love and hate, such a fine line. (r/leo&roos)

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love and hate, such a fine line.
with roos and leo

Il faut l'avouer, Carol choisissait mal ces moments pour décidé de faire la cuisine. Surtout lorsque Cat avait congé, ou du moins lorsqu'elle n'avait pas école. Revenant de faire son jogging matinale habituelle, elle surprit sa mère en cuisine avec un large sourire. Elle lui expliqua alors rapidement qu'elle avait cuisiner un repas surprise pour William. Après avoir élevé ses sourcils, Cat se prit quelque chose à boire, histoire de s'hydrater un peu. Carol continuant son récit, finit par expliquer à Cat qu'elle comptait sur elle pour apporter le repas en main à William. Ce n'est pas sans une longue discussion que Cat accepta. Aujourd'hui, était une journée très spéciale pour la brunette. Effectivement, la brunette - l'autre - qui lui servait de meilleure amie et elle avait décidé de prendre une journée à deux, sans étudier, que pour passer du temps ensemble. Et il faut avouer qu'avec Roos Materson, ces temps sont encore plus rare que le mot même. Cat râla avant de se rendre à sa chambre pour se changer. Elle s'empara d'une camisole beige sans manche, style peplum vers le bas, avec un short bleu au motif d'arbre. Elle s'empare d'un sac style écolier, en faux cuir brun pâle et beige. Pour complété le look, elle enfile des escarpins blanc à la pointe noir. Elle détache sa tignasse légèrement ondulé, ramassant quelque couettes uniquement. Un dernier regard vers le miroir, et la voilà prête pour une journée merveilleuse. Bien qu'elle déteste les escarpins, devant aller dans le bureau de William Whitelaw, elle serait vu par beaucoup de personne. Peut-être un peu trop même. Elle devait donc être impeccable. Vers dix heures, Cat envoie un message à Roos, elle irait la chercher en voiture pour passer faire un détour au Whitelaw Hotel dans quelques minutes. Et comme toujours, elle arriva à l'heure, Roos avec un peu de retard fini par arriver. Elles se rendirent dans l'hôtel, où Cat prit l’ascenseur pour aller porter le repas à William. Elle remerciait sa mère qui avait appeler la sécurité pour leur dire son plan pour la petite surprise. Cat était à l'heure; onze heure et quart. Roos à ces côtés, Cat se permit de soupirer. Elle arrive finalement où le bureau. Elle avance jusqu'à la porte, dépose le plat en avant de la porte, et toque avant de s'enfuir vers l’ascenseur. Juste comme les portes se referment, une main retient les portes qui s'ouvrent. Leo Whitelaw entre dans l'appareil. Cat dérive son regard vers Roos, des yeux voulant être entendu. "Regarde qui nous fait l'honneur de sa présence!" Bien sûr, elle est tout à fait consciente qu'il est présent. Mais elle s'adresse à son amie plutôt qu'à lui. "T'en fais pas, il est inoffensif. Pas vrai Leo?" Elle penche la tête pour le regarder, un large sourire sur le visage.

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love and hate, such a fine line.
FT LEO & CAT

Prendre le temps. Voilà un nouveau refrain qui s'offre à toi actuellement. Libre de toutes études et de révisions, un congé pris contrainte et forcé – la situation était risible d'ailleurs – tu étais donc aussi libre que l'air. Une pensée qui offre plusieurs perspectives mais la journée était surtout déjà planifié et ta camarade te ferait sans doute un plaisir de te le rappeler. Poussant la porte de l'appartement, tu peux entendre le son de la radio prendre possession des lieux tandis que des assiettes s'entrechoquent d'un bruit léger. Ton colocataire s'adonne à laver la vaisselle, il t’accueille avec un grand sourire alors que tu déposes un bise sur sa joue avant de prendre la direction de la salle de bain. Une bonne douche après un marathon intensif pour préparer le course du printemps, rien de mieux pour débuter la journée. Un bon quart d'heure plus tard, tu te retrouves devant ton placard avant de prendre rapidement un short en jean et une marinière bleu et blanche. Tu enfiles rapidement une paire de converses bleu marine, tout en rassemblant tes cheveux en une queue de cheval. En regardant rapidement dans le miroir, tu te dis sans le moindre doute que tu pourrais faire davantage pour être à la pointe de la mode, tu hausses les épaules laissant ses préoccupations pour ceux et elles qui n'ont que cela à faire. En sortant de la chambre, ton cellulaire vibre tel un bourdon mais tu ne prends pas la peine d'y jeter un coup d’œil sachant avec certitude qu'il s'agit déjà de Cat. Tu saisis ton sac à bandoulière avant de saluer Milo brièvement et de qui le logement afin de rejoindre ton amie dehors. Cette dernière est au volant de son véhicule flambant neuf. Tu inspires doucement pour vaincre tes maux envers les quatre roues, et tu entres à l'intérieur de la voiture. Vous prenez le chemin alors du prestigieux hôtel de sa belle famille qui par ses cinq étoiles valait sans aucun doute sa réputation. Une fois sur place, vous vous bifurquer dans un couloir puis vers un autre pour finalement laisser un plat devant la porte. Cat presse le pas en rebroussant chemin vers l’ascenseur, seulement au moment où les portes se ferment quelqu'un se faufile à l'intérieur. Un échange de regard avec Cat en silence alors que tu fronces légèrement les sourcils. « Regarde qui nous fait l'honneur de sa présence! ». La remarque de ta voisine, dépeint toute la sympathie qu'elle peut éprouvait pour son demi-frère. Tu avais déjà entendu parler des enfants Whitelaw, après tout qui ne les connaissait pas dans le coin ? Leurs réceptions les précédaient quand à leur grande fortune on suivait le même chemin. « T'en fais pas, il est inoffensif. Pas vrai Leo? ». La brunette s'adresse a toi toujours avec cette intonation ironique et tu réprimes un rire en une ligne mince. Tu les observes en silence tour à tour une fraction de secondes avant de finalement poser ton regard sur les portes de l'ascenseur qui se referment. « Et bien vous avez l'air de vous appréciez tous les deux … ». Dis-tu en souriant tout en hochant lentement la tête. Tu vivais toi-même au sein d'une grande fratrie, tu avais donc conscience des différentes relations que l'on pouvait nouer entre frères et sœurs, mais là il y avait du travail.

