bad news ~ w/Cat

Assis tranquillement dans son bureau, Henry Coleman savourait cet instant. Le fait d'être son propre patron et d'avoir une aussi grande pièce pour en profiter le satisfaisait grandement. Tentant de poser ses mains aux extrémités du bureau – ce dont il ne réussit pas à faire tant le meuble étant long, son regard se posa sur les nouvelles du jour qu'il n'avait pas encore eut le temps de regarder. Il prit alors le journal entre ses mains et l'approcha un peu plus près de ses yeux, c'était bien lui sur la photo, accompagné de Cat apeurée qui portait un énorme diamant sur le doigt. En titre on pouvait lire : Henry Coleman et Cat Gallaghers, la liaison cachée de Belmont Springs ? Henry jeta le papier sur sa pochette en cuir et soupira. Il pensa à Dana, qu'allait-elle pensé de tout ça, déjà qu'ils étaient de moins en moins proches, cette photo allait sûrement les éloigner encore plus. Elle avait été prise à la fête des whitelaw, au moment même ou le corps de la domestique avait été retrouvé, flottant à la surface de la piscine. Quelle honte d'émettre de tels ragots alors qu'une femme était morte, pensa Henry. Il n'était pas l'homme le plus respectueux du monde mais il y avait tout de même une limite. Un rictus se dessina sur ses lèvres lorsqu'il pensa aux Whitelaw, le patriarche allait sûrement hurler au scandale lorsqu'il verrait cette photo en première page. Il y eut une petite pensée pour Cat, il aurait sûrement encore du mal à essayer de récupérer des infos après un tel cliché. Les Whitelaw lui ordonnerait certainement de ne plus le voir. Il espérait que la jeune femme au caractère bien trempé ne prendrait pas en compte leur remarque. C'est alors qu'un petit bruit se fit entendre, le jeune milliardaire venait tout juste de recevoir un sms. Il ne mit pas longtemps à découvrir que la jeune gallaghers en était l'auteure. « Il faut qu'on se voit, au plus vite ». Henry lui avait alors proposé de le rejoindre sur son yatch, il avait prévu d'aller pêcher en pleine mer cet après midi et il espérait que cet entretien avec la demi whitelaw ne prenne pas trop de temps. Finissant quelques paperasses, Henry se changea pour revêtir son short blanc ainsi qu'un polo bleu marine qui faisait ressortir ses yeux bleus. Il se dirigea vers les quais accompagné de son chauffeur mais aussi homme à tout faire. Il se servit un whisky, et prit place à l'arrière du bateau en admirant la vue imprenable sur l'océan. Quelques minutes plus tard, Cat fit son apparition. « J'ai cru qu'après les nouvelles de ce matin les Whitelaw t'avaient kidnappé. » dit-il sur un ton amusé.

she tells me "worship in the bedroom" the only heaven
- i'll be sent to is when i'm alone with you -

Sa respiration devient saccadé. Son corps, en sueur, demande un repos. Elle attrape sa bouteille d'eau et boit de longue gorgée. Elle a besoin de sentir la fraîcheur envahir son corps. En quelques minutes, elle constate avec déception que la bouteille est vide. Et ce jogging transformé en course n'a rien. Elle se redirige vers la salle de sport, prenant ces gants et frappant sur un sac suspendu par des chaînes au plafond. Elle ne s'arrête pas, continuant de frapper, laissant sa colère évacuer par ce même sac. Cat décide de laisser tomber. Ça ne sert à rien. Elle pense toujours, réfléchit encore au nouvelle de ce matin. Sa photo dans le journal, faisant la première. Carmen venait à peine d'être tuer, assassiné, et tout ce que ces journalistes trouvaient à dire, est que Cat s'était précipité dans les bras de Henry Coleman après avoir vu la domestique dans la piscine, inerte. Qu'elle avait une bague au doigt. Blague qui était tournée au drame, pense-t-elle en finalement donnant un dernier coup de poing au sac. Elle retire les gants et les rangent dans son sac. Depuis ce matin, elle enchaîne jogging, entraînement, course. Pas une seule minute de repos. Elle se prend la tête et décide que la meilleure option pour elle, pour tous, est d'avoir une discussion avec le concerné. Avec Henry. Elle lui envoie rapidement un SMS, expliquant qu'ils devaient se parler. "Il faut qu'on se voit, au plus vite." Clair, net, précis. Elle soupire et se dirige vers sa chambre pour se changer de vêtements. Elle prend la pile et part rapidement dans la douche. En voyant la réponse de Henry, elle roule les yeux et part chercher quelque chose d'autre à se