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 you raise me up / roos.

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MessageSujet: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyDim 29 Mar - 1:39




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But to show you the shape of my heart

( ∞ )

Depuis l'annonce de sa mauvaise condition de santé et les conséquences que cela allait avoir sur sa carrière, Colton n'était plus réellement le même. Comme si il était perdu dans une vague de questionnement constant, alors qu'auparavant il parvenait à trouver des réponses, ce n'était plus le cas à présent. Il n'était pas du genre à se laisser abattre par un coup dur du destin, loin de là. Il détestait ce genre de personnes qui laissaient tout tomber parce qu'un obstacle s'était dressé devant eux. Il s'était promis que jamais il ne deviendrait quelqu'un des autres, quelqu'un ayant besoin d'inspirer la pitié pour se sentir aimé. La volonté était là, il refusait d'être faible. Seulement, quand le corps ne suit pas le mental, ce n'est pas toujours évident. Il avait retenté de chanter ses chansons mais au bout de deux ou trois, la fatigue le gagnait et sa gorge s'irritait à un point où il finissait par tousser à limite de l'étouffement. Ca le frustrait, ça le frustrait tellement que sans le savoir, il s'était petit à petit refermé sur lui-même. Ne voulant pas que ses proches découvrent pour son état de santé, il évitait de plus en plus les sorties ou était très distant. Récemment, pour se libérer l'esprit, il s'était acheté un bateau. Une petit plaisir qui lui avait fait un grand bien puisque cela faisait un bout de temps qu'il avait ce projet en tête mais n'avait jamais réellement eu le temps de s'y consacrer. Ce n'était pas le genre de bateau énorme qui en jetait jusqu'à rendre le peuple jaloux. C'était un bateau relativement normal, confortable et assez pour la personne simple qu'était Colton. Ce voilier ressemblait particulièrement à celui sur lequel son père, son frère et lui avaient tant l'habitude d'y passer leur été. D'ailleurs peut-être était-ce pour cela qu'il avait toujours eu envie d'en avoir un à lui, pour lui rappeler les jours heureux des Wade. Colton l'avait eu en sa possession pour la première fois hier soir et aujourd'hui il était revenu pour visiter, y amener ses affaires et peut-être même y faire un tour. Mais surtout, aujourd'hui, il avait appelé Roos pour lui montrer le bateau. Enfin, ça c'était un prétexte. Colton avait l'attention de la remercier et de s'excuser en même temps. S'excuser de l'avoir fait tomber à l'eau à la soirée mouvementée des Whitelaw et la remercier de s'être occupé de lui quand il était mal. Il voulait surtout la rassurer, il n'avait surtout pas envie qu'elle sache pour sa dysphonie. Il craignait que cela casse l'image qu'elle avait possiblement de lui. Alors qu'il travaillait à l'arrière du voilier, il entendit une voix appeler son prénom. Roos était là. Il accourut à l'avant pour l'accueillir. « Bienvenue sur mon bâteau-pas-encore-nommé ! » dit-il sur un ton entraînant et un sourire sincère. Comme d'habitude, il était plus que ravi de la voir, elle lui faisait oublier ses quelques tracas. « Tu vas bien ? » lui demanda-t-il en descendant l'aider à monter.
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyLun 30 Mar - 22:10




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( ∞ )

Le bruit incessant des bavardages féminins sur les produits alimentaires et les remarques désobligeantes sur les tendances de mode actuelle, tu les évitais comme la peste. Les magasins n'étaient guère un refuge de tranquillité et encore moins un coin répandu pour se détendre. En tout cas, c'était un point de vue que ne partageait pas réellement ta sœur aînée qui avait réussi à te convaincre – par culpabilité bien évidement – à l'accompagner pour faire les soldes annuels. Le répertoire des bonnes adresses étant un compagnon de choix, Jenny savait parfaitement où se rendre pour dénicher les meilleures affaires tout comme tu savais le faire pour les vieux ouvrages en littératures. Un autre domaine bien loin des passions de ta frangine. Jenny avait d'ailleurs user du manque de temps que vous passiez ensemble, d'un regard de petit chat perdu pour que tu te joignes à elle. Faire appel aux sentiments, voilà de quoi t'avouer vaincue en particulier lorsque cela concernait les membres de ta famille ou bien tes plus proches amis. Voilà comment tu te retrouves présentement appuyé contre le pan d'un cabine adjacente à celle qu'occupe ta sœur. Le rideau tirée, elle essaie tout un tas de robes allant du rose poudrée au bleu électrique, le tout pour une occasion lors d'un dîner avec les parents de son petit-ami. Un fait qui expliquait sans doute son angoisse perpétuelle et surtout sa motivation à ne pas décevoir son copain. Loin de tous ces tracas, tu te remerciais d'être toujours célibataire et comme le disait si bien Milo  marié à tes œuvres datant du siècle dernier et au delà. Il n'y avait que du positif dans cette union après tout. Les bras croisés sur la poitrine, tu tiens dans ta main en tout et pour toi un unique sac contenant une étole de saison dont la matière était particulièrement agréable et chaude à la fois. Un achat que tu destinais à une autre personne que toi-même car comme tu le disais bien souvent tu avais une sainte horreur de faire les boutiques. Lorsque tu les faisais c'était par envie mais surtout par nécessite. Ton style vestimentaire te ressemblait bien et te convenait parfaitement, bien aise à ceux à qui cela déplaît. Deux jeunes filles avoisinant ton âge ne se gêne d'ailleurs pas le moins du monde pour te toiser de la tête au pied, usant d'un langage certainement péjoratif pour te décrire. Une mentalité à la cours de récréation, de quoi viser bien bas. Vêtue d'un jean slim clair et d'une marinière à manche longue bleue, tu avais plutôt bien jugé en vue du temps quelque peu contradictoire qui rythmait cette journée tantôt ensoleillée tantôt balayé par la brise printanière. La sonnerie de ton cellulaire retentit dans le petit salon des cabines d'essayage et tu es quelque peu surprise d'entendre la voix de Colton qui te propose de le rejoindre sur les quais afin de te montrer sa nouvelle acquisition. Son appel est court et bref, ce qui est une requête plutôt affirmative et qui pique bien évidement ta curiosité. Jenny entrebâille le rideau pour t'apercevoir un sourire amusé sur les lèvres tout en grimaçant comme une gamine de dix ans. Tu fronces les sourcils t'interrogeant sur la nature de cette moue enfantine mais avant que tu ne lui dises que tu dois filer, elle te lance à la cantonade qu'elle peut finir ses emplettes toute seule. Tu hoches lentement la tête avant de déposer une bise sur sa joue et de quitter la principale ruelle commerçante du quartier. Un bon quart de marche plus tard, tu pénètres sur les quais où plusieurs bateaux sont amarrés, leurs propriétaires s’affairant à la tâche.  Non, il n'avait quand même pas acheté un voilier ? T'interroges-tu pour toi-même avant de t'avancer davantage sur la ligne du quai où se trouvait un grand voilier. Bien que sobre et moderne à la fois, tu reconnus à sa simplicité et son style celui qui appartenait à Colton. Tu l'appelles une première fois avant de le voir apparaître tout sourire. Tu ne t'étais pas trompé finalement. « Bienvenue sur mon bâteau-pas-encore-nommé ! ». S'exclame-t-il avec énergie et jovialité. Une intonation contagieuse car quand bien même tu restes plutôt surprise, cela reste une surprise juste énorme. Son sourire fait plaisir avoir et ses traits détendus sont bien lointain de sa petite mine lors de la soirée chez les Whitelaw. « Waouh, ce voilier est juste … ». Tu regardes avec attention ce moyen de transport qui faisant autrefois tant rêver des idées de vacances et de virées tes frangins. « Tu vas bien? ». Sa question te ramène à l'instant présent alors qu'il descend pour t'aider à monter à bord. Tu mets un temps d'arrêt lorsqu'il te tend sa main en regardant autour de toi l'étendue de la mer. « Cette fois tu dois me promettre de ne pas me faire tomber à l'eau … ». Dis-tu en  empruntant un ton suspicieux tout en fronçant quelque peu les sourcils. Tu finis par rigoler et saisir sa main pour monter à bord du voilier. Une fois à bord, tu te dis que la journée ne pouvais pas mieux commencer et encore moins mieux finir. « Je vais bien, j'ai évité le rhume mais ce qui semblait loin d'être ton cas. ». Tu le toises avec attention et franchise en espérant qu'il soit sincère car tu sais qu'il cache des choses à son entourage. Tu ne sais pas s'il te répondra après tout tu n'étais que la petite sœur de son meilleur ami, mais quelque part cela avait-il un lien avec le fait qu'il t'appelait de plus en plus ces derniers temps ?
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyJeu 9 Avr - 2:24