Pouvoir à nouveau se plonger entièrement dans son travail a été accueilli comme une délivrance. Les discussions tournées autour de mesures, de matériaux et d'économie d'énergie sonnent comme une douce mélodie à ses oreilles : finis les trop-pleins de sentiments, il peut enfin se perdre dans des pensées totalement logiques et rationnelles, loin du tumulte qu'il connait dans sa vie affective. Même le fait que le rendez-vous prenne place dans l'hôtel de sa famille n'a pas entaché à sa bonne humeur générale et à son enthousiasme naissant pour ce nouveau projet professionnel. A vrai dire, il ne l'a même pas pris pour un mauvais présage ou quoi que ce soit de la sorte, juste la fatalité. A Belmont Springs, il est incapable de se défaire de son nom et de l'influence de celui-ci. Oui qu'il aille, il le rattraperait et il n'y a rien qu'il puisse faire pour changer cela. Il s'est même autorisé à penser que, au final, le fameux cinq étoiles de son père pourrait peut-être lui porter chance. Le déjeuner s'est en effet déroulé sans le moindre accroc, les investisseurs et les entrepreneurs visiblement enchantés par ses propositions. Ce projet, pour lequel il s'était montré si sceptique, se démontre finalement très prometteur et il espère qu'il trouve là le tremplin qu'il a attendu pour faire réellement décoller sa carrière. S'il est conscient de ne pas avoir droit à l'erreur, les promesses d'un bel avenir suffisent à le mettre dans un état d'esprit tel qu'il lui semble que tout ira bien, finalement. Il quitte le déjeuner d'affaire le sourire aux lèvres, le conseil dans la poche, et heureux de ne pas avoir encore croisé le moindre membre de sa famille. Un exploit, véritablement, et il remercie silencieusement sa belle étoile pour cette chance de pendu. Il espère pouvoir se faufiler hors de l'hôtel, hors de Bayview Valley, sans avoir à ne croiser personne qu'il se sentirait obligé de saluer et surtout pas quelqu'un susceptible de noircir cette journée qui, jusqu'à lors, parait dénuée de la moindre zone d'ombre. Sa connaissance des lieux est un atout : il prend un petit détour qui lui assure le minimum de chance de faire une rencontre malheureuse. Il desserre le nœud de sa cravate alors qu'il accélère le pas. Il arrivé enfin en face de l'ascenseur alors que les portes de celui-ci sont presque totalement fermées. Juste à temps, il parvient à passer sa main avant qu'elles ne soient totalement closes. Les portes s'ouvrent sur Cat, et une autre jeune femme qu'il n'a jamais rencontré. Regarde qui nous fait l'honneur de sa présence! Il ne retient pas un profond soupir. Sa belle étoile s'est apparemment fait la malle. Il se rassure en se disant qu'une descente en ascenseur ne peut être très longue. Juste quelques minutes, tout au plus, et il serait libre. Il entre et se plaque directement dans un coin de l'habitacle, se tenant autant à l'écart que l'espace restreint lui permet. T'en fais pas, il est inoffensif. Pas vrai Leo? Cat lui semble de bonne humeur, elle aussi. Ce qui est loin d'être étonnant après leur dernier entretient en date, elle pense certainement qu'elle a maintenant la main. Quoiqu'il en soit, il ne joue plus à ce jeu-là. C'est terminé. A l'avenir, il ferait son possible pour éviter de se retrouver seul avec elle. Son regard se pose sur la jolie brune qui accompagne sa demi-soeur, incroyablement reconnaissant pour sa présence. Ensuite, il se tourne vers Cat. Ça dépend. Tu prévois de me lancer quelque chose d'autre à la figure ? , lui demande-t-il sur le même ton ironique, faisait écho à la soirée où elle lui avait déversé le contenu de son verre sur sa chemise. Je t'enverrai la facture du pressing, d'ailleurs. Ou devrais-je directement la faire parvenir à mon père ? Cette fois-ci, il fait allusion à ces précédentes accusations sur les motifs du mariage et Carol avec William Whitelaw. Il n'enverrai rien et s'était déjà débarassé de la chemise ruinée, mais il sait qu'il touchera une corde sensible. Un dernière fois pour la route. L'ascenseur entame sa descente. Et bien vous avez l'air de vous appréciez tous les deux … Son attention est ramenée sur la jeune femme qu'il ne connait pas encore. Leo. Le demi-frère. , dit-il en lui tendant sa main droite, lui offrant un sourire franc, véritablement reconnaissant pour sa présence. Les étages défilent sur le compteurs, avant que l'ascenseur ne s'arrête brusquement, secouant quelque l'habitacle. La douce lumière s'éteint soudainement avant d'être remplacée par une lueur beaucoup moins agréable, lui annonçant que les batteries sont activées. Ce n'est définitivement, définitivement pas son jour de chance.