mettre. Elle entre dans la douche et laisse l'eau tiède couler contre son corps, détendant chaque muscle. Elle sort, se sèche rapidement les cheveux qui décident de ne pas lui obéir et de créer une tornade de boucle. Elle ramène sa frange d'un côté, enfin du mieux qu'elle le peut, et enfile un t-shirt rouge ligné avec un jean très pâle. Elle prend ces chaussures rouge et blanche et part avec ces clés pour se rendre au stationnement prêt du port. Étrangement, en voyant la file de bateaux, elle ne doute pas un instant de celui qui appartient au grand Henry Coleman. Elle embarque sur le bateau avec l'aide d'un homme qui apparemment l'attendait. Elle lui fait signe de déguerpir, ensuite. « J'ai cru qu'après les nouvelles de ce matin les Whitelaw t'avaient kidnappé. » Elle sourit sarcastiquement et lui fait un doigt d'honneur. Elle n'a plus envie de la jouer douce et innocente. « On dirait plutôt que c'est ce que tu comptes faire. Un yatch, sérieusement? J'aurais dû penser à ça plus tôt. » Elle pousse un soupire et s'approche pour admiré la vue avec lui. « Ils doivent attendre un communiqué pour confirmer ou réfuté les rumeurs. C'est de ça qu'il faut qu'on parle. » Elle se retourne pour le regarder. Cat n'a pas la mine à rigoler, ou du moins, pas en ce qui concerne son futur. Pas en ce qui concerne ce qui pourrait mettre Leo en colère. « Si tu décide de confirmer, ce que j'espère que tu n'as pas fait, il n'y a pas de retour en arrière. » Cat soupire à nouveau et se met à rire. « Ah et ma mère, m'a offert un magnifique réveil, m'ordonnant de t'inviter à dîner. » Elle prend une pause pour sourire en le regardant. Sa mère, se mêlant de cette histoire, n'était pas la meilleure idée du siècle. « Donc. Soit on y va à fond, soit tu fais arrêter tout ça, ces journalistes constamment braquer sur mes moindres faits et gestes, et tout le tralala. » Et avec un sourire, elle s'arrête pour qu'il la regarde. « Je vote la seconde. Puisque, de toute façon, je veux pas porter de bague hors de prix à mon doigt disant que j'appartiens à Henry Coleman. » Idiotie, son visage prend des airs de défi. Inconsciemment, elle faisait ce qu'elle faisait toujours, et mettait Henry au défi. De quoi? De dire oui? Ou de ne pas y aller avec ce qu'elle avait décidé? Elle ne savait pas. Mais ce qu'elle savait, c'est que si jamais sa relation avec Leo partait en fumée, elle serait la dernière femme avec qui Henry Coleman aurait des rumeurs de fiançailles.

Il ne pu s'empêcher d'avoir un rire étouffé lorsque la jeune femme lui montra gentiment son majeur. Ou était la douce et docile Cat Gallagher, à laquelle il avait eu droit dans sa suite au Grand Belmont ? La jeune femme se révélait enfin et il n'était pas surprit, à vrai dire ce petit caractère bien trempé l'émoustillait quelque peu.  « On dirait plutôt que c'est ce que tu comptes faire. Un yatch, sérieusement? J'aurais dû penser à ça plus tôt. » il sourit de nouveau face à la remarque de la demoiselle. De cette façon, elle pouvait voir tout ce dont à quoi elle aurait le droit lorsqu'ils annonceraient à la presse qu'ils sont officiellement fiancés. Elle s'approcha à côté de lui,  « Ils doivent attendre un communiqué pour confirmer ou réfuté les rumeurs. C'est de ça qu'il faut qu'on parle.  » Henry s'en doutait, et c'est pourquoi il avait prit soin de contatcer son agent de presse avant la venue de la demoiselle pour qu'elle lui conseille ce qu'il devait faire, même si le jeune homme avait déjà une petite idée derrière la tête.  « Si tu décide de confirmer, ce que j'espère que tu n'as pas fait, il n'y a pas de retour en arrière. » Buvant une gorgée de son whisky, il écoutait attentivement la jeune femme. Elle semblait plutôt affolée face à cette nouvelle, ce qu'il pouvait comprendre, après tout il n'avait pas choisi le meilleur parti de la ville selon sa nouvelle famille.  « Ah et ma mère, m'a offert un magnifique réveil, m'ordonnant de t'inviter à dîner. » un sourire de nouveau, même si il doutait qu'il pourrait remettre un pied dans la résidence Whitelaw avant un bon moment.  « Donc. Soit on y va à fond, soit tu fais arrêter tout ça, ces journalistes constamment braquer sur mes moindres faits et gestes, et tout le tralala. Je vote la seconde. Puisque, de toute façon, je veux pas porter de bague hors de prix à mon doigt disant que j'appartiens à Henry Coleman.  » un rire étouffé, appartenir à Henry Coleman était sûrement la meilleure chose qui pourrait lui arriver pensa t-il. « J'ai appelé mon agent de presse et elle et moi on pense que ça tombe à pic, avec la course à l'entreprise familiale, montrer que je suis devenu un homme stable pourrait me faire gagner pas mal de points auprès de mon père. » lui dit-il tout en scrutant sa réaction. Bien sûr il y avait ça mais aussi le fait qu'il se ferait un énorme plaisir de rendre Dana jalouse. « Et puis j'imagine que ces fiançailles surprises ne me serviront pas qu'à moi. » Il arqua un sourcil vers la jeune femme, elle semblait être dans l'incompréhension. « J'ai vu ce regard que tu as lancé à Léo Whitelaw juste après être venue me faire ta petite proposition, le soir de la fête. Mais t'inquiètes pas, je dirai rien, c'est pas l'envie qui m'en manque mais si tu honores nos fiançailles alors tout ira bien.» Ses talents d'observateurs lui avaient toujours permis de sortir des pires situations. « A quelle heure je dois venir, pour le dîner ? » demanda t-il tout en ricanant.

La mer était magnifique. Et la vue du yatch, était sans doute la plus belle qu'elle est vu. Il fallait l'avouer, Henry Coleman avait tout pour lui. Il claquait des doigts et quelqu'un lui apportait ce qu'il désirait. « J'ai appelé mon agent de presse et elle et moi on pense que ça tombe à pic, avec la course à l'entreprise familiale, montrer que je suis devenu un homme stable pourrait me faire gagner pas mal de points auprès de mon père. » Elle manque s'étouffer de nouveau aux mots 'agent de presse'. Ceux qui suivent lui donne déjà mal à la tête. Cat soupire. Bien sûr, si il peut en profiter, il va se fiancé avec la première venue. Magnifique. Cat se sent plus comme un objet qu'il utilise que comme une personne humaine. « Et puis j'imagine que ces fiançailles surprises ne me serviront pas qu'à moi. » Elle réfléchit aux avantages... Elle n'en voit absolument aucun. Leo serait fou de rage et risquait de ne plus jamais lui parler. Et ce serait probablement la même chose pour Dasher. Oh le pauvre Dasher. « J'ai vu ce regard que tu as lancé à Léo Whitelaw juste après être venue me faire ta petite proposition, le soir de la fête. Mais t'inquiètes pas, je dirai rien, c'est pas l'envie qui m'en manque mais si tu honores nos fiançailles alors tout ira bien. » Pardon? Elle équarquille les yeux, ne voulant pas comprendre le sens de sa phrase. Non. Il ne peut pas être sérieux. Comment peut-il oser lui faire ça? Cat fronce le regard. Il vient tourner sa bitch switch comme pas possible. Comme jamais auparavant. « A quelle heure je dois venir, pour le dîner ? » Son rire, moqueur, ne fait qu'accentuer sa colère. Et sans plus attendre, elle éclate. « Tu oses me menacer? Je crois qu'il faut mettre les choses au clair. » Elle s'empare du verre de Henry et l'avale d'un coup, avant de lui remettre dans la main. « Je ne suis pas un jouet sexuel, encore moins une poupée. Et ma vocation dans la vie n'est pas d'être ta pute personnelle mais bien d'être médecin. » Elle prend une pause, déjà un peu trop en colère. « Tu ne veux ça que pour ta petite personne, Henry. Tu n'as même pas pensé à moi deux minutes. Qu'est-ce-qui m'arrivera quand tu décideras de me laisser tomber pour redevenir le grand Henry Coleman, célibataire? » Elle le regarde, le mettant au défi de dire la suite. « À fond, Henry, ou rien du tout. Il n'est pas question que j'acte des fiançailles. Si tu veux te fiancé avec moi, ce sera pour vrai. » Finit-elle par dire. « En ce qui concerne Leo, si jamais tu prononces encore une fois son prénom, c'est mon point à la figure que tu auras. » Cat tenait plus que tout à protégé Leo dans cette histoire, et à se protégé elle-même. Elle ne voulait pas le perdre, mais avec ces fiançailles, c'est probablement ce qui se passerait. Il partirait et elle ne pourrait pas le retenir, ne pourrait plus pensé une seule minute à lui. « Je t'aime bien Henry, et oui, je me sens bien avec toi. Mais je ne t'aime pas. Pas plus que tu ne m'aimes. Tu veux annoncés nos fiançailles? Vas-y. Mais pitié, oublié le mariage. » Elle se retourne pour se diriger vers le petit bar où elle se prend un nouveau verre. « Sois gentil, indique moi quel alcool me brûlera la gorge et me fera oublié que je dois remettre une bague à mon doigt. » Conclu-t-elle avec un faux sourire bordant ces lèvres.

