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 you're the one that i want (r/irene).

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Leo Whitelaw
YOU'RE FULL OF ROT AND POETRY.
Leo Whitelaw


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MessageSujet: you're the one that i want (r/irene).   you're the one that i want (r/irene). EmptyLun 16 Mar - 14:38


kiss this mouth made raw and thick from burning.
I’ve remade myself, a thing of fire.

♫ ♫ ♫

Il lâche un juron quand il manque de trébucher sur un carton laissé à l'abandon. Irs ? Sa voix résonne dans l'habitacle de leur nouvel appartement. Surement un peu trop grand, surement un peu trop vide - comme pour les éloigner encore un peu plus l'un de l'autre. Aucune réponse, il soupire. Où est-elle donc passée ? Un gouffre s'est creusé entre leurs cœurs et leurs esprits, il ne peut désormais plus décemment continuer à le nier, si bien que la distance physique lui est soudainement devenue ingérable. Il se rattrape à ce qu'il peut : sa proximité, même si elle n'est plus ce qu'elle était, le laisse entretenir l'illusion qu'ils demeurent les bons vieux Irs et Leo qui rien ni personne ne pouvait séparer. Les choses n'ont jamais véritablement été simples entre eux, mais il lui semble qu'elles n'ont jamais été aussi compliquées non plus. Il reconnait sa part de responsabilité. Comment ne pourrait-il pas ? Il l'a délibérément tenue à l'écart de tout une part de sa vie. Un acte entièrement conscient qu'il continue de croire comme étant justifié. Et elle, têtue comme elle est, s'obstine à penser que ses réticences découlent d'une quelconque incertitude quant à leur relation. Pire, il sait qu'il lui arrive de penser qu'il a honte d'elle, de ses origines. Ne le connait-elle pas mieux que ça ? Il soupire, à nouveau. La maisonnée est toujours aussi silencieuse. Les soleil, éternellement au rendez-vous, inonde le living de ses rayons dorés alors que leur chien ronfle doucement dans un coin, toujours aussi imperturbable. Il finit par s'impatienter et décide de se lancer à la recherche de sa fiancée à travers les nombreux méandres de l'appartement, qui resteront pour la plupart inoccupés. Un petit sourire s'esquisse sur ses traits quand il la trouve enfin dans ce qui leur sert de chambre à coucher. Te voila enfin ! Tu ne m'as pas entendu ? , dit-il, avec qualité faussement geignarde dans la voix. Dos à lui, la lumière naturelle se reflète dans sa chevelure rousse, donnant l'impression que celle-ci est en feu. Étrangement adéquat. Assise par terre, elle est visiblement entrain de vider le contenu d'une boîte. Il s'approche et se laisse glisser bruyamment à ses côtés, assis à sa droite, ses jambes tendus devant lui et son poids appuyé sur mains. Son regard vague sur l'ameublement éparse de la pièce avant de tomber sur le matelas à même leur sol qui leur sert de lit, le meuble n'étant pas encore arrivé. Tout ceci est sans espoir. On devrait engager quelqu'un pour le faire à notre place. Son ton est enjoué, un peu nonchalant, mais il n'empêche que son affirmation reste véridique. L’emménagement s’avère fatiguant, en plus que totalement à contre-coeur, et il pourrait trouver un million de choses qu'il préférerait faire. Ce qui explique qu'il a sans doute passé plus de temps à geindre qu'à déballer. Il remarque finalement un album photo ouvert sur les genoux de sa compagne. Qu'est-ce que tu regardes ? Il se redresse et s'approche de plus près pour regarder au dessus de son épaule. Il les reconnait tous les deux, alors un peu plus jeunes, souriant à l'objectif. La photographie avait été prise par un ami peu de temps après qu'ils aient obtenu leur diplôme. Le souvenir est encore intact dans sa mémoire. Tu n'as pris la moindre ride, toujours aussi belle. Tu ne fais pas du tout ton âge. Toujours incertain de l'humeur d'Irene, il espère que celle-ci n'est pas au beau fixe, sa propre gaieté serait contagieuse et qu'elle irait de bon cœur avec lui. Il analyse le contenu du carton encore à moitié plein. Il attrape un autre album et tombe sur une photo de sa personne, datant du lycée, bien avant leur rencontre. Il fronce les sourcils. Si jamais il me prend à nouveau l'envie de me laisser pousser les cheveux, rends-moi service et poignarde-moi dans l’œil. Il tourne les pages, et se rend compte que l'album en question est rempli de photos de lui et de sa famille. Il soupire, certain que le sujet sera aussitôt abordé. Un moment ne peut passer sans que ça lui retombe dessus.