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Cat adorait sa mère, dire le contraire serait mentir. Elle l'avait élevé du mieux qu'elle le pouvait en tant que mère célibataire dès l'âge de dix-huit ans. Peut-être qu'une petite partie d'elle avait même été empressé de passer le cap de cet âge, voyant ces dix-neuf ans comme une délibération totale. Carol ne l'avait tout simplement jamais admis, mais elle s'était elle aussi senti soulagé. C'est probablement pourquoi Cat cherchait à faire plaisir à sa mère. La raison pour laquelle elle a décidé de dire oui au visage de chien battu de sa mère ce matin. Et la voilà, dans le Whitelaw, a s'enfuir pour ne pas voir le visage de son beau-père. Quelle misérable vie, elle vivait. Cat entre rapidement dans l'ascenseur, avec en tête, l'idée de ne croiser personne de sa belle-famille, aucun des Whitelaw. Bon, elle ne râlerait pas pour Aylin, mais ce devait être la seule de toute la famille. Et puis, il y avait très peu de probabilité qu'elle y soit. Alors quand elle voit Leo monté, bien sûr, elle roule les yeux. "Ça dépend. Tu prévois de me lancer quelque chose d'autre à la figure ?" Elle se tourne vers lui et fronce le regard. Sérieusement? Elle ne l'avait fait qu'une seule fois, en tant que vengeance pour ce qu'il avait fait. Mais apparemment, ce détail n'était pas important. "Je t'enverrai la facture du pressing, d'ailleurs. Ou devrais-je directement la faire parvenir à mon père ?" Cat se sent tout de même coupable. Était-ce vraiment nécessaire de ruiner la chemise de Leo? Peut-être pas. Elle baisse le regard, ne voulant pas montré trop de culpabilité, mais en même temps, Roos était présente. "Tu me donneras la facture." Dit-elle finalement en le regardant sévèrement. Elle voulait être humaine devant Roos, mais dans un sens, elle se sentait réellement coupable. "Et bien vous avez l'air de vous appréciez tous les deux …" Cat regarde sa meilleure amie avec un sourire. "Leo. Le demi-frère." Aussitôt qu'il dit ces mots, elle sent un picotement au niveau de son cou. Elle ferme les yeux un instant et en les ouvrant de nouveau se rend compte que l’ascenseur n'est plus en fonction. Elle regarde autour d'elle cherchant une sortie. Elle se précipite vers les portes, tente de les ouvrir. Elle fini par simplement lâché un juron. "Merde!" Et comme si ces mots voulaient être en synchronisation avec elle, Cat sent cette pression, se met à tousser un peu. Puis la toux prend plus de conviction, et bientôt sa respiration siffle. Elle connait ça; elle sait ce qui se passe. Enfant, elle avait ces crises. Des crises d'asthmes. Elles avaient arrêter dès qu'elle avait commencé le sport. Puis sa mère et elle avaient déménagé à un endroit dépourvu de pelouse, enfin ou presque. Réduisant les crises, les faisant disparaître. Depuis son adolescence, elle n'avait eu aucune crise. Mais venir habiter à Belmont Springs, dans la ville des Whitelaw alors que le printemps arrivaient, pas la plus brillante des idées. Avec toute cette herbe, cette poussière, ces allergènes trainant dans l'air. Mais surtout avec ces séances de sports continues, presque tous les jours Cat sortaient, s'amusait, courrait, faisait de la boxe. Elle empirait probablement son cas sans même s'en rendre compte. Elle avait prit l'habitude d'avoir un inhalateur avec elle, puis le médecin lui avait enfin permit de le laisser chez elle, en cas d'attaque. Après quelques années, elle ne prenait la pompe qu'en cas de sureté, pour sa santé à elle-même. Sa mère trouvait sans aucune valeur et même rhétorique que Cat garde une pompe. Mais elle voulait tout simplement se tenir prête en cas de crise. Et là voilà, coincé dans un ascenseur à faire une nouvelle crise d'asthme avec sa meilleure amie, étudiante en lettre, et Leo, son beau-frère remit au rang de frère machiavélique, architecte. Aucun d'eux ne savaient quoi faire, ou avait un inhalateur avec eux. Ironique situation; sachant que son inhalateur se trouve dans sa maison à lui, même s'il n'y habite plus. Cat continue de tousser, tentant de reprendre son souffle; en vain. Elle se penche vers l'avant tentant de faire circuler l'air mais rien. La toux, le sifflement, le manque d'air. La seul pensée qui lui vient est qu'elle ne veut pas mourir dans un ascenseur avec Leo Whitelaw.

