as the rush comes (w/elias)

as the rush comes
FT ELIAS & GREGORY

Gregory était installé à l'avant de son quatre-quatre, à fixer la maison de son patron depuis un bon moment désormais. Il savait Mr. Langdon partit en voyage avec sa femme, pour le week-end : Elias était donc seul chez lui. La seule évocation du nom du jeune homme fit apparaître un sourire sur les lèvres du politicien alors que ses yeux se posèrent sur ses mains, et plus particulièrement sur son annulaire nu de toute alliance. Les choses avaient fini par se calmer avec sa femme, et ils avaient finalement décidé d'un commun accord qu'il serait mieux s'ils divorçaient. A présent, Gregory était un homme libre. Libre d'aimer qui il voulait. Libre d'aimer Elias.
C'est avec le sourire qu'il descendit de sa voiture et marcha tranquillement jusqu'à la porte d'entrée, sur laquelle il frappa énergiquement. Il dû attendre quelques minutes avant que la porte ne s'ouvre et que le doux visage du jeune homme n'apparaisse face à lui. Le sourire de Gregory doubla de volume à la simple vue d'Elias. « Tu es beau. » le complimenta-t-il dans un souffle après l'avoir détaillé de la tête aux pieds. Aussi bête que cela puisse paraître, il n'avait jamais dit de telles choses à son amant, alors qu'il les pensait à chaque fois que son regard se posait sur lui. Sans attendre plus longtemps, Gregory se jeta sur Elias, l'embrassant avec une passion folle que son coeur léger et libre lui dictait. Passant une de ses mains derrière la nuque du jeune homme, la seconde descendit jusque sur ses reins afin d'attirer le corps d'Elias contre le sien.

La fin d'année approchait et Elias demeurait bien occupé depuis quelques semaines, à réviser, réviser, réviser et ... réviser. On ne le voyait que peu en dehors de sa chambre, toujours un bouquin à la main, où les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur. Cela faisait peut-être presque un mois qu'il n'avait pas échangé plu de dix mots avec sa mère. Si on le félicitait à être aussi studieux, ce n'était qu'à moitié un masque. En révisant, en pensant à autre chose, il refoulait les pensées qu'il avait envers Gregory. En soit, ça marchait, il essayait de se convaincre. Il se rappelait de la dernière fois où ils l'avaient fait dans sa chambre alors qu'une réception se déroulait au rez-de-chaussée. Ils s'étaient promis que c'était la dernière fois. Erreur. Il arrivait à Elias de se remémorer de ses moments avec Gregory pendant des journées entières, ou des périodes. Par moment même, il semblait en ébullition, le sang bouillant, totalement frustré et devant rectifier la situation tout seul, en compagnie de sa main. Il n'avait pas le droit, il se l'interdisait. Rien que pour Meredith car elle n'avait rien demandé à personne, elle est gentille, agréable, à l'écoute. Apprendre que son homme te trompait avec le fils de son patron semblait fatal. Il avait minimisé tout contact avec lui. Avant que ses parents partent en voyage -à croire que dès que son père partait, sa mère aussi, ne supportant pas l'idée d'être seule à la maison avec son fils-, il avait entendu une brève discussion comme quoi les Jordans avaient rompu. Il s'était enfermé dans sa chambre, triste et en colère, car c'était sûrement à cause de lui. Puis, le lendemain, il avait repris ses révisions, se devant de ne penser à ça et absolument qu'à ça.Seul, il était tranquille, se gérant comme il le voulait. Depuis le renvoi de Benjamin, plus aucune nourrice ne lui avait été accordée car il avait piqué une crise, faisant rendre compte à ses parents qu'il avait quand même vingt-deux ans.

