- i hold my liquor (carter).

- nom complet : carter, un prénom plutôt banal que son père a choisi. mathers, nom de famille qui finira par être connu quand carter aura atteint ses buts. - âge, date et lieu de naissance : vingt-neuf ans, un vingt-deux janvier dans le new hamshire. - origines et nationalité : américain de pure souche, sûrement a-t-il des origines anglaises de quelque part, mais elles ne sont pas directes. - occupation, situation financière : jeune, il était dealer et avait des fréquentations plutôt mauvaises. mais il a fini par se reprendre en main, c'est un bon vendeur. maintenant, il est propriétaire d'une agence de communication qu'il a racheté. c'est un nouveau riche qui ne pense qu'au gain. - statut civil : célibataire et cela fait bien longtemps qu'il n'a pas eu de sentiment pour une femme, coureur de jupons, voilà son statut actuel. - orientation sexuelle : hétérosexuel, il ne jure que par les courbes avantageuses de la gente féminine. - traits de caractère : audacieux - malin - intelligent - charismatique - egocentrique - déterminé - dragueur - amical - tactile - sarcastique - entreprenant - doué - individualiste - créatif - réfléchi - arrogant - calme - violent si on le cherche un peu trop - perspicace - solitaire - mystérieux - coureur de jupons - élégant - hypocrite si besoin est - protecteur - possessif - détaché.  - quartier de résidence : bayview valley, crystal cove road. - groupe : dark horse.

my silver spoon has fed me good
Carter fume comme un pompier, il ne peut pas s'en empêcher et ne sait pas vraiment se calmer autrement. Il a  pratiquement tout le temps une clope entre les lèvres, peu importe si certaines personnes trouvent cette manie fort peu attrayante: il sait convaincre autrement. ~ Adolescent, il a appris à se débrouiller seul. Ses parents n'avaient pas beaucoup d'argent et au lycée, il a commencé à fréquenter des personnes qui n'étaient pas vraiment recommandées, mais au moins, il a appris à savoir vendre, son charisme vient de la vente de drogue dont il était expert au lycée. ~ Il n'a aimé qu'une seule femme: Clare Bushwick, c'était au lycée, ils sont restés ensemble pendant deux ans jusqu'à ce qu'elle se casse sans lui laisser un mot, sans jamais lui donner de nouvelles. Depuis, il ne fait plus confiance aux femmes, se contente de tirer son coup et se barrer ensuite. ~ Ambitieux, l'appât du gain est ce qui le fait avancer. Surement parce qu'il avait très peu quand il était jeune et qu'il veut prendre sa revanche. Peut-être parce qu'il aime l'argent. En fait, Carter veut pouvoir avoir ce qu'il veut quand il le veut. Et l'entreprise qu'il s'est acheté commence à très bien marcher. Ce qui enchante Carter, vraiment. ~ Sa famille est très importante pour lui, même s'il ne le démontre pas vraiment. Il leur envoie tout de même de l'argent et tente de les appeler au moins une fois par mois. Après tout, il est fils unique et il sait qu'ils n'ont que lui. ~ Carter ne mâche pas ses mots, il sait aller droit au but. Cela dit, il sait aussi être terriblement hypocrite s'il doit l'être pour les affaires. Il a beau ne pas supporter certaines personnes, il sait les mettre à l'aise et leur faire croire qu'il les apprécie. Très doué pour ça. ~ Plutôt rancunier, si vous lui avez fait un seul coup bas, il ne l'a pas oublié et il l'a encore moins pardonné. Oh, il saura vous faire un sourire. Mais il saura encore mieux être un réel connard. Question d'origines. ~ Mathers est plutôt un garçon calme, mais il a ses limites. Possessif et assez colérique, si vous lui dites quelque chose qu'il n'apprécie pas, que vous ne savez pas arrêter et que vous le provoquez un peu trop, il réagira. Et Carter sait balancer une bonne droite, merde, il en a mis tellement au lycée qu'il sait très bien se débrouiller. Alors il est calme, mais peut rapidement être très en colère et devenir violent. Sauf avec les femmes, là, l'usage des mots lui semble plus adapté. ~ Mathers ne parle pas beaucoup de lui, il parle d'un tas de choses, se vend plutôt bien, mais sa famille, son histoire Clare et tous les sujets qui le touchent suffisamment sont largement mis à l'écart de toute conversation. D'autant plus qu'il a du mal à faire réellement confiance aux gens, cela dit, une fois qu'il considére une personne comme proche, alors il sait être franchement agréable. Les personnes qui lui sont importantes savent qu'elles le sont. ~ Si Carter n'est pas doué pour les discours sentiments, il est cependant très doué pour tout autre style de speech. Son charisme ou le fait qu'il soit très malin. Même s'il n'a jamais vraiment été très intéressé par les études, il était anormalement doué pour les moyens qu'il avait et ses fréquentations. ~ Carter tient très bien l'alcool. Il ne se drogue pas, fume quelques joints à l'occasion, mais rien de plus. Un dealer ne consomme pas ce qu'il vend et même s'il ne vend plus de drogues, il a gardé les mêmes règles à ce sujet. Cela dit, il est aussi accro au café, ne sait pas comment fonctionner s'il n'a pas celui du matin.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering

I thought she loved me with a love that wouldn't die. Looking at her now I can't believe she said good-bye. She just left me stading in there, I never been so shocked.