En jeter avec son nouveau voiler ? Check. D'habitude, Colton ne prête pas du tout attention à ce genre de détail, il n'est pas vraiment du style à montrer qu'il a de l'argent et ne souhaite pas qu'on le remarque. Mais de temps en temps, il appréciait le fait qu'on s'émerveille devant ses chansons, ses guitares ou maintenant, son voilier. En l'aidant à monter, il  remarqua qu'elle était particulièrement de bonne humeur ce qui l'enchanta d'autant plus. Il était ravi de voir qu'elle était souriante, il avait peur de l'avoir rendue sceptique en l'invitant sans prévenir. D'autant plus que depuis la fameuse soirée, ils ne s'étaient pas adressés la parole et Roos aurait pu croire qu'il lui en voulait. Ce qui n'était pas du tout le cas, au contraire. Lui avait vraiment peur qu'elle lui en veuille pour son attitude exécrable durant la fête. Il avait bu, il avait mal à la tête et ne voulait pas paraître vulnérable devant elle ce qui le poussa à être particulièrement froid quand elle l'eut questionné sur son état de santé. Il ne le montrait pas particulièrement mais Colton n'a jamais aimé le drame, attirer l'attention pour rien ou même demander la pitié des autres. Il méprise considérablement ceux qui mettent en avant les problèmes de leur vie pour que tout le monde s’apitoie sur leur sort. Colton avait toujours su voir juste en les gens et il pouvait clairement distinguer quand quelqu'un était sincère ou non. Cela pouvait être une qualité comme un défaut, cependant. En effet, dans ce monde où il vit tous les jours, il fallait savoir s'adapter aux autres pour pouvoir avoir une place. Quelques fois, l'honnêteté de Colton et sa justesse lui ont malheureusement porté préjudice. Il a un bon nombre de fois été le témoin d'agissements immoraux et plusieurs fois il a levé la voix contre ceux-ci. Il lui arrivait d'être horriblement frustré de ne pas pouvoir rendre plus de justice et beaucoup lui avaient répété "cela n'était pas son rôle". Depuis sa petite enfance, c'était comme ça, toujours avait-il défendu les plus faibles. Mais à présent, il était celui qui avait besoin de protection, d'un peu d'attention. Il refusait d'admettre que de vouloir d'un peu d'amabilité n'était pas un mal. Mais pour lui c'était un signe de faiblesse et il ne voulait pas montrer ce genre de signe. « Cette fois tu dois me promettre de ne pas me faire tomber à l'eau … ». Dit-elle en arquant les sourcils. Cette fois, il rougit. Décidément, ce malheureux incident allait le hanter toute son existence. Il se rassura en se disant qu'ils pouvaient tous les deux transformer ça en chouette histoire à raconter à leur entourage ? Lorsqu'elle commença à en rire, il fut en un instant rassuré. « Je ne te promets rien, faudra que tu restes loin du bord » plaisanta-t-il à son tour. Roos était l'une de ses rares personnes qui savaient faire la différence entre ce qu'il fallait prendre au sérieux ou non. Sa sincérité et son bon sens étaient ce qui lui plaisaient le plus chez la belle. Il était certain qu'avec l'une de ces bimbos californiennes il aurait eu une scène de cinema et tout un drame sur la robe tombée à l'eau, le maquillage et etc. Il se souvenait comment Roos n'avait même pas bronché une seule seconde à propos de ces choses là et se disait que finalement, en quelque sorte, il était ravi que ce soit elle qu'il ait fait accidentellement tombée à l'eau. « Encore désolé pour ça, je m'en veux vraiment » laissa-t-il finalement échappé avec un air quelque peu décrépit. Il commença alors à ranger les affaires de la demoiselle et s'avança vers l'arrière du bateau tout en s'assurant qu'elle le suivait sans tomber. « Je vais bien, j'ai évité le rhume mais ce qui semblait loin d'être ton cas. » Il se retourna, concerné. C'était de l’inquiétude qu'il discernait dans la voix de Roos et non pas de la pitié. Cette idée le mit étrangement plus à l'aise. Il prit un instant de réflexion et un air sérieux. Il était prêt, prêt à le dire à quelqu'un, prêt à se confier. Il s'installa dans le cockpit et attendit que Roos fit de même avant de se lancer. « Oui.. d'ailleurs à ce sujet... » il regarda un moment ailleurs puis passa sa main sur son visage. « Je n'ai pas été totalement honnête avec toi, ni avec qui que soit d'ailleurs, sur ma santé » dit-il en laissant échapper un rire nerveux. Etait-il réellement prêt? Non, pas vraiment, pas du tout ? Il se retracta d'un coup. « Enfin, non, heu, rien, je divague désolé » il espéra alors qu'elle n'en tiendrait pas compte...
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyVen 10 Avr - 21:46

