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 just a little bit of letting go /clark

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Blythe Wilson
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Blythe Wilson


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MessageSujet: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyMer 6 Mai - 17:03


let me down slow and easy 'cause there ain't nothin' i can do
i hope and pray my faith won't leave me when it comes down to me and you
i wanna cry but i breathe a sigh

( ▪ ▪ ▪ )

Il n'était que neuf heures du matin mais au lieu de commencer sa journée, Blythe venait tout juste de rentrer chez elle. Non elle n'avait pas passé toute la nuit à danser sur des talons aiguilles collée à un homme qu'elle voulait ramener dans son lit mais bien à travailler. La veille, un mariage digne d'un mariage princier avait eu lieu pour lequel sa boutique avait travaillé, et les festivités auxquelles elle avait été gentiment conviée pour tout le boulot qu'elle avait fourni avaient fini tard dans la nuit. Elle avait voulu rentrer chez elle après cette soirée horrible mais son patron lui avait ordonné de tout ranger et de tout nettoyer pour que les lieux soient impeccables pour le lendemain car non, ça ne pouvait pas attendre quelques heures de plus le temps qu'elle se repose un peu. Nettoyer une assemblée d'une centaine de personnes à elle toute seule lui avait pris des heures et avait torturé son dos mais bizarrement ça n'avait pas été pire que le mariage en lui-même. La soirée avait été parfaite et très belle, très romantique, mais Blythe n'était pas vraiment dans l'état d'esprit pour apprécier l'adage "pour toujours et à jamais". Elle avait toujours aimé les mariages, un peu moins depuis qu'elle travaillait dans ce domaine mais la promesse de passer toute sa vie avec la même personne l'avait toujours émerveillée, à l'époque où elle pensait elle-même avoir droit à ce bonheur. Depuis quelques semaines, aider les couples à choisir un thème et tout ce qui allait avec ainsi qu'aider les mariées à choisir une robe était une véritable corvée, pire encore, une torture. Elle ne voulait plus entendre parler d'amour et elle devait prendre sur elle pour ne pas dire à ces femmes qu'elles étaient de belles idiotes à croire à l'amour éternel. Une telle chose n'existait pas et elle aurait voulu claquer ces femmes jusqu'à ce qu'elles comprennent enfin qu'elles étaient sur le point de commettre la plus grosse erreur de leur vie. Mais évidemment elle ne pouvait pas, au risque de perdre son job. Ce n'est pas qu'elle aimait ce qu'elle faisait, bien au contraire, mais contrairement à certaine personne Blythe ne pouvait pas se permettre de se faire virer d'un job de merde. La crise n'était pas favorable à l'emploi et elle avait essuyé des mois de galère avant de trouver enfin un job. La paye était minable et son patron la traitait comme une moins que rien, mais au moins elle avait de quoi payer ses études et c'était tout ce qu'elle demandait. Après une nuit à rallonge, Blythe avait enfin le plaisir de rentrer chez elle se reposer. Elle avait cours en fin d'après-midi ce qui lui donnait quand même une marge assez importante pour récupérer un peu de sommeil. Elle se débarrassa de ses chaussures et de ses vêtements sur le chemin jusqu'à sa chambre et, sans prendre la peine d'enfiler son pyjama, elle s'étala de tout son long sur son lit, en sous-vêtements. A peine commençait-elle à s'endormir qu'elle entendit trois coups à la porte. Si Rory avait oublié ses clés, elle allait aussi perdre la vie. Râlant dans sa barbe, Blythe attrapa une chemise qui traînait par là et effectua seulement quelques pas dans sa minuscule maison en bordel pour aller ouvrir la porte. Voir Clark eut le même effet que recevoir un seau d'eau glacée, et soudainement elle était bien réveillée. Elle referma la chemise deux fois trop grande autour d'elle avant de réaliser que c'était celle de Clark. Elle se sentit tout à coup très stupide mais que pouvait-elle faire d'autre? L'enlever et la lui rendre, quitte à se retrouver en sous-vêtements devant lui? No way. Elle lui jeta un regard noir. Qu'est-ce que tu fous là? Question stupide puisqu'elle reconnaissait ses affaires dans la boîte en carton qu'il avait dans les mains, mais elle n'était pas d'humeur à le supporter. Déjà pas très commode dans la vie de tous les jours, une nuit de sommeil en moins ne l'aidait pas à être de bonne humeur.
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Clark Presley
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyMer 3 Juin - 0:35