« Elle est partie? » Entend-il son pote lui demander, un sourcil haussé en sa direction. Carter a, lui aussi, du mal à comprendre. Entre ses mains se trouve son téléphone qu'il n'arrête pas de fixer, comme s'il pouvait lui offrir la réponse tant espérée. Sauf qu'il a essayé de l'appeler déjà dix fois, pour entendre la même chose: comme quoi le numéro n'est plus attribué. Comment ça plus attribué? Carter ne peut pas nier qu'il ne comprend rien, qu'il se demande si c'est bien réel. Si elle a vraiment pu partir sans rien lui dire, si elle peut vraiment avoir changé de numéro sans lui avoir rien dit. Il ne peut pas s'empêcher de la maudire intérieurement, espérant que ça la fera revenir, que ses oreilles sifflent tellement qu'elle sera forcée de revenir pour que ça s'arrête. Mais il sait que ça fera que dalle, il sait qu'elle reviendra pas, il le sent en lui comme un feu qui crépite et qui va bientôt finir par le brûler en entier. Carter n'aime pas se lamenter devant les gens, il n'aime pas qu'on le voit dans un état de faiblesse, alors il se lève, s'allume une clope et se tire sans rien dire à son pote. Se dit qu'il ferait mieux de rentrer chez lui avant de finir par éclater la tronche d'un inconnu dans le simple but de calmer ses nerfs beaucoup trop à vif pour cette nouvelle qu'il ne pensait jamais avoir à affronter. Il se souvient encore de la dernière fois où ils se sont vus, ils étaient chez lui, il y a deux jours et elle commençait à se rhabiller pour rentrer chez elle avant qu'il ne l'en empêche. Et avant qu'elle ne rentre enfin chez elle, elle lui avait dit "je t'aime" et il lui avait répondu. Mais si elle l'aimait vraiment, elle lui enverrait une foutue explication, quelque chose, un truc auquel il pourrait se rattacher pour pouvoir comprendre, mais non, que dalle, rien. A croire que c'était prévu, mais qu'elle n'a rien voulu lui dire pour ne pas avoir à faire face à ses reproches. Carter, il se met à penser qu'il doit se ressaisir. Qu'il peut pas la laisser entrer dans sa tête comme ça, qu'il peut pas ne faire que penser à elle en oubliant le reste. Pas moyen. Son téléphone se met à sonner et l'espace d'une seconde, il oublie toutes ses nouvelles résolutions pour directement regarder qui l'appelle. Et il peut pas faire taire la déception qu'il ressent quand il voit que c'est Jay. Pas Clare. Clare l'appellera pas, elle l'a surement déjà oublié pour un riche là où elle doit se trouver. « Carter, vieux, j'ai un service à te demander, tu peux passer s'te plait? » Carter sait déjà le service que c'est et ça va lui rapporter de l'argent, alors il se dit que c'est l'occasion rêvée de se changer les idées. Il dit qu'il arrive et sort, pensant qu'il va falloir qu'il vire les affaires de Clare s'il ne veut pas péter un câble avant la fin de la semaine...

Yes I'm in need of something. But it's something you ain't got. But I used to love you a lot

Son premier gala signifiant qu'il a réussi à atteindre quelques-uns de ses buts. Son entreprise marche, même s'il sait que ce n'est que le début. Il sait qu'il a encore beaucoup de choses à prouver. Et il fera tout pour le faire, pour pouvoir obtenir ce qu'il veut, s'acheter tout ce qui lui fait envie. Et c'est à l'instant où il arrive au gala qu'il se rend compte du nom de l'organisatrice: Clare Bushwick. Un regard plein de surprise s'affiche sur le visage de Carter. Clare. Celle qui l'a lâchement abandonné sans dire un putain de mot, sans même l'avertir de son départ. Afficher un visage neutre, ne rien dire, l'ignorer et s'il croise son regard: faire comme s'il ne la reconnaissait même pas. Tâche simple, facile, totalement réalisable. Carter salue plusieurs personnes qu'il connait grâce à son entreprise qui devient de plus en plus lucrative: savoir faire de la publicité pour les entreprises qui se forme ou pour les nouvelles campagnes de pub de certaines, ce n'est pas si compliqué. Pas si compliqué quand on sait aussi bien vendre que Carter. Alors il se dit qu'il ne peut se laisser aller à ne penser qu'à Clare ce soir, il doit d'abord penser à ses propres intérêts et après il saura comment réagir face à elle. Parce qu'aller la voir pour lui faire un scandale ne lui apporterait absolument rien, ce serait contre-productif. Sauf que l'envie d'aller l'accabler devant tout le monde ici-même lui taraude l'esprit, le travaillant comme rien d'autres. Il se retrouve dehors en pleine discussion avec une charmante demoiselle afin de se changer les idées, un verre à la main, tandis que le gala bat son plein. Au moins, il saura vers qui se tourner une fois le gala terminé. Parfait, une occupation passagère fort attrayante. Puis il se tourne ensuite vers de futurs éventuels clients, se concentrant sur son travail plutôt que sur les femmes qui l'entourent. Ses revenus sont plus important qu'une paire de fesses, aussi chaleureuses peuvent-elles sembler être. Mais tout ce qu'il sait au fond de lui, c'est qu'il se vengera de Clare. Parce que ça fait des années qu'il y pense et il trouvera une idée, Carter trouve toujours quelque chose.