Impressionné était le mot juste. Il en fallait beaucoup pour t'impressionner, pour que tu sous bouche bée et les yeux pétillants. Pour autant, tu ne pouvais le nier tu parvenais à t'émerveiller d'un rien, de chose simple qui venait du cœur le plus souvent. Tu observes avec attention la grandeur de ce bateau aux couleurs à la fois élégante et naturelle, une acquisition à l'image de son propriétaire. En pensant à Colton, tu te surprend à étudier ses traits qui semblent prudent et courtois à t'observer également. Bien évidement alors qu'il te tend la main pour t'aider à monter à bord, tu ne peux t'empêcher de lui faire promettre de ne pas te faire tomber à l'eau cette fois. Ton dernier plongeon remontant seulement à quelques jours à peine, les bavardages sur cet accident t'arrivent encore aux oreilles – surtout de la part des membres de ta fratrie – mais c'est surtout le meurtre d'un des membres du personnel qui fait beaucoup de bruit actuellement. Lorsque tu penses que quelques minutes à peine auparavant tu te trouvais dans la même piscine, un frisson te parcourt. « Je ne te promets rien, faudra que tu restes loin du bord ». Te dit-il d'un ton plaisantin qui laisse apercevoir une attitude que tu ne lui as encore jamais vu – ou si peu – celle de rougir, comme si tu pouvais le mettre à l'aise, comme si il appréhendait que tu lui portes encore préjudice de cette chute purement accidentelle. Tu avais beau analyser les circonstances de ton atterrissage soudain dans le bassin d'eau des jardins des Whitelaw, tu avais beau les tourner et les retourner dans tous les sens tu en arrivais à la même conclusion. Celle où Colton avait joué un rôle non pas dans le sens d'être le responsable de ta chute, mais dans la surprise qu'il se soit si rapidement approché de toi. Un étonnement inattendu qui t'a fait perdre les moyens, rappelant cette raison passé sous silence depuis des années. Tu pensais l'avoir oublié, avoir tracer un trait, fermé le tiroir sans regarder en arrière. Il avait semé une première vague de doute et cette vague se  perpétue de manière inlassable depuis. Sentir son mal être et sa prudence vis-à-vis de cette soirée déclinait une toute autre facette de sa personnalité le rendant vulnérable, sous un nouveau jour. Tu souris en le considérant d'un sourire franc alors qu'il poursuit. « Encore désolé pour ça, je m'en veux vraiment ». Son timbre de voix perd de son éclat comme abattu mais d'où s'échappe une fois encore une vérité qu'il cherche à te faire comprendre, partager. « Arrête, c'est pas grave du tout vraiment. S'il y a bien une personne a qui je  n'en veux pas c'est bien toi et j'aurai du faire attention ! Cela m'apprendra à marcher avec des talons alors que je suis pas douée pour ça. ». T'exclames-tu tout en ricanant rien que de songer a la tenue ridicule que tu avais pu porter lors de cette soirée mondaine. Ce n'était pas ton monde tout cela, ce n'était pas. Tu continues à rire l'espace d'un instant tout en portant ton regard sur la vision agréable et reposante qu'offrait le bateau. Le bruit des vagues, des mouettes qui s'expriment de leur chant coutumier et du vent frais – frais pour la saison – qui te ramène au moment actuel. Le jeune musicien prend tes affaires pour les ranger et juste avant qu'il ne reparte vers l'arrière du voilier, tu saisis entre tes mains le sac de ton achat effectué un peu plus tôt lorsque tu étais en compagnie de Jenny. Colton jette une œillade derrière lui afin de savoir si tu continues toujours à le suivre. Tu lui fait part alors de ton état de santé en lui précisant que tu te portes comme un charme contrairement à lui qui l'autre soir n'avait guère manqué de tousser à plusieurs reprises. Tu avais trouvé cela suspicieux mais pas le moins du monde étonné. Il ne laissait jamais quelqu'un lire en lui comme dans un livre ouvert, le soulager de ses soucis personnels dont il ne prenait toutes précautions à ne par les divulguer. Il était obtus, compliqué mais si tu avais appris une chose au fil de toutes ses années c'était qu'avec de la patience et les bons mots, il finissait par se dévoiler un peu. Il faisait confiance à certains membres de ta famille, d'ailleurs il passait le plus clair de son temps chez vous il fut une époque. Tu n'étais qu'une adolescente dont le cœur battait pour un personnage qui ne te voyait uniquement comme sa propre sœur, une vision qui ne changerait jamais. Tu t'étais fait une raison. Dans tes prunelles se reflètent de l'inquiétude des plus franches qui soit et rien d'autre. « Oui.. d'ailleurs à ce sujet... ». Commence-t-il avant de passer une main sur son visage, le regard lointain. Tu penches légèrement la tête sur le coté tout en l'écoutant. « Je n'ai pas été totalement honnête avec toi, ni avec qui que soit d'ailleurs, sur ma santé ». Son rire nerveux peine a masquée une vérité qui lui a échappé alors qu'il espérait ne rien te dire du tout. Ton pressentiment de l'autre jour se dessinait prenant une valeur beaucoup plus importante. Tu soupires doucement en t'avançant vers lui. « Enfin, non, heu, rien, je divague désolé ». Des paroles maladroites comme pour reprendre l'avantage, tu ne lui en voulais pas.  Tu prends sa main dans la tienne en le regardant droit dans les yeux. « Je veux juste que tu saches que lorsque tu seras prêt à m'en dire plus, je serai là si jamais tu as besoin. Tu peux compter sur moi et je ne dirai rien ne t'en fais pas. ». Dis-tu d'une voix douce et calme avant de lui offrir un sourire sincère que tu espérais encourageant. Tu lui tends alors le sac contenant l'étole que tu avais acheté pour lui un peu plus tôt sans savoir que tu le verrais aujourd'hui. En l'achetant tu avais songé à son état, un cadeau pas vraiment des plus originaux mais de circonstances, non ? Tu le dépasses de quelques pas en posant tes mains sur la rambarde du ponton, en prenant conscience que Colton s'apprêter à prendre la mer. « Tu pars en mer là ? ». Dis-tu quelques peu de manière inattendu et ravi à la fois. De façon instinctive tu parvenais à opter pour un sujet plus léger.
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyVen 10 Avr - 23:30