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MessageSujet: Re: you're the one that i want (r/irene).   you're the one that i want (r/irene). EmptyMar 17 Mar - 0:52

Elle soupire face à son reflet dans le miroir de la salle de bain. Ses boucles retombent mollement sur ses épaules, le roux de sa chevelure jure avec son teint de porcelaine. Déterminée à conduire son dessein, envisageant un repas au restaurant avec Leo, elle cherche dans ses affaires son rouge à lèvres favori - à défaut de réussir à dompter sa crinière. Mais, remuant ses produits de beauté sans parvenir à en tirer le brillant, elle s'irrite et regrette soudainement le déménagement. Ces cartons à trier, ces objets rangés au fond des boîtes. Elle tente de remettre de l'ordre dans ses souvenirs et rejoint la chambre, pensant que son maquillage se trouve avec l'ancien contenu de sa table de chevet entassée hasardement sous quelques dizaines de livres. Elle repousse du pied les cartons de documents épars et ouvre un à un ceux qui contiennent des ouvrages quelconques. Elle bénit alors l'idée d'étiqueter les boîtes. Au moins ne se risquera-t-elle pas à une fouille archéologique finissant de faire échouer son projet. Elle tient à ce dîner en tête-à-tête, à l'occasion de revoir dans les yeux de Leo ce désir et cette passion si caractéristiques de leur relation. Si elle ne cède pas à la présentation avec la famille de son fiancé, elle refuse de créer une nouvelle dispute qui alerterait le voisinage et alimenterait les ragots. Elle n'obtiendra guère gain de cause au prix de son couple. Chassant ces réflexions de son esprit, elle reporte son attention sur son gloss. Plutôt sur ses romans. Elle s'arrête un instant pour en relire les quatrièmes de couverture, se remémorer l'intrigue, les personnages et son action préférée, jusqu'à vider le carton sans trace de son rouge à lèvres. Elle ne perd pas patience et s'active sur un deuxième. Alors qu'elle entend Leo l'appeler et s'apprête à lui répondre, son regard se pose sur un album qu'elle ne peut s'empêcher de feuilleter, nostalgique. Elle tourne les pages, voyant défiler ses premiers anniversaires, ses rentrées des classes et les spectacles de l'école. Elle passe son doigt sur les coins d'une photographie de groupe prise par le photographe lors d'une séance offerte à Noël par les tantes et les oncles. Un moment inoubliable, gravé à jamais dans sa mémoire. Oubliant subitement le motif de sa quête, elle se saisit d'un album aussi volumineux, fabriqué par ses soins comme trace inaltérable de son passé partagé avec Leo. Replongeant dans la douceur de leur romance, elle sursaute en sentant Leo s'installer à ses côtés. « Excuse-moi, je — » Sa voix se brise, ses mots se noient dans les yeux panthères de Leo. Son coeur, comme à chaque fois qu'elle se surprend à le fixer, manque un battement. Et quand elle songe, l'espace d'une seconde, à mettre un terme à leur relation, agacée, désemparée face à la fuite évidence de Leo concernant ses origines, à son refus des confidences, les manifestations corporelles de ses sentiments la forcent à la résignation. Elle l'aime, en dépit des contrariétés, de leur couple désormais bancal, et ne cessera jamais de poser sur lui un regard amoureux. Il symbolise à lui seul sa