Alors qu'il s'en alla faire une pause dans la cuisine à boire un rafraichissement, il entendit frapper avec énergie à la porte. Curieux, il décida d'aller voir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas accueilli quelqu'un chez lui. Ouvrant la porte, il fit face à ... Gregory. Son regard trahissait sa surprise, gênante mais tout de même plaisante. Le sourire de Gregory le contamina, souriant aussi mais baissant le regard, honteux de ce qu'il avait provoqué dans sa vie. Son sourire s'agrandit en entendant Gregory le complimentait. Qu'il aimait entendre ces mots, il s'en laisserait probablement jamais. Cela lui donnait de la confiance, du bonheur. Un mélange d'ingrédients dont il ne refusait rien. Sans même crier garde, il sentit les lèvres de Gregory s'attaquer aux siennes avec violence et passion. Son corps l'incitait à réduire le peu de proximité qui restait entre les deux hommes et après quelques instants à sentir ses lèvres sur les siennes, il rompit tout contact, assez chamboulé de la chose.  « Wow. Je vois que ça a l'air d'aller. » Enfin, si ça a l'air d'aller. Il ne lui posa pas la question, à le voir avec ce sourire, il avait directement sa réponse. Il invita Gregory à rentrer, fermant la porte derrière lui. Caressant ses cuisses avec ses mains, il montra malencontreusement sa gêne, ne sachant que faire avec Gregory dans cette pièce. Après un petit moment de silence, il finit par dire  « Euhm, si tu veux voir mon père, il s'est absenté, il reviendra que dans... hm, il me semble sept jours je crois et ma mère est partie avec. Et, moi, j'ai mes examens, je révise. » Une délicate invitation à partir, en somme. Il ne savait pas trouver les mots et il ne pouvait pas se mettre en colère contre Gregory. Il le reluquait dans sa tenue décontracté, tellement beau et sa barbe de trois jours qui le damnait encore plus. Il avait une bouffée de chaleur. Il s'approcha lentement de lui, comme s'il était guidé par ses pulsions et dit avec une petite voix sensuelle :  « S'il te plait, ne t'arrêtes pas de m'embrasser. » Et de nouveau, il reprit le contact, plaquant ses lèvres contre celles de Gregory. Bordel, il le désirait tellement. Il lui avait manqué. Il le voulait à lui.

Gregory se rappelait encore du calme olympien avec lequel le divorce avait été décidé. Et la tendresse avec laquelle il avait serré Meredith dans ses bras avant qu'elle ne quitte définitivement la maison. Certes, elle portait encore son nom, mais ils n'étaient techniquement plus ensemble. Et la première chose à laquelle il eut penser une fois redevenu célibataire, c'est à l'homme qui occupait pleinement son coeur. Gregory ne désirait plus se cacher désormais, il avait enfin accepté les sentiments qu'il éprouvait vis à vis du jeune homme. Il avait finalement embrasé sa nouvelle sexualité et avait fini d'en avoir honte.
Lorsqu'il avait vu le visage d'Elias, son coeur avait accéléré, son sourire s'était agrandi. Et lorsqu'il avait senti le corps du jeune homme du jeune homme contre le sien, une vague de chaleur l'avait immédiatement envahi. « Euhm, si tu veux voir mon père, il s'est absenté, il reviendra que dans... hm, il me semble sept jours je crois et ma mère est partie avec. Et, moi, j'ai mes examens, je révise. » lui avait annoncé Elias après un baiser passionné. Gregory avait glissé ses mains jusqu'aux poches arrières du jean du brun, l'attirant de nouveau à lui. « Je me fiche de tes parents, tu le sais bien. » lui avait-il murmuré avant de déposer une tendre bise sur sa joue. « C'est pour toi que je suis là, Elias. » avait-il poursuivi, tout en dévisageant amoureusement son amant. « Toi, et toi seul. » avait-il fini en déposant un baiser chaste sur les lèvres du jeune brun. Il l'observait, un grand sourire sur les lèvres. Gregory était heureux, même si cela était un euphémisme. Il n'arrivait pas encore à croire ce qui se passait. Premièrement, il était tombé amoureux d'un homme et pouvait désormais vivre cet amour au grand jour, comme bon lui semblait. Jamais il ne trouverait les mots pour décrire ce qu'il ressentait en ce moment même. « S'il te plait, ne t'arrêtes pas de m'embrasser. » le supplia Elias avant de se jeter de nouveau sur lui. Le tendre goût de l'interdit avait disparu des lèvres d'Elias et avait été remplacé par celui de la liberté et d'un nouveau départ. Assailli par les baisers de son amant, Gregory ne pouvait s'empêcher de sourire. Oh, qu'est-ce qu'il était heureux ! « Jamais. » lui promit-il alors, entre deux baisers. Les mains toujours dans les poches du pantalon d'Elias, Gregory en profitait pour rapprocher le corps du jeune homme au maximum contre le sien. Il aimait sentir leurs deux corps l'un contre l'autre, ondulant au même rythme. Il le désirait si fort, il souhaitait tant sentir la chaleur du corps d'Elias contre lui. Cette sensation était grisante, réconfortante. Jouissante. Alors qu'il s'accrochait au derrière du jeune brun, Gregory finit par se rappeler la première raison de sa venue. Se libérant prudemment des lèvres de son assaillant, il chuchota presque inaudiblement le nom de son épouse. « Meredith... » Mais ses pulsions reprirent le dessus et Gregory repartit embrasser follement les lèvres du jeune homme, sa langue se frayant facilement un chemin jusqu'à sa soeur. « Meredith... » commença Gregory, reprenant peu à peu ses esprits. « Meredith et moi ne sommes plus ensemble. » finit-il par lâcher tout haut. Il observait Elias d'un regard rempli d'espoir, de désir, cherchant une quelconque trace similaire sur le visage de son amant.