Un meurtre. Colton avait eu du mal à intercepter l'information quand le corps avait été trouvé. D'ailleurs, cela avait créé un tel raffut que Roos et lui avaient été coupés dans leur conversation et même séparés. La maison, la fête, les invités, tous avaient été pris par surpris et retournés par ce qui était arrivé à cette pauvre employée. Ah, voilà pourquoi il évitait tellement de fréquenter ce genre de soirées mondaines, un drame s'y passait toujours. Et cette fois-ci, ce n'était pas une bête personne qui s'était évanouie à cause d'un surplus d'alcool ou une violente dispute de couple digne d'un film d'hollywood, non, c'était une mort. Un corps inerte qui avait créé l'effroi et l'horreur chez tout le monde. Roos et Colton qui étaient au moment de l'incident trop loin pour voir quoi que ce soit, avaient été attirés par les cris et la foule qui s'était réunie autour du cadavre. Après ça, les gens les bousculèrent tellement qu'ils ne retrouvèrent plus le chemin l'un vers l'autre.  Déjà qu'il était terriblement fatigué et exténué, il avait du attendre l'arrivée des forces de l'ordre et la fin des formalités policières. Il se souvenait même s'être endormi dans un des canapés, réveillé plus tard par l'un des membres du personnel encore bouleversé par l'affaire. Après ça, les gens ne parlaient plus de cette fête où quelqu'un avait trouvé la mort chez les Whitelaw, un drame bien sombre qui pourtant avait laissé Colton quelque peu indifférent. C'était dur et froid à dire mais c'était ainsi. D'ailleurs, les Whitelaw ne semblaient eux-mêmes pas très concernés par l'affaire mais plus par l'image qu'ils avaient à présent. Une attitude typique des habitants de Belmont Springs, pensait Colton. « Arrête, c'est pas grave du tout vraiment. S'il y a bien une personne a qui je  n'en veux pas c'est bien toi et j'aurai du faire attention ! Cela m'apprendra à marcher avec des talons alors que je suis pas douée pour ça. » Il fut rassuré et son esprit s'apaisa. Ses proches le savaient, il n'était pas réellement du genre à se pré-occuper de ce que pensaient les autres. Sauf, évidemment, aux personnes qui représentaient quelque chose à ses yeux. Comme Roos, par exemple. C'était étrange à quel point il n'arrivait pas à mettre un nom sur leur relation. Une amitié? Plus ou moins. Il était certain que les bases sur lesquelles était basée leur relation partaient de sentiments amicaux sincères et réels. Cependant, quelque chose de plus s'était petit à petit immiscé entre eux et à présent la brunette et lui se trouvaient sur un terrain glissant. Une attirance qui ne cessait de grandir encore et encore mais qui en parallèle, faisant donnait aussi naissance à des doutes importants. S'engager dans quelque chose avec Roos? il se leurrerait si il disait qu'il ne le désirait pas. Cependant, sa situation actuelle était difficile, complexe. Il ne voulait pas infliger à Roos ses problèmes de santé, il avait peur qu'elle ne serait pas heureuse. Mais il était un homme de contradiction. Dans son esprit se disait-il qu'il voulait s'éloigner de la belle, mais en suivant les états d’âme de son coeur il ne cessait de tout faire pour la revoir. « Je veux juste que tu saches que lorsque tu seras prêt à m'en dire plus, je serai là si jamais tu as besoin. Tu peux compter sur moi et je ne dirai rien ne t'en fais pas. » Il répondit avec un sourire et un hochement de la tête. Il n'avait jamais douté des paroles de Roos et encore une fois, c'était le cas aujourd'hui. Elle avait pris la main de Colton dans la sienne et la chaleur de celle-ci faisait un grand bien à Colton dont un certain froid avait envahi son corps. Cela lui faisait un drôle d'effet d'entendre ses paroles, comme si pour une fois on voyait qu'il avait besoin d'aide mais qu'on ne le forçait pas. C'était étrange comment Roos parvenait à le comprendre, elle le faisait même trop bien. Il était bien avec elle et espérait que ces moments allaient perdurer. Alors qu'il s'était perdu dans le regard de la demoiselle, elle sortit un sac et le tendit à Colton. Surpris, il se redressa, un air inquisiteur. Etait-ce quelque chose qu'il avait oublié à la soirée? ou alors... en regardant à l'intérieur, il vit une écharpe, une magnifique étole. Pour lui? « Elle.. est superbe, c'est .. heu... il ne .. il ne fallait pas franchement » pas dans le sens qu'il ne la voulait pas, loin de là mais il ne s'y attendait pas du tout, il était tellement gêné qu'il ne savait pas quoi dire. « Merci beaucoup, elle est vraiment bien. Je me sens mal tu sais, c'est plutôt moi qui devrai t'offrir quelque chose! » il rigola, un rire qui venait du coeur, cela faisait tellement longtemps. Il imita les grandes fashonistas hollywoodiennes en mettant l'étole autour de son cou comme une diva de la mode. « On a la classe ou on ne l'a pas » plaisanta-t-il en arborant un air faussement arrogant. En se replaçant à côté d'elle, ils se retrouvèrent à cette même proximité de celle de la soirée, juste avant le grand plongeant de Roos. Une proximité qui n'était qu'un simple écart, qui représentant le pas qu'ils n'arrivaient à franchir. « Tu pars en mer là ? » Il reprit ses esprits et un ton jovial répondit à Roos. « Si tu acceptes de m'accompagner, sachant qu'on risque de se perdre en mer » dit-il avec humour. Elle n'avait pas à s'inquiéter pour Colt, il connaissait la navigation plus que trop bien.
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptySam 11 Avr - 12:08

