for the first time in your life, please, PLEASE, don't act like a selfish fucking bitch (jill)

- nom complet : Jillian Leah Botwin - âge, date et lieu de naissance : Elle est née il y a 26 ans, un certain 26 janvier 1989 à Belmont Springs. - origines et nationalité : Elle a de lointaines origines françaises grâce à la branche familiale de sa mère, son père en revanche est un américain de pure souche. Jill est née en Amérique, ce qui fait d'elle une américaine confirmée (personnellement, elle aurait préféré être française de nationalité - c'est plus stylé - mais bon, pas de bol. Et puis à part « Merci » « Bonjour » et « Croissant », elle ne connait absolument rien de la langue française ...). - occupation, situation financière : Elle est vendeuse dans une parfumerie, autant vous dire qu'elle gagne pas des millions. - statut civil : Célibataire darlings. - orientation sexuelle : Hétérosexuelle. - traits de caractère : Drôle - Souriante - Chiante - Parfois bizarre - Fidèle en amitié - Joueuse - Adore faire la fête - Généreuse - Possessive - Rêveuse - Parfois un peu trop directe dans ses paroles.  - quartier de résidence : Emerald Pier.  - groupe : Underdog.

my silver spoon has fed me good
   Tout le monde la surnomme Jill, d'ailleurs probablement beaucoup de monde pense qu'elle s'appelle vraiment Jill au lieu de Jillian ☆ Elle est une chocoladdict, tout ce qui est à base de chocolat, elle se l'enfile - ses hanches en font d'ailleurs les frais - ☆ Elle chante comme un pied ☆ Elle lit beaucoup de romans - c'est une des seules choses qui arrivent à l'apaiser ☆ Elle adore rire, déconner avec les gens et partager un peu de bonheur avec eux. Elle aime la vie, tout simplement ☆ Elle est aussi une fille qui adore se plaindre, parler beaucoup pour ne rien dire et en faire voir de toutes les couleurs à ses proches. Bref, elle est chiante ☆ Elle adore les anciennes voitures; elle rêve de s'acheter une Impala ☆ Elle aime bien sortir avec ses potes les samedis soirs, histoire d'oublier une longue semaine grâce aux bienfaits de l'alcool ☆ Elle adore relever des défis ☆ Elle a horreur des gens qui pleurent sur leur sort h24, elle les trouve ennuyant à mourir ☆ Elle adore les gens qui ont du répondant ☆ Elle ne tombe amoureuse que des mauvais garçons ☆ Elle est allergique aux poils de chats ☆ Elle ne tient jamais plus de trois jours ses résolutions ☆ Elle tombe souvent sous le charme de jeunes hommes; mais quand elle est vraiment amoureuse elle en oublie totalement tous les autres ☆ Elle essaie de garder la forme en allant trois fois par semaine dans une salle de sport, mais pas facile quand on mange du chocolat pratiquement tous les jours ☆ Elle est le genre de vendeuse à parler trois heures avec ses clients de tout et de rien ☆ Elle a toujours le sourire, il est très rare de la voir triste ☆ Elle déteste la solitude ☆ Elle dépense toujours inutilement ☆ Elle est très fidèle en amitié - peut-être même trop - ☆ Elle adore raconter qu'elle a des origines françaises pour se la péter.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

   A table, assise aux côtés de son père, Jill broyait du noir. Voilà près de six mois qu'elle était ainsi. Elle ne parlait presque plus à son père, et faisait la gueule à chaque fois qu'ils passaient un peu de temps ensemble. On aurait pu penser qu'elle fut désagréable à cause de son jeune âge - à savoir 16 ans - mais ce n'était pas le cas. C'était bien tout autre chose. « C'est quand que tu vas recommencer à me parler? » tenta Henry, le père de Jillian, lassé des silences qui creusaient ce gouffre si profond qui avait commencé à les séparer depuis quelques temps déjà. « Je n'ai rien à dire. » La blonde avait le regard plongé dans son assiette, poussant et repoussant ses aliments, pas tellement emballée par l'idée d'avaler la ration de courgettes que son père lui avait servi. « C'est pas ton attitude qui va ramener ta mère. Elle est morte, un point c'est tout. Fais avec, Jill. » Henry ne détestait pas sa femme, au contraire, il l'avait aimé comme personne. Simplement il n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort, et ça le tuait de voir que c'était ce que sa fille était en train de faire. Il fallait qu'elle fasse son deuil. Six mois maintenant que Mary Botwin était morte d'un accident de voiture. « C'est triste à dire, mais elle est partie pour toujours. Et elle n'aurait certainement pas souhaité que tu la pleures éternellement. » « Ferme la. » Jill souffrait. Oui, elle souffrait beaucoup. Elle savait pertinemment que son père avait raison, mais elle n'arrivait pas à accepter la mort de sa maman. Comment pouvait-elle être heureuse alors que sa mère, elle, n'aurait jamais plus la possibilité de l'être? Elle avait constamment envie de crier à l'injustice d'un tel destin. Mais une fois de plus, ça n'aurait servi à rien. « Je sais qu'elle te manque.. Mais elle ne reviendra pas ma chérie. » Jill leva les yeux vers son père, un regard à la fois noir et fragile, comme si elle pouvait craquer à tout moment. « Je te déteste... » de me connaitre autant, de me dire la vérité, de me faire comprendre que je ne la verrai jamais.. de vouloir m'aider. Henry se rapprocha de sa fille et l'enlaça, comme pour lui montrer qu'il serait toujours là à ses côtés. Et cette sensation fit du bien à Jill. Un moment qu'elle n'oublierait jamais.

Dix ans plus tard, la jeune femme pense forcément à sa mère, mais plus de la même façon. Elle repense aux bons souvenirs et non à ce tragique accident qui a écourté sa vie. Concernant sa relation avec son père, elle ne pourrait être meilleure. Cette épreuve les a rapproché comme jamais et ils sont, encore aujourd'hui, très proches. Jillian n'a aucune honte à dire qu'elle aime son père plus que le reste, et le fait savoir d'ailleurs à qui veut l'entendre.  Plus personnellement, Jillian travaille à présent dans une parfumerie en tant que vendeuse, n'ayant pas tellement souhaité faire d'études supérieures bien qu'elle en eût les capacités. Elle est très heureuse de cette façon et, bien qu'elle ne gagne pas des millions, elle se contente de son salaire à quatre chiffres. Elle mène une vie simple tout en étant ce qu'elle est: marrante, mais agaçante.