Il essayait toujours de trouver des excuses, de trouver un moyen de se déculpabiliser, de retourner dans sa bulle d'innocence où aucune faute ne pourrait lui être attribué. Parfois, avec ses parents, il s'en voulait carrément de vivre. Il avait l'impression d'être une plaie, d'être un poids, d’être un fardeau qui causait la gêne de ses proches. Alors quand il avait ouï dire que les Jordans s'étaient séparés et avaient rompu leurs fiançailles, il s'en était mordu les doigts. Son côté le plus noir avait éprouvé une certaine satisfaction malsaine car il se sentait désiré, devenant un objet de plaisir et de convoitise pour la première fois de sa vie, surtout lorsque cette personne n'était autre que Gregory, un bellâtre qui le rendait fou. Gregory venait d'ailleurs le prouver une nouvelle fois en déclarant qu'il n'était pas venu pour un entretien avec ses parents, notamment son père mais qu'il avait fait le déplacement pour lui et lui seul. Ces paroles le flattèrent énormément qu'il en rougissait presque. Avec une tendance égocentrique, il aimait entendre ces paroles de la part de Gregory qui ne demandait que lui. Et c'était aussi vice-versa, Elias n'avait besoin que de la présence de Gregory. En entendant ces paroles, il s'était donné à lui pour un baiser passionné et amoureux. Voir Gregory avec ces grands sourires, l'air heureux, l'air libre, l'air assumé lui réchauffait son propre cœur et l’initiait à aussi sourire grandement à lui, comme une réponse à ses gestes. Il sentit les mains de Gregory glisser dans ses poches arrières, le poussant à se coller entièrement contre lui pour une proximité ultime. Ce contact refréné l’ébouillantait et lui donnait envie de plus, de quelque chose de beaucoup plus rapproché, intime et chaud. Continuant à l'embrasser, ce fut finalement Gregory qui rompit lentement le contact pour souffler un mot. Ce mot, celui qui provoquait un certain sentiment de culpabilité chez Elias. Meredith. Une autre série d'embrassades et le mot réapparut. Jusqu'à ce qu'il confirme ce qu'Elias avait appris plus tôt dans la semaine, ils avaient rompu. Un malaise s'empara d'Elias, le contraignant à se détacher et se libérer quelque peu de Gregory. Il n'osait même plus le regarder dans les yeux, préférant regarder au sol. Tout sauf regarder son regard.  « Mon père en a parlé en début de semaine... De ta décision, mais j'avais quelques doutes.» Il alla contre le comptoir de la cuisine, tapotant ses mains contre le rebord, trahissant sa gêne. Pendant même un instant, il tourna le dos à lui, s'occupant de regarder par la fenêtre.  « Tout ça c'est de ma faute. » murmura t-il, l'air désolé et triste. Il venait de casser un couple qui se connaissait et s'aimait depuis des années, qui s'étaient décidés à concrétiser leur amour.  « Faut toujours que je gâche tout... » Et il commençait à légèrement trembler. La pression, la tension,tout ce bouquet qui résonnait comme un lourd fardeau à porter sur ses épaules. Il ne s'était accordé aucune pause cette dernière semaine, il semblait tendu, en colère et triste, surtout envers lui-même. Se frottant le front, il fit de nouveau face à Gregory, lâchant un faible  « Tu devrais y aller. Si ce n'est que ça que tu avais à me dire. » Ce n'était pas quelque chose de dit avec colère, juste avec de la tristesse et aussi sans conviction car il voulait que Gregory reste.

