+ The Four Seasons.

- nom complet : Benzo Raphaël Valines, un nom transpirant le Mexique, transpirant un mode de vie nomade. - âge, date et lieu de naissance : Il a 32 ans, il ne se sent pas jeune, il ne se sent pas vieux.  À ses yeux, un âge est tout simplement une façon stupide de classer les individus de ce monde.  Habituellement, il reste très vague à ce sujet, disant qu'il se situe dans la trentaine, mais ne donne pas son âge exact.  D'ailleurs, très peu savent sa date de naissance, il déteste avoir des anniversaires.  C'est pourquoi le 8 avril 1983 reste une date fantôme dans sa vie.  Une date qui le suit comme son ombre, mais qu'il ignore comme un reflet qui le dégoûte. - origines et nationalité: Tout en lui respire le Mexique, mais il est de nationalité américaine. - occupation et situation financière : Bras droit de Nicole et malgré son apparence simple, il ne connait pas vraiment les fins de mois difficiles. - statut civil : C'est un loup solitaire, n'étant pas à la recherche d'une douce moitié, il se complète lui-même et ne ressent pas cette obligation d'être en couple.  Pourtant, il y a cette fille qui le hante et qui lui sème un doute, un doute nouveau, mais qui ne le dérange pas. - orientation sexuelle : Les courbes d'une femme, une telle beauté, telle une sirène, il est hypnotiser par elles et les hommes ne sont rien de plus que des potes de beuveries.  Il est tout ce qu'il y a de plus hétéro. - traits de caractère : loyal, obscure, de sang froid, méticuleux, intimidant, de bon conseil, réservé, réfléchit, logique, sournois, observateur, calculateur.  - quartier de résidence : Il vit chez les Carillo, à Ocean Grove.  - groupe : DARK HORSE.

( my silver spoon has fed me good )
+ Il a été élevé au Mexique, a un accent mexicain, agit en mexicain de rue.  En le voyant, malgré sa peau clair, ses yeux clairs et son apparence des plus charmantes, aussitôt qu'il ouvre la bouche, on réalise qu'il vient de loin et qu'il a un lourd vécu.
+ Sans grand étonnement, il est un fan des mets épicés.  Il en mange à tous les jours.  Malgré la distance entre lui et sa ville d'origine, ces mets lui rappelle d'où il vient.  Ça lui permet de ne pas oublier ses racines et ce pourquoi il a respiré toute sa vie.
+ C'est un hyperactif hors pair.  Il a toujours besoin de bouger, mais pas nécessairement de parler.  C'est donc un addict du sport en tout genre: course, natation, football américain, baseball, il a tout fait et veut tout faire.  Bien qu'il semble calme, il ne tient pas en place.  Si on le voit assis tranquillement sur un banc de parc, il a probablement quelque chose entre ses doigts pour occuper son esprit.
+ Aussi rusé qu'un renard, il est du genre à tout calculer, tout analyser et tout regarder.  Il ne laisse rien passer sous son nez volontairement et s'assure de toujours savoir ce qui se passe autour de lui.  Il sait quoi faire, quoi dire et quand le faire afin de se sortir des situations les plus dangereuses.  C'est ce qui lui a sauvé la mise maintes fois au Mexique et à tous les jours de sa vie.
+ Bien qu'il ne parle que très peu et très souvent par manque d'intérêt, on le trouve imposant.  Il est ce genre d'homme qui dégage une forte énergie et ne se gêne pas pour l'utiliser afin d'obtenir ce qu'il désire.
+ Malgré son tempérament plutôt froid et distant, Benzo se révèle être un homme ayant d'excellents conseils à donner.  Il aime aider ses proches, leur servir d'épaule sur laquelle se reposer et demander de l'aide.  Il n'hésite pas à écoute attentivement ce qu'on lui dit afin d'aider son prochain.  Par contre, il ne faut pas en abuser.  Des conseils une fois de temps en temps ne lui dérange pas, mais venir le voir à tous les jours apporte rapidement son irritation et il n'hésitera pas à mettre la personne de côté.
+ Il est un grand fanatique du fast-food, plus précisément des hamburgers.  Il en mange sans cesse tout en gardant sa carrure imposante.  Pour lui, les hamburgers sont comme une deuxième religion et sa corbeille est remplit d'emballages de ceux-ci.
+ Il est de nature colérique, mais arrive lentement à se contrôler.  Il ne faut pas le chercher, car il n'hésitera pas à utiliser ses poings lorsqu'une personne commence à lui taper sur les nerfs.  Par contre, il n'osera jamais frapper une femme, c'est une question de morale qu'il respecte depuis qu'il est enfant et jamais il ne reviendra sur cette éthique de vie.  Pour lui, les femmes sont des personnes à respecter et protéger.
+ Il est enfant unique et ne l'a jamais mal vécu.  Il préfère être un solitaire, sans avoir cette impression de sans cesse devoir protéger quelqu'un de plus jeune que lui.  Il n'a jamais vraiment ressenti un lien fraternel avec qui que ce soit, il n'a même jamais été réellement proche de ses parents.  On le considère froid, mais à ses yeux, il a déjà bien assez de devoir s'occuper de lui même, il ne veut pas ressentir un devoir de plus envers quelqu'un.  C'est un loup solitaire et l'affirme pleinement.
+ Il vient de la rue, a grandit dans la rue, a vécut pour la rue.  Pour lui, la liberté rime au rythme de vie de rues.  C'est ce qu'il aime, c'est ce qu'il préfère et c'est qu'il préférera toute sa vie.  Il n'y a pas d'attaches dans les rues.  S'il disparaît, ce ne sera qu'une poignée de personnes qui vont le remarquer.  Il préfère partir de ce monde sans créer de peine à qui que ce soit.  Il n'a pas d'attaches et n'en veut pas.  Il ne veut pas être la cause du malheur des autres.

