(ben') plus entêtant qu'une chanson et plus addictif qu'une drogue

- nom complet : benjamin beckett. - âge, date et lieu de naissance : 24 ans, né le 14 décembre 1991 à Belmont Springs. - origines et nationalité : américaine. - occupation, situation financière : aisé et étudiant en psychologie. - statut civil : célibataire. - orientation sexuelle : hétéro. - traits de caractère :  souriant ✗ sociable ✗ fêtard ✗ borné ✗ rancunier ✗ séducteur ✗ sûr de lui ✗ drôle ✗ protecteur ✗ bordélique ✗ déterminé ✗ possessif ✗ je-m'en-foutiste.  - quartier de résidence : Crystal Cove Road en colocation avec sa meilleure amie.  - groupe : king of the jungle .

my silver spoon has fed me good
accro à la caféine, il ne faut pas t'adresser la parole le matin tant que tu n'as pas avaler ta drogue principale ✗ dragueur dans l'âme, tu ne peux pas t'empêcher de draguer tout ce qui a une poitrine et une belle paire de fesses  ✗ tu te passes toutes les trente seconde une main dans les cheveux, tu le fais tellement automatiquement que tu ne t'en rends même plus compte ✗ tu détournes toujours le sujet de conversation quand tu te sens mal à l'aise ou que tu n'as pas envie de répondre à une question ✗ les clowns ? Il ne faut même pas te les montrer en photo... Depuis que tu es haut comme trois pommes, tu en as peur, ce qui fait rire bien du monde ✗ la première fois que tu as essayé de fumer, c'était lors d'une soirée et tu as bien cru recracher tes poumons tellement tu as toussé ✗ les chewing-gum, tu détestes ça et tu ne comprends pas comment les gens peuvent malaxer cette pâte dans la bouche durant des heures ✗ tu regardes bien trop souvent l'heure sur ton portable et bien souvent tu t'en rappelles même pas trente secondes après, ce qui fait que tu regardes une nouvelle fois ✗ quand tu n'es pas forcement à l'aise, tu te mordilles légèrement la lèvre ✗ les toilettes publiques te font peur et tu n'as jamais vraiment compris pourquoi, pourtant en réfléchissant il n'y a rien d'effrayant là dedans ✗ ta virginité, tu l'as perdu dans une salle de retenue durant ton lycée avec une demoiselle qui était avec toi et franchement quand tu y repenses, c'était plutôt agréable ✗ souriant, tu l'es avec tout le monde et tout le temps, cela t'évite de parler trop de toi et de ce que tu ressens aux personnes de ton entourage

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering
UNDERCO

Etre assis en face de mes parents, c'est très certainement l'une des pires tortures pour moi, parce que je sais que cela ne présage rien de bon. Bon Benjamin, il faut qu'on parle de ton avenir. A ces mots, je pousse un profond soupir et me ratatine légèrement sur ma chaise, parce que je sentais que cela allait encore une fois partir en cacahuète. Et tiens toi droit s'il te plait, tu es bientôt un adulte. L'envie de tirer la langue à ma mère monta en moi mais je me retins, sachant que cela n'allait pas arranger ma situation si je me comportais comme un gamin. Et vous voulez parler de quoi ? Vous savez que j'ai envie de faire de la musique et rien d'autre. Mes parents secouent en même temps la tête et gardent un moment le silence, comme s'ils étaient en train de choisir les bons mots pour m'enfoncer encore plus. Arrête tes bêtises. Nous voulons que tu fasses des études, sinon c'est bien simple... On te coupe les vivres et là, tu pourras réellement vivre de ta musique et tu verras ce que c'est. J'ouvre la bouche tel un poisson hors de l'eau et les regarde à tour de rôle, me demandant s'ils sont réellement sérieux ou pas. Mais vu leurs têtes, oui ils le sont pour mon plus grand malheur. Je, vous... Vous êtes sérieux ? Vous seriez capable de me faire ça ? Ils hochent la tête et un grognement sort de ma bouche pendant que je me tasse encore un peu plus sur ma chaise. Voilà, encore une fois ils venaient de gagner une grosse bataille. Leur argent, j'en avais besoin pour m'éclater, faire la fête et profiter pleinement de la vie comme un vrai jeune, je n'avais donc pas d'autre choix que d'accepter leur marchandage.

Je peux avoir ton numéro ? Enfin je dis ça, parce que tu m'as dis que tu me le passerais... Toujours allongé dans mon lit, j'observe la jeune femme assise au bord de celui-ci et qui est en train de se rhabiller. Je laisse planer un silence tout en essayant de me rappeler de son prénom, parce que comme d'habitude, j'avais trop consommé et je ne sais même plus comment je l'ai abordé et comment on c'est retrouvé dans mon lit. Je me passe lentement une main dans les cheveux tout en me redressant légèrement. Laisse-moi le tien sur un papier et je te rappelle dans la semaine. Elle se retourner pour voir si je mens ou pas et je lui fais mon plus beau sourire en sachant que jamais je ne vais la rappeler et que son numéro finira dans la poubelle comme tous les autres. Ok, super ! Je te fais confiance et j'attends ton appel avec impatience. Je la laisse m'embrasser une dernière fois et je ne me lève même pas pour la raccompagner mais apparemment cela ne la gêne pas plus que ça. Tant mieux, parce que les au revoir sur le pas de la porte c'est vraiment pas mon trip.