time is passing by, I still want you
Even more than I did before

✻ ✻ ✻


Clark était un lâche. Il ne l’était pas par nature et ce n’était pas non plus un aspect de sa personnalité qui lui était venu avec le temps, comme on devient impatient ou encore paresseux. Paresseux il l’était devenu, crescendo, essentiellement à cause de son mode de vie trop agité qui réclamait une absence d’activité totale pour équilibrer les choses. Sa lâcheté, en revanche, était arrivée d’un coup, bien qu’il ignorait à quel moment précis elle avait fait son apparition. Il avait été trop lâche pour affronter cette énième dispute avec Blythe et avait préféré tourner les talons et se réfugier dans sa tournée. Il avait été trop lâche pour l’appeler et rompre avec elle en bonne et due forme - surtout parce qu’il n’avait jamais voulu mettre fin à leur histoire. Et aujourd’hui, il était trop lâche pour lui faire face sans avoir bu une goutte d’alcool. Il ne comptait plus le nombre de verre qu’il avait bu depuis qu’il avait décidé de venir chez son ex-petite amie mais sa forte consommation de ces dernières semaines l’avait rendu plus tolérant au liquide qui lui donna le courage de taper trois coups à la porte, pompette. Clark termina la bière qu’il avait dans la main d’une traite et posa la bouteille de verre brun sur le sol, attrapant le carton posé juste devant ses pieds. Il y avait réuni toutes les affaires de Blythe, parce qu’il ne se sentait plus capable de supporter sa présence chez lui alors qu’elle ne faisait désormais plus partie de sa vie. C’était devenu trop douloureux. Clark se balança d’une jambe à l’autre et serra un peu plus ses mains autour du carton quand il entendit le tintement de la serrure. Il n’était pas prêt. Il ne l’était pas du tout. Il voulait prendre ses jambes à son cou, détaler aussi vite que possible. Mais c’était trop tard. Blythe se tenait là, devant lui, simplement vêtue d’une chemise qu’il avait oublié ici. Il pouvait voir à ses traits tirés qu’elle était crevée mais même le visage cerné il la trouvait d’une beauté époustouflante. Il réalisa alors combien elle lui avait manqué. Son regard félin dans lequel il pouvait se perdre durant des heures entières, ses cheveux blonds dont le parfum l’avait toujours laissé rêveur. Ses longues jambes qui n’avaient jamais manqué de faire sur lui leur effet, ses lèvres rosées qu’il ne s’était jamais lassé de goûter, et bien plus encore. Son être tout entier lui manquait, mais parce qu’il était trop fier, trop lâche, et surtout trop con il ne pouvait pas le lui avouer. Pas après le mal qu’il avait pu lui infliger. « Je voulais plus voir tes merdes traîner chez moi, alors tiens. » Il ne lui tendit même pas la boîte, qu’il se contenta de laisser tomber à ses pieds, sans le moindre soin mais parce qu’il savait qu’elle ne contenait rien qui puisse se casser. En revanche certaines affaires étaient de valeur, sentimentale essentiellement. Pour lui. « J’en profite pour venir récupérer les miennes. Tu permets. » Clark ne prit pas la peine d’attendre son autorisation pour la bousculer et pénétrer dans son appartement. Il regretta bien vite cet élan quand en balayant les lieux du regard il se remémora tous les souvenirs qu’ils avaient ici. Ils étaient bien moins nombreux que ceux dans sa villa, qu’il allait remettre sur le marché, mais ils étaient bien là. « Ça comprend la chemise. » Il ne tenait pas particulièrement à la récupérer ni même utilisait ce prétexte pour la déshabiller - il connaissait son corps par coeur et ressentait plus le besoin de le toucher que de le voir - mais quitte à être un con, autant l’être jusqu’au bout. « Comme je n’ai rien de prévu pour la journée tu m’en voudras pas si je prends mon temps. Ton programme m’a pas l’air bien chargé non plus », dit-elle en référence à son apparence peu apprêtée tandis qu’il entrait dans la chambre sans se presser.
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Blythe Wilson
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyJeu 4 Juin - 12:16

