonight, you’d have the time of your life right now. » Et elle avait réussi à le pousser à bout. Il n’avait jamais frapper aucune femme & s’était toujours refuser à le faire mais, elle méritait une baffe. Elle méritait qu’on la remette en place. Elle se prenait pour qui ? Sa silhouette traversant la foule, elle était dehors en moins de cinq minutes. Le laissant là, comme un con & fou de rage. Cette soirée à la con avait perdue tout son intérêt. Il s’en foutait royalement d’aider une oeuvre de charité X, il enverrait un chèque plus tard, ou plutôt il ferait envoyé un chèque en son nom. La salope avait tout gâché. Comment une soirée qui se promettait amusante avait-elle pu se terminer ainsi. N’attendant pas sa nouvelle chemise, il demanda qu’on l’attende avec une voiture au niveau de la sortie de service, il ne pouvait pas repasser devant les caméras aussi tôt et avec une tâche de vin. Une vingtaine de minutes plus tard, il était chez lui. Heureusement qu’il ne croisa pas sa fiancée, il aurait passé ses nerfs sur elle. Quoi que, ça aurait été pas mal pour lui. Moins pour elle mais, au moins il se serait sentit plus léger. Le problème étant que cette dernière n’était pas la raison de sa colère, bien sûr qu’elle le saoulait mais le vrai problème était Ronnie & son comportement. Tapant du pied par terre, ne sachant pas quoi faire, il décida de se changer, un simple jean & un tee-shirt blanc faisait parfaitement l’affaire. Il ne savait pas ce qu’il voulait faire mais, il était incapable de dormir. L’indicateur de vitesse de sa Porsche indiquant les cent dix alors qu’il se baladait dans les petites rues de la ville, il cherchait quoi faire. Boire dans un bar ? Dans une boite ? Trouver une salle de sport pour se défouler ? Trouver une jolie jeune femme ? Non. Tout ça était inutile & il le savait. Il ne pouvait qu’à une seule chose : Ronnie et ce qu’elle lui avait dit. Tant pis s’il passait pour un fou, il voulait remettre les pendules à l’heure. Conduisant jusqu’à chez elle, il déposa sa voiture en bas & appuya sur tous les boutons d’interphone. Il n’était que onze heures, se moquant de déranger les voisins, il regarda l’étage où elle habitait, s’engouffra dans le hall d’entrée & monta les escaliers quatre à quatre jusqu’à se retrouver devant la porte de la jeune femme. Tambourinant dessus, il ne fallu pas longtemps pour qu’on lui ouvre. Mauvaise porte. S’excusant auprès de la petite vieille qui venait de lui ouvrir, il chercha la bonne porte. Merde. C’était celle à sa droite. Recommençant son petit manège, ce fut cette fois-ci Ronnie qui lui ouvrit la porte, habillait d’un simple shorty & d’un débardeur. Déjà en pyjama. Levant les yeux au ciel, il la poussa pour rentrer chez elle. Il violait volontairement son intimité. Elle avait fait la même chose lorsqu’elle lui avait volé ses affaires. « So, this is where you live. Cute. » Un sourire mauvais sur le visage, il la regarda longuement avant de remarquer le book épais qui se trouvait sur la table, le récupérant, il commença à le feuilleter sans réellement s’arrêter sur les photos. Il voulait juste la pousser à bout comme elle avait réussi à le faire quelques minutes auparavant. « I was thinking about what you said. You know, about my daddy/mummy issues, by the way … fuck you, I not the only one with it. Second-rate model, thief. I’m gonna say daddy issues for you. » Il était méchant, cruel même dans ses paroles, et il était venu jusque-là pour la remettre en place. Il se croyait tout permis, il se comportait comme un connard, ce qu’il était en temps normal mais, il battait tous les records ce soir, avec elle. Son téléphone vibrant, une fois, puis deux fois, puis trois fois, il décida de regarder ce qu’il se passait. TMZ de merde. Une photo de Ronnie et lui se disputant, avec la tâche de vin en prime. « Great. Good job. »
Revenir en haut Aller en bas
Ronnie Potts
□ GOT MY GRIFT ALL SPARKLING.
Ronnie Potts


Inscription : 19/03/2015
Messages : 277
Faceclaim + © : Phoebe Tonkin ~ © Mine, Tumblr.
Multinicks : GV - JR.
Pseudo : Dripping Alchemy.

Age : Twenty-five years of resting bitch face.
Activité : Model at day, smooth criminal at night.
Statut : No man is worth the aggravation.
Derniers achats : Cateye sunglasses, red lipstick, bodycon dress, designer shoes, would rather steal stuff than buy them.

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$
Connections:
Disponibilité: Busy busy (otis, alfie, everett).

