❖ friends with the monsters (orfélia)

Invité

orfélia wassiles
Underneath it all we're just savages
hidden behind shirts, ties and marriages
How could we expect anything at all?
we're just animals still learning how to crawl

gemmaarterton.tumblr et queen marina

- nom complet : Orfélia Wassiles. - âge, date et lieu de naissance : Vingt-cinq ans, Amérique. - origines et nationalité: Officiellement nationalité américaine, officieusement égyptienne (et en cours de magouilles pour l'acquisition de la nationalité américaine). - occupation et situation financière : Interprète pour sauver les apparences. Elle est dans une situation financière plutôt aisée puisqu’elle est sous l’aile du père Coleman, officieusement son oncle. Elle a également un compte en banque fourni par ses parents. - statut civil : Célibataire. - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. - traits de caractère : Dépendante, déterminée, charismatique, sportive, attentive, attentionnée, (presque) colérique, délurée et simple (officieusement). - quartier de résidence : Ocean Grove. - groupe : Underdogs ?.

( my silver spoon has fed me good )
Orfélia est née en Amérique mais sa famille a déménagé lorsqu'elle n'avait que dix ans en Égypte et plus particulièrement dans les fins fonds de celle-ci. Ayant de plus en plus d'argent, sa mère a très vite compris que leur vie paisible risquait d'être bousculée par l'appât du gain, si bien qu'elle a décidé de changer radicalement de vie. › Elle a une petite soeur, Isis, âgée de 10 ans, qui a donc toujours vécu en Égypte. C'est son bien le plus précieux actuellement, puisque c'est la seule véritable famille qui lui reste. Elle est prête à tout pour elle. › Elle a dû fuir l’Égypte après une première attaque de son village. Ses parents leur ont donné une adresse et deux passeports. Elle n’a aucune nouvelle d’eux depuis ce jour. › Elle vit donc chez la famille Coleman et se fait passer pour une cousine éloignée, alors que le père Coleman est un ancien ami de la famille, du moins de ce qu'elle a compris. › Inutile de dire qu’elle n’a jamais eu l’habitude du luxe et des talons hauts, mais plutôt des shorts et de la boue. › Sportive, c’est la seule chose qu’elle s’est tout de suite autorisée dès son arrivée. › Elle parle donc l’arabe et l’anglais, puisque ses parents sont américains. Sa mère est également d’origine égyptienne. › Elle a un accent qui s'entend à peine comme le souhaitaient ses parents. › S’adapter non seulement au niveau de vie de sa nouvelle famille mais aussi au mode de vie américain n’est pas forcément chose aisée, même si elle est prête à tout pour paraître superficielle. En réalité, c'est une jeune femme pleine de joie de vivre, toujours en recherche des plaisirs simples et des moyens de rigoler. Elle n'a jamais pensé à aller vivre autre part, son petit village d'Égypte lui convient tout à fait. › Journaliste de profession, elle a choisi d'être interprète afin d'avoir un métier à "moindre" risques.

gnaw upon my roots:

Invité

Des lumières blanches éparses. Des lumières aveuglantes. Dans son lit confortable d’Ocean Grove, Orfélia sursaute, en sueurs. Ces images, toujours les mêmes, son père et sa mère, kidnappés, les mains liées, leurs visages inquiets. Depuis son arrivée sur le territoire américain, il n’y avait pas eu un jour sans qu’elle ne pense à eux, sans qu’elle n’attrape son portable non-officiel, seul moyen par lequel ses parents seraient susceptibles de la contacter. Elle ne comprend pas, elle a essayé d’arrêter de vouloir comprendre, mais c’est plus fort qu’elle. Qui sont ces gens ? Qu’est-ce que ses parents ont fait pour mériter cela ? Orfélia avait souvent surpris sa mère supplier son père d’arrêter de rechercher la gloire, de nier son ambition au profit de sa famille et s’il avait toujours répondu en faveur de sa femme, il était possible qu’il avait, cette fois-ci, opté pour une autre alternative, les amenant tout droit à la situation dans laquelle ils se trouvaient aujourd’hui. Orfélia ignore la découverte de ses parents, elle ignore que leur intelligence les a mené à leur perte, mais elle espère, il ne lui reste plus de ça. « Orfé ? Ça va ? » demande Isis, qui s’était endormie la veille dans ses bras. Isis, c’était son ultime espoir, sa motivation ultime pour se lever le matin et affronter ce monde étranger, ce monde dans lequel elle n’avait plus aucune accroche. Quelques jours avant celui qui lui arracha ses parents, Orfélia s’était vu demandée par sa mère de prendre soin de sa soeur. Ce n’était pas une parole exceptionnelle, car Orfé avait toujours été protectrice envers Isis, mais cette fois-ci, c’était d’un ton différent, presque exigeant que sa mère lui avait murmuré ces quelques mots, entre deux murs. « Oui, oui, j’ai juste un peu chaud. » dit-elle en sa langue maternelle. Elle caresse ses cheveux, ses beaux cheveux noirs ébènes qui lui rappelle ceux de leur mère, ceux de la voisine et ceux de la marchande de fruits. L’Égypte lui manque terriblement et ce n’est pas cette grande maison froide qui lui ferait oublier les dunes sans fin qui entourent son village. Elle ne peut pas oublier, elle n’y parvient pas. Pourtant, elle n’a pas le choix. Elle doit prendre sur elle.
Elle ne doit plus être Orfélia Wassiles, mais Orfélia Wassiles-Coleman. Elle doit être cette interprète influente, celle que l’on admire parce qu’elle a les derniers talons à la mode, parce que se cheveux courts lui donne cet air parfaitement hautain, parce que ce trait d’eye-liner accentue son caractère oriental et ici, on adore ça. C’est aussi celle dont on craint la colère, presque automatique, que l’on interprète comme le signe d’une fille qui a tout eu dans la vie, alors que cela exprime en réalité l’exaspération et la fatigue. Elle est fatiguée de devoir surjouer, mais elle n’a pas le choix, elle le fait pour sa petite-soeur, pour sa famille. « Rendors-toi » murmure-t-elle, en fermant les yeux.