(1576) we are not afraid to die young and live fast /henry

Bobbi était en train de coucher James quand elle entendit la sonnerie de la porte retentir dans la villa. Tant pis, ils attendraient. Si quelqu'un voulait la voir, elle valait bien quelques minutes d'attente. Les lumières étaient allumées, ils savaient qu'elle était à la maison. Fais de beaux rêves. murmura-t-elle à son fils en se penchant vers le berceau pour déposer un doux baiser sur son front. Elle le regarda quelques instants alors que l'enfant, qui n'était encore qu'un bébé à ses yeux, commençait déjà à fermer les yeux. Un tendre sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle quittait la pièce. Il n'y avait aucun doute, la maternité l'avait décidément attendrie. Elle éteignit la lumière et referma la porte: un babyphone était installé dans le salon si jamais il y avait un quelconque problème. Elle avait eu une caméra pendant un certain temps, quand la mort subite du nourrisson n'était pas exclue des dangers qui venaient avec un nouveau-né, mais James avait bien grandi, en bonne santé, et elle avait décidé de l'enlever. Il n'était qu'un très jeune enfant et ne s'en rendait pas compte, mais il allait grandir très vite et Bobbi ne voulait pas envahir son intimité future. La jeune femme se décida enfin à aller ouvrir, pour découvrir Henry Coleman sur le pas de sa porte, sa voiture de luxe garée derrière lui sur le gravier. Les lèvres de Bobbi se hissèrent en un nouveau sourire, cette fois-ci plus machiavélique que le précédent. Bonsoir, Mr. Clyde. Ils se connaissaient depuis de nombreuses années. Elle l'avait rencontré à New York, alors qu'elle n'était qu'une adolescente en recherche de sensations fortes. Les nouveaux Bonnie & Clyde, c'était eux. Ils se complétaient, se comprenaient, avaient l'esprit aussi mauvais l'un que l'autre. Ils en avaient fait tomber des personnes, depuis qu'ils se connaissaient. C'était devenu un jeu, et se retrouver à Belmont Springs avait été un véritable délice. Bobbi ouvrit un peu plus la porte pour le laisser passer et referma tout derrière elle. Elle se dirigea directement vers la cuisine, invitant Henry à la suivre. J'ai un très bon pinot noir qui n'attendait que ta visite pour être ouvert. Sans attendre une réponse de sa part, elle sortit deux verres à vin de ses meubles, la fameuse bouteille, et se débrouilla seule pour l'ouvrir et verser le liquide rouge dans les deux verres. Elle en tendit un à Henry, et s'appuya contre le meuble derrière elle. Que me vaut ta visite? Ne l'y méprenait pas, elle était très heureuse de le voir chez elle. Et ils n'avaient pas besoin d'une raison pour traîner ensemble, mais il était venu chez elle, à l'improviste, et disons que leur amitié ne consistait pas à se faire des soirées pyjama et à manger des pop-corns devant des films de série B.