Il savait que cette annonce ne plairait pas à Cat et qu'elle partirait sûrement au quart de tour à la minute ou il lui avait dit qu'il ne démentirait pas les rumeurs de fiançailles. Il le remarqua rien qu'à la difficulté qu'elle eut à déglutir au moment même ou il lui annonça que ces fiançailles pourraient en quelques sortes redorer son blason.  « Tu oses me menacer? Je crois qu'il faut mettre les choses au clair. » Il but une gorgée de son verre de whisky, comme si il ne prêtait pas attention à son énervement.  « Je ne suis pas un jouet sexuel, encore moins une poupée. Et ma vocation dans la vie n'est pas d'être ta pute personnelle mais bien d'être médecin.  » Il faillit manquer d'avaler sa gorgée de whisky face à la virulence des propos de sa future fiancée.  « Tu ne veux ça que pour ta petite personne, Henry. Tu n'as même pas pensé à moi deux minutes. Qu'est-ce-qui m'arrivera quand tu décideras de me laisser tomber pour redevenir le grand Henry Coleman, célibataire? » Henry inspira doucement, ce n'était un secret pour personne il était loin d'être l'homme le plus généreux du monde et oui il ne pensait qu'à ces propres intérêts mais la jeune Gallagher en avait conscience, après tout c'était elle qui avait accepté son invitation à le rejoindre dans sa suite au Grand Belmont.  « À fond, Henry, ou rien du tout. Il n'est pas question que j'acte des fiançailles. Si tu veux te fiancé avec moi, ce sera pour vrai.  » Il réfléchit quelques secondes, il avait bien prévu qu'elle dirait quelque chose dans ce genre et ce qu'il allait lui offrir dans les minutes qui arrivèrent lui montrerait sûrement qu'il comptait jouer le jeu jusqu'au bout.  « En ce qui concerne Leo, si jamais tu prononces encore une fois son prénom, c'est mon point à la figure que tu auras. » Il pouffa légèrement puis il eut tout de même un léger petit recul juste au cas ou elle mettrait ses menaces à exécution. Henry en avait reçu des claques dans sa vie par les femmes mais il savait que si Cat s'y mettait, il y perdrait sûrement un œil.  « Je t'aime bien Henry, et oui, je me sens bien avec toi. Mais je ne t'aime pas. Pas plus que tu ne m'aimes. Tu veux annoncés nos fiançailles? Vas-y. Mais pitié, oublié le mariage. » le regard d'Henry s'adoucit, en quelques secondes, il en oublia presque son méprit, c'était sûrement la première fois qu'une personne lui disait qu'elle l'appréciait.  « Sois gentil, indique moi quel alcool me brûlera la gorge et me fera oublié que je dois remettre une bague à mon doigt. » finit-elle par dire après cette tirade interminable. « Tu as finis ? » dit-il plus comme une remarque que comme une question. « Premièrement non tu n'es pas « ma pute personnelle », je ne te paye pas à ce que je sache ? » plaisanta t-il même si Cat n'avait visiblement pas très envie de rire. « Deuxièmement, je ne parlerai plus de Léo, si tu joues ton rôle comme il faut. » la mit-il en garde. C'était donnant donnant après tout pensa Henry, il voulait bien faire des efforts si tout se passait comme prévu. « Troisièmement, non on ne va pas se marier, on restera fiancés aussi longtemps qu'il le faut en revanche. » Il ne savait pas combien de temps ça pouvait durer, un mois, un an, cinq ans ? A vrai dire il n'avait pas eu le temps d'y réfléchir. « Et pour finir, j'ai quelque chose pour toi. » Il l'a laissa un instant pour se rendre à l'intérieur du bateau, il ouvrit son coffre fort pour y prendre un écrin. Il hésita quelques minutes avant de décider de ne plus réfléchir, cette bague elle était destinée à Dana mais ça n'avait plus aucune importance à présent. Il se dit qu'elle irait sûrement très bien à Cat et que de cette façon ça compenserait quelque peu leurs fiançailles surprises. « Je n'ai rien contre ton bijou de famille, mais celle ci me correspond beaucoup mieux » lui dit-il en lui tendant l'écrin. Cette bague elle coûtait des millions, il pensait l'offrir à celle qu'il considérait comme la femme de sa vie, mais tout ça n'était que des conneries parties en fumée.