( we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering )
Le Mexique.  Putain que le Mexique, t'adores.  Te promener dans les rues, te mettre à courir comme un malade pour frapper quelques sombrero que des touristes imbéciles portent.  Le plus drôle dans cette histoire, c'est que t'es un foutu blanc bec.  Plus banc qu'un ours polaire.  T'as même pas l'air mexicain.  T'es jeune, t'es encore à l'école primaire, mais tu sais que tu cadres pas vraiment dans ce que tout le monde appelle "les mexicains."  Nan, mais tu le vois bien que Selena, la petite mexicaine franchement trop jolie à côté de toi en classe, est plus bronzée que toi.  Toi, t'es tout blanc, t'as des yeux d'un bleu incroyablement clair, des cheveux aussi foncés que le charbon, mais tu te sens chez toi avec tous ces bronzés.  Quand tu rentres chez toi et que tu vois tes parents qui ne te ressemblent pas, tu ne sens jamais autant chez toi qu'ailleurs.  On a souvent fait allusion au fait que tu étais un natif américain, mais putain, c'est quoi toutes ces nationalités imbéciles?  T'as grandit au Mexique, t'as respiré l'air du Mexique, t'as dragué les meufs du Mexique et tu parcours les rues du Mexique depuis que t'es qu'un bébé.  Du coup, il n'y a plus aucune question à se poser: tu es mexicain.

À l'adolescence, tu traînais avec les voyous, même si ta mère répétait sans cesse à quel point elle était contre tes fréquentations.  Tu t'en fichais.  Tu voulais vivre ta vie, sans devoir dépendre de qui que ce soit, sans devoir rendre de compte à qui que ce soit.  T'étais qu'un gosse de quinze ans, mais tu voulais déjà ton indépendance.  Tu voulais vivre dans les rues du Mexique avec le soleil frappant sur ton visage, une clope à la bouche, une petite bière alors que t'es assis sur un trottoir en regardant les passants.  Tu voulais une vie simple.  Tu voulais une vie dans laquelle tout viendrait à toi sans que tu n'aies à faire quoi que ce soit, mais tu as vite réalisé que tu ne pouvais pas avoir l'argent sans bosser.  Dure déception pour toi, toi et tes rêves d'une grande simplicité.  T'aurais voulu vivre dans les années 70, là où tout était plus simple, où tu aurais pu fumer de l'herbe sans penser à tes problèmes, mais ta mère t'as vite rappelé à l'ordre.  « Termine tes études et à ce moment précis, tu pourras enfin rêvasser! »  Un soupire lui rappelant que tu te fiches d'elle et le lendemain, tu étais déjà parti.  Valises en main et clopes en poche, tu étais prêt à la grande aventure.  Seize ans et l'aventure cognait déjà à ta porte.  Elle cognait si fort, telle un ouragan, t'annonçant que ta vie ne faisait que commencer.