force et sa faiblesse, toutes deux essentielles à l'équilibre de son être. « Je ne voulais pas m'attarder trop longtemps. » Elle achève sa phrase, acquiesce à sa remarque en observant la pièce à son tour. En réalité, elle ne le pense pas. Déballer les cartons, s'occuper des meubles, s'avèrent davantage une excuse à leurs retrouvailles qu'une tâche fastidieuse. Elle lui sourit malgré tout, lui concédant son affirmation et s'amusant de son comportement. Il ressemble parfois à cet enfant impatient de rentrer chez lui, à seize heures, pour goûter une friandise malicieusement dérobée dans le placard. Il aperçoit finalement leur album, la forçant - maladresse de verbe à mille lieues de la réalité - à revenir dessus. Elle lui répond sur un ton enjoué. « L'album de notre histoire. » Où elle espère ajouter les clichés du mariage, et ceux du futur, un avenir qu'ils esquisseront main dans la main, avec plus de sérénité, moins de doutes et de tabous. Attendant le caractère paisible de leur existence, quoi que fait des tumultes des passions, elle se détend et se revoit avec bonheur tenir son diplôme en fixant l'objectif. Il flatte son égo, cependant elle se montre taquine, ébouriffant tendrement ses cheveux bruns. « Je crois apercevoir un cheveu gris, ici. Pas que me marier avec un Clooney me déplairait, mais il me semble avoir dit oui à un Whitelaw. » Elle plaisante souvent sur les acteurs, moins pour aiguiser la jalousie de son compagnon que pour relever l'humour de ses interventions. Le charme que Leo opère sur elle, l'attirance éprouvée n'ont pas d'équivoque. Du moins, elle se garde bien d'ignorer ces séduisantes célébrités. Souriant une nouvelle fois à ses pensées agréables, elle ferme l'album encore sur ses genoux, le pousse à côté des cartons déjà fouillés et se penche sur celui dont s'est emparé Leo. Elle appuie sa tête contre l'épaule de son fiancé, riant de bon coeur. Depuis combien de temps n'ont-ils pas partagé un moment aussi complice ? Elle voudrait qu'il dure éternellement. « J'aime bien trop me savoir regardée de tes yeux pour te priver partiellement de ta vue. » Alors qu'elle réfléchit à une alternative plus douce s'il lui prend l'envie soudaine un jour d'exhiber une coupe de cheveux hippie, elle devine un changement d'expression lorsqu'il revient sur les autres photos. Elle l'arrête doucement sur une photo de lui aux côtés d'une blonde. « Elle a un petit air d'Alice, celle-ci. » Une curiosité dans le regard et un grand sourire émerveillé. De peur de rompre cette bulle tantôt instaurée en amenant le sujet fatidique, elle use d'une manoeuvre audacieuse, prolongeant de fait leur instant de légèreté en apprenant à connaître l'entourage de son fiancé. « Est-ce qu'elle a connu le Pays des Merveilles, elle aussi ? » Elle joue dans un même temps avec les boutons du col de son compagnon, refusant de se détacher de lui, s'accrochant fermement à ces précieuses minutes jusqu'à remettre au lendemain la soirée en extérieur. Cette dernière lui paraît bien dérisoire en comparaison.
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Leo Whitelaw
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MessageSujet: Re: you're the one that i want (r/irene).   you're the one that i want (r/irene). EmptyJeu 19 Mar - 20:10