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyMar 14 Juil - 20:31

L’interphone sonna. Plusieurs fois Bien que la jeune femme ne comprit pas vraiment qui pouvait venir l’importuner à onze heures du soir, elle se leva, prête à répondre. Mais à peine décrocha-t-elle qu’elle réalisa que personne n’était à l’autre bout du fil. C’était bien sa veine. SI un petit connard s’amusait à l’embêter de la sorte alors qu’elle était d’une humeur de chien, il ne passerait pas la nuit en vie. S’apprêtant à revenir devant son repas du soir, Ronnie fut une fois de plus dérangée par un vacarme sans nom qui provenait de la porte d’entrée. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte à la volée pour se retrouver nez à nez avec Otis Paetz. Otis Paetz, le retour. Il s’engouffra à l’intérieur de son appartement, prenant soin de la pousser pour passer. « WHAT THE HELL ?? », cria agressivement la jeune femme, tandis qu’elle pouvait aisément observer cette expression mauvaise qui se dégageait du visage de son interlocuteur. Interlocuteur qui prenait ses aises, notamment en s’accaparant son book. Sous les yeux médusés de Ronnie, il le parcourait sans grand intérêt, tandis qu’elle bouillait intérieurement. Il s’introduisait dans son appartement comme un voleur, comme s’il cherchait le moindre élément pour l’enfoncer de plus belle, pour la faire sortir de ses gonds. Il n’y arriverait pas. Ronnie était solide. Lui visiblement non. « I was thinking about what you said. You know, about my mummy/daddy issues, by the way…Fuck you. I’m not the only one with it. Second-rate model, thief, I’m gonna say daddy issues for you. » Les mots lui prirent la gorge comme s’ils semblaient beaucoup trop violents pour répliquer quoi que ce soit. Pire, il osait s’attaquer à un terrain glissant, terrain que Ronnie n’arborait que très rarement. Elle n’avait pas de problème avec son père. Elle n’en avait jamais eu. Il extrapolait. Son beau-père avait largement comblé l’absence de son géniteur alors il avait faux sur toute la ligne. « WRONG », répliqua donc fermement la jeune femme du tac o tac pour lui clore le bec. Il se prenait vraiment pour le messie. Et il méritait deux paires de claques, claques que Ronnie se ferait un plaisir à lui donner. Pire, comment avait-elle pu penser un seul instant passer une nuit en sa compagnie ? L’idée lui paraissait incompréhensible. Ronnie se tut donc, la gorgée nouée, incapable de continuer à riposter. Elle qui débordait de confiance d’ordinaire n’eut pas le courage de poursuivre face à un être simplement motivé par la satisfaction de rabaisser autrui. Alors oui, son travail de mannequin ne lui rapportait pas des masses. Alors oui, son travail de mannequin ne la propulsait pas au rang d’icône de la mode. Mais elle s’en foutait. Contrairement à lui, elle ne vivait pas pour la gloire et les paillettes. Otis délaissa bien rapidement Ronnie lorsqu’il s’aperçut que son téléphone portable vibra plusieurs fois, au point de lâcher un « Great. Good job » lorsqu’elle le vit regarder l’écran. Si Ronnie s’apprêtait à arracher le téléphone des mains de son propriétaire, elle fut coupée dans son élan lorsque son propre smartphone s’affola à son tour. Posé sur le canapé, l’écran affichait un, deux, puis trois messages qu’elle reçut en une fraction de seconde. Trois de ses amies venaient de lui envoyer la même photo. Elle, son verre vide à la main, face à un Otis dont le costume était encore tâché de vin. Une photo prise à leur insu en pleine dispute, dispute qui ravissait les amies de la jeune Potts. L’une s’exclamait de voir Ronnie à un évènement aussi prestigieux. Une autre se demandait si cette mystérieuse jeune femme qui lui ressemblait était sa cousine ou autre. Mais loin d’être complètement abasourdie, la jeune femme n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que son téléphone sonna de nouveau. Un appel, cette fois-ci. Et pas n’importe qui. Alfie était au courant. Même si Ronnie n’avait jamais craint son patron, elle se doutait qu’il ne serait pas tendre. La raison ? Mettre en danger l’organisation. Car si le visage de Ronnie apparaissait aux côtés d’une célébrité, on chercherait à connaître son identité. Et par extension, son véritable métier. Alors, pour éviter de donner satisfaction à son interlocuteur, la brune décrocha et se dirigea sur son balcon, tout en prenant soin de laisser la baie-vitrée légèrement entrouverte. A à l’autre bout du fil, Alfie Griffiths n’avait pas l’air de plaisanter. « WHAT THE FUCK RONNIE ? WHAT THE FUCK DID I JUST SEE ? » La jeune femme se passa une main sur le visage, signe qu’elle était dans une merde pas possible. « I got this Alfie, it’s no big deal. » « No big deal ? Are you fucking kidding me ? You’ve put the organisation AGAIN at risk. That’s the second time in less than a MONTH. What the fuck is going on with you ? » « I screwed up once, I know, but I’ll make it up to you. » « Listen. If that has to happen one more time, you’re fired. As for now, you’re off the field. You’ll be spending the next missions at the back office until your face is off the public eye. » « Al… » Trop tard. Son patron avait raccroché. Consciente qu’il ne lui ferait pas de cadeau les fois d’après, Ronnie laissa échapper un long soupir avant de se passer la main dans les cheveux. Merde. Merde. Et re-merde. Cette dispute prenait une tournure qu’elle ne pouvait plus maîtriser. Arborer une bitchface en permanence ne l’aiderait guère à affronter cette situation. Son visage fermé, Ronnie rentra à l’intérieur de son salon. Elle ne regardait pas Otis et préféra se laisser tomber sur son canapé, la télécommande de la télévision dans sa main. A ce moment-là, une curieuse sensation l’habitait. Un mélange d’envie de meurtre et d’abandon. Au fond, tout ce que voulait l’homme, c’était montrer à cette petite voleuse et mannequin de bas-étage que lui, LA célébrité du moment, dominait l’échange. Pire, qu’elle n’était rien par rapport à lui. Même si Ronnie se foutait éperdument de ses états d’âme, elle n’avait simplement plus envie de continuer ce débat stérile. Son doigt appuyant frénétiquement sur le bouton de la télécommande, elle arrêta son choix sur un film où, fort heureusement, l’autre connard ne jouait pas dedans. « Congrats », finit par lâcher Ronnie, « you’ve won. Hope you’re satisfied. » Le ton de sa voix était froid, distant, dur. Une insulte de plus de sa part et elle l’achevait avec un couteau de cuisine. « Me and my second-rate life would appreciate if you’d take the dress with you on your way out. » Et sans ajouter un mot de plus, la jeune femme s’enfonça de plus belle dans son canapé, les pieds sur la table basse sans accorder le moindre regard à Otis. Qu’il aille se faire foutre.
Revenir en haut Aller en bas
Otis Paetz