Il se sentait si bien entre les bras du jeune homme. Son coeur battait follement, comme si un poids venait d'être retiré. Mais il avait tout fichu en l'air lorsqu'il avait prononcé le nom de sa femme, ou du moins de son ex-femme. Il sentit Elias se raidir entre ses bras, et bien vite, le jeune homme se retira de son emprise. Gregory fut surpris de le voir détourner le regard, les épaules affaissées. Évoquer sa femme avait toujours eu cet effet sur Elias, Gregory devait le savoir à présent. Mais il ne comprenait pas pourquoi Elias ne partageait pas son excitation quant au divorce, quant à sa liberté. « Mon père en a parlé en début de semaine... De ta décision, mais j'avais quelques doutes. » Bien évidemment, Mr. Langdon avait réussi à être au courant. Dieu, que Gregory détestait la vitesse que prenaient les nouvelles pour se répandre. Il n'avait pas encore annoncé à sa famille qu'il quittait sa femme pour un homme, que son patron était déjà au courant de la première partie. « Tout ça c'est de ma faute. » murmura Elias si bas que Gregory crut avoir rêvé. « Pardon ? » demanda-t-il, en s'approchant de lui. « Faut toujours que je gâche tout... » Le sourire de Gregory avait disparu alors qu'il assistait à ce triste spectacle. Il ne savait que faire, sa joie était soudainement retombée. Ne bougeant plus, il laissa le silence retomber entre eux. « Tu devrais y aller. Si ce n'est que ça que tu avais à me dire. » finit par prononcer le plus jeune. Gregory le regarda se diriger jusque dans la cuisine, où il s'appuya contre le rebord. Le voir si triste, si désarmé rendait le politicien malade. Il n'avait pas quitté Meredith pour cela. Suivant son amant, Gregory se positionna derrière lui et l'enveloppa de ses bras. Posant sa tête sur l'épaule d'Elias, il le berça tendrement. « Ce n'est pas ta faute, Elias. » murmura-t-il doucement. « Ne te blâme pas pour les erreurs des autres. » Il laissa le silence prendre place, tandis qu'il profitait de ce tendre moment entre eux. « Ce n'est pas ta faute, ni celle de Meredith, si je suis tombé amoureux de toi. » se confessa-t-il doucement au creux de l'oreille d'Elias, avant de déposer une tendre bise sur sa joue. Il ne comptait pas le lâcher, désirant le garder éternellement entre ses bras. Il ne comptait pas partir, même si Elias l'en suppliait. « Je suis là pour de bon. »

Il sentit le corps de Gregory dans son dos s'enroulait avec douceur sur lui, enveloppé de ses bras. Il ferma ses yeux instinctivement pour ne pas avoir à affronter son regard, il sentit la tête de Gregory s'affaisser, commençant à le bercer. Ses paroles le réconfortaient, il appréciait les entendre mais une part de culpabilité restait. Tout ça à cause de quelques verres, à cause d'une ivresse. Depuis des années, Gregory lui plaisait mais il restait dans l'ordre du fantasme. Il avait franchi la limite de ses rêves pour une réalité coupable. Il restait impassible, ne dévoilant aucune réaction, ne songeant qu'à l'écouter parler, et parler, pour lui dire à quel point ce n'était pas de sa faute. Il eut néanmoins un sourire attaché en entendant les paroles de Gregory si je suis amoureux de toi. Il s'y fit. Au bout de quelques instants de silence, il se décida à se retourner pour faire face au politicien. Il releva son regard, le plongeant dans les yeux de Gregory. Il le serra dans ses bras avant de remonter sa tête et chercher ses lèvres pour l'embrasser doucereusement. « N'en parlons plus. » Il voulait laisser ça de coté, derrière lui, il voulait ne plus ressentir de la culpabilité, seulement se sentir simple et libre comme avant. De toutes façons, il ne pourrait rien y faire, Gregory avait pris sa décision et les deux s'étaient séparés. Il avait tout de même cette impression d'être un vil profiteur mais il ne pouvait résister à la tentation. L'embrassant une nouvelle fois, il caressa le dos du politicien de ses mains aventureuses, avant de lâcher simplement « J'ai juste envie de lâcher prise. » Continuant à le caresser, il vient de nouveau chercher les lèvres de son amant, fermant légèrement ses yeux pour profiter pleinement des sensations que ces contacts lui procuraient. Il aimait ce contact, ce toucher, être avec lui, auprès de lui, dans ses bras. Ce moment fit revenir ce qu'il avait en lui, ce qu'il voulait au plus profond. Il alla susurrer à l'oreille du politicien avec sensualité : « Fais-moi l'amour. Et cette fois-ci, pas parce que je suis ivre ou frustré. » Il souhaitait partager un moment avec lui, comme un renouveau où aucune culpabilité ne serait présente parce qu'ils seraient libres.