L'honnêteté est un point d'importance capitale pour toi. Il était le point de départ de la base d'une relation et ce peu importe la nature. Que cela soit avec tes frères et sœurs, tes plus proches amis tu tenais à mettre cartes sur table avec eux comme avec chaque personne qui vient à croiser ta route. Il était véridique que toute vérité n'est pas toujours bonne à dire mais il n'en demeurait pas moins que la franchise devait être dite. Avec magnanimité, douceur, compréhension, détermination … Peu importe, chaque situation se devait d'être adapter bien entendu. Lorsque tu avais dit à Colton que tu serais là au moment où il en aurait besoin, que tu serais son écoute attentive tu étais des plus sincères qui soient. Le présentement que tu ressentais depuis la festivité chez les Whitelaw se révélait désormais vraie. Tu ne connaissais pas l'attrait de son état de santé, mais tu savais que ce dernier miner quelque peu la jovialité coutumière qui étirait d'ordinaire les traits de son visage. Tu voulais qu'il sache que quoi qu'il arrive tu serais présente. En tant que quoi ? Des indécisions qui parcourent ta conscience depuis quelques temps alors que vous aviez toujours été des camarades depuis de longues années. Tu réfutais les remarques de tes amis lorsqu'ils parlaient de vous en tant que couple, insinuant que vos sentiments amicaux n'étaient qu'une mascarade qui voilait la vérité. Il fut un temps où tu aurais tout donner pour que Colton te regarde autrement que comme sa petite sœur, la petite sœur de son meilleur ami qui plus est. Tu devais te rendre à l'évidence Roos, rien n'avait changé. Une raison faite, tu resterais tout de même pour être une épaule sur laquelle il peut se reposer en cas de besoin. « Elle.. est superbe, c'est .. heu... il ne .. il ne fallait pas franchement ». Te dit-il maladroitement lorsque tu lui   tends le paquet. Il semble quelque peu désorienté, un peu étonné peut être mais tu constates que l'idée de départ est plutôt a prendre du coté positive. C'était la première fois que tu le voyais sous l'influence d'une bégaiement bien que minime. Tu souris en le regardant sortir l'étole du sac. « Merci beaucoup, elle est vraiment bien. Je me sens mal tu sais, c'est plutôt moi qui devrai t'offrir quelque chose! ». Son rire franc et spontané te fait réellement plaisir, te rassurant sur le choix de tes goûts. Tu croises les bras contre ta poitrine alors qu'il est en train de prendre diverses poses telle une digne demoiselle du monde un brin trop prétentieuse et peu naturelle. Le genre de personnage que tu peines à supporter d'ailleurs mais le voir dans ce rôle est plut hilarant et drôle qu'autre chose. Il a toujours été tellement loin de tout cela, lui qui pourtant à baigné dans ce milieu. « On a la classe ou on ne l'a pas ». Tu mêles ton rire au sien tout en secouant la tête qu'il s'approche de toi de manière à ce que vous vous retrouviez à la même hauteur. Cette proximité aurait pu te mettre mal à l'aise mais c'était loin d'être le cas. Tu étais heureuse de voir que l'inquiétude avait disparue dans 'l’éclat de son regard. Tes yeux se perdent dans le paysage de cette partie de la ville, bien loin de l'agitation quotidienne du centre. « Tu l'as déjà fait. Je veux dire … m'offrir quelque chose. Ta visite du bateau, je suppose que je suis la première à part toi à y mettre les pieds, non ? ». L'interroges-tu souriante tout en reposant tes mains sur la rambarde. Tu te rends alors compte, que Colton s'apprêtait sans doute à prendre le large. Tu avais connaissance de l'aisance de Colton pour la mer, tu le devinais lorsque de temps en temps tu les suivais avec Alby. Ils pêchaient, mais ne rapportaient jamais rien hormis Colton qui remontait toujours de belles prises. « Si tu acceptes de m'accompagner, sachant qu'on risque de se perdre en mer ». Tu hoches lentement la tête pour montrer ton enthousiasme. Il était quelque peu surprenant que le Wade te demande de l'accompagner lui qui qui ne se livrait que très peu, mais passer du temps en sa compagnie était un moment agréable sans aucun regret, loin des problèmes de la vie quotidienne. « Et comment ! C'est super ! Je ne crois pas une seconde que toi tu puisses te perdre en mer Wade. ».
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyMar 14 Avr - 2:04

Le souvenir de navigation en mer avec son père était l'un des meilleurs qu'il avait pour ne pas dire le seul. En effet, la relation que Colton avait avec son paternel n'était pas la plus idyllique. Si son père avait été très présent durant les premières années de sa vie, quand Colton entra dans son adolescence, celui-ci commença de plus en plus à déserter la résidence familiale pour finalement ne revenir qu'aux repas. Les enfants Wade avaient fini par s'habituer à cette situation et avaient grandi en conséquent. Eux qui étaient si proches étant jeunes, voir leurs parents se déchirer de cette manière avait évidemment influencé leurs relations. Il n'y avait rien de plus froids que les dîners en famille des Wade et quand ils essayaient d'obtenir quelque chose de positif, cela se transformait rapidement en grande catastrophe.  Colton ne sentait à présent plus trop proche de sa famille pour ne pas dire plus du tout. Il ne sent plus à l'aise dans la demeure où il avait autrefois grandi tandis que lui et son progéniteur ne s'adressaient la parole que pour les simples formalités de politesse. Absolument personne, que cela soit Colton, Quinn, Levi ou Dylan, n'était parvenu à comprendre le pourquoi de ce déclin. A force, ils avaient perdu les valeurs familiales et étaient à présent tout sauf une fratrie soudée. Etant l’aîné, il aurait du, oui il l'aurait du faire quelque chose. Ressaisir sa mère, rappeler son père à l'ordre, s'occuper de ses cadets. Mais non, il n'y était pas parvenu. Il n'osait l'avouer mais il avait honte, honte d'être un fils amoindri et un piètre frère. Il avait fui ses responsabilités, fui en s'effaçant petit à petit du portrait de famille pour simplement demeurer quelqu'un portant le nom de Wade. Il regrettait et était persuadé qu'il était à présent trop tard pour faire quoique ce soit à ce sujet. Il avait écrit mainte et mainte chansons à ce sujet. Il s'était réfugié dans la musique et en avait fait sa plus grande arme. Le temps avait refermé les cicatrices mais elles étaient toujours visibles, toujours là à lui rappeler sa trop grande imperfection. Il n'avait jamais prétendu être un homme bien, loin de là. Et c'était pour ça qu'il était si hésitant avec Roos. Il avait peur qu'elle ne se rende compte qu'il n'était pas si solide que ça, qu'il n'était en réalité qu'une illusion d'homme idéal. Parce que idéal, il était loin de l'être. Colton avait cependant cette vague impression qu'avec Roos, il n'avait pas besoin de l'être, qu'il ne devait pas jouer un rôle pour lui plaire et ça, ça le rendait terriblement confus. Son coeur disait oui mais sa tête disait non, cette simple idée dualiste faisait qu'il était complètement bloqué dans une situation complexe.  « Tu l'as déjà fait. Je veux dire … m'offrir quelque chose. Ta visite du bateau, je suppose que je suis la première à part toi à y mettre les pieds, non ? » Il se sentit gêné, embarrassé qu'elle ait vu aussi juste. Colton aurait pu appeler n'importe qui mais il l'avait appelée elle. Il passa sa main dans ses cheveux avec un air confus. Il n'allait tout de même pas lui mentir à ce sujet. « Très juste! un grand honneur si tu veux savoir » dit-il ironiquement. Après tout son bateau était encore en gros bordel, rien n'était changé et comparé aux autres très travaillés, il n'y avait encore rien sur le sien. « Et comment ! C'est super ! Je ne crois pas une seconde que toi tu puisses te perdre en mer Wade. » Il se demandait des fois comment elle faisait pour lire autant en lui. Ravi de cette réponse positive, fier et sur de lui, Colton alla détacher les cordes des voile, se mit ensuite rapidement près du tableau de bord du cockpit, fit quelques manœuvres et alluma le moteur. Ils étaient partis pour un moment en mer, à deux, loin du reste, loin du monde.  Le démarrage dura un moment et quand enfin, ils furent assez loin pour ne plus voir qu'un mince aperçu du port, il se tourna vers Roos. « Mon père me tuerait si il venait à savoir que je suis parti naviguer sans lui » dit-il, un brin nostalgique. Il se reprit aussitôt, ne voulant pas qu'un triste souvenir ne s'empare de lui. « Mais je suis ravi que ce soit toi qui soit avec moi aujourd'hui » avoua-t-il avec un doux sourire qui exprimait clairement sa sincérité.  « Il ne faudrait pas le dire à ton frère, j'ai bien peur qu'il essaye de me noyer si l’apprenait .. » dit-il en rigolant, faisant allusion à Dick, c'est insupportable idiot qui n'arrêtait pas de pourrir la vie de Colton. « ... Ou à Cat, elle risquerait de faire des histoires, je ne sais pas si tu en as déjà eu un avant-goût ? » en effet, la demoiselle étant très proche de la Materson, ne cessait de faire comprendre à Colton dés qu'elle le voyait qu'elle "voyait bien ce qu'il se passait entre eux". Il eut tout à coup l’impression que ce moment n'était qu'à eux, un secret qu'ils allaient garder à la flotte.
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyMar 14 Avr - 16:46