Depuis quelques jours, Henry commençait à douter, en vérité ce doute s'était installé depuis la dernière visite de Dana au casino. Elle lui avait semblé plus froide et plus distante que d'habitude. Certes, ils se devaient d'être discrets et avaient cessé toute activité intime depuis qu'elle était partie en mission espionnage chez son frère mais tout de même. Il ne cessait de se remémorer le moment ou elle était entrée dans son bureau. Il avait toujours confiance en elle mais quelque chose clochait et comme d'habitude il préférait assurer ses arrières. Et si Henry aimait agir tout seul d'habitude, sur ce coup là il avait besoin d'aide. Il n'eut pas besoin d'un grand temps de réflexion pour savoir à qui il allait s'adresser. Bobbi. Elle était son amie depuis plus d'une dizaine d'année maintenant, en fait depuis qu'ils s'étaient rencontrés à New York. Leur passion commune pour la manipulation les avaient rapprochés et c'était la première fois qu'il ressentait une telle chose pour une femme, sans doute la seule fois ou il s'était retenu d'arracher les vêtements d'une fille. Ce n'était pas un hasard si Dana lui ressemblait sur quelques points d'ailleurs. Il avait beaucoup de respect pour Bobbi, tous les deux se comprenaient en un regard. C'était sûrement la seule véritable amie qu'il avait à Belmont Springs, la seule en qui il avait une confiance aveugle. Sans réfléchir, il se mit au volant de sa célèbre voiture et se dirigea tout droit vers chez Bobbi, peu importe l'heure, il savait qu'il pouvait débarquer en pleine nuit et qu'elle lui ouvrirait quand même la porte. Il sonna et présenta son visage à la caméra de façon a ne pas l'effrayer. Il se tenait, tout droit, les deux mains dans les poches de son costard sur lequel pouvait apparaître son patronyme du côté de la poche droite. Bonsoir, Mr. Clyde. dit Bobbi lorsqu'elle le découvrit sur le pas de la porte. Il esquissa un petit sourire le tout agrémenté de son célèbre regard insistant. « Bonnie . » lui répondit-il sérieusement en faisant référence au célèbre duo qu'il formait. C'était comme ça qu'ils aimaient s'appeler mais c'était aussi comme ça que les habitants de Belmont Springs les surnommaient. Tout le monde le savait, il ne valait mieux pas s'attaquer à Henry ou à Bobbi, car si vous vous frottez à l'un, l'autre rappliquera immédiatement ou l'aidera dans sa combine pour vous faire tomber. Il l'a suivit jusque dans la cuisine. J'ai un très bon pinot noir qui n'attendait que ta visite pour être ouvert. Henry ne pu s'empêcher de sourire. « J'avais oublié combien tu savais me recevoir. » dit-il un sourire aux lèvres. Il attrapa le verre qu'elle était en train de lui tendre. Il avait une belle couleur pensa t-il. Que me vaut ta visite? lui demanda t-elle. Ils le savaient tous les deux souvent lorsqu'ils se voyaient ce n'était pas pour passer du bon temps mais bel et bien pour comploter. « J'ai besoin de ton aide » dit-il tout en buvant une première gorgée de son verre. « Ou plutôt de tes talents d'observatrice hors pair » se reprit-il. Bobbi était très douée pour avoir des informations sur des personnes, son cercle de connaissances y était sûrement pour beaucoup. « Ça concerne Dana ... » dit-il en soupirant. Il n'en revenait pas d'avoir à lui demander ça, il était sensé faire confiance à la femme de sa vie et pourtant son instinct d'homme d'affaire lui disait que tout n'allait pas dans le bon sens, ou du moins dans le sens qu'il voudrait.

Passer du temps avec Henry lui faisait toujours plaisir. Certes parce qu'ils complotaient et que les manigances étaient l'une des grandes passions de Bobbi, mais surtout parce qu'elle appréciait sa compagnie. Henry et elle étaient inséparables depuis des années, pourtant leur amitié était loin d'être banale, de tomber dans le rythme des meilleurs amis qui peuplaient ce monde. Ils n'allaient pas boire des cafés pour se raconter leurs vies amoureuses, ils ne se prenaient pas en photos pour les poster sur les réseaux sociaux, rien de tout ça. La dynamique entre eux était différente, ils se comprenaient, se complétaient, et aujourd'hui Bobbi n'imaginait plus son monde sans lui. Il faisait partie intégrante de sa vie, d'elle-même. S'ils devaient se séparer un jour, elle perdrait une part d'elle-même dans le processus. Leur relation était intense, le mot "amitié" était même trop faible pour la décrire. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il l'appela Bonnie — on aurait pu croire qu'il avait mal appris son prénom, mais en réalité la référence n'était pas anodine. Bonnie & Clyde étaient connus dans le monde entier, Bobbi & Henry allaient marquer les esprits eux aussi. Elle l'invita alors à entrer dans sa villa protégée et se dirigea directement dans la cuisine pour lui servir un verre de vin; impossible de s'en passer quand ils étaient ensemble. Toujours prendre soin de son invité privilégié. Peu de personnes arrivaient à la cheville d'Henry, peut-être même aucune. Il y avait Everett, mais c'était encore là un autre domaine, comme Dana pour Henry. Mais au niveau de l'amitié, jamais elle ne pourrait s'entendre aussi bien avec quelqu'un d'autre que Coleman. Ils comptaient l'un sur l'autre et Bobbi était persuadée que jamais rien ne pourrait s'immiscer entre eux. Leur lien était trop fort pour qu'une perturbation extérieure vienne le briser. Ils feraient partie de la vie de l'autre jusqu'à la fin. Mmh, tu m'intéresses. Bobbi n'était pas étonnée de sa proposition, c'était chose commune chez eux. Ce dont elle fut surprise, c'était l'identité de la personne au coeur du complot qui allait se préparer. Bobbi déglutit sa gorgée de vin et déposa son verre sur la paillasse en face d'elle. Dana? Pourquoi est-ce que tu vou-- Bobbi s'arrêta. Henry ne semblait pas enchanté à l'idée de venir à elle derrière le dos de sa bienaimée, et il ne serait pas là s'il n'avait pas une bonne raison de l'être. Qu'est-ce qui se passe, Henry? demanda-t-elle en fronçant les sourcils, inquiète pour son ami. Elle allait faire ce qu'il lui demanderait, elle serait toujours là pour lui et prendrait toujours son parti, mais s'il voulait enquêter sur Dana alors c'est qu'il y avait anguille sous roche, et curieuse comme elle était, Bobbi voulait savoir ce qui se passait exactement. Espérons pour la jeune femme qu'elle était innocente de ce dont Henry l'accusait, sinon elle risquait de recevoir les foudres de la fille Wilkes.

Henry savait qu'il pourrait toujours compter sur Bobbi et elle lui avait prouvé à maintes reprises depuis ces dernières années. C'était la seule femme de Belmont Springs a qui il pouvait demander une telle chose, de plus cela impliquait de lui raconter tout ce qui s'était passé depuis le pourquoi du comment Dana en était arrivée à sortir avec son frère … Il y avait déjà trop de monde au courant au goût d'Henry, il y avait Dana, Robin son meilleur ami et Lilly la meilleure amie de Dana. D'ailleurs il n'avait pas vraiment confiance en cette dernière qui depuis essayait de le dissuader de jouer à ce petit jeu dangereux avec son frère. Il savait que Bobbi le comprendrait, d'ailleurs, elle aurait sûrement fait comme lui, si elle avait été à sa place. Toujours prendre soin de son invité privilégié. bien qu'Henry n'ait pas vraiment envie d'émettre de grands sourires ce soir – étant donné ce qui l'amenait, il ne pu s'empêcher d'en faire un à la remarque de la jolie brune. C'est vrai, il était privilégié, privilégié d'avoir une amie comme elle et il espérait ne jamais devoir faire quelque chose qui pourrait entraver cette amitié. Après tout, Bobbi était la seule femme avec qui il entretenait une relation positive sans qu'elle soit passé par la case « coucher avec Henry ». Mmh, tu m'intéresses. répondit la jeune femme. Il espérait bien une telle réponse de sa part. Pour ces deux là, passer son temps devant la télé ou a allé faire les boutiques n'avaient rien de très excitant, déjà parce qu'ils pouvaient tout s'offrir et deuxièmement parce que faire équipe pour déjouer les plans de quelqu'un est tellement plus amusant. Dana? Pourquoi est-ce que tu vou-- Qu'est-ce qui se passe, Henry? Bobbi ne mit pas longtemps à comprendre que quelque chose clochait et la mimique d'Henry qui exprimait sa confusion ne faisait que renforcer les dires de la jeune maman. Henry s'appuya contre l'un des meubles de la cuisine, avec ses paumes de main, il regarda le sol avant de se lancer. « Pour que tu comprennes, il faut que je reprenne tout depuis le début, mais il est très important que tu gardes tout cela pour toi, sinon ça pourrait entacher ma victoire à la course pour l'entreprise Coleman. » Il insista sur le mot important, avant de la regarder droit dans les yeux, il était très sérieux et il voulait s'assurer