Henry et les remarque, ou tout simplement Henry et la patience. Deux choses qui ne mélangeaient que trop bien. Il lui prouvait chaque jour un peu plus. « Tu as finis ? » Elle avait bien terminé de parler, de s'ouvrir la bouche pour faire écouler des mots. Mais oh, comment elle n'avait point fini le discours sur ces fiançailles bidon. Ils le savaient tous les deux, que cette idée était irrévocablement idiote. Pourtant il lui avait proposé. Une partie de Cat se dit qu'il était peut-être désespéré d'avoir une femme dans sa vie tout simplement. Que ce soit pour l'image ou pour des raisons personnelles. Peut-être était-ce les même qu'elle avec Leo. Après tout elle avait eu echo de cette histoire avec Dana, n'ayant pas chercher à en savoir plus du moins. « Premièrement non tu n'es pas « ma pute personnelle », je ne te paye pas à ce que je sache ? » Parce qu'elle aurait pu être payé? Cat fit la mou à ces paroles, il voulait blaguer, détendre l'atmosphère, ça ne semblait pas marché vu le visage encore sérieux qu'elle tirait. « Deuxièmement, je ne parlerai plus de Léo, si tu joues ton rôle comme il faut. » Elle ouvrit la bouche, mais fut arrêté rapidement. « Troisièmement, non on ne va pas se marier, on restera fiancés aussi longtemps qu'il le faut en revanche. » Un soupir sortit de ces lèvres, s'échappe de sa bouche. Y avait-il de réel avantage à être fiancé à un homme comme lui? Si ce n'est la vision de la presse. Celle qu'elle avait du moins vu ce matin, laissait à désiré. Cat espérait tout simplement que leurs fiançailles ne durerait pas dix milles ans. « Et pour finir, j'ai quelque chose pour toi. » Il attira automatiquement sa curiosité. Les sourcils levé elle attendit qu'il revienne pour paniqué. Il avait dans les mains une boîte, un petit coffre appelé un écrin, ce qui contient normalement une bague, une alliance, ce genre de bijoux. Le visage de Cat prend une pâleur effroyable. « Je n'ai rien contre ton bijou de famille, mais celle ci me correspond beaucoup mieux » Hésitante, elle prend l'écrin et regarde Henry encore hésitante. Elle l'ouvre, du moins et ravale sa salive. « Oh mon dieu... » Elle relève le regard vers Henry, un air apeuré sur le visage. « Je- je peux pas dire oui à ça. Je peux pas porter une bague qui vaut.. Je ne veux pas savoir le prix! », dit-elle finalement en refermant l'écrin, prenant une minute pour souffler. Cette bague, cette alliance, n'était certainement pas pour elle. Le design féminin, parfait, remplit de diamant, le genre de bague créer spécialement pour une femme. Une femme qu'Henry devait aimé énormément. Ou qu'il avait aimé. Ces pensés divaguèrent. Oh non. Elle savait pour qui était cette bague. Son coeur se serra. Dana. Elle tente de ravaler sa salive, difficilement, avec sa gorge serré. Elle se retourne vers Henry. « Il est hors de question que je mette cette bague à mon doigt! Je- » À vrai dire, elle était terrifié, apeuré mais surtout, mélancolique. Une larme coule doucement sur sa joue. Elle n'était pas capable de dire exactement pourquoi, mais elle savait intérieurement ce qui clochait. Le fait que la bague n'était pas pour elle. Cat réalisait enfin qu'elle et Henry était lié, non seulement par des fiançailles, mais aussi par leurs deux coeurs brisés. « Je suis maudite... » Elle soupire et se retourne vers Henry. Son regard a changé, elle peut le voir. Quelque chose est différent. Elle s'approche doucement et pose une main sur sa joue. « Oh.... Henry. », dit-elle doucement. Après quelques secondes, ces lèvres trouvent naturellement celles d'Henry et elle pose un baisé tendre sur ces lèvres. « Temporairement. Je ne veux pas la garder après. » Même si elle ne savait pas combien de temps durerait leurs fiançailles, techniquement. Elle fait un doux sourire et retourne embrasser les douces lèvres de Henry. Il est ce qui le plus prêt d'une relation amoureuse, une vraie. Et la seule qu'elle n'est jamais connu.