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L'habitude et la routine. Deux mots pour résumer dans un grand ensemble les relations fraternelles. Ces dernières tu les connaissais plutôt bien non pas pour être la cadette d'une fratrie de cinq enfants mais surtout pour l'avoir vécue. Cinq enfants différents, des intérêts et des tempéraments fortement opposés, des poussées d'exclamations par toujours très fleuris, des cris contre des rires, des jalousies pour des envies, des ambitions contre des résignations, des accords pour des désaccords, des souvenirs forgés dans le marbre dans les bons comme dans les mauvais moments. Il fallait de tout pour faire un monde et définir l'environnement d'une fratrie dépeignait plutôt bien les relations. La situation qui se déroule sous tes yeux ne fait que dépeindre une scène que tu as déjà vu se jouer une bonne dizaine de fois par jour par le passé et encore aux jours d'aujourd'hui. Sachant que la seule chose qui met en accord tes aînés reste la bienveillance de ta personne. Te protéger étant une mission qu'ils voient comme commune, de ton coté tu comprends leur manière de penser même si cela est parfois un brin trop lourd. « Ça dépend. Tu prévois de me lancer quelque chose d'autre à la figure ? Je t'enverrai la facture du pressing, d'ailleurs. Ou devrais-je directement la faire parvenir à mon père ? ». Une intonation narquoise, la tension prend de plus en plus de terrain, mais tu sais également que ta meilleure amie ne sera pas la dernière pour répliquer. S'ils sont aussi sanguin et impulsif l'un que l'autre, la situation risquait de tourner au vinaigre. « Tu me donneras la facture. ». Tu avais un peu de mal à saisir de quoi ils parlaient tous les deux, mais cela devait tourner autour d'une soirée et d'une conversation qui avait mal tournée. Un verre renversé sur une chemise hors de prix, des excuses platoniques, des rires guingois, de la culpabilité qui naît mais qui se cache sous de la colère, des sentiments refoulés pour finir pour une dispute sur qui devra payer la note de pressing. Le regard des deux membres de la famille fraîchement réunie te regarde tour à tour, celui de Leo s'attardant légèrement lorsqu'il te tend la main. « Leo. Le demi-frère. ». Sa voix est honnête et teintée d'une pointe de reconnaissance ténue mais repérable. Tu le considères a ton tour d'un sourire tout en serrant sa main. « Roos, la meilleure amie. ». L'impression de te retrouver dans une scène de l'un des tes nombreux chapitre de romans britanniques n'est qu'une euphémisme mais cela pourrait l'être sans le moindre mal. Sans crier garde, l'appareil électrique se stabilise de manière quelque peu abrupte avant de secouer uen fraction de secondes. Les lumières si vives auparavant s'éteignent sans prévenir, laissant une faible lueur reprendre le relais. L'éclairage de secours est plutôt minime pour un hôtel aussi prestigieux, une pensée furtive certes mais véridique. « Merde ! ». L'exclamation de Cat te tire de ta réflexion personnelle et passagère, dès lors tu portes ton attention sur elle. Tes prunelles s'habituent doucement à ce nouvelle éclairage et tu prends rapidement conscience que la jeune femme décline tous les signes avant coureur d'une crise d'asthme. Un détail que tu ignorais, et sur le coup tu t'en veux de ne pas le savoir. Le fait d'être coincé n'arrange pas les choses, l'impression du confinement étant l'une des pires visions pour un asthmatique. Ses situations tu en étais victime depuis la naissance également et même avec le meilleur des traitements – qui avaient causés pas mal de frais a ta famille – cela ne marchait pas toujours. Avoir le contrôle sur ses peurs, et surtout un contrôle de soi n'était guère chose aisée. Tu t'avances vers Cat en mettant une main sur épaule pour la regarder. Les traits de son visage sont tirés par la peur, la panique la gagne. « Cat, calme-toi et respire doucement. ». Souffles-tu calmement avant de retourner ton regard vers Leo. « Tu devrais appuyer sur le bouton de secours et les presser pour le remettre en marche et vite . Cat nous fait la surprise d'une crise d'asthme et en bonus d'oublier sa ventoline. ». Aucune panique dans ta voix, tu avais l'habitude, du moins de gérer l'une de tes propres crises. Tu incites Cat a s'asseoir, les deux mains sur ses épaules tout en regardant vers le plafond de l'habitacle à la recherche d'une ouverture qui pourrait atténuer sa vision de claustrophobie.

« Tu me donneras la facture. » Il ne réprime pas un sourire satisfait, plutôt fier de lui. Il peut la sentir le toiser alors qu'il garde son regard fixement devant lui. C'est presque devenu trop facile. Il décide toutefois de s'arrêter-là, ce jeu est déjà allé beaucoup trop loin, le souvenir d'une matinée dans une cuisine de la demeure familiale encore frais dans son esprit. Plus vite il sera parti, mieux il se sentira. Le sort en décide autrement, cependant. Il lui semble que l'ascenseur est bel est bien coincé, et qui sait combien de temps ils resteraient bloqués. Il soupire, enfonçant ses mains dans les poches de son pantalon, le dois appuyé contre le miroir qui recouvre l'entière partie arrière de l'ascenseur. « Merde ! » Son attention est subitement ramenée sur Cat, visiblement très mal à l'aise. Elle commence à tousser, avec de plus en plus d'instance au fil que les secondes filent. Il la fixe, incrédule. Serait-elle entrain de jouer la comédie, pour soutirer une quelconque réaction de sa part ? Elle est en tous cas très convaincante, elle tient peut-être cela de sa mère actrice, un sorte du gêne transmis de génération en génération. Rien, absolument rien, ne devrait l'étonner venant de la jeune femme. Et puis, son malaise s'intensifie encore