Elle n'y arrivait pas. Blythe essayait de se montrer forte et de se sentir invincible, surtout, pour ne pas souffrir un peu plus, mais elle n'y arrivait pas. Son attitude détachée cachait une véritable douleur intérieure et à chaque seconde qui s'écoulait qu'elle avait son regard fixé sur Clark, son coeur se brisait un peu plus. Elle n'avait jamais imaginé ce moment car elle n'avait jamais imaginé le revoir. La vidéo avait été suffisante pour qu'elle comprenne le message et ne veuille plus jamais respirer le même air que lui, alors pourquoi était-il là? Pour enfoncer le couteau dans la plaie? Pour se pavaner devant elle et l'humilier encore plus? Quel con. souffla-t-elle quand Clark la bouscula pour entrer chez elle. Elle ne voulait pas de sa présence ici mais il s'imposait, et si elle aurait adoré le dégager de chez elle avec un coup de pied au cul elle ne faisait clairement pas le poids et ils le savaient tous les deux. Malgré ses cours de boxe, Clark avait toujours été plus fort qu'elle et il en avait souvent joué. Jamais pour lui faire du mal, jamais pour lui imposer ce qu'elle ne voulait pas. A l'époque c'était complice, comme la piéger sur le canapé pour la chatouiller. A ce souvenir, le coeur de Blythe se resserra un peu plus. Elle baissa le regard sur la boîte en carton à ses pieds et n'eut même pas le courage de la ramasser pour aller la ranger. Au lieu de cela elle donna un léger coup de pied dedans pour la glisser à l'intérieur de la maison puis referma la porte derrière elle. Elle ne voulait pas de Clark ici mais il était bien là et les voisins n'avaient pas besoin d'assister à la scène qui allait suivre. Tu pues l'alcool. Il est neuf heures du matin, merde. Alors c'était à ça qu'il était réduit? Le cliché de la rock star qui fait des sex-tapes avec la première pute venue et qui passe son temps libre à boire et à se droguer? Si c'était ça alors elle était bien contente de ne plus faire partie de sa vie. Malgré tout ce qui s'était passé, et ça lui faisait un mal de chien de l'avouer, elle l'aimait toujours. Elle l'aimerait probablement toute sa vie et elle refusait d'être témoin de sa destruction. T'es sérieux? Oui, visiblement. Ne se dégonflant pas, Blythe ôta la chemise qu'elle avait sur le dos sans jamais détacher son regard de celui de Clark, la roula en boule et lui jeta à la figure. La voilà ta putain de chemise. Vêtue simplement de ses sous-vêtements, elle se couvrit à l'aide de ses bras quand Clark disparut dans la chambre, se sentant soudainement très vulnérable. Ce n'était pas la nudité qui la mettait mal à l'aise, Clark connaissait son corps par coeur comme elle connaissait le sien. Mais elle sentait son mur s'effondrer et elle ne se sentait pas capable de maintenir la façade s'il s'éternisait ici. Et elle ne voulait pas qu'il voit à quel point il avait réussi à la briser. T'attends quoi de moi, Clark? Sa voix ne ressemblait qu'à un murmure à la fin de sa phrase alors qu'elle s'était installée dans l'entrebâillement de la porte. Je viens de rentrer du boulot, je suis exténuée alors s'il te plaît, si ton but c'est de m'humilier encore plus que tu ne l'as déjà fait, vas-t-en. Blythe essayait d'ignorer la boule dans son ventre et dans sa gorge, et de lutter contre les larmes qui menaçaient de couler. Le voir était trop douloureux, elle n'avait ni l'envie ni la force de se battre contre lui.
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Clark Presley
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptySam 6 Juin - 20:30