qu'il pouvait tout lui dire sans la moindre crainte. Son regard parlait pour elle, Bobbi avait comprit que la situation était on ne peut plus importante. « Tout a commencé le jour ou Dana m'a proposé de séduire Daniel pour obtenir des informations, au début j'étais contre bien évidemment mais tu l'as connais, elle est maîtresse dans l'art de convaincre, j'ai accepté, je me suis dit que ça me permettrait d'avoir un coup d'avance. Tu connais aussi mon frère il n'accorde pas son confiance à n'importe qui encore moins à l'ex petite amie de son frère. Puis Dana a commencé à avoir des informations vraiment intéressantes, on a décidé de continuer sauf qu'aujourd'hui ... » il inspira profondément, il ne pouvait pas le dire car le dire à voix haute signifierait qu'il commence vraiment à douter de Dana. « Je crois que Dana » il se coupa net, incapable de sortir quoi que ce soit de sa bouche. « J'ai un mauvais présentiment » finit-il par dire en positionnant son regard sur son amie. Bobbi est une femme et elle sait pertinemment ce que sait d'avoir peur de perdre la personne qu'on aime.

Henry était une personne de confiance. Peut-être la seule personne en qui elle avait vraiment confiance en ce monde. Il y avait eu son père, quand elle était plus jeune, et elle savait qu'il serait encore son meilleur ami aujourd'hui s'il était encore vivant. Puis il y avait eu Everett à un moment de sa vie. Elle avait du mal à accorder sa confiance et à donner son coeur, elle avait fait un effort avec les Bushwick mais était toujours restée sur la réserve, sauf avec Everett qui était devenu son confident. Aujourd'hui son amour pour lui était toujours présent mais elle l'avait trahi, et le concept de confiance ne régnait plus entre eux, depuis longtemps. Elle ne voulait même pas le mettre au courant pour leur fils, pour dire. Alors il restait Henry, en qui elle avait une confiance aveugle. Alors quand il insista sur l'importance de sa discrétion, Bobbi se sentit légèrement vexée. Henry... Doutait-il donc d'elle? Elle ne l'avait jamais laissé tomber depuis le début de leur amitié, depuis des années, il pouvait avoir confiance en elle comme elle avait confiance en lui. Elle était amie avec Daniel, se fichant complètement de leurs broutilles fraternelles, mais elle prendrait le parti d'Henry si quelque chose de grave devait se passer. Elle ne serait pas prête à se sacrifier pour lui, elle se préservait elle-même (et son fils) avant tout et elle savait qu'il le comprenait car ils n'étaient pas le genre de personnes prêtes à mourir pour quelqu'un d'autre qu'elles-mêmes. Mais elle était prête à dépasser toutes les limites pour lui, il n'avait pas à douter. Mais en croisant le regard du jeune homme, elle comprit que ce qui allait suivre était très important et lui tenait énormément à coeur. C'était personnel, plus que d'habitude. Ca concernait Dana, et Bobbi pouvait parfaitement comprendre ses angoisses malgré qu'elle en ignore encore l'origine. Alors elle soupira légèrement et radoucit son visage. C'est promis. Maintenant que c'était chose faite, il pouvait lui parler en toute confiance. Petit à petit, Bobbi comprit où il venait en venir. Les sourcils froncés, se mordillant la lèvre inférieure comme elle en avait l'habitude quand elle était soucieuse, Bobbi écoutait attentivement le discours de son ami. Tu penses qu'elle a retourné sa veste. Ce n'était pas une question mais une affirmation. Qui ne se poserait pas la question à sa place? Elle s'inquiétait pour lui, pour son avenir avec Dana auquel elle avait tellement cru. Mais elle devait l'avouer, sans tout savoir elle se doutait déjà de la réponse aux questions d'Henry. Elle pensait qu'il était très probable que Dana l'ait trahi, mais Henry le savait et savait qu'elle le pensait, inutile de remuer le couteau dans la plaie (chose qu'elle aurait volontairement fait si Henry n'était pas son ami). J'irai voir Daniel, je trouverai un moyen de savoir ce qui se passe entre eux. Tu peux me faire confiance, s'il y a quelque chose, ça ne m'échappera pas. Inutile de s'excuser, de lui dire qu'elle était désolée pour lui, ça ne changerait rien et ce n'était pas son genre de dire de telles futilités. Elle préférait les gestes, l'action, et se rendrait dès demain chez Daniel pour avoir le fin mot de l'histoire. Elle avait tout un attirail d'espionnage prêt à être utilisé.