« L'album de notre histoire. » Son attention est vite ramenée sur l'album en question, sur lequel il pose un regard curieux. C'est tout elle, ça. Il pourrait presque la voir le confectionner avec soin, prennent cette mine concentrée qu'il aime tant. « C'est la première fois que je le vois. » Il sourit, espérant pouvoir lui donner de quoi remplir des dizaines d'autres et plus encore, une collection infinie de souvenirs figés à jamais qu'elle pourrait ainsi chérir. Ça fait un moment déjà, que c'est ce qu'il désire. Il fronce les sourcils quand elle ébouriffe ses cheveux. « Je crois apercevoir un cheveu gris, ici. Pas que me marier avec un Clooney me déplairait, mais il me semble avoir dit oui à un Whitelaw. » Il attrape sa tignasse de façon théâtrale, feignant la consternation la plus totale. « Un cheveux gris ?! Où ça ?! » Ces petits moment d'espièglerie lui ont manqué. L'espace d'un instant, il retourne à une époque où tous les soucis qui les accaparent n'existent pas encore. Leurs préoccupations alors semblent insignifiantes comparées à celles d'aujourd'hui, quand elles signifiaient le monde à ce moment-là. Finalement, rien n'est insurmontable. Ils peuvent le faire. « Eh bien, tout le monde ne connait pas les secrets de la jeunesse éternelle, chère future madame Whitelaw. Ça pourrait être pire, au moins ils sont encore fermement accrochés à mon crâne. Pour l'instant en tous cas. » Il refuse de penser à leurs tracas, aux non-dits qui pèsent sur sa conscience, au moins présentement. Il préfère s’accrocher fermement à ces petits moments, ceux qui lui donne l'espoir qu'ils se sortiront enfin de cette impasse. Et s'il y avait un côté positif à cet emménagement à Belmont Springs, c'est bien leur nouvelle fréquence, elle-même surement due au temps qu'ils passent ensemble. Des instants précieux qu'il se doit d'apprécier à leur juste valeur, car probablement de courte durée. Bientôt, il reprendra le travail, un chantier massif, le plus important de sa carrière, qui lui promet une montée en flèche si correctement mené. Un projet ambitieux, peut-être un peu au-dessus de ses cordes, qui demandera sans doute une tonne de travail. Le retour vers la monotonie de leur quotidien à Los Angeles l'effraie. Il ne peut laisser sa profession prendre le dessus sur sa vie professionnelle, il n'a jamais été cette personne et refuse de le devenir maintenant. « J'aime bien trop me savoir regardée de tes yeux pour te priver partiellement de ta vue. » Il a beau courir, la réalité finit toujours par le rattraper. Il a été si facile pour lui de se perdre dans le moment présent, jusqu'à totalement ignorer l'existence du lendemain. Désormais, cela semble impossible. Probablement le prix à payer pour ce gain en maturité, mais cela n'empêche qu'il adorerait revenir à cet état d'inconscience. « Je te remercie, il est toujours agréable de savoir à quel point on est apprécié. », dit-il, quelque peu ailleurs. Les souvenirs d'une enfance qu'il ne s'autorise que rarement de se remémorer défilent alors sous ses yeux, ramenant à la surface de vieux sentiments fort enfouis. Cela fait longtemps qu'il n'a pensé à sa défunte mère, celle dont il ne se souvient tristement pas. « Elle a un petit air d'Alice, celle-ci. » Une photographie d'une blondinette qui ne peut être d'autre que sa sœur cadette, seulement douce et fragile en apparence. « Ray ? Elle serait plutôt comparable à la Reine de Cœur. Et je serais le prochain condamné à la guillotine. » Son ton enjoué cache une tristesse qu'il refuse d'avouer et une culpabilité qui le ronge encore. Ils avaient une excellente relation, qui s'est effritée avec le temps pour être maintenant réduite à néant, la dégradation ayant été déclenché par son départ que sa cadette considère toujours comme un abandon pur et simple. Elle a pourtant toujours connus ses sentiments quant à l'environnement toxique de leur famille. Jamais il ne lui avait caché ses envies d'évasions, ce besoin irrépressible d’échapper au contrôle de leur père. Comment peut-elle lui en vouloir autant ? Comment peut-elle être aussi égoïste ? Il chasse ces pensées au loin, sa complicité avec Ray s'est envolée depuis longtemps et il n'existe rien qu'il puisse faire pour retrouver ce qui a été perdu il y a si longtemps déjà. Sa relation avec Irene, ça, il peut arranger. Il peut encore les sauver. « Est-ce qu'elle a connu le Pays des Merveilles, elle aussi ? » Il baisse les yeux sur sa fiancée jouant avec les boutons de sa chemise. Il n'y a jamais eu de place pour le doute quant à ses sentiments à son égard, il peut les sentir brûler, illuminer son être de l'intérieur. Son bras entoure sa taille, l'attirant plus près, avant de basculer en arrière jusqu'à se coucher totalement sur le sol. « Pas autant que nous, de toute évidence. » Il pose un baiser tendre sur la tête rousse de la jeune femme, lovée sur son torse. Finalement, il ferme les yeux, apprécie le moment de quiétude avant que le sujet qui fâche ne soit abordé. S'il aurait préféré, un fois de plus, trouver une parade pour que la discussion soit remise à plus tard, il ne peut nier que si Irene devait rencontrer les Whitelaw, il vaudrait mieux qu'elle sache à quoi s'attendre. Il ne peut plus se permettre de courir maintenant. « Je n'ai plus très envie de sortir, finalement. Ma coiffure est fichue de toutes façons. » Il rit doucement, faisant référence au moment ou elle passé sa main dans ses cheveux. Assez ironiquement, puisqu'il se donne rarement le courage de les dompter hors des rendez-vous professionnels et aujourd'hui n'a pas été une exception à la règle. La première partie a été véridique, toutefois. « Et puis, on est bien ici, non ? » Il se sent en effet bien, si bien qu'il a perdu tout envie de bouger. « Tu sais où on serait mieux encore ? Los Angeles. Ce n'est pas encore trop tard. On peut toujours rentrer à la maison. » Une dernière tentative désespérée. L'avis de sa famille n'a aucune importance à ses yeux et ses ambitions professionnels ne l'empêcheront pas d'éloigner Irene des Whitelaw s'il le peut.
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