L’espoir est la seule chose plus forte que la peur.

- nom complet : Casey, un prénom autant masculin que féminin, un choix intéressant, qui au final lui convient plutôt bien. Son second prénom est Sarah, elle aime vraiment ce prénom, elle aurait préféré l'avoir en prénom principal. Johson, son nom de famille est assez banal, même s'il est assez connu dans le coin, elle aurait vraiment aimé que ce ne soit pas le cas. - âge, date et lieu de naissance : ça fait maintenant vingt-six ans que la demoiselle tente de survivre dans ce monde de fous, c'était un 12 janvier dans la maison de ses parents à Belmont Springs même qu'elle a poussé son premier cri. Un départ dans la vie à l'image de sa famille...Imprévisible.  - origines et nationalité : Il n'y a aucun doute sur la nationalité de la jolie blonde, qui est américaine pure souche, pour les origines c'est un peu la même chose pas beaucoup de doute là-dessus, sa mère est américaine, ainsi que ses parents et les parents de ses parents, ce qui fait d'eux des américains sur pas mal de générations, quant à son père lui il est australien et irlandais, un plutôt beau mélange. - occupation, situation financière : Il n'y a encore pas si longtemps que ça Casey faisait la pluie et le beau temps, durant plus de trois ans elle a été miss météo sur une chaine importante, sans doute est-ce la raison pour laquelle son visage vous dit quelque chose. Mais elle en a eu marre de passer pour la petite potiche de service, juste assez bonne à sourire devant un écran vert, du coup elle a tout plaqué pour devenir agent artistique, qu'ils soient écrivains, chanteur, acteurs, sportif, Casey s'occupe de tout le monde et pour le coup elle aime son boulot. ($$$$$). - statut civil : Il y a bien eu une fois où la jeune femme a fait l'erreur (?) de tomber amoureuse, juste une fois et elle s'en mord encore les doigts, aujourd'hui elle est célibataire, elle ne pense pas pouvoir retomber amoureuse un jour, du moins elle n'y croit pas une seconde. Le coeur en perdition. - orientation sexuelle :Complétement et totalement hétérosexuelle. - traits de caractère : Souvent trop franche - Généreuse - Têtue - Impulsive - Maniaque - Rancunière - Sensible - Maladroite - Vindicative - Nostalgique - Imprévisible - Tête en l'air - Sociable - à l'écoute - Mystérieuse - Empathique - Amicale - Parfois un peu froide - Très bonne menteuse - Intelligente - Ne se laisse pas marcher sur les pieds - Honnête - Romantique - Faussement naïve - Brisée - a beaucoup de mal à faire confiance - Fidèle - Obstinée - Déterminée - Sarcastique.  - quartier de résidence : Del Rey Oaks.  - groupe : underdog.

my silver spoon has fed me good
   Casey n'est pas vraiment le genre de personne qui se laisse marcher sur les pieds, s'écraser et laisser son égo de côté, elle ne sait pas faire. ➸Trop impulsive, elle fonce toujours tête baisser et réfléchie après aux conséquences. ➸ Elle porte des lunettes de vue pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même si elle n'en a pas besoin autant de temps. ➸ Elle a cette chance de pouvoir manger tout ce qu'elle veut sans jamais prendre un gramme et elle ne s'en prive pas. ➸ Casey a ce don d'arriver à cerner les gens en quelques minutes, c'est un gros avantage, même si ça lui arrive parfois de se tromper. ➸ Commencer une journée sans caféine n'est même pas envisageable. ➸ Elle ne doute jamais de ses choix, quoi qu'il arrive elle va jusqu'au bout, même si c'est pour finir par se planter royalement. ➸ La peur du noir et des clowns sont les seules peurs qui la paralyse. ➸ Elle voue un culte sans nom à Tim Burton qu'elle pense être un génie. ➸ Plus jeune elle rêvait d'être chanteuse, mais elle n'a jamais eu le cran de se lancer, du coup aujourd'hui elle travaille pour eux. ➸ Ce n'est pas une grosse dormeuse, quelques heures par-ci par là lui suffise amplement. ➸ Elle a un Q.I plus élevé que la moyenne, mais ça ne lui sert pas vraiment, bien qu'elle soit douée derrière un ordinateur, ça ne lui apporte pas grand-chose au quotidien. Sauf si un jour le F.B.I a besoin d'elle, alors là ça deviendrait intéressant.