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 Il est temps de dire la vérité. | Cat.

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MessageSujet: Il est temps de dire la vérité. | Cat.   Il est temps de dire la vérité. | Cat. EmptyDim 15 Mar - 21:39



    Assit à son bureau, les lunettes sur le nez, William lisait un nouveau rapport. Son assistante avait mit un tas de dossiers sur son bureau. Le tout était à lire, approuver et signer. Il y avait des propositions d’endroits pour de nouveaux hôtels, des personnes qui voulaient travailler au sein des hôtels, bref, tout à tas de choses. Ca faisait une heure qu’il était là-dessus et il finit par signer le dernier document. Soupirant, il enleva ses lunettes qu’il posa sur son bureau et il soupira.

    Terminé ?
    Oui, enfin.
    Je peux tout distribuer dans les services ?
    Oui et pour les demandes d’emplois, il faudra qu’ils passent tous par ici.

    William était peut-être âgé et il savait qu’un jour ou l’autre il devrait passer la main à un de ses enfants, mais pour le moment, il gardait le contrôle sur sa compagnie. Cela voulait donc dire être la personne qui ferait passer les entretiens d’embauche pour le personnel. S’étirant dans son fauteuil, il regarda sa montre et sourit. Il avait une heure pour rentrer tranquillement chez lui. La journée était loin d’être terminé, il faisait juste une pause bien méritée. Cependant, il savait que cette pause ne serait pas forcément joyeuse, vu qu’il avait rendez-vous avec sa belle-fille Cat. Il avait demandé à cette dernière un moment de son temps et ils avaient donc prévu de se voir cet après-midi. Attrapant sa veste, il mit ses lunettes dans la poche de cette dernière et passa devant son assistante, la saluant.

    N’oublies pas que vous avez une réunion ce soir !
    Je sais et j’y serai.

    Sortant du bâtiment, il partit jusqu’à sa voiture. Il savait qu’un chauffeur pouvait être à sa disposition, mais il avait besoin de réfléchir. Comment allait-il parler avec sa belle-fille ? Il ne savait pas vraiment quoi dire. Tout ce qu’il voulait c’était entendre la vérité et pouvoir lui faire comprendre que l’un comme l’autre avaient un but commun : rendre Carol heureuse. C’était peut-être la chose qui parviendrait à les mettre d’accord, mais il n’en était pas certain. Une fois chez lui, il entra dans la villa, remerciant les domestiques qui arrivaient. Il demanda au majordome s’il pouvait dire à Cat de se changer à son arrivée et de mettre des vêtements de sport et ainsi de rejoindre William dans la salle de sport à l’arrière de la villa. Le patriarche Whitelaw était peut-être âgé, mais il avait encore la forme et il continuait de faire du sport régulièrement. Après avoir été passer un short gris et un t-shirt gris avec le logo de sa compagnie militaire, il partit à la cuisine prendre une bouteille d’eau, puis jusqu’à la salle de sport. Une fois là-bas, il mit un peu de musique, il en avait besoin pour se détendre, avant de finalement entendre la porte s’ouvrir.

    Entres Cat.

    Enlevant sa montre, il la déposa sur le meuble pas loin de lui avant de se tourner vers la jeune femme.

    Merci d’être venu.

    Croisant les bras sur son torse, il resta la fixer quelques secondes avant de reprendre la parole.

    Il est temps que nous soyons francs l’un envers l’autre. Je sais et je vois que tu n’aimes pas être ici et que tu ne m’aimes pas. C’est aujourd’hui le moment où tu vas pouvoir dire tout ce que tu penses et ressens en face. C’est aussi pour ça que j’ai voulu que tu viennes ici. Je sais que tu fais du sport et je me suis dis que même si les mots peuvent défouler, un combat au corps à corps ne serait pas de trop.

