love me like you do (lily) - délai 22/03

ELISABETH "LILY" TODD

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ft. katie cassidy | © cit et ilovekcassidy

- nom complet : Elisabeth Todd, héritière de la Todd Industry. Un rôle qui ne me convient absolument pas. Non pas que la notoriété me déplaise, au contraire, mais être associée à un truand de la finance n'est pas franchement la carrière dont je rêvais. - âge, date et lieu de naissance : Vingt huit ans officiellement mais il m'arrive de me retirer quelques années. Juste quelques unes, je vous le promets.  J’ai vu le jour un quatre juillet dans une petite ville du Michigan que je n’ai pas eu la chance de connaître.  - origines et nationalité : Mes parents aiment voyager et sont souvent à la recherche de nouveaux lieux à investir. Ma mère est Anglaise et mon père Américain. Vous vous demandez certainement comment ils se sont rencontrés mais là n'est pas la question. Je suis donc Anglo/Américaine et j'ai la chance d'avoir la double nationalité. - occupation, situation financière : J'étais vouée à reprendre le flambeau de mon père, mais cette vie médiatique n'était pas pour moi. J'ai fais des études de droits, avant de tout plaquer pour enchainer les petits boulots. J'ai pu me trouver un job de serveuse ici, mais je ne suis pas certaine d'être épanouie dans ce que je fais. J'ai d'autres rêves en tête, comme ouvrir ma propre boutique de décoration. - statut civil : Officiellement fiancée, je n'ai pourtant plus aucune envie de me marier. Je me revendique célibataire mais au fond, je suis éprise d'un autre.  - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. - traits de caractère : Rancunière ~ Optimiste ~ Sauvage ~ Attentionnée ~ Trop curieuse ~ Franche ~ Drôle ~ Aventurière ~ Naïve parfois ~ Cinglée ~ Généreuse ~ Téméraire ~ Souriante ~ Charismatique ~ Elégante quand il le faut ~ Très caractérielle.  - quartier de résidence : Bayview valley (crystal cove road) Un endroit paisible, où vit ma chère cousine qui a accepté de m'héberger. Bien loin de la vie que j'avais autrefois. - groupe : ( LONE WOLF )

gnaw upon my roots:

Find light in the beautiful sea
I choose to be happy
✻ ✻ ✻

« Maman ? Maman est-ce que tout va bien ? » J’avais l’air idiote, au bras de mon petit ami mais ma mère ne semblait pas dans son assiette. Elle qui était d’ordinaire si joviale et heureuse que je ramène tout Seattle à la maison, elle n’avait même pas daigné sortir de sa chambre quand j’avais passé le seuil de l’entrée. Je ne la reconnaissais plus, depuis des mois. Depuis que mon père était trop occupé à ses affaires, à tenter de conquérir l'univers pour ainsi dire et l'avait quittée. Ma mère était devenue une épave, un déchet et passait ses journées à broyer du noir depuis que son petit ami numéro cinquante six – et j’abuse à peine – l’avait quitté. Et petit à petit, notre vie si parfaite sombrait avec elle. Les gens parlaient,  ceux de notre immeubles n’osaient même plus me saluer, sans même que je ne sache pourquoi. Je vivais un véritable calvaire, un cauchemar dont je peinais à me réveiller. Préoccupée, je ne savais que faire et ne trouvais rien de mieux que de virer mon petit ami du moment. Il me regardait avec cet air que je détestais, je lisais une certaine pitié dans ses prunelles qui me déplaisait totalement. « Écoutes, je vais te demander de partir Hank. Je dois lui parler, ma mère a besoin de moi. » Mais ma surprise fut grande quand ce pauvre type se mit à déballer des horreurs sur la femme la plus importante à mes yeux. On la disait alcoolique, droguée et accro médicament. Je senti la colère monter en moi, ma peine était horriblement forte si bien que je ne pu retenir mes larmes. Au diable ma fierté, cet homme était allé trop loin. « Je t’interdis de parler d’elle de cette manière. Vas-t'en ! Vas-t'en et ne reviens jamais. » Je claquais la porte derrière lui et tombais contre celle-ci, noyer par le chagrin. Ma mère n’avait pas le droit d’abandonner, pas le droit de nous mettre dans une telle situation pour X prétexte. Mais je ne devais pas lui tourner le dos, elle avait besoin de moi et même si le chemin allait être long, je me devais de lui tendre la main. Afin de nous sortir de cet enfer que je ne maitrisais pas, de cette vie qui n’était pas la notre. Et ma mère ne devait pas se mettre dans un tel état pour un mec, c’était une règle qu’elle m’avait éduquée et elle se devait de la mettre elle-même en pratique. J'en voulais à mon père, de nous avoir abandonnées de la sorte. Mais les affaires ont toujours eut une importance considérable pour lui. Il ne me restait qu'une solution : devenir cette fille parfaite à ses yeux afin qu'il nous revienne. Qu'il nous sorte de cette misère insoutenable.