➸ Elle a son permis de conduire, une voiture, mais ne s'en sert jamais. Casey préfère marcher ou même prendre les transports en commun que de devoir conduire. ➸ Parfois un peu sanguine, la jeune femme peut monter en pression si on la cherche un peu trop. ➸ C'est une fausse naïve, lorsque les gens la voient en général la première pensée est qu'elle doit être soit potiche, soit dans son petit monde coloré, hors c'est loin d'être le cas. ➸ Son côté enfantin ressort lorsqu'elle regarde un Disney, elle en est complètement fan et les connais pratiquement tous sur le bout des doigts. ➸ Lorsqu'elle va mal, il n'y a que le chocolat et un bon dvd qui lui remonte le moral. ➸ Casey est végétarienne depuis dix ans, même si ça ne l'empêche pas de manger un bon steak de temps en temps. ➸ La jeune femme a une mémoire photographique, elle n'oublie jamais rien. ➸ Elle ne boit pas souvent, car l'alcool lui tourne très vite la tête et elle ne supporte pas de perdre le contrôle. ➸ Complétement perdu sans son téléphone, il est presque accroché h24 à sa main. ➸ Même si elle en rêve, Casey n'a jamais eu l'occasion de voyager. Pourtant, elle rêve de découvrir le monde. ➸ Parfois elle a l'impression d'être perdue dans un monde bien trop vaste pour elle. ➸ Elle est assez romantique pour croire qu'un jour elle retombera amoureuse, même si la première fois fut un échec cuisant. ➸ Elle se noie dans le travail pour ne pas penser au passé. ➸ Casey a beaucoup de mal à parler d'elle.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering
Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses. « Adrian. » Il me tendait la main et je le toisais. Pour qui il se prenait lui avec son air de premier de la classe, bien sous tout rapport. Au final j'allais apprendre à mes dépends que Adrian était aussi tordu que moi, voir pire. J'allais devoir travailler pour lui...Je ne voulais pas y croire, je ne pouvais tout simplement pas l'accepter, alors sans doute que je ne serais pas la personne la plus accueillante du monde...« Oui, c'est bien. Moi je suis la blonde de la météo, maintenant si vous voulez bien m'excusez j'ai du travail, nous n'avons pas tous la chance d'être le fils du boss.  » Mon petit discourt le fit bien rire. Bon d'accord, il était plutôt pas mal dans son genre. Mais pas le miens, non définitivement pas mon genre, trop grand, trop baraqué, trop blond. Un ancien militaire à ce que j'avais entendu, tireur d'élite si je ne disais pas de bêtises, mais de toute façon, je m'en foutais comme de mon dernier string. « Une tête-brulée, j'adore les femmes qui ont du caractère. » Bien, de toute évidence je ne l'impressionnait nullement. Et bien nous allions au-devant de grandes aventures.

Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Tu verras que les gens incapables d’y arriver feront tout pour te décourager. Si tu veux vraiment quelque chose, t’as qu’à te battre, point-barre. Le froid me glaçait le sang, la nuit était tombée depuis plus d'une demi-heure maintenant, je courrais dans les petites rues de Belmont Springs sans savoir vraiment où aller. Mes jambes me portaient jusqu'à l'entrée d'un petit immeuble, d'environ six appartements, pas plus. Je connaissais très peu l'endroit et pourtant, je pourrais y venir les yeux fermer. Mon cœur battait la chamade, une sensation horrible me tiraillait les entrailles. Ma respiration ce faisait saccadé. Il ne me fallait que quelques secondes pour me calmer de cette folle course. Je montais doucement les quelques marches me séparant de la porte qu’inconsciemment je voulais atteindre. Il fallait que je lui parle, qu'il me réconforte, que nous passion la nuit à manger de la glace en regardant des films idiots, qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise que tout ira bien. La porte était là devant moi, je n'avais qu'une seule chose à faire maintenant, frapper et attendre. Seulement je ne le sentais vraiment pas, mon instinct me disait de partir, fuir et rentrer. Quelque chose au fond de moi me disait que j'aurais dû téléphoner, que venir à l'improviste n'était vraiment pas une bonne idée. Mais maintenant que j'étais là, autant aller jusqu'au bout. Alors, prenant mon courage à deux mains, je frappais sur la petite porte et attendais patiemment qu'il m'ouvre. Seulement tout ne ce passa pas comme prévu. La porte s'ouvrit, mais derrière ce n'était pas la personne que j’espérais voir. « Adrian je vou...Aubrey ? » Mon coeur loupa un battement et