Henry avait bien conscience que ces fiançailles n'étaient pas la chose la plus facile à digérer pour la jeune femme. Après tout, c' était elle qui avait enfilé ce vieux bijou de famille lors de la fête des Whitelaw, peut être qu'inconsciemment elle l'avait fait exprès. Les soupirs de Cat lorsqu'il lui dit qu'ils resteront fiancés aussi longtemps qu'il le faut ne font que confirmer le fait que la jeune femme n'est pas très heureuse à l'idée de jouer la future madame Coleman. Pourtant, cela lui ouvrirait sûrement beaucoup de portes, la famille Coleman est très connue et a un réseau de relation qui s'étend bien au delà du continent américain pensa Henry. Il trouverait certainement un grand médecin à présenter à Cat et cette dernière ravalerait sa rancœur face à ces fiançailles surprises. La jolie brune mit quelques temps avant de réaliser qu'Henry lui offrait une bague, c'était le moins qu'l puisse faire car malgré tout ce qu'on pouvait pensé, il avait un cœur. Et il commençait vraiment à s'attacher à ce petit bout de femme au caractère bien trempé, même si il ne lui avouerait probablement jamais. « Oh mon dieu... » dit-elle d'un air apeuré, Henry douta pendant un moment, il espérait qu'elle ait bien comprit que tout ça n'était qu'un mensonge et qu'il ne la demandait pas vraiment en mariage. Il faut dire que la bague est assez impressionnante et pourrait effrayer plus d'une femme, d'ailleurs elle valait sûrement plus que ce yatch sur lequel ils étaient en ce moment même. « Je- je peux pas dire oui à ça. Je peux pas porter une bague qui vaut.. Je ne veux pas savoir le prix!  » lui dit-elle en refermant machinalement l'écrin. « Considères là comme une sorte de compensation, tu pourras la garder après bien évidemment. » lui dit-il en ré-ouvrant l'écrin. Il mit ses mains dans ses poches, comme si donner une bague qui était destinée à la femme de sa vie à une jeune femme qu'il connaissait depuis quelques semaines n'avait aucune importance. C'était le cas, plus rien n'avait d'importance à ces yeux et il se promit de ne plus jamais retomber dans les filets d'une jeune femme.  « Il est hors de question que je mette cette bague à mon doigt! Je-  » C'est alors qu'une larme fit son apparition sur la joue de la jeune femme. Henry se mit sa hauteur en la regardant dans les yeux. « Si tu n'as pas envie de la porter, ne te sens pas obligé de le faire. » lui dit-il alors, complètement à côté de la plaque. « Je suis maudite...  » henry arqua un sourcil, il n'était pas sûr de bien comprendre ce que la jeune femme voulait dire par là.  « Oh Henry ...  » la jeune femme s'approcha de lui et vient lui donner un baiser, tendre, c'était la première fois que ça leur arrivait. Visiblement la bague avait touché la jeune femme pensa Henry. « Temporairement. Je ne veux pas la garder après. » elle l'embrassa de nouveau. Henry arrêta alors leur baiser « Tu sais, on est pas obligé de faire ça, se comporter comme un couple, alors que nous ne sommes pas en public. » remarqua t-il, il ne voulait pas la forcer à faire quoi que ce soit qu'elle ne voulait pas faire et même si ce baiser était agréable, il se devait de lui rappeler qu'ils n'étaient pas un couple comme les autres.

Sa vision sur la bague l'effrayait et la rendait à la fois nostalgique. Cette bague avec une histoire, elle avait été acheté par les soins d'un homme, de cet homme amoureux qui se tenait devant elle. Pour l'offrir à Cat, un coeur brisé avait été nécessaire. Elle ne pouvait concevoir qu'une femme puisse vouloir blessé cet homme si merveilleux. « Considères là comme une sorte de compensation, tu pourras la garder après bien évidemment. » Bien sûr, ayant un coeur et un égo, elle ne le ferait pas. Ce n'était pas la sienne, il ne l'avait pas choisis pour elle. Cat ne méritait pas une bague de cette somme, pas pour prétendre être la fiancé d'Henry Coleman. Même si ce jeu aurait ces avantages pour elle, comme pour lui, elle ne pouvait concevoir à garder un bijoux. « Si tu n'as pas envie de la porter, ne te sens pas obligé de le faire. » Elle le ferait du moins. Un sourire se forma sur ces lèvres alors qu'il lui dit ceci. Les larmes arrêtèrent finalement de coulé. Elle sentait la peine et le désarrois la quitter doucement. C'est à ce même moment que ces lèvres se posèrent une première fois sur celle de Henry, chastement, timidement. Puis une seconde fois, un peu plus furtivement. Il arrêta du moins le baisé, quelque chose semblant cloché. « Tu sais, on est pas obligé de faire ça, se comporter comme un couple, alors que nous ne sommes pas en public. » Cat le savait. Mais quelque chose en elle l'attirait vers Henry. Bien que ce ne soit pas amoureux - mais un peu plus que de l'attirance physique - et qu'elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, elle tenait à lui d'une façon insoupçonné. Elle pouvait se reconnaître en lui, pouvait enfin se dire que tout irait bien dans un futur proche lorsqu'il était prêt d'elle. Ces bras l'entourant, son être, sa présence, sa voix, ces prunelles profondes voulant souvent en dire bien plus que des paroles. Elle admirait cet être qu'était Henry. Cat se recule et se met à rire, un léger rire. « Wow. On est bien loin du Grand Belmont, tiens donc. » Elle baisse la tête un instant et replace une mèche derrière son oreille. « Écoute bien, je ne répéterai pas. » Elle relève le regard et s'approche au fur et à mesure qu'elle parle. « Je ne suis pas amoureuse de toi, pas plus que tu ne l'es. Mais je t'apprécie et te respecte. Tu es spécial Henry. Tu as... quelque chose. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Elle est maintenant tout prêt de lui et pose un doigt rapidement sur son nez. « Mais j'aime être prêt de toi, je me sens rassuré, étrangement. » Elle sourit, un large sourire. « Et je sais que tout ça, aura une fin un jour. Mais ce serait bien que l'on reste ami. Je tiens à toi. À ton bonheur et ton bien-être. » Cat soupire et se met à rire avant de se mettre sur la pointe des pieds pour coller son nez à celui de Henry, l'espace de quelques secondes seulement. « Puis, je croyais qu'être fiancée avec toi aurait des avantages. L'argent, les connexions, ne m'intéresse pas. Je le fais pour toi, pour être plus souvent avec toi, et dans tes bras. » Elle recule la tête et le regarde dans les yeux. « Maintenant embrasse moi tête de linotte. » Dit-elle un nouveau sourire plus léger, cependant, venant relevé ces lèvres.

La bague qui lui avait donné faisait en quelque sorte office de compromis, Henry avait assez d'expérience qu'un bijou suffisait à calmer l'ardeur d'une femme, peu importe ce qu'elle a contre vous. Cat semblait sensible à ce petit diamant, tant mieux pensa Henry, il ne voulait pas la blesser même si au début de leur rencontre il voulait utiliser la jeune femme comme un pion. Ce temps là était révolu, et il prenait peu à peu conscience que la jeune gallagher s'était transformée en une alliée, une alliée à qui il n'offrirait pas une confiance aveugle étant donné ses antécédents avec Léo Whitelaw. « Wow. On est bien loin du Grand Belmont, tiens donc. » la remarque de la jeune femme le fait sourire, oui, ils étaient loin de leur après midi torride qu'ils avaient passé dans le penthouse, mais c'était cette photo d'eux dans les journaux qui avait tout changé. Henry avait du revoir sa stratégie et convaincre Cat d'accepter – de manière plus ou moins morale, tout ce qui était bon pour gagner l'entreprise familial il le faisait et peu importe le prix à payer. « Écoute bien, je ne répéterai pas. Je ne suis pas amoureuse de toi, pas plus que tu ne l'es. Mais je t'apprécie et te respecte. Tu es spécial Henry. Tu as... quelque chose. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais j'aime être prêt de toi, je me sens rassuré, étrangement. » Henry écoute la jeune brune lui parler, encore une fois son discours la touche, si on lui avait dit qu'une jeune femme de 22 ans le toucherait autant il y a quelques mois, il n'y aurait jamais cru. Cat était définitivement pleine de surprises. « Et je sais que tout ça, aura une fin un jour. Mais ce serait bien que l'on reste ami. Je tiens à toi. À ton bonheur et ton bien-être.  » reprit-elle. « Vraiment ? » demanda t-il surprit par les confessions de la jeune femme. Être ami il n'était pas très doué pour ça, en vérité à part Bobbi, il n'avait jamais eu de véritable amie. Sans compter sur le fait qu'il avait franchit la limite avec Bobbi, cela prouvait encore une fois qu'il était incapable de se comporter en ami dès qu'une jolie fille était dans les parages. « J'espère que tu as conscience que c'est plutôt risqué d'être ami avec moi. » lui dit-il sans faire référence à quelqu'un en particulier. Henry a pour habitude de s'attirer les foudres de n'importe qui même si depuis quelques temps, il s'était calmé. « Puis, je croyais qu'être fiancée avec toi aurait des avantages. L'argent, les connexions, ne m'intéresse pas. Je le fais pour toi, pour être plus souvent avec toi, et dans tes bras.  » dit-elle tout en le regardant droit dans les yeux. Henry est mal à l'aise regarder quelqu'un dans les yeux, de cette façon ça ne lui arrive que très rarement. « J'espère que tu as conscience que je suis loin d'être le gendre idéal ! Les sorties en amoureux, se prélasser sur une terrasse en te prenant dans mes bras, tout ça, tu n'auras pas avec moi. » il préférait la mettre en garde, si Cat recherchait un petit ami de substitution, elle n'avait pas frapper à la bonne porte avec Henry. Il était loin d'être la personne la plus démonstrative qui soit et il ne s'en cachait pas. « Maintenant embrasse moi tête de linotte.  » Il l'embrassa avant de la prendre par le bras. « Et si je te rafraîchissais la mémoire « Grand Belmont » ! » lui dit-il en la tirant légèrement vers la cabine du bateau. Après tout, ils fallaient bien qu'ils profitent tous les deux du fait qu'ils étaient fiançés en s'accordant de petits extra de temps à autre.