Traînasser sur les quais, à envoyer des cailloux dans l'eau, c'était  une habitude durant ton enfance et encore plus durant ton adolescence. A cette époque, tu accompagnais bien souvent ton frère aîné qui effectuait quelques heures de travail d'été afin d'économiser et des arrondir les fins de mois lorsque ta mère n'était que peu présente. Elle préférait sans nul doute la compagnie de sa bouteille d'alcool, loin d'être un grand cru certes mais qui savait apaiser sa mauvaise humeur et prévenir son comportement. Dick refusait de te laisser seule à la maison alors il t’emmenait avec lui. Lorsque ce n'était pas sur les quais, c'était au bord de la plage où ton frère et ses amis s'adonnait au plaisir du surf. Durant ses heures là, tu restais plongée dans tes lectures personnelles où les aventures du protagoniste du dix-neuvième siècle vibre sous un rythme qui lui échappe et qu'il essaie de rattraper tout à la fois. Ce temps passait au bord de l'eau remontait des vagues de souvenirs, de bons et d'excellents souvenirs. Tu avais déjà eu l'occasion de monter à bord d'un navire, un ferry tout au plus mais tu avais toujours apprécié cette image et la source d'apaisement que cela provoquait. Cet appel surprise et soudain de Colton représentait énormément pour toi d'autant plus qu'il n'était pas du tout du genre à se montrer démonstratif. Non, il avait pour sale habitude de tout intérioriser, de ne jamais se dévoiler mais l'éclat de ses iris dépeignait une toute autre réalité que très peu de gens semblait voir si vivace. Pourtant, ses sentiments vivaient bien et ce qu'il pouvait cacher aux autres se reflétait dans son regard. Il suffisait d'être un brin observateur et attentif pour cerner ce personnage aussi contradictoire et compliqué soit-il. Son mystère suffisait a attirer l'attention de la gent féminine – sans le moindre doute – mais toi c'est bien l'authenticité de son mystère qui te touchait. Tu avais toujours été sincère et plus que franche envers lui et tu sais que la réciprocité était véridique de son coté. Votre lien empruntait un chemin, un chemin qui te paraissait étranger mais peut être également aussi à l'image d'une impression intérieure qui peinait à s'exprimer. Et peut être aussi, a ce que tu te refuses à croire. « Très juste! un grand honneur si tu veux savoir ». Te dit-il d'un air narquois tout en jetant un bref coup d'œil autour de vous. Tu savais qu'il faisait allusion au cirque présent sur le bateau lui même alors qu'il venait de le recevoir. Tu ne peux t'empêcher de rire en secouant la tête. Tu n'avais aucun doute sur l'ordre de l'organisation du jeune Wade, en parfait adepte et passionné de navigation il saurait agir pour faire au mieux mais surtout pour se faire plaisir. Les deux mains toujours appuyées sur la rambarde, tu penches légèrement la tête sur le coté de manière à pouvoir l'observer. « L'honneur serait peut être de savoir quel nom tu donnes lui donner à ce voilier. Il a de l'allure, alors une idée ? ». C'était agréable de pouvoir discuter aussi facilement, naturellement bien loin des tracas et des querelles du quotidien. D'un coté, tu notais également une certaine légèreté chez ton camarade, bien loin de son mal aise de tout à l'heure. Colton s'éloigne afin de préparer le voilier et de prendre les premières commandes pour prendre le large. Les minutes te paraissent défilées rapidement lorsqu'il revient vers toi en reprenant d'un ton enjoué. « Mon père me tuerait si il venait à savoir que je suis parti naviguer sans lui ». Sa voix semblait emportée par la mélancolie d'un passé qui semble lui pesait et lui manquait. Tu savais que les relations avec sa famille semblait tendus, il n'en parlait jamais tout comme toi tu dialoguais très peu sur les racines d'un père que tu ne connaissais pas et d'une figure maternelle peu recommandable. Tu comprenais ses réticences, mais tu voyais combien cela pouvait être compliqué pour lui.  « Tu sais … Je suis plutôt mal placé pour parler des liens de famille, mais peut être que ça serait une occasion pour la tienne. ». Un maigre sourire franc se dessine sur le coin de tes lèvres et espère qu'il demeure assez encourageant. Il ne disait pas tout sur son état de santé et dans l'avenir tu sais combien cela peut être important. Tu apposes tes coudes sur la rambarde, laissant ton regard se perdre sur l'horizon d'un ciel dégagé et bleu. « Mais je suis ravi que ce soit toi qui soit avec moi aujourd'hui ». Vous échangez un sourire sincère et alors que tu t'apprêtais à répliquer de même il reprend. « Il ne faudrait pas le dire à ton frère, j'ai bien peur qu'il essaye de me noyer si l’apprenait .... Ou à Cat, elle risquerait de faire des histoires, je ne sais pas si tu en as déjà eu un avant-goût ? ». Ricane-t-il en laissant une expression se peindre sur son visage disant clairement ce qu'il songeait des choses. Si tu peinais à comprendre les motivations de ton frère vis-à-vis de Colt, tu avais depuis bien longtemps laissait tomber en ce qui concernait ta meilleure amie. Cat se faisait des idées en t'assurait être sur et certaine de ce qu'il pouvait se tramait entre vous. Tu lèves au ciel rien qu'en repensant à votre dernière discussion. Tu ris amusé par la situation. « S'il apprenait quoi ? On amis depuis longtemps après tout … Mais honnêtement pourquoi vous vous détestez tous les deux ? ». L'interroges-tu en fronçant légèrement les sourcils. C'est vrai, tu avais beau demandé honnêtement à Dick, il ne te disait rien qui pouvait être valable. « Pour Cat, j'en ai eu un pas plus tard qu'hier. Je crois que j'aurais dû éviter de lui conseiller la lecture d'une des œuvres de Jane Austen, ça lui monte à la tête. Donc compte sur moi pour ne rien dire du tout. ».
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyVen 17 Avr - 3:04