plus : elle semble incapable de respirer correctement. Sa propre idiotie le frappe, ce initial choc doublé par celui de son égocentrisme. De toute évidence, elle ne va pas bien et et la première chose qu'il se demande est si elle essaye d'attirer son attention. « Cat ?! » Il fait un pas en avant et puis s'arrête, se disant qu'il vaut sans doute mieux lui laisser de l'espace. Il reste immobile, impuissant face à la situation dont il ne commence qu'à saisir la gravité. Roos, sa meilleure amie comme il vient de l'apprendre, est heureusement beaucoup plus réactive. Il l'observe se mouver sans problème apparent à gérer son stress, véritable incarnation de la notion de sang-froid - qualité dont il fait souvent défaut. Il a été reconnaissant de sa présence pour l'empêcher de se retrouver seule avec Cat, mais il l'est maintenant infiniment plus. Comment aurait-il fait si elle n'avait pas été là ? « Cat, calme-toi et respire doucement. Tu devrais appuyer sur le bouton de secours et les presser pour le remettre en marche et vite. Cat nous fait la surprise d'une crise d'asthme et en bonus d'oublier sa ventoline. » La dernière partie lui est adressée. Il s'active après un hochement de tête. Il n'attend pas longtemps avant que quelqu'un ne réponde. « Ici Leo Whitelaw. » Il insiste sur fortement sur son nom, soudainement heureux de l'impact de celui-ci. « L’ascenseur est bloqué et l'une de ses passagères fait une crise d'asthme. Elle n'a pas sa ventoline sur elle, appelez les secours. » Sa propre intonation l'étonne, il apparaît beaucoup plus calme qu'il ne l'est. Il peut sentir la panique monter progressivement alors que Cat va de mal en pire. Son regard se pose sur elle, ses traits défigurés par la panique. Son ton se fait plus insistant, voire menaçant. « S'il arrive quoi que ce soit à la belle-fille de William Whitelaw, perdre votre emploi sera le cadet de vos soucis. » S'en suit un enchaînement d'excuses, mais il n'écoute plus, toute son attention portée sur la scène d'horreur. Il reste aussi éloigné qu'il le peut, incapable de faire le moindre mouvement. « Elle va s'en sortir, pas vrai ? » Sa question s'adresse à Roos, toujours occupée à calmer Cat du mieux qu'elle peut. Elle a les geses assurés de quelqu'un qui connait ce genre de situation, contrairement à lui qui s'y trouve confronté pour la première fois. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? » Cette fois, la panique se lit clairement dans sa voix, sensiblement tremblante.

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Elle le savait. Dès que le picotement dans son cou avait commencé. Mais que faire et que dire. Cat ne savait pas si Roos avait des cours de soins. Parce qu'il faut être intelligent, Leo n'avait certainement pas apprit à sauvé la vie d'une personne asthmatique. Le peu qu'il savait faire devait être pousser sur la poitrine d'une fille. Et encore là, il pensait peut-être que c'était pour dégager les voies nasales. Cat ne mettrait pas sa vie entre ces mains, même si elle en avait particulièrement envie. « Cat, calme-toi et respire doucement. » Roos était venu à son secours, lui proposant de respirer doucement. Ce sentiment d’engouffrement, de ne plus pouvoir respirer normalement, correctement. D'être pris au piège. Elle paniquait, oui, exactement. Cat prit de grande respiration mais elle n'y arrivait tout simplement pas. La voix de Roos s'éleva de nouveau, alors qu'elle regardait maintenant en direction du beau-fils machiavélique. « Tu devrais appuyer sur le bouton de secours et les presser pour le remettre en marche et vite . Cat nous fait la surprise d'une crise d'asthme et en bonus d'oublier sa ventoline. » Cat sourit malgré sa crise d'asthme et son angoisse. Roos était intelligente, dieu remercie ces parents de l'avoir fait aussi brillante. Elle tentait de suivre les conseils de son amie. Mais tant de questions dans sa tête. Elle mit son dos contre l'ascenseur en tentant de respiré, toussant, et re-toussant à nouveau. « Ici Leo Whitelaw. L’ascenseur est bloqué et l'une de ses passagères fait une crise d'asthme. Elle n'a pas sa ventoline sur elle, appelez les secours. » Cat fronce les sourcils. Elle est capable de rester elle-même malgré sa crise. Elle a besoin de quelque chose pour l'aider à respirer, un sac en papier, quelque chose. Mais personne dans cet ascenseur ne semble en possédé un. « S'il arrive quoi que ce soit à la belle-fille de William Whitelaw, perdre votre emploi sera le cadet de vos soucis. » Cat fait un jolie 'fuck you' de la main droite en regardant Leo qui se retourne d'un air paniqué. Elle se rend soudainement compte qu'il s'inquiète réellement pour elle. Elle se laisse tomber sur la paroie de la cabine, étant par terre assise afin de pouvoir mieux se concentrer. Elle ferme les yeux, prenant le temps de se focuser sur la voix de Leo. « Elle va s'en sortir, pas vrai ? » Un sourire intérieur se forme et une boule de chaleur. Elle ouvre de nouveau les yeux regardant le plancher, fixant, respirant un peu mieux, mais sachant que ça ne durerait pas. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? » Cat lève la tête vers lui, ces traits sont inquiet, il a définitivement peur. Et Cat refuse qu'il soit dans cet état. Pas pour elle du moins. « L.. Leo. » Elle tend la main doucement, attendant qu'il vienne la rejoindre. Elle regarde ensuite Roos et tousse encore une nouvelle fois, encore et encore. Et bientôt la toux ne s'arrête pas et ces traits se fronce. Elle se sent si impuissante. Elle se penche vers l'avant mais il n'y a rien à faire. Elle étouffe. Elle ferme doucement les yeux. Elle ne veut plus voir l'ascenseur. Ça ne peut pas se finir comme ça. Pas avec cette impression d'étouffé, d'être asphyxié.