Gregory n'arrivait toujours pas à croire ce qu'il lui était arrivé ces derniers mois. Il avait d'abord couché avec l'assistant de son patron puis avec le fils de ce dernier avant d'apprendre que sa femme ne pourrait pas avoir d'enfants. Il lui avait finalement confessé ses pêchés avant de tenter de se racheter auprès d'elle. Et puis, finalement, l'entente commune sur l'avenir de leur couple : le divorce. Et l'aveu de ses sentiments auprès d'Elias. Les baisers, les étreintes. Les coeurs qui battent à l'unisson. « N'en parlons plus. » Le trentenaire sentit les mains du plus jeune se baladaient sur son coeur alors qu'il fermait les yeux afin d'apprécier au mieux cette sensation. Qu'il était bon de pouvoir faire tout cela, de ressentir toutes ces émotions sans s'en vouloir, sans se sentir coupable vis à vis de sa femme. « J'ai juste envie de lâcher prise. » Elias savait s'y prendre pour faire perdre pied à son amant. Le simple contact de leurs peaux l'une contre l'autre ressemblait à un avan-goût du paradis pour Gregory. Les yeux toujours clos, il s'abandonna aux mains d'Elias, devenant alors son pantin. Il le laisserait faire tout ce que le jeune homme voudrait jusqu'à l'aube, et pour l'éternité. Gregory était indéniablement fou du jeune, fou de ses caresses et de ses lèvres, du moindre son qui sortait de sa bouche. Cela l'avait frappé de plein fouet, le faisant tomber à la renverse, l'abattant violemment. Mais Gregory ne pouvait rien faire de plus que d'embrassait cette folie.  « Fais-moi l'amour. Et cette fois-ci, pas parce que je suis ivre ou frustré. » Les quelques mots ramenèrent le plus vieux sur Terre, lui rappelant alors les dernières circonstances de leurs rencontres. Ils n'avaient jamais eu de véritables moments bien à eux, des éléments perturbateurs s'étaient toujours mêlés à leurs corps. Plaquant ses mains contre les joues d'Elias, Gregory plongea son regard dans le sien. « Je suis tout à toi. » lui murmura-t-il tendrement avant de déposer un baiser chaste sur les lèvres de son amant. Chasteté qui se mua rapidement en passion tandis que les mains du trentenaire filèrent vers les reins du plus jeune, plaquant leurs deux corps l'un contre l'autre. Gregory ferma les yeux, redevenant un simple pantin, une marionnette muée par le plaisir que lui procurait son maître. Il ne désirait plus qu'une chose : être éternellement entre les bras d'Elias.

Elias retrouva les lèvres de Gregory pour un baiser. Simple et chaste, empli de douceur, sans aucune culpabilité, juste un baiser entre deux hommes qui s'aiment. Rapidement, le baiser se fit plus tendu, plus passionné et combattif. Elias ne voulait plus les lacher, il voulait les sentir, préserver le contact qu'il avait avec elles et le privilégier. Tout à moi. Ces mots enflammèrent le jeune étudiant qui colla son corps contre celui de son amant. Pendant quelques instants, il ne profita que de ses lèvres, de son corps contre le sien jusqu'à ce que ses mains décidèrent d'être aventureuses à caresser les fesses de Gregory. Des caresses pressantes et réfrénées qui montrait Elias sous son ivresse totale.  Ses doigts se déplacèrent jusqu'aux boutons de la chemise de Gregory afin de les attaquer. Un à un, ses doigts vainquirent ses boutons. Ils commèrent par le plus haut jusqu'au plus bas, faisant apparaitre une brèche, celle tant convoitée à creuser. Et liant brusquerie et lenteur, il arriva finalement à ses fins, à déposséder le politicien de sa chemise afin qu'il apparaisse torse nu. Il apprécia la vue de ce corps finement musclé et recouvert d'un duvet de poils. De nouveau, il embrassa Gregory avec passion pour un échange où sa langue tenta de rejoigne son âme-sœur pour une valse sensuelle.  « Allons dans ma chambre. » murmura-t-il, lâchant les lèvres de son amant pour lui prendre la main et se diriger aux escaliers qu'ils gravirent avec précipitation jusqu'à atterrir dans la chambre de Elias. Ne tardant pas à retrouver les lèvres de Gregory, il désirait goûter à quelque chose de nouveau. Baissant son regard agrémenté d'un petit sourire, il livra une courte bataille avec la ceinture de Gregory afin de le déserrer. Il commença alors à s’accroupir devant lui, embrassant à plusieurs reprises son bas-ventre avant de prendre son inspiration. Il voulait le faire, il voulait tenter, il voulait lui donner ce plaisir. Après avoir baissé son pantalon, il fixa pendant quelques instants le sous-vêtement déformé de son amant qu'il se résolut finalement à le baisser aussi. Regardant sa virilité imposante et durcie, il ouvrit la bouche pour l'accueillir. C'était la première fois qu'il accomplit cet acte qu'il avait jugé sale et dégoûtant auparavant. Et lentement, il commença à se délecter de cette excitation, celle de son amant.