Certaines choses ne changeaient jamais, comme le fait de se prendre des remarques par la jolie blonde à peine un pied posé dans la maison. À l’époque il pouvait encore les encaisser : elle était sa petite amie et même si ses reproches étaient sans fondement, il avait toujours tenu compte de son inquiétude et de son avis. Aujourd’hui Clark s’en foutait. « Ta gueule, tu veux ? » C’était dit avec une nonchalance qui ne lui ressemblait pas, tout comme s’adresser à la jeune femme de la sorte était une première. Pas même lors de leurs plus grosses disputes il ne s’était permis de faire preuve d’aussi peu de respect, et il s’en rendit compte à peine les mots sortis de sa bouche. Cependant il ne s’excusa pas et ne s’arrêta pas non plus, ne ralentissant le pas qu’une fois arrivé dans la chambre qu’ils avaient autrefois partagé. Clark tâcha de ne se concentrer que sur les affaires qui lui appartenaient dans la pièce et évita les recoins qui lui rappèleraient tous ces moments passés ensemble. Ainsi il ne posa même pas les yeux sur le lit, qui quelques semaines plus tôt était encore objet de sa convoitise. Il se tourna enfin vers Blythe quand elle lui demanda s’il était sérieux pour la chemise et même s’il savait combien ce geste pouvait être humiliant il n’en démordit pas. Clark attrapa le bout de tissu et ne se gêna pas pour la regarder de la tête aux pieds, cette fois avec dédain. Il ne put s’empêcher de se demander si un autre homme lui était passé sur le corps depuis qu’il n’avait plus ce privilège et se surprit à détester tous ceux qui y avaient seulement pensé, elle comprise. Peut-être était-ce même pour cette raison qu’elle semblait aussi fatiguée, bien que ce soupçon fut vite écarté dès qu’elle reprit la parole. Encore fallait-il qu’il la croit « T’humilier encore plus ? Humiliée de quoi, Blythe ? Hm ? Cette relation n’a jamais été officielle, personne n’était au courant. C’est comme si elle n’avait jamais existée. » Il s’approcha d’elle d’un pas assuré voire menaçant et ne s’arrêta qu’à quelques centimètres d’elle. « Pouf », fit-il en mimant la disparition de leur histoire avec ses mains avant d’esquisser un petit sourire mauvais. « C’est ce que tu voulais, n’est-ce pas ? » Il fit un pas de plus vers elle puis un second pour la forcer à reculer et ne stoppa que lorsque le dos de Blythe cogna le mur derrière elle. Clark savait que cette proximité était gênante, imposante, et surtout dominante mais il ne bougea pas et la garda coincée contre la paroi. « N’EST-CE PAS ?! » hurla-t-il d’un coup, tapant du poing avec une force considérable sur le mur. Comme haletant, il chercha à retrouver un souffle régulier, fit enfin quelques pas en arrière pour la libérer puis lâcha un léger rire, cette fois nerveux. Il devait se calmer. Il n’était pas venu pour s’en prendre à elle ni même s’emporter et qu’importe la rancoeur qu’il avait envers Blythe, le chanteur devait faire preuve de contrôle. Clark toisa son ex-petite amie et se dirigea vers l’armoire, duquel il tira un premier t-shirt à lui et le jeta sur le lit, derrière lui. « Tu viens de rentrer du travail hein… C’est un nouveau code pour dire que t’as passé la nuit à te faire sauter ? » Cette accusation était injustifiée, sans compter que cela ne le regardait pas. Mais combien de fois avait-elle tenu les mêmes propos vis à vis de lui chaque fois qu’il quittait la ville ? Combien de fois s’était-il défendu alors qu’il ne lui était jamais venu à l’idée de faire un faux pas, de la tromper ? Peut-être s’en était-elle pris à lui pour une raison bien précise. « C’est pour ça que tu m’as poussé à bout ? », demanda-t-il beaucoup plus calme mais toujours aussi froid et distant. « T’avais pas le courage de me larguer pour te faire baiser par un autre alors t’as voulu me faire porter le chapeau ? Eh bien tu sais quoi Blythe, bravo, toutes mes félicitations Je m’incline. » Le brun accompagna le geste à la parole et se tourna vers elle pour faire une révérence exagérée. Il ne prenait plus ses cachets depuis trop longtemps maintenant, et il commençait à en ressentir les effets. Plus encore avec l'alcool qu'il avait dans le sang.
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Blythe Wilson
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyMar 16 Juin - 23:56