Otis Paetz


Inscription : 04/04/2015
Messages : 865
Faceclaim + © : wifey (avatar & gif) & abba (parole)
Pseudo : yesterday./Marie

Age : 29 y.o
Activité : acteur/chanteur
Statut : célibataire
Derniers achats : iphone 6 128 GB ($849), solitaire 1895 Cartier avec diamant 4 carat ($500.000), costume Ralph Lauren ($1.395), runastic PRO ($4,99)

FUCK LOVE, GIVE ME DIAMONDS.
Compte en banque: $$$$$$$$
Connections:
Disponibilité:

let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). EmptyMar 14 Juil - 23:14

Vous êtes peut-être familier avec l’idée de merder. Verbe utilisait dans le langage populaire & ayant pour but de désigner lorsqu’on ne réussit pas quelque chose. Et bien Otis venait de merder en beauté. Il avait dépassé une ligne imaginaire, et s’il se faisait passer pour le connard auprès de toutes & de tous, il savait au fond de lui-même qu’il n’était pas le personnage qu’il présentait aux yeux de tout le monde. Comme il n’était pas le mec parfait qu’il présentait aux magazines. Il était un homme, avec beaucoup de défaut & il était le premier à le reconnaître, seulement il n’était pas les faces qu’on lui connaissait. Alan Moore l’a dit : « You wear a mask for so long, you forget who you were beneath it. ». Cela faisait dix ans qu’il jouait quelqu’un d’autre, dix années au cours desquelles il avait fini par oublier qui il était vraiment. Le visage de son interlocutrice n’était pas difficile à lire, il l’avait blessé, il l’avait une fois de plus rabaissé. Sauf que cette fois-ci il l’avait voulu, cherchant où faire le plus mal et appuyant dessus une fois trouvé. Il avait réussi. Une photo d’eux dans la presse, elle était désormais la mystérieuse inconnue avec qui il s’était disputé. Parfait, lui qui devait affiché un couple parfait avec Ginger, il allait devoir expliquer cette photo. Ou l’ignorer. Une discussion avec son attaché de presse allait être nécessaire, au plus grand regret de cette dernière qui devait imaginé que son boulot serait beaucoup plus simple une fois qu’il serait officiellement en couple avec quelqu’un. Obligé de faire attention, pas vrai ? Faux. La capacité à merder chez Otis était sans limite. Une fois le fond atteint, il continuait à creuser. Or, la photo d’eux deux n’influençait pas seulement sa petite vie à elle, mais aussi celle de la voleuse, et s’il avait déjà reçu deux sms, dont un de la part de son attaché de presse, le portable de Ronnie commença aussi à s’activer, il pu compter trois sms en moins de dix secondes. Vive la technologie, où les nouvelles deviennent des buzzs en l’espace de quelques heures, parfois minutes. Alors qu’elle disparaissait sur le balcon pour avoir une conversation téléphonique, l’acteur ne pu s’empêcher de se rapprocher de ce dernier pour écouter des brides de sa conversation, cela lui laissait aussi le temps d’observer un peu plus la photo. Si on pouvait le reconnaître sans problème, Ronnie était plus difficile à identifier, en plus de la mauvaise qualité de la photo, elle était de profil. Elle pourrait même nier qu’il s’agissait d’elle si elle le désirait, en attendant elle semblait passer un sale quart d’heure au téléphone. Alfie. Il ne savait pas qui elle était mais, il lui avait bien fait comprendre qu’elle avait fait une grosse connerie. Si Otis avait été ravi de son petit coup de force pour lui prouver qu’elle n’avait pas l’ascendant sur lui, il commençait à se sentir mal. Son but n’avait jamais été de la mettre dans une situation pareille, il avait juste voulu s’amuser un peu, passer une bonne soirée en sa compagnie, en se tirant dans les pattes, jouant au chat et à la souris