I was a king under your control

- nom complet : Whitelaw, nom de famille que personne ne pourra jamais oublier. Illustre maisonnée régnant sur Belmont Springs. Famille de laquelle il ne pourra jamais vraiment s'éloigner. Parce qu'elle fait partie de lui, pour le meilleur mais également le pire. Edouard est son prénom. Prénom loin d'être évident pour un petit enfant. Edouard qu'il a très vite transformé en Ed pour les personnes qui le connaissent bien. Prénom plus simple, plus court. Edouard, prénom qui lui rappellera à jamais cette génitrice dont il ne garde que peu de souvenir. Un tout qui forme une identité qui est sienne et dont il ne pourra pas se passer. - âge, date et lieu de naissance : Vingt-quatre années qui continuent d'avancer. Un âge qu'il est parfois bien difficile de lui donner tant l'immaturité semble avoir pris une place importante dans sa manière d'agir. C'est un 26 février qu'il a vu le jour dans la belle ville de Beverly Hills - origines et nationalité : Américain, il possède toutefois des origines britanniques. Contrairement à certains de ses frères et soeur, il ne possède pas l'accent des terres d'origine de sa famille. - occupation, situation financière : Ed suivait le parcours classique, des études en management pour après continuer dans la lignée familiale. Rentrer dans l'entreprise familiale ou dans cette de son frère. Se faire une petite place, trouver son propre projet et finalement le réaliser. Une vie préprogrammée dont il n'a nullement suivi le modèle. Si ses études étaient en bonne voie, cela fait maintenant trois ans qu'il a tout arrêté, du jour au lendemain. Personne n'a vraiment su la raison de ce changement brusque de décision. Personne n'a été en mesure de le faire changer d'avis. Tout le monde a été surpris lorsqu'il a finalement ouvert sa propre boite de nuit, il y a de cela un peu plus de sept mois. Malgré son jeune âge et son immaturité prédominante dans certains aspects de son existence, son affaire s'en sort plus que bien. L'alcool, le sexe, la drogue, le plaisir, autant de valeurs qui assurent une rentrée d'argent plus que conséquente. Et puis, ce n'est pas comme si un Whitelaw pouvait manquer d'argent. Sauf s'il est déshérité. Etrangement, le patriarche n'a nullement adopté ce comportement avec son petit dernier. Sans doute puisqu'il sait la cause de tous ces changements.- statut civil : Célibataire, un statut qu'il ne veut plus changer. Plus maintenant. Plus depuis qu'il a compris que les demoiselles ne désiraient rien d'autre que son argent. Que l'amour n'existerait jamais vraiment dans sa vie. Alors, il joue mais jamais ne reste. Vagabond voguant de lit en lit, briseur de coeur, goujat, anti-amour, produit des évènements - orientation sexuelle : les femmes, ces traitresses vénales. - traits de caractère : fêtard, excessif, libéré (un peu trop), autodestructeur, exubérant, avenant pour ceux qui importent pour lui, cache ses émotions derrière un maque de conneries et d'indifférence, lunatique, en recherche de lui-même, drôle, un peu fantasque,... - quartier de résidence : Même si techniquement, il vit encore chez son père dans la sublime propriété familiale à Bayview Valley, il a acheté il y a deux ans, un petit appartement en plein Center Drive, un moyen pour lui d'avoir un pied hors de cette ambiance pensante De pouvoir s'exiler, réfléchir, prendre du recul, se ressourcer Un petit chez lui connu de peu de personnes et qui lui permet de préparer à sa guise tout ce qui lui passe par l'esprit.  - groupe : king of the jungle.

