(eli) taste my elegance.

- nom complet : Elias, Seth Langdon. Patronyme d'un des sénateurs les plus influents des Etats-Unis, notamment en Californie. Un honneur pour tous, un poids pour sa personne. Quelques amis s'amusent à le surnommer Eli, un surnom mignon, bien que gênant.   - âge, date et lieu de naissance : Il est âgé de vingt-deux ans, né un soir d'été dans le comté d'Orange, en Californie, n'ayant jamais quitté cette prison dorée.  - origines et nationalité : Américain, fier de l'être et pur souche.  - occupation, situation financière : Son patronyme lui confère une immense richesse, vivant dans un doux confort que d'autres tueraient pour avoir. Cependant, il ne désire point s'appuyer sur ce qu'il a acquis à sa naissance et depuis quelques années, il est étudiant à la faculté en ingénierie informatique. Durant son temps libre, il s'intéresse vaguement au droit et à la politique, des domaines tant intéressants que dangereux. - statut civil : Il est célibataire et l'a toujours été. A son âge, ses parents considèrent cela comme assez inquiétant. - orientation sexuelle : Il prétend à tout le monde qu'il est hétérosexuel. Cependant, la réalité est autre ; il est attiré par les hommes. Les courbes viriles et dessinées lui procurent de doux fantasmes. - traits de caractère : renfermé, timide, modèle, sérieux, introverti, cultivé, naïf, émotif, passionné, impulsif, irréfléchi.  - quartier de résidence : Crystal Cove Road, un quartier luxueux, qui a son charme.  - groupe : roi de la jungle -soit, king of the jungle-.

my silver spoon has fed me good
pour combler sa solitude, il passe son temps à jouer aux jeux vidéos dans sa chambre, ça le distrait, ça l'evade et il parle à des personnes extérieures de son monde. - ses parents ont encore tendance à le considérer comme un enfant à protéger, et souvent partis en voyage d'affaires, ils emploient gardes du corps ou baby-sitter de confiance pour le surveiller, afin qu'il ne soit pas seul. - il n'a jamais quitté belmont springs ; il y est né, il y vit et il y restera probablement. le monde extérieur l'effraie trop, pourtant, il considère cette ville comme une prison dorée qui le bouffera. cruel dilemme. - du haut de ses vingt-deux ans, il est piètre cuisinier ; les rares fois où il a décidé de cuisiner des plats basiques,les aliments ont été cramés ; une fois, il était à deux doigts d'incendier la cuisine - il est fan des comics, l'univers de marvel et de dc comics lui plait énormément et dès la sortie des films en salles obscures, il court les voir dès le jour de leur sortie. - on ne peut paslui reprocher ses goûts vestimentaires ; il allie les basics avec les vêtements chis et ce look lui convient parfaitement - il n'ose pas dire à ses parents qu'il est attiré par les hommes, de peur de sévères représailles - il a passé son permis à ses seize ans, il possède une voiture personnelle, offerte par ses parents mais ne conduit qu'à de très rares occasions - sous la douche, il se laisse entrainer par la musique, dansant et chantant. - il est amateur de séries télévisées - il possède aussi un petit bateau et il lui arrive parfois de s'offrir quelques virées en mer -  

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering


Sur sa Nintendo DS, Elias s'était assis dans un recoin de la cour extérieure du lycée. La récréation lui laissait une quinzaine de minutes, temps suffisant pour battre le Maitre de la ligue dans Pokémon avant de se préparer pour son cours de mathématiques. Alors qu'il commença à allumer sa console de jeu, il sentit une présence à ses côtés. Lentement, il releva la tête, intrigué. « Hey, Eli… Euhm, ça te dirait de m’accompagner au bal de promo ? » Bouche bée, il se sentit gêné, appuyé par une forte oppression de la part de cette jolie jeune fille qui suivait les mêmes cours que lui. « Umph, non. » Ces mots étaient sortis naturellement de sa bouche, sans même qu'il l'ait voulu. Contre sa volonté, il se sentit encore plus timide, ses joues devenant cramoisies. Pourquoi ce genre de situation lui courrait toujours aux trousses ? Qu'avait-il fait à ce bon Dieu ? Baissant les yeux, il attendit une quelconque réaction manifestée de la fille qui se sentait mal à l'aise après avoir entendue cette réponse abrupte. « Oh, euh, tu es pris, c'est ça ? Qui te l'a demandé, si c'est pas indiscret ? Je voulais vraiment y aller avec toi. » En réalité, il n'avait jamais planifié d'aller au bal de promo, avec quiconque par ailleurs. Trop abstrait pour les autres, la majorité des étudiants de ce lycée privée ne savaient même pas qui il était, les autres le malmenaient parfois. Sûrement qu'elle se fichait de lui et qu'après, elle irait le raconter à ses amies. Cette fois-ci, il ne se laisserait pas faire. « Non, non, mieux vaut être seul que d'être accompagné d'une morue dans ton genre. » L'instant d'après, une gifle violente claqua sa joue, agrémentée d'une insulte blessante. Le coup fort et surprenant provoqua la chute de sa DS, mais aussi les pleurs de la fille. Là, il ne comprenait plus vraiment rien. Pourtant, il sentait que ces prochains jours seraient les pires à vivre, parsemés de rires moqueurs féminins dans les couloirs.


Paralysé et tremblant légèrement, il contemplait ce spectacle perturbant. Il scrutait son camarade prendre une douche, dénudé, se savonnant avec lenteur. il n'avait plus notion de l'espace, ou du temps, restant figé face à ce qu'il voyait. Il semblait attiré, comme s'il avait subi un sortilège comme dans les livres Harry Potter. Il aimait ce qu'il voyait. Il ressentait une forte chaleur émaner de son propre corps, notamment dans son bas. Il devait arrêter. Ce voyeurisme lui attirerait des ennuis. Reprenant ses esprits, il s’éloigna, se dépêchant de se rhabiller pour partir des vestiaires. [...] Il se remémora cette scène qui l'avait perturbé. Allongé sur son lit, sous la couette, il essaya de rassembler ses souvenirs. Il avait une étrange envie, il ne savait pas l'exprimer mais ressentir cette chaleur l'avait excité. Il aimait ça. Lentement, il plongea sa main sous son caleçon.



« Alors, Elias, quand est-ce que tu nous présentes ta copine ? » Les joues rougies, le jeune garçon regardait son père, mal à l'aise. Les repas en famille étaient toujours centrés sur sa personne et pourtant, il ne savait que dire. Après quelques minutes de silence et de bégaiements, son père abandonna toute quête de réponses de la part de son fils, reprenant alors ses discours politiques avec sa mère qui le supportait activement. Et Elias retournait à son assiette, la fixant amèrement, se détestant pour son malêtre. Au quotidien, il répétait ses erreurs. Il n'avait pas de copines à présenter. Il n'avait rien. Rien.