Ils s'étaient précipités dans la chambre du plus jeune, impatients de consommer cette flamme qui était leur. Gregory brûlait de désir pour son amant, mourait d'envie de prendre son pied entre ses bras. Le sexe avait certes une grande place dans leur nouveau couple, mais Gregory aimait tout autant le sourire d'Elias, sa façon de cligner des yeux ou même le son de sa voix. Dès que la porte fut fermée, et leurs lèvres retrouvées, Gregory sentit des ailes lui pousser dans le dos, l'emmenant alors loin dans le ciel, l'intimité de la chambre y étant pour quelque chose. Il n'avait plus la notion du temps, ou même de ses propres mouvements, se sentant tel une poupée de chiffon dans les mains d'une petite fille. Il sentit alors cette vague de chaleur émaner de son bas-ventre et s'aperçut alors qu'Elias était déjà à genoux. Il ne sentit pas son caleçon tomber, trop occupée à admirer le visage de son amant. Lorsque sa virilité fut mangée par la bouche du plus jeune, Gregory ne put retenir plus longtemps ses gémissements de plaisir. Ses mains retrouvèrent toutes seules le chemin, appuyant alors sur la tête brune d'Elias, le forçant à continuer son travail. Plongeant la tête en arrière, fermant les yeux, Gregory gémissait bouche ouverte, appréciant cette nouvelle sensation qu'on lui offrait. Il percevait sa verge durcir au fil des mouvements d'Elias, encouragé par les mains du politicien qui le plaquait alors contre son entrejambe. « Ne t'arrête pas... » articula-t-il difficilement entre deux râles de plaisir. «Ne t'arrête pas. » ordonna-il plus fermement. Les mouvements du plus jeune s'accentuèrent, transformant alors les gémissements de l'aîné en vrais râles profonds mués par le simple plaisir des lèvres sur son membre. Ses mains n'avaient pas quittées le crâne du brun, appuyant toujours dessus afin de le garder en place. Gregory atteignait peu à peu le septième ciel, voyant déjà le portail du paradis se dessinait à l'horizon alors que les préliminaires ne faisaient que de commencer. Peut-être était-ce l'ivresse de la liberté ou bien l'aveu de son amour pour Elias, mais les sensations de Gregory étaient plus décuplées qu'à l'accoutumé. Quelle qu'en soit la raison, il prenait son pied une nouvelle fois.