Un nom ? c'était une bonne question. Il se souvenait que celui de son père s'appelait le Felice, pour la simple et bonne raison que c'était comme ça qu'il appelait autrefois si tendrement sa femme, la mère de Colton. Si il devait partir sur le même principe que son paternel, il était mal parti. Il n'avait aucune figure féminine importante dans sa vie. Il n'avait pas de femme et n'allait surement pas nommer son bateau après une copine de trois mois qu'il avait eu. De plus, nommer ce nouveau voilier après sa mère aurait été très hypocrite, lui qui n'adressait plus la parole à celle-ci tellement elle l'exaspérait. Il était un peu embarrassé de dire qu'il n'avait aucune idée mais malheureusement c'était le cas. Il l'avait acheté sur un coup de tête et n'avait pas forcément songé à une quelconque appellation en effectuant cet achat compulsif. Il se perdit dans ses pensées, ses lointains souvenirs les plus enfuis, en revoyant une successions de visions nébuleuses, l'image et la sensation d'une étreinte maternelle autrefois si présente l'envahit. « Aniolek ... » souffla-t-il, pensif. C'était comme cela que sa mère et le reste de sa famille en Pologne avaient tant l'habitude de l'appeler. Un surnom affectueux qui l'avait suivi jusqu'au début de son adolescence où Colton avait commencé à progressivement se détacher de sa famille sans s'en rendre compte. « C'était mon surnom quand j'étais enfant, petit ange en polonais... il s'arrêta un instant, rêvassant de son enfance effacée puis, revint à ses esprits ... évidemment, on ne m'appelle plus comme ça ! mais je trouve le nom pas mal » avoua-t-il, tentant de dissimuler son malaise avec un sourire un brin forcé. Il se souvenait que sa mère lui avait expliqué que tous les Buczek - branche maternelle de son arbre généalogique - trouvaient, à l'époque, que les yeux bleus perçants et les cheveux dorés de l'enfant leur faisaient beaucoup penser à un ange, d'où cette affectueuse appellation. Seulement, avec le temps, son regard doux et innocent s'était assombri tout comme ses cheveux qui étaient à présent d'un brun trop foncé selon sa mère. A présent, il ne répondait à plus aucun surnom et sa famille avait cessé de l'appeler tout court depuis des lustres. Il ne savait pas si c'était assez bien ou non pour un bateau mais ne voulant pas l'appeler pas un nom commun, il se disait que cela pouvait être adéquat. Il n'osait pas l'admettre mais c'était aussi d'une part, sa manière de montrer que ses jeunes années lui manquaient. Il s'était tellement éloigné de tout, rejeté quiconque lui tendant la main. La peur d'admettre qu'il avait besoin d'aide l'avait transformé en un réel inconnu aux yeux de ses proches. C'était une habitude qu'il avait depuis toujours et elle semblait terriblement revenir depuis qu'on lui avait diagnostiqué sa dysphonie aigüe.  « Tu sais … Je suis plutôt mal placé pour parler des liens de famille, mais peut être que ça serait une occasion pour la tienne. ». Lui qui s'était perdu dans les vagues bleues claires de l'océan, cette phrase le figea net. Un brusque retour à la réalité qu'il avait du mal à appréhender. Il était tiraillé. Si se confier à un psychologue ne l'intéressait pas du tout pour ne pas dire que ça le rebutait complètement, il avait cette immense envie de s'ouvrir à Roos. Il avait envie de laisser tomber ses gardes, de ne plus devoir à garder ce solide mur entre lui et elle. Cependant, ce n'était pas aussi simple. Il demeura silencieux un moment, ne sachant en réalité pas quoi répondre. Il ne voulait pas qu'elle croit qu'il n'avait pas envie, car ce n'était pas là que reposait le problème. Le problème, c'était lui. Lui et son incapacité à s'ouvrir, lui et sa carapace de glace, tellement transparente et pourtant si épaisse. « Oh, tu sais, juste les problèmes habituels ! un père qui n'en u pas un, une mère qui ne sait pas ce qu'est la famille et une belle fratrie qui ne se parle plus.. ! » parvint-il à avouer, finalement. Il avait dit tout ça avec un sourire, un semblant d'humour qui se voulait de cacher un sentiment profond de frustration et de tristesse. Lui qui détestait ceux qui se plaignaient de leurs problèmes après deux minutes, voilà qu'il faisait de même. Seulement, la tentation avait été trop envahissante et il n'était pas parvenu à retenir sa plainte. Non, il ne voulait pas, il ne voulait pas infliger ses états d'âme à Roos. Elle n'était pas venue pour l'écouter geindre sur sa famille tombée en ruines et Colton ne voulait pas réveiller ses vieux démons. Pas maintenant, pas ici. Il avait perdu cette notion d'envie de réparer les choses ou d'en parler depuis trop longtemps, la déterrer à cet instant ne semblait pas raisonnable à ses yeux. Rien n'avait jamais semblé raisonnable, quand il s'agissait de siens.

Lui qui avait, depuis tout  l'heure, fui le regard de Roos, voilà qu'il se surprenait se replonger dans le blanc de ses yeux à nouveau. « S'il apprenait quoi ? On amis depuis longtemps après tout … Mais honnêtement pourquoi vous vous détestez tous les deux ? » répondit-elle tout à coup à sa remarque sur Dick. C'était une bonne question, quand est-ce que cela avait commencé à s'envenimer de la sorte entre les deux jeunes hommes? Du plus loin qu'il ne s'en souvienne, le Materson et lui ne s'étaient jamais entendus. Dés la première rencontre il avait exprimé son mécontentement face à l'amitié que Colton partageait avec Alby et Jenny. Colton qui n'était pas du genre à se forcer pour plaire, avait finalement fini par, lui aussi, développer une flamme de ressentiment envers Dick. Depuis, ils n'arrêtaient pas d'insulter à tout bout de champs. Il avait d'ailleurs pu remarquer que cela s'était d'autant plus aggravé depuis que tout le monde s'était mis dans l'idée que Colton et Roos étaient anormalement devenus proches. « Pour Cat, j'en ai eu un pas plus tard qu'hier. Je crois que j'aurais dû éviter de lui conseiller la lecture d'une des œuvres de Jane Austen, ça lui monte à la tête. Donc compte sur moi pour ne rien dire du tout. » Il se mit à rire. Décidément, cette Cat était incorrigible. Et puis Roos qui désirait conseiller une oeuvre littéraire pour calmer l'esprit farouche de la brunette, il trouvait ça tellement typique de la demoiselle. Il répondit, sur un ton amusé. « Ah, Dick... c'est une bonne question! sache que je crois que ça a commencé quand j'ai— » Quoi? j'ai quoi? il n'arrivait pas à lâcher un mot de plus. Une migraine, encore une de ces foutues migraine. Il n'arrivait pas à y croire. Il avait pris ses médicaments pourtant. Non, il ne voulait pas que ça ne recommence! « quand j'ai .. » tenta-t-il de continuer mais impossible. N'ayant pas d'autre choix, il s'appuya contre un recoin et mis sa main sur son front. Il commençait à voir flou. « Ah... je suis désolé... ce foutu vent.. » dit-il, en mâchant ses mots, alors qu'il n'y avait clairement que du soleil.
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MessageSujet: Re: you raise me up / roos.   you raise me up / roos. EmptyDim 19 Avr - 21:23