Henry n'en revenait pas, il se tenait là devant Bobbi à lui demander de comploter derrière le dos de Dana. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais envisagé depuis le jour ou il avait rencontré la jeune femme, il y a dix ans. Henry... dit Bobbi avec un léger regret, ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en elle mais il savait que le fait que trop de monde soit au courant pouvait nuire à son plan si bien ficelé. De plus, les deux jeunes acolytes n'avaient pas pour habitude de s'occuper d'affaires si personnelles. Ils avaient confiance l'un en l'autre mais ils étaient loin d'être de grands confidents, tout simplement parce qu'ils n'était pas le genre de personne à s'ouvrir à cœur ouvert. Ils avaient un amour propre tellement important qu'ils en oubliaient presque leurs relations avec les autres. Bobbi et Henry aimaient jouer ensemble, comploter et puis gagner mais ils n'étaient pas du genre à s’apitoyer sur leurs sorts. C'est promis en vérité il n'avait pas besoin de cette réponse, il savait qu'il pouvait lui faire confiance, il voulait juste insister sur le fait que c'était très important que personne ne soit au courant. Henry tenait tellement à gagner qu'il s'en voudrait terriblement si il perdait l'entreprise familiale pour de simples ragots. Il esquissa un sourire lorsqu'elle lui fit la promesse de ne rien dire. Tu penses qu'elle a retourné sa veste. voilà, Bobbi l'avait dit. Il acquiesça discrètement, c'était exactement ça, mais c'était dur pour Henry de se l'avouer et de le dire à haute voix. Il aimait tellement Dana, la seule femme qu'il n'ait jamais autant aimé et pour qui il serait sûrement prêt à tout sacrifier si elle le lui demandait. Mais il était conscient que son frère, Daniel était le genre d'homme pour qui les femmes tombaient facilement amoureuses. La différence était là, Henry les mettaient dans son lit tandis que Daniel leurs offrait beaucoup plus, ce que toute femme voudrait, une relation stable. J'irai voir Daniel, je trouverai un moyen de savoir ce qui se passe entre eux. Tu peux me faire confiance, s'il y a quelque chose, ça ne m'échappera pas. Il n'en attendait pas moins de Bobbi, il espérait juste qu'elle ne trouverait rien. Encore plus que Dana, ce serait tout son espoir de diriger l'entreprise familiale qui partirait en fumée. « Merci. » dit-il tout simplement. Il finit son verre en une gorgée avant de le replacer avec force sur les éléments de la cuisine. « Dès que tu trouves quelque chose n'hésites pas à passer au casino ou à ma suite au Grand Belmont. » lui dit-il alors en commençant à chercher ses clés dans la veste de son blouson. Il ne voulait pas s'attarder, Bobbi avait sûrement mieux à faire à cette heure si tardive et de toute façon ce n'était pas son genre de rester trop longtemps à papoter de tout et de rien. Il s'empara de ses clés, déposa un baiser furtif sur la joue de son amie avant de prendre la poudre d'escampette.

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