« Benzo, maldita sea! » Ton boss, ou ce qui peut sembler être un boss. Freddie. T'arrives pas à croire qu'il essaie encore de se montrer plus fort que toi alors qu'il porte un nom de mec dans un film d'horreur. « Sérieusement Freddie, cállate. J'ai pas fait exprès. Je voulais lui casser la figure, pas l'asesinato. C'était une gaffe, discúlpeme. » Tu ne t'excuses jamais, mais t'es obligé avec Freddie sinon il t'enlève tout ce que tu possèdes et déjà, ce n'est pas beaucoup. Vingt cinq ans et t'as l'impression que ta vie tourne en rond. Tu jongles de quartier en quartier, espérant trouver chaussure à ton pied, raison à ta vie, mais il n'y a rien. T'as l'impression qu'ici, en ce bas monde, rien n'est fait pour toi. Alors tu erres, tu erres ici et là, comme une âme en peine. « Discúlpeme?? T'es sérieux Benzo? Fuera!! Dégage, j'veux plus te voir! » Tu marches à l'extérieur de la maison, laissant Freddie avec le corps mutilé d'un pauvre con. En même temps, cet imbécile vendait de la drogue aux gosses tout en essayant de s'emparer de votre territoire et en plus de cela, il était un pédophile. L'émission était trop forte, tu ne pouvais pas te retenir. Tu décides de partir à une fête avec une banda. Tu dis une fête, mais c'est plutôt un truc relaxe, avec une mojito en main tout en regardant le coucher de soleil. Le genre de trucs que t'adores, qui te vides la tête. Tu arrives rapidement, commande un mojito et va t'asseoir à une table. T'es seul, pour le moment, t'as pas envie de te mêler à la foule. Pas aujourd'hui, pas demain, une autre fois, peut-être. Puis tu croises son regard. Un vert qui vient te chercher là où tu croyais que c'était complètement mort. Le feu s'empare de toi et tu te sens hypnotisé. Tu la fixes, elle te fixe, c'est un accrochage soudain. Sans parler, sans sourire, un simple regard et tu t'es accroché. Tu t'es accroché.

Tu es resté avec cette femme, tu l'as suivit sans poser de questions. Tu l'as suivit, tu l'as écouté, tu l'as aidé. Tu as été tout pour elle, tu avais trouvé ce que tu cherchais depuis tant d'années. Tu avais trouvé ton Graal, ta moitié, ton âme-soeur, mais l'appât du gain était trop fort. Une autre femme est arrivée, telle une sirène, elle t'as enchanté. Elle t'as regardé dans les yeux, t'as promis monts et merveilles alors qu'avec ta moitié, rien ou presque ne se disait. Aucune promesse, aucun avenir ne se profilait. Cette nouvelle femme te promettait un bel avenir, te louangeais de compliments. Tu t'es fait avoir d'une certaine façon. Tu jouais dans le dos de ta sirène pour une femme que tu connaissais à peine. Tu allais jusqu'au Mexique pour la voir, la prendre dans tes bras, l'embrasser et vivre de la façon dont tu aurais voulu vivre avec ta sirène, mais tu ne pouvais pas, son père n'était pas d'accord avec votre liaison. Tu es donc aller te plonger dans les bras du mythe, du mensonge. Bien sûr, fréquenter ta sirène voulait aussi dire, fréquenter son tempérament des plus explosifs. Elle a tout découvert, a abattu d'une balle entre les deux yeux ta promesse d'un avenir meilleur sans hésiter. Tu ne l'as pas vu faire, mais la façon dont était assez ton mythe te rappelait trop ta sirène, c'était sa signature, elle ne pourrait pas te mentir à ce sujet. Tu regardes ton mythe de haut, essayant de comprendre. Pas une seule larme, pas une once de tristesse. C'est à ce moment que tu as découvert que ta sirène surpassait ton mythe. Tu n'aimais pas cette femme, tu aimais ta sirène. Tu l'aimais d'un amour fou, profond, réel. Ce genre d'amour qui crève le coeur, qui lève le coeur aux personnes qui crachent sur l'amour. C'est un véritable cercle vicieux, mais tu adores cela. Tu l'aimes et c'est pourquoi tu l'as suivi hors du Mexique à nouveau. Tout simplement parce que le Mexique n'est pas chez toi, chez toi, c'est dans ses bras.

UNDERCO.