    Evidemment, il ne ferait pas mal à la jeune femme, mais il était prêt à en venir aux mains si elle en ressentait le besoin.
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MessageSujet: Re: Il est temps de dire la vérité. | Cat.   Il est temps de dire la vérité. | Cat. EmptyLun 16 Mar - 0:13

La journée avait été longue, ou trop courte. Peu importe. Elle avait encore une fois passé la journée dans ces bouquins à étudié. Et si ça ne tenait qu'à elle, deux heures de plus ne l'aurait pas tué. Elle avait besoin de cette session d'étude, de ces lectures en plus. Mais non. Au lieu de quoi, elle avait 'rendez-vous' avec William Whitelaw, alias le mari de sa mère. Cat était mitigé sur le dit sujet. Non pas qu'elle le déteste ou quoique ce soit. Disons plutôt qu'elle était effrayé. Elle qui n'avait pas connu son père, qui n'avait pas eu de figure paternel si ce n'est son grand-père qui s'appelle justement Will pour Wilfred, redoutait l'intention de sa mère. Carol poussait souvent trop sa fille à aller vers les Whitelaw. Cat en avait souvent des hauts le coeur ou des cauchemars. En venant habiter dans cette villa extravagante, elle avait du faire d'énorme sacrifice. Elle était parti de sa maison pour une autre. Et en plus, elle devait accepter de partager sa mère avec un homme et ces quatre enfants démoniaques. Plus pour certain. Après plusieurs minutes à se débattre avec elle-même, elle se dirige vers sa voiture pour se rendre à la villa des Whitelaw. Villa qui devrait être la sienne par alliance mais qui ne l'est pas. Elle ne se sent tout simplement pas chez elle là-bas. Comme un corps étranger dans sa gorge. Elle arrive, touche à un bonjour au nombreuses servantes et toutes ces personnes qui gardent la villa propre - et là-dessus elle ne va pas se plaindre. Puis passe voir si sa mère est rentré du boulot; apparemment non. Elle reçoit un message de William via le majordome, chose qui la fait rouler les yeux. Vêtement de sports? Salle de sport? Est-il sérieux? Cat hausse les épaule et s'exécute. Elle monte à l'étage, dépose ces choses et troque sa chemise blanche et sa jupe noir pour une camisole noire, avec un legging de sport mi-long, de la même couleur. Des chaussures appropriés qu'elle utilise pour courir et la voilà enfin prête. Elle regarde ces messages sur son téléphone en se rendant à la salle de sport. Eden lui a envoyé un mot. Pendant un moment elle s'arrête, à se demander si elle le veut vraiment. Si être avec lui est une bonne idée. Elle met le tout derrière elle, fermant l'appareil électronique. "Entres Cat." Elle arrive dans la salle et dépose son téléphone en même temps que la voix de William Whitelaw. "Merci d’être venu." Elle s'interdit de rouler les yeux, ou même d'être mesquine. Il est le mari de sa mère, femme qu'elle adore et respecte, qu'elle aime. Elle ferait tout pour elle. "Il est temps que nous soyons francs l’un envers l’autre. Je sais et je vois que tu n’aimes pas être ici et que tu ne m’aimes pas. C’est aujourd’hui le moment où tu vas pouvoir dire tout ce que tu penses et ressens en face. C’est