une affreuse envie de vomir me prit à la gorge. Le dit Adrian eu la bonne idée d'arriver au même moment, seulement vêtu d'une serviette de bain. Bien sûr nous n'étions que collègues, amis peut-être ? Alors, pourquoi avais-je cette soudaine envie de tuer la brune en face de moi ? « Désolé, j'aurais dû appeler. » Et sans plus de cérémonie je faisais demi tour. Je devais m'éloigner le plus vite possible. Enfaîte là, je ne pensais plus à rien. J'avais mal. Une voix me fit me retourner. « Casey attends. » Attendre ? Pourquoi, je ne voulais pas entendre ce qu'il avait à dire. Les excuses bidons qu'il me sortirait. Après tout Adrian était un beau garçon c'était indéniable. Il plaisait aux femmes. Que dire de plus. « Casey écoute, ce n'est pas ce que tu crois. » Je l'arrêtais d'un geste de la main avant de parcourir les quelques centimètres qui me séparaient de lui. « Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu as couché avec la nouvelle stagiaire, je crois que tu as pris le temps de prendre une douche après ça et je crois que tu as trouvé l'idée sympa de me rattraper pour te justifier de tout ça. Seulement tu es un grand garçon Ad' et tu n'as pas à te justifier, nous ne sommes pas un couple et nous en serons jamais un. En fait, je ne sais même pas ce que nous sommes...Rien, laisse tomber, nous ne sommes rien. » Il me regardait assez interloqué. Il faut croire que j'avais plutôt bien cerné la situation. J'étais fatiguée, épuisée de n'être que la gentille copine, celle qui n'a que le fort caractère, celle dont on a peur, marre de n'être que moi-même. Dans un dernier geste de totale maitrise, je lui fis un sourire mélancolique sans doute et m'éloignais, loin de lui, loin de ce sentiment de frustration qui me compressait le coeur.

Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. ça n'aurait pas dû arriver, jamais nous n'aurions dû nous retrouver dans cet hôpital, à l'agonie, au bord du précipice. Me souvenir, je ne le voulais pas, malheureusement je n'avais pas le choix, je devais des explications à beaucoup de monde, trop de personnes attendaient des réponses à leurs questions, à commencer par sa famille. Mais comment pouvais-je leur répondre, alors que même moi je n'y comprenais rien. « Je vous en prie mademoiselle, je sais que c'est dur, mais essayer de vous calmer et de remettre en place les pièces du puzzles. » Je voulais lui hurler de me laisser, l'envoyer royalement chier lui dire que j'étais trop fatiguée pour le moment, simplement enfin avoir la paix, mais je voyais dans ses yeux que mon état de santé ne l'intéressait pas tellement. Allonger dans le grand lit blanc qui me servait de refuge depuis trois jours, j'essuyais doucement les larmes de rage qui coulaient le long de mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Un plâtre bloquait ma jambe droite, de ma cheville jusqu'au haut de ma cuisse, pour le reste mon corps, il était quand à lui recouvert d’hématomes et de belles coupures. Je fixais l'homme qui se trouvait devant moi, il était stoïque et semblait tellement antipathique, que ça faisait presque peur. « Je vous dis que je ne me souviens pas de ce qui s'est passé. » Mes nerfs commençaient doucement à lâcher, ma voix devenait plus forte et surtout plus froide, ne pouvait-il pas comprendre qu'il n'aurait pas ses réponses aujourd'hui, qu'il n'obtiendrait rien de moi. Je n'arrivais pas à remettre en place mes souvenirs et je ne le voulais pas. Pourquoi voudrait-il que je revive cet instant ? La porte de la chambre s'ouvrit laissant place à une infirmière qui d'un geste de la main coupa court à cette conversation. Elle raccompagna l'agent de police jusqu'à la sortie, me laissant souffler de soulagement. Je ne pouvais pas ou ne voulais pas me souvenir ?! Mon cerveau faisait un blocage et j'étais sûre que pour l'instant c'était mieux comme ça. Tout avait été très vite, trop vite. Une soirée trop arrosé, une crise de nerfs de plus et nous en étions là, moi au fond d'un lit d'hôpital et Adrian...La vie est cruelle, elle vous donne tout avant de reprendre morceau par morceau, tout en faisant en sorte que votre vie n'en soit que plus dure à vivre, que votre âme s'effrite en petit morceau, quoi qu'on en dise, la vie est une chienne, cruelle, tyrannique et pourtant si addictive.