« Elisabeth Todd, tu es une femme merveilleuse. Marions-nous ! » Quand j’y repense, là dans cette tenue dont toutes les femmes rêvent, je me dis que j’ai été la pire des idiote d’accepter. Encore une chose idiote pour faire plaisir à mon père. Quelle bête a bien pu me piquer ce jour là !? Je me le demande, mais quand je me regarde dans mon reflet, à bord de cette superbe limousine, je me dis que la femme que je vois n’est pas celle que je suis. Que je n’ai rien à faire avec ce garçon, trop bien pour moi. Que je ne suis pas une fille bonne à marier et que ma liberté m’est trop précieuse. Et voilà que j’étouffe, je me sens mal et j’ai envie de hurler. De pleurer. Toutes les émotions possibles et imaginables se bousculent dans mon esprit et j’ai besoin d’air. « Arrêtez-vous. Arrêtez-vous je vous dis ! » Je hurle sur ce pauvre chauffeur, qui n’a pourtant rien fait dans cette histoire sordide. Je sors de la voiture, manquant de tomber en trébuchant sur ma robe. Je me rattrape de justesse contre la portière, et je regarde mon téléphone un court instant. Un instant suffisant pour comprendre que je fais une belle connerie. Cet homme, présent sur mon fond d’écran est l’homme dont j’ai toujours rêvé et ne ressemble en rien à mon mari. Brett me manque, cruellement. Je ne peux m’empêcher de repenser à notre dernière discussion, à cet instant où je l’ai perdu. Ce moment douloureux où il s’est enfui. Là encore j’ai été trop bête pour voir ce dont il souffrait réellement. Je réalise désormais que c’est de lui dont j’ai besoin. Il est mon meilleur ami, mon oxygène et je n’avais pas le droit de lui faire ça. Les mots me manquent, je ne sais quoi lui dire et pourtant, voilà que je pianote sur mon téléphone. J’ignore si son numéro est toujours identique ou s’il m’a réellement rayé de sa vie. Mais je tente, autrement je m’en voudrais toute ma vie.

Brett,
J’ai été la pire des connes. Tu me manques, je ne vais pas me marier. Pas aujourd’hui et pas avec cet imbécile.
Pardonnes moi, je t’en supplie.
Lily

Je n’ai jamais eu aucune réponse. Ce silence me brise un peu plus le cœur chaque jour, et son absence me rend folle. Je ne sais pas ce qu’il fait, Brett doit probablement être passé à autre chose. Ce jour là, une fois mon message envoyé, j’ai décidé de prendre le large. De m’exiler et de m’éloigner des miens pour ne plus souffrir. Pour repartir à zéro… J’ai trouvé refuge dans une ville où j'ai grandis, chez ma cousine qui m’a promis de ne pas dire à mon père que je suis près d’elle. Les magazines people n’ont pas loupé mon mariage, contrairement à moi et je vous assure que mon père m’en veut terriblement de ne pas m’être présentée devant le curé. Mais je m’en fiche, j’ai trouvé ma liberté et c’est bien mieux comme ça…