comme ils l’avaient fait quelques jours plus tôt. Et les choses avaient dégénérées, d’une manière impressionnante, il n’y avait eu aucun rire, si ce n'est mauvais, ils n’étaient pas en train de passer une bonne soirée, ils étaient en train de se pourrir la vie & le gagnant serait celui qui réussirait le mieux à gâcher la soirée de l’autre. Il était en train de gagner haut la main, mais il n’en tirait absolument aucun mérite. Au contraire, il se sentait merdique. Reprenant sa place du début, au milieu de salon avant qu’elle ne revienne à l’intérieur, le sourire sur son visage avait disparu, et le silence s’était imposé. Assise de nouveau sur le canapé, zappant et ignorant le chanteur, il restait debout, tel une statue de cire, n’ayant aucunes idées de ce qu’il devait faire. « you’ve won. Hope you’re satisfied. » Non. Il n’était pas du tout satisfait, il sentait au creux de son estomac un certain mal être de l’avoir mise dans cet état, prête à l’insulter, à le tuer, le détestant de tout son être, certes petit mais capable d’une haine infinie. « Me and my second-rate life would appreciate if you’d take the dress with you on your way out. » Un signe de bonne foi de sa part à la base, il était devenu le signe d’une guerre. Restant une minute de plus incapable de bouger, incapable de se décider, il estima qu’elle pouvait garder la robe. Elle pouvait la bruler, la déchirer, la couper, faire ce qu’elle voulait avec, peut-être que ça l’aiderait à se sentir mieux. Et puis c’était un cadeau, il ne voulait pas la reprendre. La probabilité qu’ils se revoient était désormais proche de zéro, ce n’était pas comme si elle pouvait envie de revoir sa sale gueule de merdeux, il n’y avait plus grand chose à faire. Tout ce qu’il savait c’est qu’il ne voulait pas qu’elle le déteste complètement, il avait débarqué dans sa vie, foutant un gros bordel et il disparaitrait de cette dernière aussi rapidement qu’il était arrivé dedans. Seulement, il ne voulait pas qu’elle le déteste complètement, et puis il venait de lui faire passer l’une des pires soirées de sa vie … Récupérant un stylo sur le comptoir de la cuisine, ainsi qu’un bout de papier, il nota rapidement un numéro. Un moyen de s’excuser pour cette soirée. « You should call this number, his portraits would be a great addition to your book … » Rajoutant un sorry en dessous, il referma le stylo, récupéra ses affaires & ferma la porte en sortant. Victor Demarchelier, l’un des cinquante meilleures photographes de mode à l’heure actuelle, ayant énormément de contact dans les différentes maisons de couture, magazines importants & autres. Et devant un service à Otis suite à une soirée qui avait légèrement mal tourné. Un sms pour le prévenir qu’une jeune femme au nom de Ronnie Potts allait peut-être l’appeler dans les jours à venir, elle était le service qu’il lui devait. Sans attendre plus longtemps, c’était inutile, il se remit derrière le volant de sa voiture & démarra. Il était temps qu’il rentre chez lui et aille se coucher.

THE END
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





let go for tonight (otis). Empty
MessageSujet: Re: let go for tonight (otis).   let go for tonight (otis). Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
let go for tonight (otis).
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» nightcall /otis.
» - MINIS-TC 2 □ OTIS/OPHELIA
» Here we are ≡ w/Otis
» took it out on the street /otis
» the name of the game / otis.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
I'M SO WEST COAST. :: - GIRLS ON THE BEACH - :: THIS IS SO LAST YEAR :: ISWC 1.0 :: RP-
Sauter vers: