(the prince)

- nom complet : fitzgerald louis olsea. - âge, date et lieu de naissance : trente-deux ans, las vegas. - origines et nationalité: d'origine portugaise, américain. - occupation et situation financière : ancien avocat licencié pour faute grave. actuellement au fond du trou (c'est pas faute de continuer de creuser) situation financière catastrophique. - statut civil : plus ou moins dans la merde (et continuer de creuser). - orientation sexuelle : questionnable. - traits de caractère : a la morale discutable + a tendance à faire la mauvaise décision coup après coup lorsqu'il est acculé + ridiculement arrogant + pourrait vendre n'importe quoi à n'importe qui + incroyablement compétitif + coriace et rusé + envahissant, à la limite de l'immaturité, à la fidélité douteuse et les priorités brouillées.  - quartier de résidence : dana point (ne lui en parlez même pas, ça lui donne envie de gerber rien que d'y penser).  - groupe : lone wolf je pense.

( my silver spoon has fed me good )
Dressez-nous un portrait de votre personnage sous la forme d'une succession de points qui seront plus ou moins développés. Pensez à nous donner ses caractéristiques essentielles, toutes ces petites chose qui feront qu'on aura l'impression de le connaître en vous lisant.

“1205 center drive. J'ai besoin de toi.” “Kenna? Kenna?” Seul le silence lui répond, lui glaçant le sang. Il n'attend pas une seconde pour quitter le confort douteux de leur canapé et de quitter l'appartement. L'absence totale de chauffeur et, somme toute, de voiture, rend ce trajet des plus stressants, alors que tout un tas de situations s'imposent à lui, son imagination bien trop virulentes pour les besoins d'un trajet de métro. Il ne prend pas la peine de frapper inutilement, est au moins dispensé de défoncer la porte étant donné que celle ci n'est pas fermée à clé. “Kenna?” Il déboule dans un salon, continue ses recherches jusqu'à une chambre d'où son nom résonne. Il trouve la petite dans un coin, nue, en pleurs. Il est à ses côtés en moins de deux et la prend dans ses bras, refuge dans lequel elle se jette à cœur perdu. Les sanglots se font d'autant plus fort que Fitz est mal à l'aise. Sans fondre à chaque fois qu'une femme verse une larme, il doit avouer que même son cœur de pierre à tendance à ramollir un peu. En particulier quand la femme en question est sous sa responsabilité. “Est-ce que ça va? Il t'a fait du mal?” La colère lui force la voix alors qu'il se voit déjà lui refaire le portrait s'il a touché à un seul cheveux de. “Non, il est parti avant de pouvoir.” “Quel est le problème alors?” Il demande finalement, vaguement agacé d'avoir du courir jusqu'ici en urgence pour rien. “Il a commencé à s'énerver, les tarifs ne lui allait pas, il a saccagé la salle de bain.” La petite s'est calmée et son discours et bien plus cohérent maintenant qu'il n'est plus entrecoupé de hoquets. “Allez, on rentre.” Il se lève, une main tendue pour l'aider et lui précise qu'il l'attend dans le couloir. Ce n'est pas tant pour lui laisser de l'intimité mais lui permettre de se remettre de ses émotions. Il ne veut pas le reconnaitre, mais la perspective de voir la petite blessée, ça la secouer bien plus que ça n'aurait du, bien plus qu'il ne l'aurait pensé. (...) “Tu crois que je fais une connerie?” Ça tombe un peu de nulle part et Fitz lève la tête de leur agenda. “Hm?” Il fronce un sourcil, essayant vaguement de faire semblant de s’intéresser. “De m'être enrôlée dans le réseau. De faire la pute. De le cacher à Vera.” Oh. Il avait espéré que ce serait une de ces conversations stupides qu'elles échangeaient parfois, sans queue ni tête. “Je sais pas Kenna, je ne sais pas.” Il veut bien vivre avec deux nanas mais les conversations à cœur ouvert c'est un peu trop pour son bien être. “Tu crois qu'elle va me pardonner? Je fais ça pour elle, pour nous.” Elle s'approche, se postant entre lui et ses feuilles. Terminé les œillades discrètes sur ses rendez-vous. “Tu me pardonnerais?” Ça lui tire un léger rire, à Fitz. “De coucher avec la moitié de la ville?” Il se rend compte que c'était insensible à la tête de Kenna et la retient en attrapant son poignet. Se passant la main sur le visage, il essaie de trouver les bons mots. Putain, il est vraiment pas doué pour ces conneries. “Kenna je...” Il soupire, rageant de ne pas trouver ce qu'il faut. “C'est pas pareil.” C'est tout ce qu'il sort, c'est tout ce qu'il arrive à sortir. “Pourquoi, tu m'aimes aussi.” Elle annonce la petite, sans la moindre once de doute dans la voix, laissant un Fitz sans voix. “Hein? Quoi? Que? Pfff.” Il l'observe, éberlué comme un con, sourire, victoriante. “Fitz.” Elle se fait sirène, la voix douce, les gestes allégés. Elle n'a qu'à se dresser légèrement sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres. Baiser léger qui le laisse perdu. “Je ne comprends pas non plus.” Elle ajoute, avant de se casser et de le laisser seul avec sa grenade dégoupillée. Bordel de merde.