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A peine lui as-tu expliqué la situation au jeune homme, que ce dernier s'active a parler dans l'interphone de l'ascenseur. « Ici Leo Whitelaw. L’ascenseur est bloqué et l'une de ses passagères fait une crise d'asthme. Elle n'a pas sa ventoline sur elle, appelez les secours. ». Déclare-t-il avec une certaine clarté sans se départir de son calme mais lorsqu'il jette un coup d'oeil à Cat tu notes combien la panique commence à le gagner doucement mais certainement. « S'il arrive quoi que ce soit à la belle-fille de William Whitelaw, perdre votre emploi sera le cadet de vos soucis. ». Un timbre de voix nettement plus menaçant et exigeant. On retrouvait bien là, l'attrait et le taux d’exigence de la famille à la tête de complexe hôtelier cinq étoiles. Néanmoins, tu aurais quelques remarques péjoratives à leur fournir pour leur enlever quelques étoiles d'ailleurs. Tu arques un sourcil lorsque Cat fait un signe clair de la main : fuck. Tu ne pouvais pas en attendre moins d'elle. Tu lèves les yeux au ciel tout en balayant l'ensemble de la cabine d'ascenseur, en toute logique il devrait y avoir une ouverture vers le plafond. Après tout tu avais-vu Alby réparer des voitures, des transports collectifs et même des ascenseurs. Tes connaissances sont plutôt limitées en mécanique mais la logique c'est bien ton domaine. Tu reportes ton attention sur ta camarade, touchant son front avant d'enlever ton sac à bandoulière de ton épaule. « Elle va s'en sortir, pas vrai ? ». T'interroge-t-il d'un air tendu. Son anxiété est sincère tout comme l’intérêt qu'il porte à sa demi sœur et tu sais instinctivement qu'il est loin d'être si machiavélique qu'on peut le prétendre. Accroupi en face de Cat, tu lui conseilles d'un murmure de fermer les yeux et de contrôler sa respiration. Un exercice de respiration que d'ordinaire on apprend à ceux et celles victime d’asthme aigu et chronique. « Écoute, ma grande si tu arrives a faire un signe avec tes mains, tu peux faire ce que je te demande et donc te calmer doucement … ». Sa toux reprend de plus belle emportant le peu d'air qu'elle pouvait s'approprier dans cette espace qui pour elle ne cesse de se réduire. C'est impression de confinement est parfois plus puissante que la crise elle-même. « Cat est tenace et déterminé mais je pense que tu dois le savoir depuis le temps, mais t’inquiète pas ... ». Commences-tu tout en fouillant à l'intérieur de ton sac, à la recherche de ta propre ventoline. Cette dernière ne t'était que nécessaire en cas de grand besoin mais on dit si bien aux grands maux les grands remèdes. Tu finis par trouver ton inhalateur encore dans son emballage, tes mains s'activent à l'ouvrir et de le rendre opérationnel. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? ». Sa voix transpire l'angoisse mais sa franchise ne t'échappe pas et encore moins à Cat qui lui tend la main. Tu esquisses un sourire furtif avant de porter la ventoline à la bouche de ta meilleure amie pour qu'elle puisse en respirer. Après deux bouffées d'air, tu te relèves en regardant Leo. « Oui, tu pourrais lui donner la main du moins c'est ce qu'elle semble vouloir, mais avant tu pourrais ouvrir la trappe ? ». Lui dis-tu en désignant le plafond de la cabine de l'ascenseur. Tu n'étais pas assez grande, Cat pas en état de bouger donc par déduction Leo était le seul capable de l'ouvrir. Une ouverture même venue de l'extérieure apaiserait quelque peu – de vision du moins – la sensation de claustrophobie de Cat.

Avec une grâce sans pareille, le majeure de Cat s'élève en sa direction. Une action à laquelle il ne répond pas et qu'il se contente d'ignorer, mais qui le rassure quelque peu : elle est toujours capable de subtilité légendaire, elle ne doit pas aller si mal que ça. Du moins, c'est ce dont il essaye de se convaincre. « Écoute, ma grande si tu arrives a faire un signe avec tes mains, tu peux faire ce que je te demande et donc te calmer doucement … » Il manque de laisser échapper un petit rire, ce qui s'aurait avéré sans doute déplacé à la vue de la situation. Il doit l'avouer, Roos se démontre pour le moins surprenante. « Cat est tenace et déterminé mais je pense que tu dois le savoir depuis le temps, mais t’inquiète pas ... » Il la regarde farfouiller dans ses affaires et lâche un soupire de soulagement quand il la voit sortir un inhalateur de son sac. Elle est donc probablement elle-même asthmatique, ce qui pourrait expliquer son aptitude à gérer la crise de Cat sans le moindre stress apparent. Elle porte la ventoline à la bouche de la jeune femme et elle en respire deux bouffées. Il espère que cela serait suffisant pour améliorer son état, au moins le temps que l'ascenseur soit redémarré. Il est vrai que, depuis qu'ils se sont rencontrés, elle a fait preuve d'une tenacité sans faille. Quand il demande à Ross s'il peut faire quelque chose pour l'assister, celle-ci lui répond : « Oui, tu pourrais lui donner la main du moins c'est ce qu'elle semble vouloir, mais avant tu pourrais ouvrir la trappe ? » Quelques secondes plutôt, Cat a en effet appelé son nom en lui tendant la main, une invitation claire à ce qu'il s'approche d'elle qui l'a laissé pour le moins perplexe. Que lui vaut ce changement de cœur soudain ? Il est persuadé d'avoir depuis longtemps quitté les bonnes grâces de Cat, encore plus après la précédente soirée de laquelle il est sorti avec une chemise ruinée par les soins de la Gallagher. La mise à la tâche est accueillie avec ferveur, toutefois. Il peut finalement faire quelque chose pour se sentir utile et cela lui permet de détourner ses pensées de l'attitude de sa demi-sœur qu'il ne parvient toujours pas à décoder. « Je devrais pouvoir faire ça », dit-il en fixant le plafond de l'ascenseur. Fort heureusement, il a hérité des bon gènes et se trouve comme étant considéré comme grand. Il n'a aucun mal à accéder à l'ouverture, ses longs bras tendus. Après quelques instant de tâtonnement, il découvre la faille dans le schéma et il suffit finalement d'une petite pression pour que la trappe lâche et qu'une bouffée d'air s'engouffre dans le petit habitacle de la cabine. Plutôt fier de lui, il frotte ses mains contre son pantalon avant que son regard ne tombe à nouveau sur Cat. Il s'approche finalement d'elle, s'accroupit à son niveau. Il prend sa main dans la sienne, d'un geste sans doute un peu trop brusque. Il l’agrippe fermement, comme dans une tentative de la rassurer. « Tu te sens mieux ? », lui demande-t-il, toujours inquiet quoique moins que précédemment. Il se dit qu'il vaut sans doute mieux qu'il arrête de nourrir l'espoir d'un jour pouvoir la comprendre, c'est perdu d'avance, mais si sa présence à ses côtés parvient à la soulager un tant soit peu, il est ravi de lui prêter sa main. Il se tourne finalement vers Roos, toujours aussi visiblement calme et maître d'elle même, ce qu'il ne peut s'empêcher de lui envier. « Comment fais-tu pour garder ton sang-froid ? Je dois saluer ton efficacité. » Son ton est bien plus léger, étant largement rassuré par la condition de Cat qui semble s'améliorer.

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Cat observe toute la scène, ne réagit que pour faire un doigt d'honneur, pour tendre la main et parler. Du moins, prononcer le prénom de Leo, quelques syllabes courtes, qui sortent de ces lèvres comme s'il avait été son premier mot, ou qu'elles avaient attendu impatiemment ce moment, pour dire son nom. « Écoute, ma grande si tu arrives a faire un signe avec tes mains, tu peux faire ce que je te demande et donc te calmer doucement … » Cat roule les yeux, malgré son état, son comportement, son caractère ne change pas. Pourquoi devrait-elle agir différemment? « Cat est tenace et déterminé mais je pense que tu dois le savoir depuis le temps, mais t’inquiète pas ... » Cette phrase s'adresse à Leo. Roos est la seule personne que Cat connait qui sait rassuré quelqu'un aussi bien. Elle est beaucoup plus zen que la plupart des personnes de Belmont Springs. À commencer par elle-même. Roos est beaucoup plus prêt du Dalaï Lama que bien des gens! Après une nouvelle quinte de toux, Roos, en sauveur, sort un inhalateur de sur elle. Visiblement, c'est un côté de sa meilleure amie qu'elle ne connaissait pas et elle se permet de faire un regard étonné en voyant l'objet s'avancer prêt de sa bouche. Depuis plus de cinq ans, elle n'avait eu aucune crise. Elle maudissait les Whitelaw pour plusieurs raisons, ajouté à liste son asthme disparu, mais oh, revenu, n'était qu'un nouveau point et une nouvelle raison de rapidement économiser de l'argent pour se trouver un endroit chez elle, si possible le plus loin de la pelouse verte des villas de la ville. Cat respire deux bouffés, deux seules, qui l'aide. Mais il reste tout de même cette sensation de peur, d'angoisse. La peur qu'une crise revienne, l'angoisse d'être prise dans un ascenseur alors qu'elle a fait une crise. Roos répond finalement à la demande de Leo, à savoir s'il peut aider. C'est à ce moment qu'elle tend la main en prononçant son nom. Et malgré que sa meilleure amie soit présente, Cat a besoin de sentir une présence familière, une présence apaisante. Elle a besoin de sentir Leo rassuré pour s'apaiser. Une sensation plutôt drôle, qui la dérangera probablement plus tard. « Oui, tu pourrais lui donner la main du moins c'est ce qu'elle semble vouloir, mais avant tu pourrais ouvrir la trappe ? » Ça ne prend pas deux minutes à Leo pour répondre et s'exécuter. « Je devrais pouvoir faire ça » Cat regarde chacun de ces faits et gestes, cette sensation de nervosité toujours présente. Cette peur de recommencer à être asthmatique, à devoir traîner son inhalateur. Ce n'est pas le temps d'en faire une deuxième Cat, se dit-elle intérieurement. Et elle se rend compte, que le stresse ne l'a pas aider. Que Roos, avait vu bien avant elle, ce qui se passait. L'air passant dans la cabine, elle se sent déjà mieux. Puis la main de Leo prend la sienne, sans demander, de façon assez brusque. Mais elle ne dit rien, elle en reste surprise, ne pensant pas qu'il le ferait. Après tout, elle lui avait renversé un verre de vin sur sa chemise. « Tu te sens mieux ? » Elle le regarde doucement et hoche la tête. « Mieux que ta chemise. » Son ton sonne fatigué, somnolant. Elle risque de passer le reste de la journée au lit, à se reposer et se remettre de ces émotions. Elle devrait probablement aller consulter un médecin. Sa mère en ferait venir un à la villa pour éviter un épuisement de plus à Cat, fort certainement. « Comment fais-tu pour garder ton sang-froid ? Je dois saluer ton efficacité. » Il s'adresse à Roos. Et Cat regarde sa meilleure amie. Elle est entouré de gens qu'elle aime, et déjà elle peut sentir ces poumons voulant à nouveau la laissé respiré. Quelque chose du moins l'inquiète, cette sensation qui ne veut pas partir. « Désolé... pour l'autre jour. » Finit-elle par dire en serrant doucement la main de Leo, regardant leurs deux mains. Elle lève finalement le regard, soupire, réfléchissant. « La règle pour réellement vivre; fais ce qui t'effraie le plus. » Elle avait déjà entendu cettre phrase quelque part. Et en ce moment, pensant frôlé la mort, son angoisse et son adrénaline étaient au niveau le plus élevé. Sans même consulter sa logique, sans même se questionner, elle s'approche de Leo et pose doucement ces lèvres contre les siennes. Voilà ce dont elle avait peur de faire depuis l'instant où elle avait posé l'oeil. La peur du rejet, celle qu'elle n'avait jamais vécu, sa plus grande peur certainement. Leo était tout simplement unique, ne pouvais pas être prédit. Il était un vrai mystère. Mais le seul qui valait la peine d'être résolu.

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Les situations comme celles là tu en avais vécues plusieurs et avec différentes coutures d'ailleurs. La panique et l'angoisse figuraient comme de parfaits moteurs pour déclencher une crise d'asthme. Quand à l'effet du confinement c'était encore pire, rien de tel pour démotiver et aggraver la vision. Nombreuses étaient les fois où Jenny comme Alby avaient du gérer tes premières crises lorsque tu étais encore pas plus haute que trois pommes et le fait que ta mère fume comme un pompier n'aider en rien. A force de visite et de nombreux traitements, les avis des médecins se voulaient contradictoires et leurs solutions plutôt onéreuses pour ta famille. Finalement, la solution c'était finalement toi et la maîtrise de toi-même ce qui te permettait d'atténuer un peu les sensations mais tu ne pouvais te défaire si rapidement des remèdes basiques. « Je devrais pouvoir faire ça ». La voix de Leo te ramène à tes moutons alors que vous observez tous les deux la trappe qui une fois ouverte permettrait à Cat de peut être y voir plus clair et se sentir mieux par la même occasion. C'était toujours cela de gagner en attendant que l'équipe de secours et technique ne reprennent les choses en main. Tu le considères d'un sourire furtif et sincère à la fois afin de le remercier car contrairement au reste de ta famille tu n'étais pas particulièrement grande. A croire que les géniteurs biologiques de tes frères et sœurs étaient tous immenses hormis le tien. Leo a finit par trouver le moyen d'ouvrir la trappe ce qui permet de laisser une petite brise bien que légère s'installer de l'habitacle de l'ascenseur. Tu espérais que cela suffirait à apaiser ta camarade qui semblait reprendre doucement à mince allure d'ailleurs quelques couleurs. « Tu te sens mieux ? ». L'interrogation de Leo était pour le moins emplit de franchise mais également d'une sollicitude toute spontanée qui dévoilait un brin de vulnérabilité. Un trait de personnalité qu'il devait bien cacher derrière de solide apparence. Cette vérité contradictoire notait bien que l'attention qu'il portait envers sa demi-sœur était on ne peut plus véridique. « Mieux que ta chemise. ». Le souffle de la brunette est court, mais assez dynamique tout de même pour retrouver ta camarade de tous les jours. Tu esquisses un sourire silencieux avant de te diriger vers le système électronique de l'appareil. Ce dernier te semble bien compliqué et bien que dernier cri tu dois reconnaître qu'il n'est pas aussi efficace que celui de ton immeuble qui au moins le relit au service de secours des urgences. « Comment fais-tu pour garder ton sang-froid ? Je dois saluer ton efficacité. ». Tu te retournes alors vers Leo qui assis au coté de Cat lui tient la main. Un énième sourire amusé se dessine sur tes lèvres alors que tu secoues la tête. « De la pratique et de la patience, avec mes frères j'en ai besoin. ». Déclares-tu en riant avant de t'asseoir à ton tour a même le sol, le dos appuyé contre la paroi de ascenseur. Ton regard s'attarde quelque peu sur leurs mains jointes, les yeux de Cat s'y attardant également ce qui confirme ton intuition sur le fait que ces deux là réfutent des sentiments peut être commun. Une situation qui dans un tout autre sens te fait songer à Colton et son incroyable défaut de te cacher des choses. « En fait je crois que tu devrais plutôt saluer la tienne, ton contact semble l'apaiser. ». Lui dis-tu en désignant sa main sur la sienne tout en haussant les épaules. « Désolé... pour l'autre jour. La règle pour réellement vivre; fais ce qui t'effraie le plus. ». Un murmure peu audible mais suffisant pour que vous puissiez tous l'entendre. Tu fronces quelque peu les sourcils mais tu n'as pas réellement choquer lorsque ta meilleure pose ses lèvres sur celle de Leo qui semble lui parfaitement surpris. Elle mettrait sans doute cela sur le compte de la divagation, l'effet secondaire de sa crise d'asthme, pour autant tu sais que c'est surtout la vérité qui parle chez Cat. Tu attrapes ton sac à bandoulière où tu sors un sachet de chocolat avant d'en manger un tout en secouant la tête sans te départir de ton sourire silencieux et amusé à la fois. Te voilà à tenir la chandelle, au moins cela tiendrait les pensées d'angoisse de Cat pour un petit moment. « Et bien, et bien pour des gens qui ne s'entendent pas et non loin du compte. ». La situation aura permis à deux d'entre vous d'y voir plus clair ce qui était loin d'être le cas entre toi et Colton.

» (roos-ava-sem) du 20/04 au 05/05.
» ○ is there so much hate for the ones we love
» ;they love their hair because they're not smart enough to love something more interesting;
» ○ the photographs that line her drawers.
» can't help it, can't help myself (r/roos)