my silver spoon has fed me good
۞Etre le petit dernier de la famille Whitelaw est loin d'être la meilleure place, entrainé dans cet environnement poussé vers la compétition, Ed n'a nullement été avantagé par la mort de sa mère. Que du contraire, cet événement l'a poussé à développer un besoin de se faire remarquer d'une manière aussi positive que négative. S'il s'en sortait avec de bonnes notes, son carnet scolaire était rempli de remarques de professeurs, toujours enclins à mettre en avant ces erreurs de comportement. Un entre deux dans lequel il n'a jamais vraiment su se placer. Parce qu'il y a toujours eu cette dualité en lu, ce côté positif désirant ardemment plaire aux autres, à ce père présent mais en même temps absent, à sa famille, à ceux qui croisaient son chemin. Et puis, il y a le côté noir, la face plus diablotine, l'expression de ce qu'il est au fond de lui, en partie au moins. ۞Ed n'a jamais accepté le remariage de son père et fait d'ailleurs vivre un enfer à la nouvelle femme de ce dernier. Il la considère comme une croqueuse de diamants, uniquement intéressée par l'argent. La situation n'a fait que se compliquer depuis qu'il a lui-même changé sa vision de la gente féminine. ۞Il a pendant pensé que quelque chose chez lui clochait de par son incapacité à pleurer la disparition de sa mère. Il était petit lorsque cela est arrivé et il n'a jamais vraiment réussi à éprouver une émotion remplie de tristesse à l'égard de cet événement. Aller devant sa tombe ne lui provoque pas cette émotion de manque. Non, tout ce qu'il ressent c'est cette colère qui ne disparaît jamais. Cette haine qui prend part dans cette absence, ce manque qu'il aura toujours, bien différent de celui qu'a pu ressentir les autres membres de sa maisonnée. ۞Apprendre que la seule femme qu'il ait réellement aimé a préférée l'argent à sa compagnie a totalement changé sa vision du sexe opposé.Les femmes sont devenues à ses yeux des femmes vénales uniquement poussées par une volonté d'argent. Le genre de créatures qui ne sont bonnes que pour une nuit, jamais pour la vie. Jamais il ne s'endort en compagnie d'une demoiselle. Il se contente d'un moment d'oubli, parfois avec une somme laissée sous l'oreiller. Un moyen pour lui de se rappeler qu'elles finiront toujours par choisir l'argent. ۞La musique est sans doute l'un des moteurs de son existence qu'il marche, soit sur son ordinateur, dans son club, chaque moment se joue en musique. Il a d'ailleurs quelques bases de mixage même s'il ne sera jamais un vrai DJ, il faut surtout cela pour le plaisir. ۞Ed est en pleine recherche de lui-même, il essaye de comprendre ce qu'il aime, ce qu'il est tout en ne laissant plus son envie de plaire à son père influencer son jugement. Il ne parle d'ailleurs plus trop à ce dernier depuis qu'il a appris ce qu'il avait fait. Comment il a échangé son bonheur contre une somme d'argent. Contre une envie de perfection que ne recherchait nullement Ed. ۞Cette recherche le pousse pour le moment dans un certain dédale d'autodestruction dans lequel il use et abuse des substances illicites au point de se perdre totalement en chemin. Fumer, boire, se droguer, coucher avec n'importe qui, se bagarrer, autant de manières par lesquelles il tente d'exulter ce mal-être complet qui semble sans fin. ۞C'est un estomac sur pattes, il ne peut s'empêcher de manger encore et encore heureusement qu'il a un bon organisme qui digère assez facilement ce qu'il ingurgite. ۞Vouloir faire plaisir à son père lui ont appris certaines capacités qu'il ne met plus vraiment en application. Parmi celle-ci se trouve son talent certain pour les échecs, connaitre les tables de multiplication par coeur, être capable de réciter l'alphabet à l'envers, se rappeler de chaque os du corps humain, ...  ۞En grand casse-cou, il a déjà été plus d'une fois à l'hôpital ce qui ne le gêne pas tellement, il s'entend même bien avec les infirmières, celles-ci ont appris à le connaitre. ۞Ed aime la vitesse, cette sensation de s'approcher du danger, le frôler sans jamais le laisser prendre le dessus. ۞Son mode de vie le pousse bien souvent à dormir le jour et rester éveillé la nuit. ۞Il n'a jamais su sifflé. ۞La pluie ne l'a jamais dérangé au contraire, il aime se balader sous cette dernière au risque de se choper une pneumonie. ۞Il est imbattable dans les jeux de sociétés. ۞Ranger est loin d'être l'une de ses activités favorites. ۞C'est un fan inconditionnel des films retour vers le futur qu'il connait par coeur. Il a d'ailleurs eu un chien nommé Doc qui est mort il y a de cela quatre ans, un cadeau qu'il avait reçu pour son septième anniversaire et qui lui manque encore énormément. Il ne se voit pas prendre un nouvel animal. ۞C'est un vrai poisson dans l'eau par contre ce n'est pas vraiment le cas quand il se trouve en hauteur. ۞Personne n'est capable de lui interdire quelque chose, cela forme même le résultat inverse. ۞Il collectionne les vinyles.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering
L'amour n'était plus l'amour. Le manque se faisait grandissant, plus puissant à chaque instant. Les baiser n'avaient plus le gout de baisers. Tout avait perdu de sa force et il n'en comprenait pas la raison. Le monde continuait d'avancer et lui pourtant restait sur place. Encore et toujours plus. Non, la raison importait peu. La raison ne changeait rien à la situation. Quelque chose mangeait. Quelque chose amenait leur relation à ne plus ressembler à rien. A devenir un puits sans fond dans lequel il était incapable de se relever. Tout ce qu'il voyait. Tout ce qu'il savait c'est que la situation n'était plus la même. Elle lui échappait. Pas d'un seul coup. Pas d'une manière directe mais petit à petit, insidieusement elle le quittait. Cette vérité s'était révélé à lui il y quelques jours et depuis, il était totalement incapable de passer au-dessus, de trouver une échappatoire à cette douloureuse vérité. Tout ce qu'il savait, tout ce qu'il comprenait, tout ce qu'il était en mesure de saisir c'est que sans geste de sa part, elle finirait un jour par totalement le quitter. Un fossé semblait s'être crée entre eux et il n'en saisissait nullement la raison. Les choses se passaient bien, dans son esprit tout du moins. Pour la première fois de sa vie, Ed avait l'impression d'avoir trouvé une personne avec qui il voulait vraiment construire quelque chose. Oh, il n'était pas de ceux qui croyaient à l'amour qui dure tout une vie mais il n'avait pas envie de briser ce chemin qu'il construisait peu à peu avec la demoiselle. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » Sans doute n'était-il pas assez précis tout en l'étant pourtant trop. Directement, il mettait les pieds dans les plats sans vraiment s'en vouloir. Il ne pouvait agir autrement. Pas maintenant, jamais. Non, il avait besoin d'avoir le fin mot de l'histoire. Elle l'observait tout en ne réagissant pas vraiment. Comme si elle redoutait cette conversation. Comme si tout était programmé et en même déprogrammé. « Tout va bien... » Un mensonge éhonté. Elle n'arrivait pas à le regarder droit dans les yeux et il avait cette certitude profonde qu'elle était en train de lui mentir, un peu, beaucoup, passionnément, jusqu'à la folie. « Tu me mens, je le sais, je le vois, je le ressens... Qu'il y-a-t-il ? » Et il y avait eu d'autres mensonges. Il y avait eu cette envie de ne rien dire et pus de tout lâcher. Cette tromperie inventée de toute pièce. Cette histoire sordide à laquelle il n'avait nullement cru. Il y avait eu tout cela. Des larmes, des cris, de la colère, un tout qui s'était finalement terminé par une simple révélation. « Je dois te quitter Ed, je le dois. » Un baiser sur la bouche, un baiser d'adieu qui dura longtemps, l'éternité tout entière n'aurait toutefois pas été suffisante. « Pourquoi ? » La colère était grande dans son être et s'il la tenait, ce n'était nullement avec cette douceur qui le caractérisait. Non, tout son être n'était que rage, une rage mêlée à une violence extrême, une envie de tout détruire semblant sans fin. Et c'est en larmes qu'elle avait fini par tout révéler, par lui apprendre l'odieux chantage de son père. Comment il avait échangé sa belle histoire contre une somme d'argent fréquemment vers sur son compte en banque... L'amour contre l'argent. Elle ressortait riche et lui avec le coeur brisé.

Et il aurait pu la retenir, la rassurer, lui dire que l'argent lui aussi le possédait mais non. Il n'avait rien fait de cela. A la place, il était sorti en trombe et il avait foncé au volant de sa voiture. Plus vite, toujours et encore plus, échappant aux feux rouges, se moquant des limites de vitesse, de se faire arrêté, de tout ce qui pourrait arriver. Tout ce qui comptait, c'était de le trouver. Lui et personne d'autre. Il était entré en trombe dans le siège de l'entreprise. Il s'était moqué des hurlements de sa secrétaire. De combien elle mettait en avant qu'il n'avait pas le droit de le déranger à cet instant précis. Il s'était moqué du monde entier. Il n'avait fait que renter, que s'approprier ce lieu qui ne deviendrait jamais sien. Il s'était contenté de le regarder droit dans les yeux avant de laisser son poing s'écraser sur son visage. Un seul geste suivit d'une phrase qui y mettait sens. « Soit fier de toi, elle m'a laissé. » Et il s'en était allé. S'il avait prononcé la part la plus évidente, il avait sciemment laissé de côté celle qui prenait part dans son âme. Lui aussi allait le laisser tomber. Allait arrêter de tenter de plaire à un homme qui trouait son bonheur contre de l'argent, contrôlait la part la plus importante de sa liberté. Non, il ne pouvait le laisser faire. Il ne pouvait accepter... Jamais.... Mais pour l'instant, seul comptait une seule chose : réussir à oublier ce coeur encore en train de se briser, petit à petit.