« Vraiment ? » Elle peut déceler une once de surprise par les propos qu'elle venait de dire. Pas tout à fait la réponse désiré. Dans le meilleur des mondes, il aurait approuvé ces dires, sans questionner ou posé de question. « J'espère que tu as conscience que c'est plutôt risqué d'être ami avec moi. » Penchant la tête sur le côté, elle lui prouvait mainte fois qu'elle n'était pas débile. Bien qu'elle ne puisse citer des noms, elle connaissait la réputation du Coleman assez bien pour savoir dans quoi elle s'embarquait et pour en avoir peur. Mais trembler devant loup, lui ferait risqué de se faire mordre. Elle voit un inconfort plongé dans les yeux de l'homme lorsque ces yeux percutent les siens en fixant son regard. « J'espère que tu as conscience que je suis loin d'être le gendre idéal ! Les sorties en amoureux, se prélasser sur une terrasse en te prenant dans mes bras, tout ça, tu n'auras pas avec moi. » Elle soupire. Un bref, simple, soupir. Un instant elle regarde le visage de cet homme, de Henry. Un être somptueux, toujours impeccable. Même dans cet habillement, il était classe. « Je sais déjà tout ça. » Dit-elle, le regard remplit de vérité. Elle ne voulait pas d'un petit-ami. Elle voulait du divertissement, quelque chose qui la propulse ailleurs que sa petite vie monotone. Quelqu'un qui, d'un simple regard ou touché, puisse lui faire oublié ces moindres petit soucis, aussi gros et grand puissent-ils paraître à ces yeux. Cat désirait Henry partiellement, parfois complètement. Mais jamais, elle ne le voulait de façon amoureuse. Ils n'étaient pas des amoureux, n'en avaient jamais été, et ne le seraient jamais. Le point sur les i avait depuis longtemps été mis. Pas besoin de détour, ils savaient à quoi s'attendre de l'autre. Un baisé sur ces lèvres après son ordre peu sérieux, disons-le, et une main sur son bras plus tard, elle se retrouvait attiré vers la cabine du bateau. « Et si je te rafraîchissais la mémoire « Grand Belmont » ! » Elle se mit à rire sincèrement d'amusement. Puis ensuite son visage se perdit dans les traits de Henry Coleman. « Wo, t'es sérieux là. » Elle était déjà en train de chercher à retirer le polo de l'homme. Ces paroles contredisaient sa pensée. « Et dire que j'ai mis ces vêtements pour aller avec le style 'allons en mer'. Pourquoi n'aimes-tu pas que je gardes mes vêtements? Ils ne sont pas assez bien, c'est ça? » Le ton du désespoir frôle ces lèvres. Mais c'est l'amusement qui prend le reste et l'emporte gracieusement. Cat pose ces mains sur les épaules de Henry, s'approchant de lui pour poser un baiser sur ces lèvres. « Un jour, tu trouveras une femme qui t'aimeras et qui te respecteras. Tu tomberas complètement en amour sans même le réalisé. Et enfin, tu pourras être heureux. » Elle sourit doucement et ces mains glisse sur la taille de Henry afin de descendre tranquillement son short. « Et cette tristesse, ou noirceur, dans ton regard, s'évaporera. » À nouveau, son regard croise le sien et elle voit cette douce mélancolie frapper les yeux gris acier de l'homme. Un sourire sur ces lèvres, et elle s'approche pour poser ces lèvres un peu plus sauvagement sur celles du Coleman.