Surprise voire choquée par un tel manque de respect, Blythe recula d'un pas et déglutit avec peine. Elle ne reconnaissait pas l'homme qui se tenait devant elle et ça lui faisait peur. Elle n'avait pas peur de lui mais de ce qu'il était devenu, parce qu'elle l'aimait malgré tout ce qui s'était passé. Elle avait longtemps cru qu'il était l'homme de sa vie et si elle avait eu le temps de comprendre qu'elle s'était trompée sur toute la ligne, il restait l'homme le plus important de sa vie et elle n'avait aucune envie de le voir s'auto-détruire. Mais que pouvait-elle espérer d'autre? Comment avait-elle pu être aussi naïve que de penser qu'il n'était pas comme les autres et que ce métier ne le changerait pas? Ses proches l'avaient prévenue, ce milieu détruit les couples, mais elle n'avait pas écouté. Ils étaient amoureux et qu'importe les difficultés à venir, l'amour suffirait à les surmonter. Autrefois innocente et romantique, la vision qu'elle portait sur l'amour avait complètement changé et la réalisation de sa stupidité lui donnait envie de vomir. Tu crois que je me préoccupes des autres? Tu crois que parce que je vivais dans ton ombre, tu pouvais te permettre de me traiter comme une moins que rien? De coucher avec une autre sous mes yeux? Avait-il seulement la moindre idée de ce qu'elle avait ressenti en voyant cette vidéo? Le monde entier n'avait cru qu'à une sex-tape ordinaire; ça avait certes fait jaser, mais personne ne s'était douté de l'existence brisée qu'elle avait causée. C'était une chose d'être trompée, une toute autre d'avoir la preuve en image, et depuis cette histoire Blythe n'avait plus goût à rien. S'enfermer dans son boulot et ses études n'était qu'un automatisme, un moyen de défense, mais le coeur n'y était pas. Elle en était venue à un point où elle ne souffrait même plus, elle était simplement vide; jusqu'à ce que Clark se ramène et rouvre toutes les plaies qui n'auraient de toute façon jamais cicatrisées. Prise au dépourvu par tant de violence, Blythe prit sur elle pour tenir son regard et ne pas flancher. Elle voulait se protéger, fermer les yeux pour ne pas assister à la scène qui se déroulait sous ses yeux, mais ça ne ferait que l'encourager. Elle devait se montrer forte, même si elle ressentait tout le contraire. Blythe sursauta quand Clark cogna le mur à quelques centimètres d'elle. Elle avait peur. Jamais elle n'avait craint qu'il s'en prenne à elle mais aujourd'hui elle n'était plus sûre de rien. Il l'avait déjà brisée une fois, de la pire des façons, elle ne savait plus de quoi il était capable. Toujours collée au mur, toute tremblante, Blythe observait son ex-petit ami sans dire mot. Elle était totalement paralysée, incapable de répliquer quoi que ce soit. Elle voulait qu'il s'en aille, qu'il la laisse tranquille. Elle ne faisait pas partie de ces filles désespérées qui attendait toujours que l'homme revienne malgré l'enfer qui leur avait fait vivre. Elle ne voulait plus de lui dans sa vie, il lui avait fait trop de mal. T'es vraiment qu'un salaud, Clark. dit-elle finalement, retrouvant la parole. Elle se détacha du mur et effectua les quelques pas qui la séparaient du beau brun. Sa peur n'avait pas disparu mais sa colère surpassait tout le reste. T'attends quoi de moi, hein? Ca t'amuse de me voir comme ça? Tu veux être témoin du mal que tu m'as fait, t'assurer que t'as réussi ton coup? Alors je te retourne le compliment, bravo. Cela faisait des semaines qu'elle ne ressentait plus rien, qu'elle gardait tout enfermé; tout était prêt à sortir, ce trop plein d'émotions était sur ses lèvres, dans ses veines, accompagnait les larmes qui coulaient furieusement sur ses joues. T'es content de savoir que tu m'as brisée? Que j'préfèrerais être morte que de me sentir comme ça? T'as tout foutu en l'air, je te déteste. Sans s'en rendre compte, Blythe avait commencé à frapper sur la poitrine de Clark, le faisant reculer de plus en plus jusqu'à ce qu'il se cogne au mur derrière lui. La main de Blythe se heurta à la joue du jeune homme avec autant de force que son état le lui permettait. Pourquoi tu m'as fait ça? Pourquoi t'as laissé ce milieu te changer et te voler à moi? Plus calme, Blythe recula de deux pas et observa les dégâts. Ils n'étaient pas tant physiques si ce n'est pour ses propres larmes et la trace rouge sur la joue de Clark; ils étaient plus profonds, plus cachés. Un couple autrefois tant uni qui avait fini par se détruire.
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Clark Presley
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyLun 6 Juil - 20:57

S’apprêtant à répliquer dans le seul but d’avoir le dernier mot, Clark ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Il observa alors Blythe et réfléchit à ses mots, mais surtout le poids qu’ils avaient. Il se demanda si ce qu’il lui avait infligé remontait à cette seule et unique nuit qu’il avait rendue publique ou si elle faisait allusion à beaucoup plus loin, sans même qu’il ne s’en soit aperçu. Le chanteur savait qu’il n’était pas un modèle et qu’il n’avait pas donné à la belle blonde ce qu’elle méritait, que ce soit avant ou après sa célébrité. Avant qu’il ne perce et puisse vivre de sa passion, il n’avait été qu’un mec fauché parmi tant d’autres qui enchaînait les petits boulots pour pouvoir se permettre d’inviter sa copine à sortir. Depuis son succès fulgurant et maintenant qu’il était en mesure de la traiter au même titre qu’il l’aimait, Clark l’avait négligée et n’avait pas su la rassurer, privilégiant sa passion à celle qui l’attendait à chaque fois qu’il s’en allait. Dès l’instant où il avait posé les yeux sur elle à ce mariage il y a de cela quelques années, il avait su qu’elle était trop bien pour lui, sur tous les plans. Issue d’une famille aisée, elle n’avait pourtant rien de ces gosses de riches et possédait une culture, une intelligence que lui n’avait pas. Rien que ces deux choses auraient dû lui faire comprendre qu’il n’était pas fait pour elle, qu’il fallait un type de son monde qui pourrait l’aider à s’élever, à s’accomplir, et non pas un gars comme lui qui la mènerait au fond du gouffre. Sauf qu’il n’avait pas su résister et si Clark ne regrettait en rien les années de bonheur qu’elle lui avait données, il regrettait tout le mal qu’il avait pu lui faire. Pour une fois, le brun se tut. Après s’être emporté un coup, il libéra son ex pour se diriger vers l’armoire pour récupérer ce qu’il avait un jour laissé mais dès qu’il se retourna, il fut asséné d’une série de coups et ne fit rien pour arrêter Blythe. Sa main vint se poser sur sa joue endolorie et sa mâchoire se contracta. « C’est pas ce milieu qui m’a poussé à faire ce que j’ai fait. C’est toi. » Plus calme, Clark aurait voulu ne pas avoir à lui dire ça et pourtant c’était vrai. « Tu m’as jamais fait confiance. Pas une seule fois je suis rentré sans que— que tu me lances ce regard plein de reproches, comme si j’avais fait une connerie. Je le voyais à chaque fois, que ce soit dans tes mots, dans tes gestes. Tu flippais. Pire encore, tu m'en voulais. Et je pouvais rien faire pour te rassurer car tu m’écoutais pas. » Il ne comptait plus le nombre de fois où il lui avait assuré que rien ne s’était passé, que malgré toutes ces filles qu’il rencontrait il n’avait jamais pris la peine de les regarder plus de quelques secondes, le temps de leur signer quelque chose ou prendre une photo. Il avait fait ce que le métier lui demandait mais jamais il ne s’était permis le moindre écart, jusqu’à ce fameux soir. « Qu’importe ce que je faisais, qu’importe ce que je disais, ça allait pas. Je peux pas te le reprocher, t’avais sûrement toutes les raisons de douter de moi. Entre ces putains de magazines à chiotte qui balançaient une nouvelle connerie chaque semaine et mes absences aussi longues que répétées, tout pouvait te monter la tête. Mais t’aurais pu me croire et tu l’as pas fait. » Alors il lui avait donné une raison d’avoir peur et même de le quitter, bien que cette rupture n’avait pris aucune forme verbale entre eux. Ils ne s’étaient jamais dit qu’ils mettaient un terme à leur histoire, mais ce silence entre eux suffisait à ce que les choses soient claires. Clark eut envie de s’approcher de Blythe et essuyer ses larmes mais il n’avait pas le droit. Il ne pouvait plus. « Je te rendais pas heureuse, Bee. Et cette vidéo montre bien que t’as rien à faire avec un type comme moi. » Le musicien vivait un véritable ascenseur émotionnel et toute sa colère s’était transformée en une profonde tristesse. Sa voix était si faible, presque inaudible, et ses yeux n’osaient plus regarder la jeune femme. Il voulait juste partir, disparaître et boire. « La douleur finira par partir. Plus vite que tu ne le penses », dit-il comme si cette même douleur l’avait quitté et qu'il n'était pas affecté alors qu’il peinait à la supporter, si bien qu’il la noyait dans l’alcool pour la faire taire.
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyVen 10 Juil - 18:17


Dans une rage aveugle, Blythe frappait sur le torse de Clark, déversant toute la colère qu'elle ressentait depuis qu'elle avait visionné cette foutue vidéo. Mais elle fut vite arrêtée par les propos de son ex-petit ami, aussi efficaces qu'une lame en plein coeur. Elle se recula d'un pas et le regarda, interloquée. Elle était choquée et l'impact de ses mots avaient suffi à la drainer de toute énergie. Elle ne ressentait plus rien si ce n'est une immense tristesse qui lui donnait envie de disparaître de ce monde. Elle avait toujours cru en l'amour et pensé que les peines de coeur faisaient partie du jeu. A l'époque elle n'en avait pas eu peur parce qu'elle n'avait encore jamais vécu un déchirement comme celui-ci. En rencontrant Clark elle avait su que ce garçon allait lui briser le coeur, mais elle était tout aussi sûre de pouvoir le supporter — elle pleurerait quelques jours avant d'aller de l'avant et de rencontrer quelqu'un d'autre. La douleur qu'elle ressentait aujourd'hui la faisait souhaiter ne jamais l'avoir croisé. Elle serait prête à effacer tous leurs bons moments pour ne plus avoir à ressentir ce qu'elle ressentait là. Elle serait prête à tout sacrifier pour ne plus avoir mal. Je t'aurais jamais lâché, Clark. Peu importe les difficultés, peu importe les disputes et peu importe la peur de voir ce métier te prendre à moi, je t'aurais jamais lâché. Dans le cas contraire, elle l'aurait rapidement quitté, dès le premier déplacement. Elle avait été sa première fan et avait tout fait pour l'encourager. Elle avait été là durant ses heures les plus sombres, lui avait permis de garder espoir et de se donner corps et âme dans le travail jusqu'à décrocher son premier gros contrat. Une fois signé, le couple avait passé la nuit à fêter la bonne nouvelle et avait vécu sur un petit nuage pendant quelques jours. Même lorsque Clark était revenu de sa première tournée, Blythe avait confié ses inquiétudes mais s'était montrée présente pour lui. Elle lui avait demandé tous les détails de ses concerts et voir son regard briller d'excitation à chaque fois qu'il en parlait l'enchantait plus que tout. Elle n'avait jamais voulu que son bonheur et ce même au détriment du sien. La peur n'était qu'un détail, pas assez important pour la pousser à le quitter. T'aurais dû me rassurer, encore et encore. T'aurais dû supporter mes angoisses et mes reproches, t'aurais dû me prouver que j'avais pas à m'inquiéter et que j'étais la seule. Blythe savait que ce qu'elle demandait était égoïste mais elle l'avait mérité. Elle avait mérité qu'il se batte pour elle, pour eux, parce que c'était ce qu'elle avait fait pendant des années. C'était à son tour d'être là pour elle, de faire taire ses angoisses, de supporter sans rien dire ses crises de jalousie infondées. Fallait pas me donner raison. Merde, Clark ! Pourquoi tu m'as fait ça? Furieuse contre lui mais surtout contre elle-même, Blythe essuya ses larmes d'un revers de la main, geste vain puisqu'elles continuaient de couler. Elles ne s'arrêtèrent qu'à la dernière remarque de Clark, celle qui l'acheva pour de bon. Je suis tellement conne. dit-elle en secouant la tête comme si elle avait du mal à croire à sa propre naïveté. Des semaines après cette vidéo, elle avait maintenu le mince espoir que tout ceci n'avait été qu'une grosse erreur et que Clark l'aimait encore. Ca n'aurait rien changé, elle n'aurait pas accepté de le reprendre quand bien même il se serait mis à genoux pour la supplier de lui pardonner, mais elle aurait pensé compter un peu plus pour lui que ce qu'il lui montrait aujourd'hui. Je pensais que tu te sentais mal, que tu regrettais. Je pensais qu'on s'aimait tous les deux et que tu souffrais autant que moi de m'avoir perdue. Mais tu ne ressens rien. Tu es déjà passé autre chose, je ne fais plus du tout partie de ta vie. Blythe effectua quelques pas en arrière comme pour se distancer le plus possible du jeune homme. Hélas sa maisonnette était bien trop petite pour lui échapper, et même quand il serait parti elle aurait à faire à son fantôme. Jamais elle ne pourrait l'oublier comme lui semblait avoir tourné la page. Jamais elle ne pourrait paraître aussi indifférente, elle n'était pas assez forte. Vas-t-en. S'il te plaît, Clark, juste — vas-t-en. Sa voix était suppliante tandis que son regard refusait de croiser celui du musicien. Elle se fichait de se montrer aussi faible et vulnérable, aussi pathétique — il devait s'en aller, maintenant. Elle ne supportait pas sa présence, elle ne supportait pas de voir ce qu'elle avait perdu.
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Clark Presley
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MessageSujet: Re: just a little bit of letting go /clark   just a little bit of letting go /clark EmptyJeu 23 Juil - 0:27