« Aniolek ... C'était mon surnom quand j'étais enfant, petit ange en polonais.. évidemment, on ne m'appelle plus comme ça ! mais je trouve le nom pas mal ». Te confie-t-il mi pensif, mi gêné à la fois. Tu pouvais lire une certaine nostalgie de cette appellation qui – comme il venait de te le confirmer – appartenait au passé, un passé dont il portait encore les stigmates. Des rancœurs qu'il ne pensait pas juste, des vérités non dites ayant peut être creusés le fossé évident entre lui et le restant des membres de sa famille. Tu le savais proche de ses racines polonaises et bien que tu ne parles pas un brin polonais, tu trouvais ce nom parfaitement approprié à ce bateau, mais également à son propriétaire. Tu laisses un instant ton esprit divaguer vers un visage poupin ou des mèches noires viennent à lui tomber dans les yeux. L'esquisse d'un sourire vient éclairer a commissure de tes lèvres alors que tu hoches doucement la tête le regard rivait sur l'horizon de la valse redondante et paisible des vagues. «  Tu n'aurais pas pu trouver mieux, il te correspond bien … après tout on n'a pour habitude de dire qu'un moyen de transport est souvent le reflet de son propriétaire. ». Tu prends conscience – un peu tardivement – que bien que tes paroles soient quelque peu brume, elles demeurent on ne peut plus risibles en soit.  Tu te mets à rire discrètement avant de chasser une mèche rebelle que le vent ramène sans cesse en plein visage.  La légèreté de vos conversations n'avait  pas de prix. Elle te faisait oublier l'anxiété du quotidien, les mouvements redondants d'une routine qui parfois prenait le poids même face à ton optimisme et à ta volonté. Percevoir le jeune homme sous un autre jour, une autre facette était rarement possible mais tu avais l'impression qu'il te laissait entrevoir une certaine mesure de sa vulnérabilité, de sa vérité qu'il tente de cacher à autrui. Un bien pour un mal ou bien peut être tout le contraire, tu pouvais lire entre ses lignes que l'expression de sa réticence le pousser vers une dualité. Une dualité que tu peinais à comprendre car il refusait tout simplement d'en parler. Avec le temps et de la patience tu espérais pouvoir lui venir en aide, tu le lui avais dis et désormais il savait clairement que tu serais présente en cas de besoin. Pour autant, tu sentais une certaine retenue dans ses paroles bien que certains mots, révélations lui échappent de temps en temps. « Oh, tu sais, juste les problèmes habituels ! un père qui n'en u pas un, une mère qui ne sait pas ce qu'est la famille et une belle fratrie qui ne se parle plus.. ! ». Son timbre de voix n'est égale qu'au simple résultat d'une équation aussi simple qu'évidente comme si cela n'aurait pu être autrement. Une constatation aussi routinière qu'une salutation de pure politesse. Hors la politesse pouvait être factice, nuancé par de l'ironie et l'hypocrisie. Néanmoins, tu pouvais comprendre sa vision du cercle familial. Ta propre vision étant également restreinte, elle se cantonnait à la présence de Dick et de ses amis les plus proches que vous fréquentiez depuis l'enfance. Ta mère n'avait fait que deux choses – à proprement parlé – : te donner la vie et te donner ton prénom comme un clin d’œil à ce père que tu connais pas. Une mère qui a toujours préféré noyer ses soucis et sa dépression dans les déboires de l'alcool et des dettes. Dans un cas comme dans l'autre, tu pouvais imaginer la maigre perspective de Colton de reprendre contacte avec les siens et de voir les choses s'améliorer. T'avouer cette vérité était dure pour lui, tu l'avais remarqué. Il avait beau connaître le cadre de ta famille, tu ne connaissais qu'un semblant de la sienne. A l'époque – où tu étais encore une adolescente – la seule dont tu te souvenais le plus était la puissance pure et expressive de sa voix. A ce souvenir, tu ne peux que partager avec argument l'usage de son surnom. Il avait cette voix d'ange particulière, hors du commun et hors du temps. Bien qu'il avait soigneusement éviter de s'attarder sur ton regard, Colton t'étonne lorsqu'il plonge ses yeux dans les tiens au moment même où tu lui demandes directement quel pouvait être le fond du problème avec ton frère. Il était vrai que ce dernier ne faisant pas vraiment d'effort pour se faire discret ou apprécier des autres,  tel était son caractère mais tu étais curieuse. Tu voulais comprendre le fin mot de l'histoire. Toi et Dick étiez très proches, complices et confiants l'un envers l'autre, mais pour autant il ne te disait jamais rien lorsque tu entamais le sujet. Hormis la fameuse mise en garde de ne pas traîner avec celui sur lequel il avait jeté son dévolu d'inimitié. C'est seulement lorsque tu mentionnes la situation du comportement de ta meilleure amie, qu'il émet un rire spontané, amusé. « Oh … Je vois, tu as aussi eu droit a la réflexion personnelle de Cat sur le sujet. », Dis-tu en grimaçant légèrement tout en riant. Tu avais déjà eu un aperçu de ta camarade voilà quelque temps auparavant, tu imaginais ce qu'elle avait pu réserver à Colton. « Ah, Dick... c'est une bonne question! sache que je crois que ça a commencé quand j'ai— ». Commence-t-il avant de s'arrêter brusquement comme si les mots lui manquaient, comme s'ils peinaient à sortir de sa bouche. Loin de te préoccuper de la raison qu'il allait évoquer c'est plutôt son état soudain qui t’inquiète. « quand j'ai .. ». Tente-t-il une énième fois mais sans succès. Il s'appuie sur la rambarde où tu étais accoudée quelques minutes auparavant, les traits tirés par une douleur  qu'il désire atténuer en mettant une main sur son front. « Colt ... ». Tu déposes instinctivement une main sur la sienne positionner au niveau de front tout en observant attentivement son regard. Il a les yeux vitreux, révélant une mine plus que fatiguée. « Ah... je suis désolé... ce foutu vent.. ». Ses mots étaient clairs bien quelque peu haché. Désolé ? Désolé de quoi ? D'être malade ? Parce que c'est ce qu'il était clairement, à ce moment précis il ne pouvait tromper personne. Prenait-il correctement son traitement ? En quoi il consistait ? Quelles étaient les recommandations du médecin ? Tu n'en savais strictement rien, ce qui ne fait qu'augmentait ta colère intérieure. « Le vent est peut être une cause, mais tu es malade. ». Ta voix n'était pas un reproche mais une assertion véridique. Tu voulais qu'il te fasse confiance, qu'il se repose un peu sur toi mais il était plus obtus d'un angle droit. Tu lui prend la main comme l'inciter à s'asseoir un moment avant de reprendre. « Dis-moi ce que je peux faire pour t'aider. Tu as un traitement, tu l'as pris ? ». Dans tes yeux dansait le reflet de l'inquiétude aucunement celle de la pitié comme il pouvait avoir peur de l’interpréter.
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