aussi pour ça que j’ai voulu que tu viennes ici. Je sais que tu fais du sport et je me suis dis que même si les mots peuvent défouler, un combat au corps à corps ne serait pas de trop." Si elle est surprise qu'il est le culot de lui demander pourquoi elle ne l'apprécie pas spécialement, Cat l'est encore plus quand il parle de sport. "Pardon mais avez-vous un souhait de mort? Je m'entraîne depuis deux ans à un studio de boxe. Je ne voudrais pas vous blesser. Le tennis serait peut-être plus... de convenance? Ma mère me tuerait. En réalité, elle nous tuera tous les deux de toute façon." Elle hausse les épaules. Cat dans un sens, n'a pas envie de se battre. Mais d'un autre, elle a très envie de se défouler sur lui pour avoir marié sa mère malgré toute ces tentatives pour que Carol refuse. "La vérité est simple. Ma mère ne veut juste pas en parler." Elle prend une pause pour rattraper ces mots qui sont enfouie dans sa gorge. "Je ne vous apprécie pas parce que toute ma vie, ma mère ne m'a jamais rien dit sur mon père. J'ai grandi sans figure paternel. Et ça m'allait très bien. J'avais Will, mon grand-père. Et voilà." Elle décide de faire des étirements avec ces bras pour calmer la boule dans sa gorge. "Et puis ma grand-mère s'en est mêlé quand vous avez commencer à sortir ensemble tous les deux. Mon père était un pompier et il est mort en sauvant une mère et ces deux enfants. Et ma mère souffre trop pour en parler." Elle arrête pour regarde le visage, la réaction de William Whitelaw. "On était bien toutes les deux, on était prêt l'une de l'autre. Et puis vous êtes arrivés et peu à peu, elle a annuler nos soirées cinéma, nos soirées sport, nos soirées ci et ça. Jusqu'à-ce-qu'il ne reste plus rien que vous." Cat défile le tout pour arrivé au point le plus important; pourquoi en vérité elle ne l'aime pas. "Je ne vous apprécie pas tout simplement parce que vous m'avez enlevé du temps avec ma mère, le seul parent qui me reste. Et puis quand on voit votre famille, cet esprit de compétition, la façon dont les uns et les autres se détestent... J'ai été élevé seule avec ma mère, dans le bonheur, la joie. Et maintenant je dois me battre pour être respecté de vos enfants. Comment bien se sentir quand on est obligé de déménagé, d'être dans une famille, d'être malheureux alors qu'au départ on ne l'était pas?" Elle s'arrête là. Il n'a pas besoin d'en savoir plus que ça, tout simplement. Elle retient un sanglot en riant et retire une larme avec sa main. "Donc oui, j'avais envie de cogner votre tête ardument contre le sol quand vous avez demander ma mère en mariage. Et depuis le mariage, je complote un plan pour vous tuez sans que personne ne s'en rende compte. Mais jusqu'à maintenant c'est l'échec fulgurant. Donc j'imagine qu'un combat sportif, purement amical, fera l'affaire." Le vrai visage de Cat, la forte d'esprit, la sulfureuse, le lion en dessous de la beauté.
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MessageSujet: Re: Il est temps de dire la vérité. | Cat.   Il est temps de dire la vérité. | Cat. EmptyDim 22 Mar - 18:38