Alors que les râles s'échappaient de ses lèvres, Gregory finit par lâcher la tête du plus jeune, lui rendant alors sa liberté. A son tour, il se mit à genoux, se retrouvant nez à nez avec Elias. Sans plus attendre, il plaqua ses lèvres contre les siennes, forçant le passage de la pointe de sa langue afin de pénétrer sa bouche. De ses mains, il se fraya un chemin sous le t-shirt de l'autre, caressant pleinement sa peau douce. Ses aller-retours le long du dos d'Elias s'arrêtèrent au bout d'un certains temps, alors qu'il attrapait les extrémités du tissus et fit passer le t-shirt par-dessus la tête du jeune homme, lâchant ainsi ses lèvres durant quelques secondes qui lui apparurent comme une éternité. Lèvres qu'il retrouva bien vite, alors que ses mains s'attaquèrent au pantalon du garçon, qui rejoignit bien vite celui de Gregory, un peu plus loin sur le sol. Plaçant ses mains sur les épaules d'Elias, Gregory le poussa à s'allonger au sol, alors qu'il s'installait à califourchon au-dessus de lui. Ses baisers descendirent le long de sa mâchoire avant de s'attaquer au cou du brun et de laisser quelques traces de suçons. Très vite, il s'attaqua au torse d'Elias, sortant alors sa langue afin de lécher sa peau laiteuse. Sa bouche vint également titiller les tétons de son amant, jouant avec, les mordillant doucement. Gregory reprit alors sa descente au bout d'un moment, finissant alors par rencontrer à son tour le bas ventre de son amant. Avec un sourire sensuel, il plongea son regard dans celui d'Elias alors qu'il pointait du doigt la bosse qui s'était formée sous le caleçon du jeune homme. « Dis donc, c'est la fête là-dedans. » Se faisant désirer, il ne souhaita pas lui retirer alors le dernier bout de tissu, préférant jouer avec la frustration de son copain. Il frotta son nez contre le caleçon d'Elias, humant pleinement l'odeur de virilité qui s'en dégageait. Ses mains vinrent à la rescousse, massant doucement la boule apparente. Gregory affichait un grand sourire alors qu'il voyait les nerfs d'Elias lâcher un à un. Il posa ses lèvres contre le tissu, l'embrassant doucement. Ses mains descendirent le long des jambes du garçon, les massant sensuellement, avant de les passer autour de sa propre taille. Alors qu'il souriait, apparemment prêt à enlever le caleçon d'Elias et à relâcher la bête, Gregory bascula sur le dos, inversant alors les positions. Il retrouva les lèvres du brun sans problème tandis que ses mains se plaquèrent dans le dos de son amant, collant leurs corps l'un contre l'autre.

Sur ses rotules, il commençait à finalement être à l'aise dans cette position, à accueillir dans sa bouche la virilité de son amant pour lui faire connaitre moultes plaisirs. Il la recouvrit de plusieurs coups de langues parfois succincts, parfois longs.  Il dévorait ce bout de chair qui aurait parfois tendance à l'étouffer mais il se modéra, et ralentit par moment. Il sentit cette virilité durcir de plus au plus au fil des mouvements, rythmée par le son mélodieux des gémissements qui s'échappèrent de la bouche de Gregory. Il sentit sa tête complètement collée contre le bas-ventre de son amant qui appuyait avec ses mains, l'obligeant à continuer. Docile, il obéit et continua ses vas-et-viens. Ses gémissements devinrent des râles plus forts et prononcés. Après quelques minutes, Gregory décida de lui rendre sa liberté et sans se faire prier, il rompit le contact. Gregory descendit à son tour, s’abaissant pour se retrouver à la même hauteur qu'Elias. Il retrouva ses lèvres pour un long baiser passionné et enivrant. Se laissant caresser pendant quelques instants, il aida Gregory à se débarrasser de son tee-shirt. Ce dernier chercha à le dévêtir afin d'atteindre une certaine égalité entre les deux. Dorénavant vêtu de son seul vêtement,son caleçon, déformé par son excitation, Elias s'abandonna aux bras de Gregory, lui laissant sa chair, désireux qu'il s'occupe de lui. Il se fit pousser afin de s'allonger surle sol, recouvert de son doux tapis de chambre et laissa Gregory s'installer sur lui, à califourchon. Le politicien embrassa sa peau et la suça même, laissant quelques suçons apparaître sur son cou.Les yeux fermés, la tête étirée en arrière, Elias se laissa faire, gémissant légèrement de cette attention. Gregory se mit ensuite à dominer son torse, le dresser et le caresser en le recouvrant de multiples baisers en s'attardant à ses tétons qu'il mordit avec douceur. Il descendit finalement jusqu'à l'entrejambe d'un Elias frustré, qui n'attendait que la délivrance. Souriant, il hôcha la tête quelque peu. Oui, il était excité,complètement fou de Gregory, sa virilité toujours emprisonnée sous cette couche de tissus ne demandait qu'à être libre. S'il pensait qu'il allait enfin être au bout de ses peines, il découvrit avec malheur que Gregory avait décidé de jouer avec ses nerfs. Le politicien feint une fellation, accordant au bas-ventre de son amant que de vulgaires baisers par dessus son tissu et des caresses de ses mains.

