it's hard to figure out what happens next

- nom complet : Ozis. Ça veux dire un truc surement, en hébreux ou une langue comme ça. Ozis n'en sait rien et il s'en fout. C'est sa mère qui l'a choisi, un mannequin maintenant has been qui a toujours passé plus de temps à se défoncer à grand coup de coke plutôt que de s'occuper de son fils. Et ouais, elle a toujours eu un gout pour les choses exubérantes, comme ce putain de prénom.  Lambert, un nom bien cajun que la famille porte depuis des générations. Ça vient de la lousianne, bien profond dans le bayou, d'où vient le père d'Oz. - âge, date et lieu de naissance : 24 ans, né le 13 octobre 1990 quelque part dans un hôpital de Los Angeles. - origines et nationalité : Pur américain qui passe ses 4 juillet sous des banderoles rouges, blanches et bleues, qui a le drapeau accroché devant sa maison et qui vote républicain. - occupation, situation financière : hériter, fils à papa, trop riche pour son propre bien. - statut civil : Célibataire, Oz baise, couche, défonce, mais il ne fait jamais l'amour, il n'arrive pas à s'attacher. Oz n'a jamais connu ces matinées assis avec un café dans les mains à côté de quelqu'un qui l'aime et qu'il aime dont tous ses amis parlent - orientation sexuelle : Hétéro jusqu'à l'os. Du moins c'est ce qu'il fait croire à tous ses potes quand ils parlent de meufs comme si c'était de la viande. - traits de caractère : casse-cou, désagréable, romantique au fond de lui, arrogant, vulgaire, ironique, possessif, dépensier, bagarreur, froid.  - quartier de résidence : Une maison tellement grande qu'Oz n'est jamais entré dans certaines salles sur ocean grove.  - groupe : dark horse.

my silver spoon has fed me good
+ Ozis n'a jamais vraiment été heureux. Il a de l'agent, des voitures, des filles, mais rien qui le satisfait, rien qui le rend heureux plus de quelques heures. + Ozis se drogue avec un tout ce qu'il trouve, à un point d'avoir peur de perdre le blanc dans ses yeux. La coke, les joints, l'héroïne, la codéine, l'aderall. Tant qu'il arrive à le foutre dans son organisme, ça lui va. + Ozis c'est toujours considéré comme un hétéro, mais y'a ce mec qui répare sa voiture et qui lave sa piscine par moment, Wesley ou un truc comme ça. Bah quand son tshirt remonte parce qu'il se penche pour ramasser les feuilles dans l'eau et qu'Ozis arrive à voir le bas de son dos, y'a un truc qui se passe dans son ventre et son pantalon, un truc qu'il n'assume pas et essaye d'ignorer le plus possible. + Ozis s'ennuie la plupart du temps, mais il ne se plaint pas, il sait que si on lui rendait le temps qu'il a passé à rien foutre, il le gâcherait encore une fois. + Sa chanson préférée est "the man who sold the wolrd" de nirvana, y'a un truc dans cette chanson qu'il aime, il a l'impression d'être loin d'ici, loin de l'ennui et de l'excès quand il l'écoute. + Ozis peut être gentil par moment, comme il peut être un vrai connard. Le truc c'est qu'il ne sait pas se battre, il a arrêté de compter combien de fois il s'est fait péter la gueule dans des bars. + Il a besoin de ses clopes pour survivre, plus d'un paquet par jour par moment. Putain, ça fait longtemps qu'il aurait tué quelqu'un sans ces petits cylindres de cancer.

we kings of cosmopolitan love and nihilistic suffering
Je ne sens plus rien sauf ce tas d'os cassés qui me sert de nez. Ça fait mal, putain, mais c'est ce qui arrive quand on essaye de faire le gars dans un bar pour se sentir vivant. Je lève difficilement mon bras pour porter ma clope à ma bouche. Dans la salle à côté, mon père et ma mère engueulent encore pour une connerie que j'ai du mal à comprendre. J'monte le son dans mes écouteurs pour ne plus les entendre, en espérant qu'ils n'entreront pas dans ma chambre pour me voir allongé sur le sol avec mes yeux rouges et mes bleus éparpillés sur mon visage. Je les aime mes parents, mais ils sont vraiment cons quand ils s'y mettent. D'un coup, j'me demande pourquoi je fais tout ça. Pourquoi j'me retrouve dans pleins de bastons en sachant que je n'ai aucune chance, pourquoi je n'ai jamais rien branlé en cours, pourquoi je fous tout ce que je trouve dans mon corps juste pour ressentir quelque chose, pourquoi j'ignore Wes quand il est là alors que j'ai envie d'arracher ses vêtements dès que je le vois dans mon jardin. Il a un truc ce gamin un truc qui m'excite comme ça me fait peur. Peut être que c'est ses cernes et ses yeux de chien battu ou sa rage contre le monde sur son visage, mais j'aime bien le regarder s'énerver quand je passe avec un sourire suffisant sur mon visage. Peut être qu'un jour je lui parlerais, si j'ai des couilles qui poussent d'un coup. Je me lève lentement puis je me pose devant la fenêtre pour sortir Wes de mon esprit. Il fait noir dehors, je ne sais pas vraiment l'heure qu'il est, soit tard le soir, soit tôt le matin. Au loin y'a les lumières de la ville, j'pourrais y aller et voir les gens qui me servent d'amis. Je ne les aime pas vraiment, ils ne m'aiment pas vraiment et on fait comme si, c'est cool comme ça, faut pas que ça change. c'est géniale hypocrisie dans cette ville, mais je ne pourrais pas dire que je n'en fais pas parti. Ouais, j'ai jamais vraiment été honnête avec personne. Je ne disais jamais à mes parents où j'allais quand je sortais pour aller me défoncer, je disais à ces meufs que je baisais dans les chiottes des bars que je les aimais, que je ne les laisserais jamais partir. Je les oubliais quelques heures après au final. Les drogues me frappent d'un coup et je suis obligé de m'asseoir pour ne pas tomber. Ma vision se trouble au point de ne discerner que des formes et des couleurs. J'vais pas le combattre, pas la force, j'vais juste me laisser tomber dans les pommes comme une grosse merde. Au moins j'suis ici dans mes draps en soie et pas dans une ruelle un peu louche. Même avec la musique à fond dans les oreilles j'arrive à entendre la porte d'entrée qui claque et la jaguar de ma mère qui démarre d'un coup avant de tomber lâcher prise.

Quand j'émerge, il est presque 15 heures et le soleil illumine ma chambre. J'enlève mes écouteurs et j'allume une clope en descendant dans le salon. Ma mère s'enfile de la vodka directement à la bouteille, mon père s'énerve avec son banquier au téléphone et j'ai l'impression qu'ils ne remarquent même pas que je suis là, le visage en sang, les vêtements hors de prix complètement défoncés, tachés avec mon sang et les bières. Mais c'est pas grave, ce soir j'vais m'acheter une nouvelle bagnole, histoire de me sentir moins seul.