    Son union avec Carol n’avait rendu personne heureux, sauf lui et son épouse. Chez leurs enfants par contre, c’était tout le contraire. Will semblait ne pas juger, Leo, Ray, Edouard et Cat eux par contre n’étaient pas du tout satisfait de la chose. Edouard depuis peu, à cause d’une action que William avait faite et qui restait en travers de la gorge de son fils. Mais c’était une autre histoire, car aujourd’hui, il voulait parler avec sa belle-fille et il décida d’y ajouter le sport. Un domaine qui les passionnaient tout les deux et où il voulait que Cat se laisser aller. A son arrivée, il la remercia d’être venue avant de lui expliquer pourquoi il voulait passer du temps avec elle. Il voulait que les choses soient claires entre eux et qu’ils puissent faire en sorte que ça fonctionne ou en tout cas que ça soit le cas devant Carol. A la question de la jeune femme, il haussa les sourcils. Un souhait de mort ? De quoi parlait-elle ? A ce qu’elle ajoutait, il se mit à sourire.

    Deux ans, c’est un début. Je fais des sports de combat depuis tout petit, j’ai été à l’armée et je continue encore à faire du sport. Je pense pouvoir m’en sortir.

    Il sourit amusé. Evidemment, elle pouvait très bien lui mettre la pâtée, mais il saurait clairement se défendre. L’écoutant alors parler, il fut attentif. C’était à son tour de s’exprimer et il la laissa faire sans l’interrompre une seule fois. C’était donc le fait que sa mère ne lui avait jamais parlé de son père que les choses n’allaient pas. Cat avait déjà un père, ce dernier était mort en héros, bien loin donc de ce qu’était William. Carol n’avait jamais parlé de son géniteur avec sa fille. Son épouse lui avait juste dit qu’elle avait été mariée et qu’elle avait perdu son époux alors qu’il était à son travail. Il n’avait pas cherché à en savoir plus. D’ailleurs, son service de sécurité avait fait un dossier sur la famille Gallagher, mais il n’avait jamais voulu l’ouvrir. Il préférait que son épouse lui en parle, mais elle ne l’avait pas fait non plus. Croisant les bras sur son torse, il resta silencieux, tout en continuant de l’écouter. Le fait d’être sortit avec sa mère, avait fait que cette dernière ne passait plus autant de temps avec sa fille, ce qui avait blessée cette dernière. Il pouvait le comprendre, mais il n’ajouta rien. Quand elle parla des Whitelaw, il ne dit rien, sachant qu’elle avait parfaitement raison. La compétition était au centre de leur famille. C’était lui qui avait instauré une telle chose, mais il ne le regrettait pas, enfin à moitié. Ca avait amené ses enfants à se diviser et à ne plus vouloir passer de temps avec lui. Alors qu’avant, ils étaient tous proches, c’était de sa faute si tout ça avait changé. Haussant les sourcils quand elle expliqua qu’elle voulait mettre au point le parfait plan pour le tuer, il devait avouer qu’il ne s’était pas imaginé être aussi peu aimé par la jeune femme.

    Tu devrais savoir que Satan ne peut être tué.

    Sur le coup, c’était tout ce qu’il avait pû lui dire. Oui, il savait parfaitement qu’elle surnom elle lui donnait et s’en fichait royalement, il avait déjà eu pire.

    Ta mère ne m’a jamais dit qu’elle avait annulé vos soirées, je n’étais pas au courant.

    Mais malheureusement, il ne pouvait rien faire là-dessus, ce qui était fait était fait.

    Concernant ma famille, oui l’esprit de compétition est là et il doit le rester. Il y a des choses que tu ne sais pas à mon sujet et que tu ne sauras sans doute jamais. Tu n’as pas à essayer de comprendre notre famille ou à vouloir t’en échapper. Tout ce que tu as à faire, c’est d’accepter que tu en fais partie. Tu es une Whitelaw que tu le veuilles ou non. J’ai épousé ta mère et ça ne changera jamais. Même si tu gardes le nom de Carol, tu fais partie de la famille et tu es différente d’eux. Tu n’as pas à avoir le même esprit qu’eux, tu fais ta vie comme bon te sembles. Je ne te demanderais qu’une seule chose, c’est d’arriver à m’accepter quand ta mère est dans la même pièce. Que tu ne veuilles pas apprendre à me connaître ou que tu veuilles me tuer, c’est ton droit. Mais oublies ça quand ta mère est là. Elle mérite de voir sa fille heureuse et de penser que tout va bien, parce qu’elle mérite elle aussi d’être heureuse.

    C’était tout ce qu’il voulait pour son épouse. Qu’elle voit Cat heureuse et même si par derrière elle voulait faire du mal à William, il s’en fichait. Le tout étant qu’elle respecte les sentiments de sa mère.

    Pour ce qui est de ton père, j’apprend la vérité de ta bouche. Carol ne m’a jamais dit ce qui s’était passé et même si j’aurai pû l’apprendre en faisant des recherches, j’ai toujours attendu qu’elle me dise elle-même la vérité. Peut-être qu’elle ne me le dira jamais, mais ça ne me dérange pas. Tout le monde à ses secrets et parfois, ils sont trop durs à avouer.

    Il pouvait en effet comprendre que son épouse ne puisse pas en parler aussi librement qu’elle le voudrait. Ca ne devait pas être évident, tout comme lui ne parlait pas de la mère de ses enfants.