La frustration d'Elias s'accrut, le poussant à gémir et à forcer de résister. Une nouvelle fois, il s'attendit à être délivré de cette prison mais Gregory n'était point décidé à le libérer, préférant jouer avec lui et d'un roulement de muscles, les deux amants échangèrent de place. Se retrouvant au dessus de lui, Elias retrouva avec hâte les lèvres de son amant. Au milieu de quelques baisers passionnés, il lâcha « J'suis trop... Roh, frustré. » Il sentait sa virilitée durcir considérablement avec les frottements de leurs corps respectifs mais elle demeurait toujours captive de son bout de tissu et cet effet provoqua d'horribles gémissements chez le plus jeune. Tandis qu'une de ses mains prit appui sur le corps de Gregory, l'autre se balada pour caresser affectueusement une des hanches du politicien avant de se réfugier finalement sur le bas-ventre et caresser férocement la virilité de son amant. Après quelques instants à produire cette action, il s'allongea sur Gregory, l'embrassant avec passion tout en mouvant son corps pour mimer l'acte sexuel. Il jouait à son propre jeu. Bien qu'il fut aussi affecté, sentant sa virilité étouffer complètement sous son caleçon, il continua à mouver son bassin, à s'abaisser et à se relever. Puis, il se releva quelque peu, s'asseyant à califourchon sur Gregory. Il lui adressa un sourire farouche et malin, lui déclarant « On peut rester comme ça longtemps. » Il avait la dominance, faisant pression fermement, à bon dosage, sur la virilité de son amant, réceptive par sa dureté. Il enchaina de léger et petits mouvements de son postérieur sur la virilité de l'autre, avec un plaisir grand, tout en fixant Gregory. Le temps qu'il aurait son caleçon, ça pourrait durer longtemps.

Il avait réussi à inverser les positions, après s'être longuement occupé de son amant. Il le regardait de ce même regard rempli de désir, désireux de passer à l'acte. Mais la meilleure partie était ces caresses, ces baisers, ces mots qui le rendaient fous. Son membre était déjà dressé, fier et excité. Tellement excité... Il souriait à Elias, qui l'embrassait de nouveau, lui arrachant de nouveaux soupirs. Il ferma les yeux, se laissant caresser, pencha la tête en arrière. Il n'arrivait plus à supporter l'attente, et pourtant, il voulait jouer. Il voulait qu'Elias craque le premier, se ruant sur lui, le prenant passionnément. Il entrouvrit les lèvres, laissant alors de nouveaux gémissements s'échapper, seul moyen qu'il avait trouvé afin de calmer ses nerfs et sa frustration. Mais lorsqu'Elias se mit à se frotter sensuellement contre lui, ce fut de trop pour Gregory. Il s'agrippa aux épaules d'Elias, le griffant sûrement au passage. Mais il avait besoin de le sentir près de lui, comme il avait besoin de laisser sa frustration se muer en râles de plaisir. « Prends-moi... » murmura-t-il difficilement, entre deux râles. « Je t'en prie, prends-moi. » Il le suppliait, ne supportant plus son propre jeu. Il avait perdu, il se rendait. Pourtant, Elias ne semblait pas en avoir fini avec lui. Se rasseyant à califourchon sur Gregory, il lui adressait ce petit sourire malin qui rendait le plus âgé fou. « On peut rester comme ça longtemps. » Se mordant la lèvre, Gregory secoua la tête, montrant alors qu'il n'en pouvait plus. Ses mains descendirent alors le long du dos d'Elias, cherchant à tâtons son fessier sur lequel reposait encore le caleçon du jeune homme. De ses doigts, il attrapa l'élastique avant de le faire glisser aux chevilles d'Elias, dévoilant alors son corps entièrement nu. Retrouvant toutes seules le chemin vers les fesses du plus jeune, les mains de Gregory se mirent alors à malaxer sensuellement son derrière. « S'il te plait, Elias. » reprit-il ses supplications, désirant plus que tout de sentir la verge dure de son amant en lui. Il déposa de rapides baisers dans le cou de ce dernier, espérant le faire céder à ses supplications, espérant qu'Elias se déciderai enfin à le libérer de toute cette frustration qui s'était emparée de lui.