« Jusqu’au jour où tu l’aurais fait quand même. » Clark n’était pas idiot et savait que sa profession n’était en rien idéale pour construire une vie de couple et lui permettre de perdurer et si Blythe avait su rester patiente, il avait bien vu que leur relation n’avait fait que la rendre un peu plus malheureuse chaque jour. Ils n’étaient plus ce couple insouciant et passionné, ils ne l’étaient plus depuis longtemps. Leur quotidien était devenu des disputes, des reproches, des prises de tête et de fuite, avec quelques parties de jambes en l’air pour donner l’impression que tout allait bien. Mais ça n’allait pas, et pas une fois le musicien n’était parti sans redouter qu’à son retour sa petite amie ne serait plus là. Parce qu’un jour elle se serait lassée de l’attendre et il ne pouvait même pas le lui reprocher, parce que lui s’était lassé de partir. Alors pour leur simplifier les choses, il avait eu recours à la pire des fautes : l’adultère. C’était minable mais Clark n’avait pas agi sans avoir calculé son coup. Il n’avait pas couché et fait cette vidéo avec une inconnue dans le seul but de mettre un terme à leur relation; il l’avait fait pour que la belle blonde n’ait plus jamais envie de le revoir. « Mais je l’ai pas fait. J’en avais pas envie. » Connard un jour, connard toujours. Il n’en pensait pas un mot mais là encore, il le faisait pour elle. Blythe n’était pas encore en mesure de le voir mais un jour, elle finirait par comprendre pourquoi il lui avait fait tout ça. Quand elle réaliserait que sans lui toutes ses inquiétudes n’existaient plus, que la peur n’avait pas lieu d’être et surtout qu’elle était enfin heureuse. Elle ne pourrait que l’être après tout ce qu’il lui avait fait. Quand elle lui demanda pourquoi, la seule réponse du brun fut d’hausser les épaules, ce qui n’allait certainement pas arranger son cas, sauf que ce n’était pas pour ça qu’il était venu. Prêt à s’en aller, l’homme fit quelques pas en direction du salon puis s’arrêta dans l’encadrement qui séparait la chambre du séjour, mains dans les poches. Non, Clark ne regrettait pas ce qu’il avait fait, cependant Blythe ne s’imaginait pas à quel point il souffrait de ne plus l’avoir auprès de lui. Elle était tout ce qu’il avait jamais eu et surtout tout ce dont il avait jamais eu envie. Plus encore, tout ce dont il avait besoin. « Franchement, Blythe. On sait tous les deux que cette vidéo n’aurait jamais vu le jour si j’en avais pas eu envie. » Ou comment remuer un peu plus le couteau dans la plaie alors qu’il n’avait qu’une envie, se cogner le plus fort possible jusqu’à ravaler ses mots et sa fierté bien qu’à cet instant, il n’en était aucunement question. « Je t’ai pas perdue. Je t’ai jetée. » Nouvelle claque mentale. Et un nouveau coup pour achever celle qu’il continuait d’aimer plus que tout. Clark baissa la tête et ses yeux rejoignirent ses pieds, incapable de regarder Blythe dans cet état. Quand elle lui demanda de partir, il comprit qu’il avait gagné. Il avait obtenu ce qu’il voulait, pourtant il n’en tirait pas la moindre satisfaction. Comment pourrait-il alors qu’il s’acharnait à la détruire et souffrait avec elle, mais en silence ? « Finalement, tu jetteras ce qui reste. J’en veux pas. » La seule chose qu’il avait pensée jusque-là. S’il emportait quoi que ce soit avec lui, il savait qu’il repenserait à cette journée. Aux larmes de Blythe qui roulaient sur ses joues, à toute la douleur qu’il voyait encore dans ses yeux clairs à cet instant. Au coup qu’elle lui avait porté pour extérioriser sa peine, et au salaud qu’il avait été jusqu’au bout. Il se détestait. L’envie de boire le reprit de plus belle. Boire pour oublier, une habitude qui lui collait à la peau depuis des semaines. Sans rien ajouter de plus, Clark quitta la pièce et se dirigea la porte d’entrée. Il eut envie de regarder par-dessus son épaule, jeter un dernier regard à celle qui faisait battre son coeur mais s’y refusa. Au lieu de ça il claqua la porte et s’en alla, à la recherche du premier bar qu’il trouverait sur son chemin.

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