    Pour ce qui est de ta remarque sur une figure paternelle, tu crois vraiment que c’est ce que je veux être pour toi ? J’ai déjà cinq enfants avec qui les choses sont plus que tendues, tu crois vraiment que je veux en ajouter une de plus avec toi. Je ne suis pas ton père Cat, je ne le serai sans doute jamais. Je ne peux pas te forcer à m’apprécier, je vois bien que tu ne veux pas que cela arrive, mais un jour ou l’autre, tu auras besoin de quelqu’un d’autre que ta mère, que tes amis pour te confier. Je ne dis pas que ça sera moi, mais si c’est le cas, tu devras revoir tes positions à mon sujet.

    S’étirant, William se mit en position de combat face à la jeune femme.

    Que tu le veuilles ou non, nous faisons définitivement partie de la même famille.

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MessageSujet: Re: Il est temps de dire la vérité. | Cat.   Il est temps de dire la vérité. | Cat. EmptyLun 30 Mar - 2:49

William Whitelaw était fou d'esprit. Ou du moins, il devait l'être devenu avec l'âge. « Deux ans, c’est un début. Je fais des sports de combat depuis tout petit, j’ai été à l’armée et je continue encore à faire du sport. Je pense pouvoir m’en sortir. » Elle pensait toujours la même chose, le tennis était sans doute mieux. Mais ne voulant pas s’obstiner avec lui, elle hausse les épaules. « Si vous le dites. » Elle n'a pas envie de se débattre. Ou de se battre tout simplement. Elle n'aimait pas faire mal au gens. La plupart du temps, en cours de boxe, elle s'en prenait à de gros sacs lourds, à des mains protégé, ce genre de truc idiot. Cat commença alors son récit sur son père, sur le pourquoi exactement elle n'aimait pas William. L'homme en somme n'était pas vilain, ou du moins pas machiavélique. Il était un père de famille et en entrepreneur qui se devait de garder une bonne réputation, ça, elle le comprenait. Mais pourquoi choisir sa mère? Tu devrais savoir que Satan ne peut être tué. » Elle eut un sourire. Il savait le surnom qu'elle lui donnait donc. Satan et les enfants de Satan; elle n'avait pas été très subtil en ce qui le concernait, il faut l'avouer. Il continua cependant à parler, essayant sûrement de se défendre lui et sa famille. « Ta mère ne m’a jamais dit qu’elle avait annulé vos soirées, je n’étais pas au courant. » Bien sûr que non, il ne le savait pas. Carol n'était pas assez stupide pour le faire; ils ne se seraient probablement pas marié si tel était le cas. « Concernant ma famille, oui l’esprit de compétition est là et il doit le rester. Elle ne put s'empêcher de rouler les yeux sévèrement. Sérieusement? Il y a des choses que tu ne sais pas à mon sujet et que tu ne sauras sans doute jamais. Tu n’as pas à essayer de comprendre notre famille ou à vouloir t’en échapper. Tout ce que tu as à faire, c’est d’accepter que tu en fais partie. Tu es une Whitelaw que tu le veuilles ou non. Elle resta bouche bée et ouvrit grand les yeux. Il ne pouvait quand même pas oser venir lui dire ça après son récit? Après qu'elle lui est dit qu'elle ne voulait pas des Whitelaw dans sa vie, littéralement. Elle voulait une famille avec sa mère, tout simplement. Que toutes les deux. J’ai épousé ta mère et ça ne changera jamais. Même si tu gardes le nom de Carol, tu fais partie de la famille et tu es différente d’eux. Tu n’as pas à avoir le même esprit qu’eux, tu fais ta vie comme bon te sembles. Je ne te demanderais qu’une seule chose, c’est d’arriver à m’accepter quand ta mère est dans la même pièce. Le sentiment de désapprobation longeait sa gorge, elle pouvait sentir la boule monter, prête à exploser. Que tu ne veuilles pas apprendre à me connaître ou que tu veuilles me tuer, c’est ton droit. Mais oublies ça quand ta mère est là. Elle mérite de voir sa fille heureuse et de penser que tout va bien, parce qu’elle mérite elle aussi d’être heureuse. » Cat ne sut quoi dire, déjà après ce monologue concernant les Whitelaw et sa mère. Peut-être bien que Carol était heureuse avec William, et dans un sens, ça ne la dérangeait pas. Mais elle ne voulait pas que sa mère se laisse définir par un homme. Déjà qu'elle évitait de parler de son père, de sa famille. Ce qui la dérangeait le plus, était de feindre de l'apprécier. Cat ne l'aimait pas, elle n'allait pas commencé a le faire, sa mère le remarquerait aussitôt. Elle ferait des efforts, tenterait de l'ignorer, mais jamais elle ne l’appellerait papa ou quoique ce soit. « Pour ce qui est de ton père, j’apprend la vérité de ta bouche. Carol ne m’a jamais dit ce qui s’était passé et même si j’aurai pû l’apprendre en faisant des recherches, j’ai toujours attendu qu’elle me dise elle-même la vérité. Peut-être qu’elle ne me le dira jamais, mais ça ne me dérange pas. Tout le monde à ses secrets et parfois, ils sont trop durs à avouer.
»
Au moins c'était gentil de ne pas avoir ouvrir ces dossiers. Cat se dit que s'il lisait un peu dans sa paperasse qu'il avait sur elle, il pourrait peut-être constater que toute sa vie, elle avait été en compétition. Être accepté dans une université après avoir été scolariser à la maison, était plus que difficile. Choisir la médecine l'était encore plus. Le faire avec une mention spéciale, était tout simplement exceptionnel. Elle était très intelligente, un peu comme une geek. Son sarcasme était présent depuis sa naissance, innée. Un n'empêchait pas l'autre. Elle était contradictoire des stéréotypes. Et elle s'était démené pour l'être, justement. « Pour ce qui est de ta remarque sur une figure paternelle, tu crois vraiment que c’est ce que je veux être pour toi ? J’ai déjà cinq enfants avec qui les choses sont plus que tendues, tu crois vraiment que je veux en ajouter une de plus avec toi. Et bien au moins c'était clair! Je ne suis pas ton père Cat, je ne le serai sans doute jamais. Je ne peux pas te forcer à m’apprécier, je vois bien que tu ne veux pas que cela arrive, mais un jour ou l’autre, tu auras besoin de quelqu’un d’autre que ta mère, que tes amis pour te confier. Je ne dis pas que ça sera moi, mais si c’est le cas, tu devras revoir tes positions à mon sujet. » Son regard prit des airs d'étonnement. Quelqu'un d'autre que sa mère et ces amis? Sérieusement? Se confier à lui? Elle n'allait quand même pas commencer à lui parler de Leo, et de son intérêt pour lui. C'est le genre de sujet auquel elle ne se voyait pas parler avec lui. « Que tu le veuilles ou non, nous faisons définitivement partie de la même famille. » Elle roule les yeux et soupire en le voyant prendre une position de combat. Elle s'approche et baisse les points de William. Elle n'a pas envie de se retrouver avec un oeil noir. C'était bien trop dur à cacher. « D'accord, vous essayez de gagner mon respect. C'est bon j'ai compris le manège. » Elle recule et se masse la nuque un instant. Elle ne sait même pas par où commencer, encore une fois. « Cependant, les décisions de ma mère, ne sont pas les miennes. Si elle a décidé de devenir votre femme, c'est sa décision. Son choix. Ça ne fait pas de moi une Whitelaw. Je ne le serai sûrement jamais, ou du moins sauf- » Elle secoue la tête. Le reste de la phrase ne devait pas être dit. "Sauf si un de vos fils se décide à me marier". Et par là elle voulait parler de Leo, mais ça ne risquait pas d'arriver, elle en était consciente. « Et sérieusement, je n'ai jamais frapper personne directement. Je n'ai pas envie de me battre. » Elle le regarde, attendant une réaction de sa part. Il faisait des efforts, elle le voyait. « J'apprécie ce que vous faites pour ma mère, ce que vous essayez de faire pour moi. Mais je ne suis pas ma mère, justement. Je suis bien différente. Et même si un vos fils m'intéresserait, ça ne ferait pas de moi une réplique de ma mère. »
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